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  • Euthanasie des enfants en Belgique : l’agence Zenit a interviewé le Professeur Ghins (Ucl) :

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    14b26801bddc5e5ec22628f61f7feb41.jpeg et le professeur Michel Ghins répond avec sa clarté d’esprit habituelle. Un bon résumé de l’état de la question :

    "L’euthanasie est toujours un homicide et donc un acte violent, et ne peut certainement pas être considéré comme un soin palliatif", explique le prof. Michel Ghins, à l'origine d'euthanasiestop et président de l'association Action pour la Famille. Il fournit quelques clefs de lecture sur la loi belge sur l'euthanasie d'enfants en fin de vie. Il estime que "la vie des enfants très malades n’est plus suffisamment protégée en Belgique" et qu'une fois la "digue" rompue, il est "impossible d’arrêter l’extension de l’euthanasie à des couches de plus en plus larges de personnes".

    Zenit- Professeur Ghins, le titre "euthanasie des enfants" apparu avec le nom de la Belgique dans les media du monde a fait frissonner bien des rédactions: en quoi consiste la loi adoptée par le parlement belge?

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  • Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

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    Un rapport de l'ONU humilie l’Église en glorifiant l'actuel souverain pontife. Qui ne réagit pas et garde le silence même après la légalisation par la Belgique de l'euthanasie des enfants. Les risques de la stratégie du silence adoptée par le pape Bergoglio : une réflexion de Sandro Magister sur son blog  « Chiesa ». Extraits :

    Dans les premières homélies matinales qu’il a prononcées en tant que pape, Jorge Mario Bergoglio mentionnait souvent le diable. Et ce genre de propos plaisait, on trouvait cela touchant.

    Mais un matin, celui du 19 novembre, au lieu de parler du diable, il s’en est pris à la "pensée unique, fruit de la mondanité", qui veut tout soumettre à une "uniformité hégémonique". Une pensée unique, a-t-il poursuivi, qui domine déjà le monde et légalise même "les condamnations à mort", même les " sacrifices humains" à grand renfort de "lois qui les protègent". Et il a cité l’un de ses romans préférés, l'apocalyptique "Le maître de la terre" de Robert H. Benson (…).

    Il n’est pas facile de pénétrer dans la pensée du pape Bergoglio. Ses propos sont comme les tesselles d’une mosaïque dont on ne perçoit pas immédiatement le dessin. Il dit des choses parfois fortes, parfois rudes, mais il ne les dit jamais à un moment où elles pourraient générer un conflit.


    (…) Il n’a pas pris la parole lorsque, tout récemment, en Belgique, l’euthanasie des enfants a été autorisée par la loi. Il est resté à l’écart des millions de citoyens de toutes croyances qui, en France et dans d’autres pays, s’opposent à la dissolution du concept de la famille composée d’un père, d’une mère et d’enfants. Il est resté silencieux après l'affront inouï qu’a constitué le rapport de l'ONU. En se comportant ainsi, il se propose d’émousser les armes de l’ennemi. De le vaincre grâce à l’immense popularité que lui donne sa figure de pasteur de la miséricorde de Dieu.

    Il y a contre l’Église, et pas uniquement en France, une attaque de type jacobin qui vise simplement à la chasser de la société civile. Mais il y a également une attaque plus subtile, qui se donne les apparences d’un accord avec une Église refaite à neuf, mise à jour, en harmonie avec son temps. On trouve aussi cela dans la popularité de François, un pape "comme il n’y en avait jamais eu auparavant", enfin "l’un de nous", fabriqué en réalisant un copier-coller de ses phrases ouvertes, polyvalentes.

    Cette ruse mondaine ne pouvait pas être mise en œuvre contre son prédécesseur, le doux Benoît XVI, qui préférait le combat en terrain découvert, avec le courage du oui qui est un oui et du non qui est un non, "opportune et importune", comme lorsque, à Ratisbonne, il avait dévoilé les racines théologiques du lien entre la foi et la violence dans l'islam, ou encore à propos des questions "non négociables". Voilà pourquoi le monde a été tellement féroce avec lui. Avec François, c’est différent….

