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  • Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

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    Lu sur le blog "salon beige":

    Le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été interrogé par la presse polonaise. Extraits :

    "Malheureusement, dans les sociétés modernes, beaucoup de médias, d’organisations internationales et mêmes des gouvernements tentent de semer la confusion dans l’esprit des gens. Dans beaucoup de pays, des relations sont détruites, et cela s’applique au modèle chrétien du mariage et de la famille. La vérité sur le mariage et sur la famille est relativisée. Ces tendances ont malheureusement pénétré dans l’Eglise et influencé les évêques, sur qui les médias tentent d’exercer une pression… nous avons le Christ et l’Evangile. C’est notre point de référence, la fondation pour les seuls enseignements valides de l’Eglise."

    Sur le mariage :

    "Il y a de nombreux médias, mais un seul médiateur, Jésus Christ et Son Evangile. La Parole de Dieu ne peut donc jamais être ignorée en aucun cas et ne peut pas être compromise. Elle doit être pleinement acceptée. L’Eglise, ni avant, ni pendant, ni après le Synode ne peut changer le message des enseignements du Christ. Sur le mariage il est clairement formulé ‘ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas’." 

    Sur l’homosexualité :

    "Pour l’Eglise, il y a toujours le point de départ d’une relation d’amour, d’un homme pour une femme, et d’une femme pour un homme. L’Eglise s’oriente vers cette relation et sur elle construit sa doctrine sociale et morale, qui est aussi toute la science de la sexualité humaine. L’attirance sexuelle d’une personne pour une autre du même sexe n’est pas le sujet premier traité par l’Eglise.

    Le Catéchisme de l’Eglise Catholique enseigne que ‘les personnes homosexuelles sont appelées à vivre la chasteté’. Le Pape François précisa qu’il ne vise pas à créer une nouvelle doctrine de l’Eglise, mais simplement à montrer que l’Eglise ne juge pas celui qui a péché et a des tendances homosexuelles. Personne n’essaie d’exclure ces personnes ; elles sont des personnes en plénitude. Mais vous devez dire clairement que l’Eglise a jugé négativement les actes homosexuels. Une part active dans un acte homosexuel est inacceptable ! et l’Eglise ne renonce jamais à ces vérités. Ces actes sont contraires à la loi naturelle, et c’est un péché."

    Au sujet des évêques :

    "Malheureusement, ils sont représentatifs de l’Eglise, y compris les évêques qui se sont laissés aveugler d’une façon ou d’une autre par une société séculière dans laquelle ils ont été tellement influencés qu’ils ont perdu de vue la question essentielle ou les enseignements de l’Eglise basés sur la révélationIls se sont mis à réfléchir aux différentes possibilités, en oubliant la fondation… peut-être suggérant des solutions questionnables au sujet des engagements de certaines personnes dans des situations difficiles, peut-être avec le désir d’aider d’autres êtres humains… 

    Mais avec tout cela, vous devez toujours garder en mémoire qu’il n’y a qu’un ‘agenda’ pour nous, l’agenda de l’Eglise, qui est basé sur la révélation de Dieu communiquée en Jésus Christ. Et c’est cela qui compte le plus pour nous ; si on perd cela, on perd tous les autres éléments."

    Ref. Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

    JPSC

  • Eglise de France : réinvestir les « patros » ?

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    En Belgique, les « patros » se sont distanciés de l’Eglise « institutionnelle »  C’est du moins ce qu’ils ont déclaré dans un communiqué du 23 novembre 2013: « Nous faisons référence à Jésus, l’homme, sa vie, ses valeurs, son message et non à l’Eglise institutionnelle ». Quand à la divinité de Jésus, passons...

    La situation est-elle meilleure en France ?  Le blog « Salon Beige nous apprend que:

    «  (…) Le 11 novembre prochain, le patronage du Bon Conseil organise à Paris, en partenariat avec Famille Chrétienne, un colloque sur le thème : « L’Église a-t-elle encore quelque chose à faire en éducation ? L’exemple des patronages ». L’abbé Vincent de Mello, fondateur du patronage, indique :

    "Quand l’Église a été congédiée de sa mission éducative par la séparation de l’Église et de l’État, elle a investi les patronages pour compenser. Après la guerre, les patronages ont eux-mêmes été abandonnés. L’idée selon laquelle l’Église aurait alors perdu le sens de sa mission éducative n’est pas tout à fait fausse.

    Les patronages, qui ne sont ni l’école, ni un cours de catéchisme, mais une école d’amitié, ont donc été abandonnés, parce que l’Église a considéré que ce n’était pas le rôle du prêtre d’être animateur d’un club de foot. Elle a préféré se concentrer sur ses missions premières, son « service public » propre, les sacrements. Elle a ainsi déserté un front considérable, qui a été réinvesti par des Maisons des jeunes et de la culture (MJC).

