Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • La liberté religieuse bafouée dans 41% des pays de la planète

    IMPRIMER

    Lu sur le site de Famille Chrétienne (Jean-Claude Bésida)

    41 % des pays du monde bafouent la liberté religieuse

    Aide à l’Église en détresse (AED) publie aujourd’hui son rapport sur la liberté religieuse dans le monde.

    La liberté religieuse est entravée dans 41 % des pays de la planète. C’est le principal enseignement du rapport 2014 sur la liberté religieuse dans le monde, publié le 4 novembre par Aide à l’Église en détresse (AED). « Un rapport sur la liberté religieuse de tous, et non seulement sur les persécutions contre les chrétiens, insiste Marc Fromager, directeur de AED-France, en présentant ce rapport. C’est une nuance d’importance : les chrétiens plaident en faveur de la liberté religieuse pour tous, pas seulement pour eux-mêmes. Mais bien souvent, là où les chrétiens sont persécutés, d’autres le sont aussi. Ainsi dans le nord de l’Irak, il y a 1,3 million de réfugiés. Parmi eux, 10 % de chrétiens. Tous les autres sont chiites ou yazidis. »

    « À l’échelle de la planète, les chrétiens restent la confession la plus persécutée, avec 200 millions de fidèles victimes de discriminations ou de persécutions, poursuit Marc Fromager. En réalité, l’époque est caractérisée par une aggravation du monoconfessionalisme : les gens ne supportent plus de vivre avec d’autres confessions que la leur. C’est particulièrement net au Moyen-Orient où la tendance à l’islamisation s’accroît et où la fuite des minorités vient dramatiser le problème des réfugiés. Il y a désormais une vraie crise des réfugiés pour cause de persécutions religieuses, qui vient aggraver le phénomène des migrations. »

    On observe une montée de l’intolérance religieuse et de l’athéisme agressif en Europe occidentale et aux États-Unis.

    Disponible sur un site dédié, celui de l’Observatoire de la liberté religieuse, ce rapport mondial est une mine d’informations, proposant des fiches par pays actualisées par les équipes d’AED. Il distingue quatre groupes, selon leur plus ou moins grande liberté religieuse.

    D’après le document, 81 pays (41 %) n’ont pas de difficultés majeures, même si, relève Marc Fromager, « on observe une montée de l’intolérance religieuse et de l’athéisme agressif en Europe occidentale et aux États-Unis. Un phénomène préoccupant lié à l’introduction de nouvelles normes sociétales ».

    À côté, il y a un groupe aussi nombreux où la liberté religieuse est sérieusement dégradée. Parmi eux les 20 États à haute intolérance religieuse, 14 présentent des situations de persécutions causées par l’extrémisme musulman : Afghanistan, Centrafrique, Égypte, Iran, Irak, Libye, Maldives, Nigeria, Pakistan, Arabie saoudite, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen. Dans six autres pays, la persécution est liée à des régimes autoritaires : Corée du Nord, Birmanie, Chine, Érythrée, Azerbaïdjan, Ouzbékistan.

    Enfin, Marc Fromager observe une évolution croisée : « D’une part, un Moyen-Orient qui devient de plus en plus monoconfessionnel – musulman – et chasse ses minorités. Et d’autre part, une Europe qui devient de plus en plus multiconfessionnelle ».

  • Comment des adolescentes se laissent endoctriner par des islamistes radicaux

    IMPRIMER

    Lu ICI

    Comment les islamistes radicaux endoctrinent les ados françaises

    Parmi les Français partis rejoindre les groupes djihadistes en Syrie, on compte des dizaines de femmes, dont des adolescentes. La plupart sont de brillantes élèves qui rêvent de changer le monde. Reperées sur les réseaux sociaux, elles sont manipulées avec méthode. L'anthropologue Dounia Bouzar revient sur ce processus dans une enquête passionnante. Interview.

    Elles n'ont parfois que 14 ans. Approchées par des entremetteuses ou autres « princes charmants barbus », elles quittent leur pays en pensant sauver les enfants syriens. Et laissent des familles dévastées, découvrant avec horreur sur Facebook des conversations surréalistes et des photos en niqab. Dounia Bouzar a accompagné 150 familles de jeunes radicalisés, qu’ils aient ou non gagné le terrain d'une supposée guerre sainte. Devant l’étendue du phénomène, elle a fondé en avril le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam (CPDSI) avec d’autres experts. Dans son livre Ils cherchent le paradis, ils ont trouvé l’enfer (Éd. de l'Atelier), publié en octobre, elle livre un récit poignant directement issu de leurs témoignages. 