     Réf. Le double jeu du diable, pour et contre le pape François

    JPSC 

  • Un livre qui fait du bruit

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    A propos de ce livre, auquel nous avons déjà consacré une présentation, le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège et de Radio-Vatican a déclaré (extraits) :

    « L’ouvrage mérite de sérieuses critiques, lorsque, à plusieurs occasions, il prend pour cible des personnes précises, en les nommant, en leur attribuant explicitement des responsabilités très graves, sans un fondement certain ou – tout au moins dans certains cas – sans aucun fondement. (…) L’Auteur laisse entendre qu’il se base sur les témoignages qu’il a recueillis et ajoute, à la fin de l’ouvrage, une longue liste de remerciements à l’égard de personnalités influentes, dont de nombreux cardinaux. Mais, alors que l’identité des auteurs des témoignages positifs est clairement indiquée, les déclarations négatives et les accusations les plus graves restent anonymes même lorsqu’elles sont placées entre guillemets. En outre, plusieurs personnalités qui sont remerciées à la fin du livre ont pris leur distance par rapport à cet ouvrage dans lequel elles ne se reconnaissent pas.

    Finalement, l’impression qui en ressort est que Benoît XVI était entouré de démons. L’auteur semble avoir identifié quelques adversaires auxquels il pense avoir le droit d’adresser non seulement des critiques compréhensibles pour leurs erreurs ou pour des faits certifiés, mais aussi les accusations les plus atroces de trahison, en allant au-delà de ce qui a été prouvé, de ce qui est plausible et licite (…).

    L’auteur du livre, qui est à coup sûr un grand admirateur du Pape Benoît, ne semble pas en revanche en être un bon disciple (…). Permettez-moi de dire que quand le Pape François fustige les bavardages, qui peuvent aller jusqu’à la calomnie – il le fait souvent, comme on le sait, et il l’a fait à plusieurs reprises avec une fermeté particulière le dimanche 16 février – il pense aussi à ce type d’ouvrages et de discours. 

    Dommage ! Ce que l’Auteur dit de Benoît XVI est beau. Pourquoi le gâcher de cette façon?

    Lire toute la mise au point du P. Lombardi ici :

    Rome, 18 février 2014 (Zenit.orgPère Federico Lombardi SJ | 381 clics

     JPSC

  • Qu’est-ce que l’Ukraine peut attendre de l’Ouest ?

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    Marynovych-2.jpgPublié ce 20 février 2014, en tribune libre de « L’Homme Nouveau », par Myroslav Marynovych, vice-recteur de l’Université catholique de l’Ukraine :

    « Je vous écris en tant qu’ancien prisonnier d'opinion de l'ère Brejnev. Tous les autres titres sont en train de perdre leur sens à la lumière de Maidan où coule le sang ukrainien.

    Toute ma vie j'ai admiré la civilisation occidentale comme domaine des valeurs. Maintenant, je suis sur le point de reformuler ainsi les mots de Byron : « Fragilité, ton nom est Europe ! ", la force de l'amertume étant ici balancée par celle de notre amour pour l'Europe.

    Pour qui s’en préoccupe encore là où se prennent les décisions, je peux répondre à la question du titre. Tout d'abord, arrêtez votre "expression d’une profonde inquiétude". Tous ceux qui protestent sur Maidan sont allergiques dans les circonstances présentes à cette phrase qui n’a pas de sens, alors que tous les bandits de la bande du gouvernement ukrainien en profitent pour railler l'impuissance de l'Union Européenne .

    Prenez des sanctions. Ne perdez pas votre temps à  chercher leur talon d'Achille : c’est l'argent déposé dans vos banques. Appliquez vos propres lois et arrêtez le blanchiment d'argent. L'Europe dont nous voulons faire partie ne peut jamais saboter la valeur absolue de la vie humaine au profit d'une importance absolue de l'argent.