    Mais ce n’est pas avant tout une question de moyens, mais de décision politique, de la façon dont l’Église a défini ses priorités. Le terrain non catéchétique a semblé inutile. Je pense au contraire, qu’il est indispensable, que cette gratuité est très importante. La devise des patronages est « Ici on joue, ici on prie ». Le jeu permet à l’enfant de se créer un imaginaire, le jeu éveille son âme, l’ouvre à la possibilité d’un autre monde, et rend plausible l’existence de l’autre monde dans lequel nous introduit la liturgie.

    N’est-ce pas plutôt que l’Église a renoncé à régenter la vie entière des individus ?

    Il y a là sans doute de l’idéologie. Mais c’est plus complexe. Beaucoup ont pensé que la formule des patronages était usée, vieillotte, peu « modernisable ». L’abandon de ce terrain a peut-être aussi été accentué par une paranoïa autour de la crise de la pédophilie dans l’Église.

    Mais l’Église a aussi voulu se spécialiser, et laisser l’éducation à des spécialistes. L’école catholique a ainsi cloisonné la pastorale, l’enseignement et l’éducation. C’est une démarche exactement opposée à celle qui animait jusque-là les traditions éducatives catholiques, des jésuites comme des oratoriens.

    Les professeurs aujourd’hui se cantonnent à leur seul rôle d’enseignant. Il faut au contraire réfléchir à la façon d’en faire aussi des éducateurs. Dans cet esprit, nous proposons par exemple que les surveillants ne soient pas seulement des pions, mais jouent avec les enfants et les collent si nécessaire.

    [...] La demande des parents est grande, et va bien au-delà des familles catholiques. La plupart des enfants de mon patronage ne sont pas catholiques. Pourquoi les familles se tournent-elles vers l’Église ? Parce qu’elle peut donner un accompagnement de qualité. Elle a pour atout un savoir ancestral, facile à retrouver, des ressources pédagogiques considérables.

    Aujourd’hui, il nous est possible de développer notre « caractère propre », tout en étant en règle avec la législation, qui ne limite pas la portée évangélisatrice des patronages. Au contraire, le prêtre y retrouve un contact avec beaucoup de gens qu’il ne pourrait toucher autrement. La figure du prêtre est une figure paternelle, qui porte l’amour maternel de l’Église. Sa présence concourt à donner un climat de charité fraternelle. Sa figure a une signification sacramentelle que les parents perçoivent. Cela donne lieu à des demandes de baptême par exemple. Michel Janva ».

    Ref. Le terrain non catéchétique est indispensable pour l'Eglise

    JPSC

  • Retour de Russie

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    Un éditorial de Christophe Geffroy, rédacteur en chef du mensuel  « La Nef » (n° 264, novembre 2014) : 

    Du 4 au 12 octobre, nous emmenions un groupe de lecteurs de La Nef en Russie à la découverte du monde orthodoxe de ce grand pays. Voyage passionnant qui nous a permis de prendre le pouls d’une nation régulièrement caricaturée dans les médias. Et finalement, après huit jours à arpenter les rues, les monastères et les églises de Moscou, Serguiev Possad, Iaroslav, Souzdal, Vladimir, Novgorod et Saint-Petersbourg, on comprend mieux la haine de l’intelligentsia pour la Russie de Vladimir Poutine (1). Non seulement les Russes ont le mauvais goût d’apprécier leur président qui bénéficie d’une popularité à laquelle M. Hollande ne peut espérer – pas même en rêve –, mais il émane du peuple russe tout ce que méprisent nos intellectuels de la rive gauche : un peuple qui a retrouvé la fierté de ce qu’il est, de son histoire, de sa culture et de sa religion.

    Certes, tout est loin d’être idyllique en Russie, mais la grande différence avec la France est que ce pays meurtri par plus de soixante-dix ans de communisme est maintenant sur une voie de redressement. Pas seulement du point de vue économique, mais surtout d’un point de vue politique, spirituel et moral. Vladimir Poutine a replacé la Russie au cœur du concert des nations qui comptent et sa diplomatie a désormais une cohérence et une vision à long terme qui contribue aux équilibres internationaux, limitant ainsi la toute puissance des États-Unis. Les Russes cherchent maintenant à s’appuyer sur leur longue histoire et à ceux qui les accusent d’agression, ils aiment à rappeler (avec de légers trous de mémoire) que depuis la fondation du royaume de Kiev, ils n’ont fait que se défendre des invasions à l’est (Mongols et Tatares, Turcs) et à l’ouest (Pologne-Lituanie, Napoléon, Hitler) !