    Le Figaro/madame.fr.– Dans votre récit, beaucoup de témoignages concernent l’embrigadement de jeunes filles. Combien sont-elles ? Y a-t-il profil type ?

    Dounia Bouzar.– Effectivement, dans un premier temps ce sont uniquement des parents de filles qui m’ont appelée. J’ai ainsi accompagné 60 familles de filles, sur 80 en tout. Aujourd’hui, on en est à 90 familles de filles sur 150 suivies. Avec une dizaine d’adolescentes qui ont rejoint la Syrie. La plupart d’entre elles ne sont pas d’origine maghrébine et n’ont rien à voir avec l’islam. Beaucoup viennent de familles athées. C’est comme la foudre qui tombe sur la maison. Ce sont toutes des filles brillantes, qui s’apprêtaient à faire médecine, sciences politiques ou des métiers altruistes. Certaines voulaient être infirmières, aides-soignantes ou assistantes sociales. Elles ont eu le malheur d’en parler sur leur page Facebook. L’une d’elles avait posté des photos d’un camp humanitaire au Burkina Faso où elle s’était rendue l’été. C’est comme si les terroristes avaient des chasseurs de tête psychologues qui repèrent les profils de personnalités qui veulent changer le monde et se battre contre les injustices. On dirait qu’ils font exprès de chercher l’élite. Ça touche toutes les classes, y compris les plus aisées. Même quand elles viennent de milieux populaires, ce sont toujours de très bonnes élèves tandis que pour les garçons, les terroristes visent plutôt des jeunes au chômage et avec des difficultés d’insertion.

    Lire la suite ICI

  • BXL (IXL), 26 novembre : Mères porteuses - GPA; le point sur la situation en Belgique

    IMPRIMER

    B1i3BsIIUAErQ69.jpg

    Inscription préalable demandée par email à l'adresse GPA@LEFIGUIER.INFO

  • 546 enfants à naître sauvés de l'avortement

    IMPRIMER

    fall2014vacaville1.pngLu sur Riposte-Catholique.fr :

    40 Days for Life : 546 enfants déjà sauvés de l’avortement !

    La campagne d’automne de cette année des 40 Days for Life s’est achevée hier dimanche 2 novembre sur un bilan, provisoire, particulièrement remarquable : 546 enfants à naître ont déjà été signalés à la coordination de la campagne comme sauvés de l’avortement. Et ce nombre continuera à croître au cours des jours qui viennent, le temps que les informations soient vérifiées sur place par les vigiles et remontent à la coopération. De mémoire, c’est le plus grand nombre de bébés à naître sauvés au cours d’une campagne, de toute l’histoire des 40 Days for Life lancés modestement voici exactement dix ans ! Comme pour nombre de campagnes précédentes, Americatho s’est associé à la campagne qui vient de s’achever en constituant une chaîne de prière “de l’arrière”, dont les membres se sont engagés à prier chaque jour et pendant quarante jours une dizaine de chapelet aux intentions de la campagne en cours. Nous avons reçu plus de 330 courriels d’inscriptions à notre chaîne, ce qui veut dire que largement plus d’un millier de personnes y a participé ! En outre, et comme nous l’avions suggéré pour les quatre dernières campagnes, nous avons suggéré les adhérents à offrir des honoraires de Messes aux intentions de la campagne de cet automne. Nous avons ainsi eu connaissance de 89 messes qui ont été célébrées (ou le seront en action de grâce)… Évidemment, Americatho s’associera à la prochaine campagne qui se déroulera pendant tout le Carême de 2015, du mercredi 18 février (Cendres) au dimanche 5 avril (Rameaux). Si vous envisagez de vous inscrire pour la prochaine campagne de Carême, n’hésitez pas à me le signaler ici : je vous tiendrai au courant en temps voulu !