    Annulez également les visas pour l’Ouest de tous les bandits gouvernementaux et de leurs familles. Il est scandaleux que les Ukrainiens communs qui vivent leurs vies ordinaires doivent fournir les arbres généalogiques de leurs ancêtres pour obtenir un visa pendant que des criminels au pouvoir, coupables d'assassinats, de «disparitions» et de fraude aux yeux du monde entier bénéficient pratiquement du statut de libre entrée dans l’Europe.

    N’écoutez pas les sirènes de la propagande de Ianoukovitch et de Poutine. Il suffit de mettre du coton dans les oreilles. Soyez capables de décoder leur mensonge, sinon ils décoderont votre capacité à vous défendre.

    Ecoutez plutôt les médias ukrainiens qui sacrifient la vie de leurs journalistes pour obtenir des informations véridiques. Ne vous fiez pas autant aux informations fournies par vos correspondants spéciaux dans d'autres pays qui viennent en Ukraine pour un jour ou deux. Faites appel aux Ukrainiens qui vivent dans ce pays pour traduire la clameur douloureuse de l’Ukraine. Obtenez des fonds pour cela dès maintenant au lieu d'attendre ceux du budget de l'année prochaine.

    Venez dans les hôpitaux de l’Ukraine et parlez aux soi-disant «extrémistes» qui veulent «renverser le gouvernement légitimement élu », à ceux qui ont « cruellement battus » les policiers et « délibérément » fait sauter des explosifs pour se blesser. Oui, le visage de la guerre est cruelle. Mais, en venant à Maidan, ces personnes répètent presque littéralement ce que le roi George VI dit à son peuple le 3 Septembre 1939 :

    « Nous avons été plongés de force dans ce conflit, car nous sommes tenus de nous dresser contre un principe, qui s’il devait s’imposer, serait fatal à tout ordre civilisé dans le monde ».

    Sortez de votre situation de confort ! Rappelez-vous les anciens Romains dorlotés qui refusèrent de le faire en leur temps. Cajoler Poutine ne vous apportera pas la sécurité. Lui laisser prendre le contrôle de l'Ukraine pourrait rendre la paix dans le monde encore plus vulnérable. Une Ukraine divisée par la force n’apporterait la paix au monde, tout comme une Pologne et une Allemagne divisée par la force n'ont pas apporté la paix au monde.

    Nous conclurons en solidarité avec le Roi George VI, et avec le peuple ukrainien :

    « La tâche sera rude.  Des jours sombres nous attendent, et la guerre ne peut plus désormais être confinée au champ de bataille, mais nous ne pouvons agir bien seulement en fonction du bien que nous voyons, et confier à Dieu avec déférence notre cause. Si tous ensemble nous restons résolument fidèles à cette cause, alors, avec l’aide de Dieu, nous vaincrons ».

    Signé : Myroslav Marynovych ,ancien prisonnier du Goulag soviétique (1977-1987), vice-recteur de l’Université catholique d’Ukraine. 

     Ici : Et maintenant, qu’est-ce que l'Ukraine peut attendre de l’Ouest ? Un appel

     JPSC

  • Vatican : Quelle réforme pour l’Église ?

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    Après l’agitation postconciliaire puis les rectifications amorcées dès la fin du règne de Paul VI, un « feed-back » se profile peut-être aujourd’hui…Le blog de journal « L’homme Nouveau » commence la publication d’une analyse de l’abbé Claude Barthe sur le sens des réformes dans l’Eglise. Il est vrai que celui-ci n’est pas univoque comme le montre l’auteur.