    Ce retour aux sources a bénéficié à l’Église orthodoxe qui connaît un fort développement avec plus de 13 000 églises construites depuis la chute du communisme et des séminaires pleins. La pratique religieuse reste cependant encore assez faible, mais il est évident pour tous que l’orthodoxie est un élément essentiel de l’identité russe. La Russie est enfin l’un des rares pays développés où les notions de loi naturelle et de famille traditionnelle ont encore un sens, même s’il reste beaucoup à faire en raison des pratiques instituées de longue date par le communisme.

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  • Etat islamique: Voici ce que James Foley et les otages subissent avant leur décapitation

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    Lu sur le site web de « La Libre », cet article signé par Jacques Besnard :

    Que se passe-t-il pour les otages de l'Etat islamique entre le moment où ils sont enlevés et le terrible moment de leur décapitation ? Le New York Times est parvenu à retracer les deux ans de captivité de James Foley entre le 22 novembre 2012 et le 19 août 2014, jour de sa décapitation. Le document parle beaucoup du cas de l'Américain, mais évoque aussi celui des autres otages occidentaux enlevés par l'Etat islamique (EI).

    Ce récit unique s'appuie sur les témoignages de cinq anciens otages, de témoins locaux, de leurs amis ou leurs proches et des spécialistes de la région. Des détails cruciaux ont même été confirmés par un ancien membre de l'EI. Récit.

    « L'enlèvement

    Le 22 novembre 2012, à seulement 40 minutes de voiture de la frontière turque, James Foley et John Cantlie, son collègue photojournaliste britannique, décident de faire une dernière halte en Syrie pour envoyer leurs articles et leurs images dans un cybercafé de Binesh.

    Soudain, un homme entre dans la pièce. "Il avait une grosse barbe" raconte ainsi Mustafa Ali, leur traducteur syrien. "Il ne souriait pas et ne disait rien. Il nous regardait avec un regard noir".

    Les deux hommes reprennent la route mais n'atteindront jamais la frontière. Sur le chemin, en effet, un van les dépasse et leur coupe la route. Les deux hommes sont ensuite mis à terre, menottés et jetés dans le véhicule.

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  • S’inscrire au prochain lunch-débat de l’Union des étudiants catholiques de Liège – Groupe « Ethique sociale »

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    Invitation

    Madame, Monsieur, Chers amis,

    header.jpgVous êtes cordialement invités à prendre part à la prochaine rencontre du cycle de lunch-débats 2013-2014 organisé à l’Université de Liège sur le thème « humanisme chrétien, travail et société », par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.

    La rencontre sera animée par la députée fédérale Vanessa MATZ, avec le témoignage du politologue et reporter de guerre  Pierre PICCININ da PRATA. Elle aura lieu le lundi 24 novembre 2014 dans les conditions indiquées ci-dessous :

    MOYEN ORIENT ET PERSÉCUTION RELIGIEUSE

    La question des minorités chrétiennes et des autres minorités

    La cause des chrétiens d’Orient et des autres minorités nous concerne tous, au titre de la fraternité et au nom de la liberté. Le renoncement ou l’impuissance seraient intolérables devant cette tragédie quotidienne qui met en péril l’existence de communautés chrétiennes dans le monde musulman. Leur existence même est un  enjeu de civilisation commun pour l’Europe et pour l’Islam.

    Vanessa Matz est licenciée en droit de l’Ulg. Ancienne directrice politique du cdH, elle fut aussi sénatrice, de 2008 à 2014. Elle est aujourd’hui députée fédérale de Liège. Membre suppléant du député Georges Dallemagne à la commission des Relations Extérieures de la Chambre, elle se consacre notamment, avec celui-ci, au dossier des minorités du Proche-Orient .

    Historien et politologue, enseignant et reporter de guerre, spécialiste du monde arabo-musulman, Pierre Piccinin da Prata a couvert les terrains de toutes les révolutions du Printemps arabe. Avec l’envoyé spécial su quotidien italien La Stampa, Domenico Quirico, il a été, entre autres, retenu en otage, d’avril à septembre 2013, par les brigades islamistes al-Farouk.

    Par Vanessa Matz
    Députée de Liège au Parlement fédéral
      Programme
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30
    Pierre Piccinin da Prata
    Historien et politologue, enseignant et reporter de guerre, spécialiste du monde arabo-musulman, il a couvert les terrains de toutes les révolutions du Printemps arabe.

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (19 novembre) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit via le site internet : ethiquesociale.org

    JPSC

  • Paul VI face à la crise

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    Retour sur la figure du pape Paul VI, béatifié à l'occasion du récent synode. Un entretien intéressant entre Gérard Leclerc et Christophe Geffroy, rédacteur en chef de « La Nef ».  Éditorialiste de France Catholique et chroniqueur de Radio Notre-Dame, Gérard Leclerc est un fin connaisseur de la vie de l’Église.

