Lu sur le site web de « La Libre », cet article signé par Jacques Besnard :
Que se passe-t-il pour les otages de l'Etat islamique entre le moment où ils sont enlevés et le terrible moment de leur décapitation ? Le New York Times est parvenu à retracer les deux ans de captivité de James Foley entre le 22 novembre 2012 et le 19 août 2014, jour de sa décapitation. Le document parle beaucoup du cas de l'Américain, mais évoque aussi celui des autres otages occidentaux enlevés par l'Etat islamique (EI).
Ce récit unique s'appuie sur les témoignages de cinq anciens otages, de témoins locaux, de leurs amis ou leurs proches et des spécialistes de la région. Des détails cruciaux ont même été confirmés par un ancien membre de l'EI. Récit.
« L'enlèvement
Le 22 novembre 2012, à seulement 40 minutes de voiture de la frontière turque, James Foley et John Cantlie, son collègue photojournaliste britannique, décident de faire une dernière halte en Syrie pour envoyer leurs articles et leurs images dans un cybercafé de Binesh.
Soudain, un homme entre dans la pièce. "Il avait une grosse barbe" raconte ainsi Mustafa Ali, leur traducteur syrien. "Il ne souriait pas et ne disait rien. Il nous regardait avec un regard noir".
Les deux hommes reprennent la route mais n'atteindront jamais la frontière. Sur le chemin, en effet, un van les dépasse et leur coupe la route. Les deux hommes sont ensuite mis à terre, menottés et jetés dans le véhicule.
Vous êtes cordialement invités à prendre part à la prochaine rencontre du cycle de lunch-débats 2013-2014 organisé à l’Université de Liège sur le thème « humanisme chrétien, travail et société », par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.