    Extraits :

    schonborn4_lbb.jpg" Le 11 décembre 2013, dans la cathédrale de Milan, le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne, a longuement traité du « risque de naufrage » de l’Église. La « situation est dramatique, apocalyptique » : le nombre des catholiques ne cesse de baisser ; les églises, pleines il y a un demi-siècle, sont vides aujourd’hui. Situation sans espoir ? Certes pas, disait le cardinal, mais situation qui exige un grand réalisme pour œuvrer à la renaissance véritable d’une évangélisation qui ne se paye pas de mots. Quelle réforme pour l’Église aujourd’hui alors que les rumeurs les plus alarmistes circulent sur la situation de l’Église et que le pape François a réuni les cardinaux dans ce dessein.

     « (…) Le thème de la réforme d’une Église, sainte en elle-même mais composée de pécheurs, date du XIe siècle et de ce que l’on a appelé la réforme grégorienne : redressement de la papauté, de l’épiscopat, du clergé, lutte contre les empiétements des pouvoirs laïcs, de la corruption des clercs, de la simonie.

     (…) La quintessence de la tension de l’Église vers sa propre régénération se trouve ainsi dans les réformes des ordres religieux (parmi bien d’autres, celle du Carmel, au XVIe siècle), avec un retour à l’exigence des Béatitudes, une rénovation spirituelle et disciplinaire, un retrait de la corruption du monde pécheur pour se convertir et pour le convertir (cf. Jn 17, 16 et 18).

    Mais à partir du christianisme des Lumières, dans les pays germaniques, en France, en Italie, le terme de réforme a commencé à s’appliquer aussi à un autre projet, celui d’adaptation des institutions ecclésiastiques au monde environnant, lequel commençait alors à échapper au christianisme. Deux types de réforme, désormais, vont souvent se trouver contraposés, celui traditionnel d’une réforme de revitalisation de l’identité de l’Église, et celui d’une réforme d’ajustement de l’Église à la société nouvelle dans laquelle elle vit. (…)

    Que la réforme de type traditionnel, devenue restauratrice, soit globalement antagonique de l’esprit de la modernité ne veut pas dire qu’elle soit réactionnaire et rétrograde. Les partisans du Syllabus au XIXe siècle ont par exemple formé la matrice du catholicisme social, de même que Pie X et Pie XII ont été des réformateurs au sens classique du terme.

    La réforme au sens nouveau a eu son livre programme avec le célèbre titre du père Yves Congar : Vraie et fausse réforme dans l’Église, paru en 1950 aux éditions du Cerf, qui cristallisait, en France, les attentes des catholiques « de progrès », (…)L’idée du père Congar, qui a été en quelque sorte reprise par Jean XXIII, douze ans plus tard, dans son discours d’ouverture de Vatican II, était de promouvoir une rénovation de l’Église, en évitant de toucher à ce qu’il appelait les « structures », c’est-à-dire aux dogmes et à la constitution hiérarchique, comme l’avait fait malencontreusement Luther dans sa « fausse réforme de l’Église », mais en visant tout de même à une transformation foncière de l’expression de la foi et du culte. Yves Congar prônait une réforme « au niveau de la vie » et une mutation par la « primauté du pastoral ». Il n’est pas douteux que l’interprétation de Vatican II – interprétation qui englobe la préparation, l’évènement conciliaire pris en bloc, et son application – ait été largement influencée par la visée dont Yves Congar était l’un des représentants : une mise à jour en forme de novation.

    On pourrait soutenir que la réponse à Vraie et fausse réforme dans l’Église a été donnée par L’Entretien sur la foi de Joseph Ratzinger, de 1985, livre programme cette fois d’une réforme de restauration de type traditionnel, mais située à l’intérieur du cadre fixé par l’évènement conciliaire. Joseph Ratzinger y assumait, avec tout le poids de son autorité, une orientation réactive à la crise dévastatrice.