  • France : les séminaristes à l'heure du choix

    IMPRIMER

    Ce sera le rendez-vous ecclésial de l’automne. Du 8 au 10 novembre, les hommes qui se préparent à devenir prêtres pour l’Eglise de France se retrouveront lors d’un grand pèlerinage à Lourdes. L’occasion de faire tomber les murs entre une trentaine de lieux de formation, qui se disputent (sans toujours l’avouer) ces oiseaux devenus très rares sous nos latitudes. Quelques éléments d’analyse par Jean Mercier, sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :  

    « En septembre, 138 nouveaux candidats sont entrés dans la carrière (sic ndB) rejoignant 710 compagnons plus avancés. Comment un candidat à la prêtrise choisit-il le lieu où il va, pendant 6 ans, apprendre le métier ? Il se détermine de moins en moins selon une loyauté géographique (pour le diocèse qui l’a vu grandir), mais se décide au terme d’une longue étude de marché, selon ses goûts et sa sensibilité. Et les modes aussi.

    Rentree-2014-12-1210x423.jpg

    Dans son bureau de l’abbaye d’Evron, un sublime vaisseau de pierre situé dans la campagne mayennaise où la Communauté Saint Martin vient de s’installer, le responsable de la formation, Don Louis-Hervé Guiny, a les idées claires quand on lui demande pourquoi son séminaire arrive en tête en cette rentrée 2014 (photo), avec 26 recrues, soit quasiment autant que l’année précédente : « La vie commune que nous vivons préfigure la vie des prêtres en communauté, de plus en plus considérée comme indispensable. L’autre facteur est une fierté sacerdotale ». La Communauté est connue pour son attachement à la liturgie de Vatican II, mais interprétée de façon traditionnelle. Au delà de ces marqueurs souvent très attirants pour les jeunes catholiques, la Communauté Saint Martin propose un cadre clair sur l’exercice futur du ministère de ses hommes : un ministère fortement ancré sur le terrain, une vie communautaire systématique. Une netteté qui fait sa force... « Avant d'entrer ici, les deux tiers de nos séminaristes se posaient la question de la vocation sans trop croire à sa réalisation. L'existence de notre communauté a permis l'incarnation de leur vocation. Ils ont pu se projeter. Je crois que la vocation de beaucoup de garçons ne parvient pas à éclore car elle ne peut pas s’incarner dans une représentation mentale, compte tenu du flou qui existe parfois sur la théologie du sacerdoce. Notre fécondité s’explique par le modèle fort qui préside à notre formation, et qui se prolongera dans la vie du prêtre, sur le terrain. »

    Lire la suite

  • Chez les Grecs orthodoxes, pas de funérailles pour ceux qui auront décidé de se faire incinérer...

    IMPRIMER

    Lu sur Orthodoxie.com :

    Le Saint-Synode de l’Église orthodoxe de Grèce déclare que les offices de funérailles et de requiem ne pourront être célébrés pour ceux qui auront décidé eux-mêmes de se faire incinérer

    Bien que la loi grecque autorise depuis 2006 la crémation des défunts, aucune disposition légale ne régissait jusqu’à présent les crématoriums. Or une nouvelle loi, promulguée dans le journal officiel de la République hellénique, permet maintenant la construction de ceux-ci, notamment à Athènes. Réagissant à ladite loi, le Saint-Synode de l’Église de Grèce a envoyé l’encyclique suivante à tous les métropolites relevant de son autorité :

    « À leurs Éminences les métropolites de l’Église de Grèce.

    Le Saint-Synode permanent, à l’occasion du nouveau régime juridique relatif à la crémation des morts, conformément aux articles 48 et 49 de la loi 4277/2014 portant sur la « Nouvelle réglementation Athènes – Attique, et autres dispositions » (J.O. 156/1-8-2014), lors de sa session du 14 octobre, a abordé également ce problème et a décidé de vous informer des conséquences canoniques résultant de la crémation du corps. Il ressort des articles 48 et 49 de la loi 4277/2014, que le législateur ne tient pas compte des convictions religieuses du défunt. C’est ainsi que si le défunt n’avait pas exprimé durant sa vie son désir que son corps, après son décès, soit enterré ou incinéré, la crémation peut avoir lieu sur la seule déclaration de l’époux ou épouse, ou « compagne » avec lequel/laquelle il/elle a conclu un « pacte de cohabitation », ou encore sur la déclaration des parents de premier ou deuxième degré.

    Ce germe du mode de vie nihiliste et de la tendance d’éradication de la religion de chaque aspect et de chaque manifestation de la vie de l’homme, constitue un contournement des convictions religieuses du défunt membre de l’Église, un manque de respect et de sollicitude envers le corps humain. L’Église n’accepte pas, pour ses membres, la crémation du corps, car celui-ci est un temple du Saint-Esprit (I Cor. 6,19), un élément de la personne humaine à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gen 1,24). Aussi, l’Église traite le corps avec respect et honneur, exprimant ainsi l’amour envers son membre défunt et témoignant de cette façon de la foi dans la Résurrection commune de tous. Il résulte de cela que le Saint-Synode permanent a décidé, dans le cadre de sa préoccupation pastorale vigilante, d’informer son pieux plérôme, les clercs et les laïcs, des conséquences canoniques suivantes de la crémation du corps :

    - La crémation du corps n’est pas conforme à la pratique et à la tradition de l’Église pour des raisons théologiques, canoniques et anthropologiques.

    – Afin d’éviter toute déviation théologique, canonique et anthropologique, c’est le respect des convictions religieuses du défunt et la vérification de sa propre volonté qui est nécessaire, et non la volonté ou la déclaration de sa famille.

    – Celui qui, de façon avérée et de sa propre volonté, a manifesté le désir que son corps soit incinéré, marque ainsi son autonomie et par voie de conséquence, l’office des funérailles et l’office de requiem ne seront pas célébrés pour lui.

    Malgré cela, il est laissé à la conscience pastorale et au discernement du métropolite diocésain la célébration d’un simple Trisaghion ».

  • "Le fait de mettre fin à la grossesse par l’avortement est presque toujours plus sûr que d’y mettre fin par une naissance à terme"

    IMPRIMER

    De Jeanne Smits, sur son blog 

    Royaume-Uni : appel à la dépénalisation totale de l'avortement

    Il faut en finir avec les lois spécifiques qui encadrent l’avortement, estime la directrice du British Pregnancy Advisory Service (BPAS, service britannique de conseils sur la grossesse et principal pourvoyeur d’avortements en Grande-Bretagne). Dans une tribune publiée par The Independent, Ann Furedi a appelé à la dépénalisation totale de l’avortement qui devrait être « régulé » selon elle comme « n’importe quel autre acte de soins médicaux » : « Aujourd’hui, l’avortement est un fait ordinaire de la vie », assure-t-elle.

    La loi britannique autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines mais uniquement en cas de danger pour la vie de la mère – un motif qui n’est pour ainsi dire jamais invoqué – ou lorsque certaines circonstances sont réunies, comme le « danger pour la santé mentale de la mère ». Il demeure par défaut un crime qui encourt la réclusion à vie. Mais en pratique, il y a autant d’avortements en Grande-Bretagne qu’en France, à tel point qu’on peut parler d’avortement à la demande, puisque l’on considère quasiment d’emblée que les conditions posées par la loi sont respectées.

    Ann Furedi s’explique. Pour elle, il y a deux manières de « mettre fin à une grossesse » : l’accouchement et l’avortement, ce dernier étant à son avis moins dangereux pour la femme. « Grâce aux avancées de la médecine, les risques liés à l’avortement ont diminué à tel point que le fait de mettre fin à la grossesse par l’avortement est presque toujours plus sûr que d’y mettre fin par une naissance à terme », écrit-elle.

    Et dans son optique, l’avortement vient pallier les ratés de la contraception.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

     

  • La défaite électorale des islamistes en Tunisie

    IMPRIMER

    Sur le site d'Oasis :

    Le politologue tunisien Hamadi Redissi

    Séisme tunisien : la première défaite électorale d’un parti islamiste

    L’échec du parti islamiste an-Nahda, vainqueur en 2011 des premières élections législatives tunisiennes après la promulgation de la nouvelle Constitution, et la victoire du parti laïc et varié, Nidaa Tounes, lancent plusieurs signaux intéressants sur les processus en cours dans la région méditerranéenne. Le commentaire du politologue tunisien Hamadi Redissi.

    03/11/2014 | Marialaura Conte | Révolutions arabes

     
    Les leaders de Nidaa Tunis

    Les islamistes, battus, sont prêts à pactiser avec l’ennemi

    Non humiliés, mais tout de même défaits : les islamistes sortent perdants des élections tunisiennes, mais disposés à rester sur la scène politique, même au prix d’alliances avec leurs antagonistes dans la campagne électorale (Nidaa Tunis) qui ont gagné en se présentant « contre » l’Islam politique. C’est la stabilité du pays qui est en jeu.