    Cette tendance de « rectification » existait déjà sous Paul VI.(…) maisbien plus encore par l’élection de Karol Wojtyla, en 1978, et depuis cette élection par l’orientation globale du pontificat de Jean-Paul II. À cette attitude visant à recadrer « l’esprit du Concile », on a donné le nom de « restauration », qui trouvera son amplitude maximale, même si on peut la juger timide, sous les huit ans de pontificat de Benoît XVI. Qui plus est, le projet ratzinguérien comportait un volet liturgique de très grande portée réformatrice.Mais en 2013 est intervenue la renonciation du pape Ratzinger, ce qui a paru clore cette tentative au sommet. Cela veut-il dire pour autant que le nouveau pontificat, qui s’est présenté comme une mutation par rapport au précédent, s’inscrit dans un retour à une ligne de réforme congardienne ? "

    À suivre…

    Vatican : Quelle réforme pour l’Église ?

    JPSC

  • Confession : le pape tape sur le clou

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    th (1).jpgLors de l'audience du mercredi à la place Saint-Pierre, le Pape François a encouragé les fidèles à fréquenter le sacrement du pardon, la confession: "N’ayez pas peur de la confession", “Ne perdez plus un jour, soyez courageux et allez-y" ,“Quand me suis-je confessé pour la dernière fois ? "

     « Cité du Vatican, 19 février 2014 (VIS). 

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au sacrement de la pénitence et de la réconciliation: Nous ne pouvons pas, a-t-il dit, "nous administrer le pardon de nos propres péchés. Le pardon ne peut être le fruit de nos efforts car il ne peut venir que de l'Esprit, qui nous enveloppe de la miséricorde et de la grâce qui sourdent perpétuellement des blessures du Crucifié. C'est seulement en nous laissant réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur que nous pouvons trouver la paix véritable". 

    Confession individuelle

    Ce sacrement, a ensuite rappelé le Pape, "est passé d'une forme publique à celle, privée, que nous connaissons. La confession auriculaire ne saurait toutefois faire perdre la valeur ecclésiale du sacrement, qui demeure vitale. En effet la communauté chrétienne est l'espace dans lequel l'Esprit rénove les coeurs dans l'amour de Dieu et des frères, dans lequel il fait de nous tous une chose seule en Jésus-Christ. 

    La honte et l'humilité

    C'est pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur par nous mêmes, et qu'il est nécessaire de recourir humblement à la confession de nos péchés devant un ministre de l'Eglise". Par ailleurs, "le sacerdoce représentent Dieu et la communauté à la fois. Si quelqu'un pense pouvoir se confesseur directement à Dieu, il devrait savoir que ses péchés ont été commis contre ses frères et contre l'Eglise, auxquels il est nécessaire de demander le pardon, même si on a honte. La honte est bienvenue car elle porte à l'humilité... Le prêtre reçoit la confession avec amour et il pardonne au nom de Dieu. Humainement il est bon de parler avec le frère qu'est le prêtre et lui confier ce qu'on a sur le coeur. »

     Toujours bienvenus

    Se confesser devant Dieu, avec l'Eglise, avec un frère, qu'y a-t-il de meilleur?". Puis le Pape a interpellé l'assemblée en demandant à chacun quand il s'était confessé pour la dernière fois: "Ne perdez plus de temps et vous verrez que Jésus, qui est encore meilleur que les prêtres, vous accueillera avec un grand amour. Soyez courageux et allez vous confesser!... Recourir au sacrement de la réconciliation signifie recevoir une chaleureuse accolade, celle de l'infinie miséricorde du Père... Allons donc tous de l'avant dans cette direction".

    Réf. sur le blog du « Suisse Romain » : Plaidoyer du Pape François pour la confession

    Rappelons aux Liégeois  qu’à Liège-Centre une permanence de confesseurs a été rétablie à l’église Saint-Denis tous les matins du lundi au vendredi(de 10h à 12h, avec la Messe à 11h30) et tous les après-midis du lundi au vendredi (de 15h à 17h). Place Saint-Denis et Rue Cathédrale, 66, 4000 Liège. Citons  aussi l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy 132 à 4000 Liège, confessions tous les mardis de 17h à 18h45 (avec l’adoration eucharistique de 17h00 à 19h00). JPSC

  • Ukraine : ne pas ajouter une guerre de religion à la guerre civile…

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    3425513.jpgDans un communiqué diffusé mardi 19 février, l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou appelle le pouvoir et l’opposition ukrainiens à engager un dialogue et à mettre un terme aux affrontements. Selon Antoine Arjakovsky, historien et enseignant au Collège des Bernardins à Paris, elle essaye de prendre la défense des manifestants.