    03/11/2014 | Michele Brignone | Révolutions arabes

     
    Affiches électorales en Tunisie

    La révolution est morte. Ou plutôt, non

    Les tons différents par lesquels les médias internationaux ont rapporté les élections récentes montrent l’attention particulière dont la Tunisie est l’objet pour qui cherche à mesurer aussi bien la possibilité qu’une société à majorité musulmane puisse construire un État démocratique, que les retombées sur tout le bassin méditerranéen.

    03/11/2014 | Claudio Fontana | Révolutions arabes

     

    « Mais mon succès appartient seulement à Dieu »

    La déclaration officielle du mouvement an-Nahda à propos des résultats officiels des élections du 26 octobre (publié le 30 octobre 2014)

    03/11/2014 | Rachid Ghannouchi | Révolutions arabes

     

  • Un nouveau départ pour les Légionnaires du Christ ?

    IMPRIMER

    Les-Legionnaires-du-Christ-convoques-en-chapitre-general-extraordinaire_article_main.jpgAprès trois ans de consultations et de réflexion, leurs nouvelles constitutions ont été approuvées par le Saint-Siège le 16 octobre dernier. Lu sur le site « aleteia » :

    Le directeur général de la congrégation religieuse, le frère Eduardo Robles-Gil, a fait savoir dans une lettre diffusée samedi 1er novembre que les nouvelles constitutions des Légionnaires du Christ avaient été approuvées par le Saint-Siège le 16 octobre dernier.

    Par la main de son secrétaire, l’archevêque Rodriguez Carballo, et de son sous-secrétaire, le père Sebastiano Paciolla, la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique espère « vivement » que l’observation de ces textes soit pour les Légionnaires du Christ une « aide précieuse dans la réalisation de leur engagement apostolique, avec fidélité au charisme ». « Nous devons être reconnaissants pour l’attention paternelle avec laquelle les papes Benoît XVI et François, ainsi que le cardinal De Paolis [délégué pontifical pour la Légion du Christ] (photo) et ses conseillers ont guidé les pas de notre congrégation ces dernières années », a répondu par écrit samedi le père Eduardo Robles-Gil.

    Trois ans de consultations et de réflexion

    Cette approbation vient conclure un processus lancé en 2010 par Benoît XVI, quand il nommait le cardinal Velasio De Paolis comme délégué pontifical. Une processus qu’a poursuivi François et qui résulte de trois ans de consultations et de réflexion, dont le moment culminant a été le chapitre général de la congrégation en janvier et février dernier.   

    Clarifier le charisme, simplifier et réduire les normes qui gouvernent la congrégation, assurer un mode d’exercice de l’autorité qui permette une plus grande participation des membres en étant plus en accord avec la loi canonique, revoir la formation que reçoivent les Légionnaires, mettre l’accent sur la responsabilité de chacun dans son discernement vocationnel et garantir la distinction entre les forums internes et externes sont autant de changements qui ont été approuvés dans les nouvelles constitutions.

    Les Légionnaires du Christ prennent leurs distances avec le comportement « immoral » de leur fondateur

    Ces dernières comprennent 235 points contre 872 pour les anciennes. De nombreux détails et spécificités ont été éliminés. Cela permettra aux membres de se concentrer sur l’essentiel et de faciliter leur application aux différentes circonstances, expliquent les Légionnaires du Christ. Le nouveau texte vise ainsi à offrir une explication des motivations spirituelles et théologiques derrière les normes proposées. Par ailleurs, les Légionnaires du Christ « s’engagent fermement dans la prévention des abus sur mineurs, répondant rapidement et de manière responsable à toute accusation, assistant les victimes et leur famille et coopérant avec les autorités civiles et ecclésiales ».

    Les Légionnaires du Christ précisent, enfin, que les nouveaux textes approuvés ne sont pas la place pour évoquer la problématique du comportement de leur fondateur, le père Marcial Maciel, et sa relation avec la congrégation. Ils rappellent que les communiqués de la Salle de presse du Saint-Siège de 2006 et 2010 « distinguaient clairement son comportement immoral et leur congrégation ».

    Ref. Un nouveau départ pour les Légionnaires du Christ ?

    JPSC