    La Croix  (extraits):

    "Comment comprendre ce communiqué ?

    Antoine Arjakovsky : L’Église orthodoxe ukrainienne qui dépend du Patriarcat de Moscou (à ne pas confondre avec le Patriarcat de Kiev, autocéphale et non reconnu par les Églises orthodoxes, NDLR) essaye de s’exprimer en faveur de la paix et de la reconnaissance des opposants, mais elle n’est pas suivie par le Patriarcat de Moscou à Moscou

    En effet, le patriarche Kirill reste campé sur la ligne exposée dans le document du saint-synode (1) du 26 décembre dernier, à savoir que l’Ukraine appartient au monde russe, que l’Europe est un monde décadent, que les manifestants ukrainiens sont manipulés par l’Occident et que les manifestations n’ont pas lieu d’être (…)

    Mais n’y a-t-il pas des Églises qui font entendre une autre voix ?

    A. A. : En Ukraine, seuls le Patriarcat de Kiev et l’Église gréco-catholique ont clairement pris position pour soutenir les manifestants. Toutes les Églises chrétiennes cependant ont appelé le gouvernement de Victor Ianoukovitch au dialogue, mais sans effet jusqu’à présent (…). 

    Il n’y a donc guère de chance de voir l’Église orthodoxe se risquer à prendre la défense des manifestants ?

    A. A. : Non. Le Patriarcat à Moscou ne bougera pas : il est garant de la légitimité d’action du président russe Vladimir Poutine sur le président ukrainien Victor Ianoukovitch. (…). 

    En revanche, l’Église orthodoxe ukrainienne essaye d’adopter une position de neutralité, voire de se mettre du côté des opposants puisqu’une partie de ses fidèles est dans la rue.

    RECUEILLI PAR CLAIRE LESEGRETAIN

    (1) Ou « concile » permanent, c’est-à-dire l’institution collégiale au sommet de la hiérarchie orthodoxe. »

     Tout l’article ici : « L’Église orthodoxe ukrainienne adopte une position de neutralité »

     Quand au pape François, prudent à l’issue de son audience générale du mercredi sur la place Saint-Pierre, il s’est dit  « préoccupé » par les troubles qui secouent l’Ukraine et a demandé à toutes les parties en présence de « cesser toute action violente »…

    JPSC.

  • Les Pierres d'Angle, le nouveau livre de Chantal Delsol

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    Présentation du nouveau livre de Chantal Delsol par H. de Crémiers (source)

    Chantal Delsol voudrait aider une certaine élite de l'élite à penser juste, en un temps où presque tout le monde à renoncer même à penser,  comme elle l'avait vigoureusement montré dans son livre précédent L'Age du renoncement (Cerf, 2011).

    C'est donc à ceux qui veulent bien encore réfléchir sur l'état actuel de la société occidentale et singulièrement sur les modes intellectuelles qui la dominent et qui régissent l'élite dirigeante, que s'adresse notre philosophe ; on devrait dire plutôt notre « sage », car Chantal Delsol n'est point un professeur qui exposerait, comme les autres, des systèmes de pensée, un système, le sien ; non, sa réflexion infiniment ductile conduit le lecteur avec intelligence et toute l'érudition nécessaire à se poser les seules bonnes, vraies et belles questions sur le sens de la vie, de notre vie personnelle mais aussi sociale, politique, économique et finalement écologique, dans le sens véritable de ce terme qui ramène l'esprit au réalité de notre « maison », de notre « chez nous ». Comment vivre sans d'abord l'affirmation de ce qui constitue les fondements de notre civilisation : la personne qui définit la singulière dignité de l'être, son rapport évident, tragique et magnifique, avec le monde, l'autre, Dieu qui se révèle et qui parle, la vérité qui ne relève pas d'une structure fermée mais qui incite à la quête de ce qui rassasie l'esprit de manière universelle et donc partagée, le projet qui en découle et qui porte l'espérance humaine, dirige l'âme, l'induit à la joie, l'inscrit dans une histoire et donne à la société tout entière une dynamique de progrès. La liberté est à ce prix, psychologique, morale mais aussi bien politique, où la démocratie se conçoit et devient possible, sinon elle n'est qu'un prétexte à tous les totalitarismes, comme le passé ne l'a que trop montré, comme la tentation en revient aujourd'hui, malgré les objurgations du « plus jamais ça ». Car, franchement, cet athéisme proclamé de l'élite française, qui substitue son système intellectuel de domination du peuple à la religion dont nul ne peut se passer, est une escroquerie monstrueuse. Tout le mal de notre société est là. Qui ne le voit ? Retrouvons donc nos « pierres d'angle », notre « maison ». Faisons de « l'écologie » intelligente et sage. D'ailleurs les jeunes catholiques ont compris la leçon, eux qui, à l'école de Benoît XVI, cherchent les fondements d'une « écologie humaine ».

    Les pierres d'angle, de Chantal Delsol, le Cerf, 260 p., 20 euros.

  • Débat sur l'avortement : quand est atteint le degré zéro de la réflexion politique

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    De l'abbé Eric de Beukelaer, en "opinion", sur lalibre.be :

    Chaque époque enfante ses évidences sociales. Ainsi, difficile d’encore réfléchir à contre-courant sur l’avortement, sans se faire taxer d’ultraconservateur par les leaders d’opinions.

    Le regard du prêtre
    Il y a peu, j’écoutais à la radio un débat, organisé dans la foulée de la décision espagnole de restreindre la dépénalisation de l’IVG. Deux politiciennes belges, appartenant à des formations politiques différentes, y participaient dans une belle unanimité. L’une d’entre elle, déclara à propos de la question de savoir à partir de quand il y a vie humaine à protéger : "C’est une façon de nous ramener à un débat qui est sans fin et qui est d’ailleurs, à mon sens, complètement sans intérêt. Ce qui prévaut est […] d’être dans les conditions les meilleurs possible pour vivre. Qui mieux que la femme elle-même peut en juger ? Cette façon de tenter avec des arguments philosophico-scientifico-religieux de nous mettre une barrière à partir de quand a-t-on affaire à un être humain […] ça n’a rien à voir. Le débat n’est pas là. C’est une façon de nous faire régresser, de contourner les droits qui, appartiennent avant tout à ceux qui sont là et qui vont assumer la situation… Je ne suis pas plus prêt qu’il y a trente ans à entendre ces arguments." Intentionnellement ou par emportement, ici est atteint le degré zéro de la réflexion politique. Et ce, avec un curieux mélange entre individualisme (le libre choix est central - nulle mention de délai) et collectivisme (tout argument contraire est inaudible).

    Lire la suite sur lalibre.be

  • Vous avez dit "humain" ?

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    Ici : http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/academie-catholique-de-france.html

    Un rendez-vous avec l'Académie Catholique de France, chaque lundi à 21h35. En quelques minutes, un membre de cette Académie - fondée en 2009 "pour le rayonnement du savoir et de la foi" - vient parler de son sujet de prédilection, qu'il s'agisse de médecine et de sciences de la vie et de l'univers, de sciences humaines et sociales, de philosophie et de théologie, des arts et des lettres ou encore de droit et de sciences économiques.

    JPSC

  • Mgr Morerod et le Synode sur la famille : « Beaucoup de gens croient connaître l’enseignement de l’Église »

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    22503.jpgDepuis novembre dernier, les épiscopats du monde entier ont lancé des consultations sur la base d’un questionnaire communiqué par le Vatican, en vue de préparer le Synode sur la famille qui s’y tiendra du 5 au 19 octobre 2014. A propos de tous ces gens appelés à répondre à de savants questionnaires sur le thème mis à l’ordre du jour du prochain synode, Jean-Marie Dumont a interrogé, pour l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », Mgr Morerod (photo), évêque de Lausanne, Genève et Fribourg.

    Extraits :

    Les résultats de l’enquête menée par l’Institut suisse de sociologie pastorale expriment une opposition forte, y compris chez les catholiques, à la doctrine de l’Église sur les divorcés remariés, les unions homosexuelles…… Comment réagissez-vous ?

    Tout le monde se doutait que les résultats n’auraient pas une tonalité de nature à satisfaire les évêques. Ce qui apparaît clairement, c’est que l’enseignement moral de l’Église n’est pas bien reçu, du moins ce que croient en connaître les personnes. En fait, beaucoup de gens croient connaître l’enseignement de l’Église alors que ce n’est pas le cas.(…)

    L’opposition à la doctrine de l’Église est-elle liée à une génération ?

    La réaction vive, voire critique, à l’égard de l’enseignement de l’Église, on la sent en particulier chez les personnes âgées. Celles-ci sont marquées par une attitude de rejet à l’égard de l’Église, dont elles considèrent qu’elle « régentait » autrefois leur vie. Les jeunes sont plutôt indifférents…

    Les présidiums des conférences épiscopales française, suisse et allemande se sont récemment rencontrés pour échanger autour des résultats de cette enquête menée dans tous les pays du monde. Y a-t-il des différences entre ces trois pays ?

    Si les tendances sont assez comparables, il y a un sujet sur lequel la France se distingue clairement des autres pays : les unions homosexuelles. Cela m’a beaucoup étonné. En effet, en Suisse, la moitié des Églises protestantes bénit ces unions, ce qui fait que ces bénédictions sont courantes. Ce qui influe sur la position des catholiques : les résultats de la consultation montrent que 60 % souhaitent une bénédiction des unions homosexuelles. C’est un sujet sur lequel il y a une vraie différence avec la France.

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  • Liège, 12 mars : Ecologie de la Nature et Ecologie de l'Homme, avec Jean-Michel Javaux

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    243241230_2.jpgUnion_ royale_logo 2.gif

     

     

     avec la collaboration du forum de conférences « Calpurnia »

     Cycle de Débats  

    HUMANISME CHRÉTIEN, TRAVAIL ET SOCIÉTÉ

    PERSONNALISME ET DÉVELOPPEMENT INTÉGRAL

     

    Mercredi 12 mars 2014 à 18h00

    Ecologie de la nature et Ecologie de L’Homme

     Une réflexion à la lecture du discours du pape Benoît XVI au Bundestag (Berlin, septembre 2011) Voir en attaché 

    image003.jpg 

    Jean-Michel JAVAUX

    Bourgmestre d’Amay, 
    ancien co-président du parti Ecolo et ancien membre du parlement wallon

     

     Le débat sera modéré par Paul VAUTE, 

    chef d'édition de la Libre Belgique-Gazette de Liège 

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à L’AVANCE par TEL. 04.344.10.89 ou  e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org

     

    RSVP avant le 7 mars 2014

    E-mail: info@ethiquesociale.org   internet: http://www.ethiquesociale.org/ 

     

    Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42 4020 Liège / Tél. 04.344.10.89 ;  jpschyns@skynet.be

    Groupe de réflexion sur l’éthique sociale : Elio Finetti, Quai Orban, 34 4020 Liège / Tél. 0475 83 61 61 ; : finetti@ethiquesociale.org

    Calpurnia - Forum de conférences, débats : Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92 - 4000 Liège / Tel. 04.253. 25.15 ;  calpurnia.musée@gmail.com