    " La Nef – En 1978, quand Paul VI meurt, il laisse une Église secouée par la crise post-conciliaire, au point qu’il a lui-même évoqué les « fumées de Satan » dans l’Église et son « autodestruction » : quel rôle a-t-il joué dans cette crise – l’a-t-il aggravée ou contenue – et cette situation même de crise est-elle compatible avec sa béatification ? 

    Gérard Leclerc – Personnellement je reprendrais les choses tout à fait autrement. La crise qui a suivi le concile a complètement surpris Paul VI, qui s’attendait à des retombées tout à fait bénéfiques pour l’évangélisation. Il y a, de ce point de vue, un document tout à fait intéressant, c’est celui de la relation de Jean Guitton, ami intime du pape Montini, qui a rapporté ses propos au moment de l’achèvement du concile. Le pape croyait fermement que Vatican II avait réglé les problèmes en suspens qui empêchaient des relations fécondes entre l’Église et le monde moderne. Il ne s’est pas aperçu qu’au moment même où se déroulait Vatican II une révolution souterraine était en train de bouleverser la civilisation occidentale. Pour me faire comprendre, j’emploierais des formules, certes critiquables, mais parlantes. On est passé durant les sixties de la société d’après-guerre à la société post-moderne. En d’autres termes, d’une culture marxisante ou démocrate chrétienne on est passé à une culture foucaldienne (du nom de Michel Foucault). Du coup, les références intellectuelles de Jean-Baptiste Montini vacillaient. Ce n’était plus Humanisme intégral de Maritain qui pouvait servir de boussole, mais L’Apocalypse du désir de Pierre Boutang. En d’autres termes, la problématique chrétienne, de maritanienne devenait clavelienne (du nom de Maurice Clavel). Mais on ne peut pas reprocher au pape de ne pas avoir perçu le phénomène. Il était de la génération d’avant ...."

     La suite ici : Paul VI face à la crise

    JPSC

  • Dans le numéro de novembre du mensuel « La Nef » : Petit bilan du synode

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    Le synode, avec toutes les controverses qu’il a soulevées, nous invite plus que jamais à porter un regard surnaturel sur l’Église. Point de vue sous forme de petit bilan. Une réflexion du philosophe et écrivain français Thibaud Collin :

    « Quel bilan tirer de ce synode sur la famille qui, rappelons-le, sera suivi d’un second en octobre 2015 ? Beaucoup d’incertitudes planaient dans les esprits à son ouverture ; le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne se sont pas dissipées, voire qu’elles ont gagné en densité. En effet, ce synode a été préparé par le consistoire de février 2014 dont les débats ont été ouverts par le discours du cardinal Kasper dans lequel il prônait une évolution de la discipline sacramentelle envers les fidèles divorcés et remariés civilement. Le pape François a sciemment choisi cet opposant bien connu du cardinal Ratzinger et de Jean-Paul II sur une telle question. Le lendemain de ce discours et alors qu’il avait suscité de vives réactions dans le collège cardinalice, le pape François a publiquement félicité le cardinal Kasper semblant indiqué par là que ses thèses lui convenaient. De même a engendré crainte et perplexité le choix d’envoyer un questionnaire très ouvert à tous les évêques en leur demandant expressément de le transmettre aux prêtres et aux laïcs pour que remontent à Rome les avis de la « base » sur la morale sexuelle et conjugale. Certaines conférences épiscopales se sont empressées de rendre publiques les réponses majoritairement critiques vis-à-vis de l’enseignement de l’Église, signifiant par là que la convocation du synode créait une forte attente de changement sur ces sujets. 

    Bref, le programme du cardinal Martini énoncé lors du synode sur l’Europe de 1999 semblait avoir retrouvé une troublante actualité. Rappelons que dans ce discours-programme l’archevêque de Milan pointait quelques « nœuds » disciplinaires que l’Église devait avoir « le courage » de dénouer pour retrouver une crédibilité dans le monde moderne ; figurait dans la liste l’assouplissement de la morale conjugale. Enfin, le fait qu’aucun membre du Conseil pontifical de la famille et qu’aucun professeur des Instituts Jean-Paul II n’ait été choisi par le pape François a été interprété par de nombreux observateurs comme la volonté de « faire du neuf » sur la pastorale familiale et conjugale. De là, certains et non des moindres osèrent souligner que « l’esprit du concile » était enfin de retour. Le déroulement du synode a-t-il confirmé ces pronostics ?

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  • Oui, la famille est cette cellule de base de toute vie sociale...

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    Lu sur le site de La Croix :

    À Lourdes, Mgr Georges Pontier s’inquiète d’une « fragilisation de la famille »

    Dans son discours d’ouverture de l’Assemblée plénière d’automne des évêques de France qui se tient jusqu’au dimanche 9 novembre à Lourdes, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Georges Pontier, s’est élevé mardi 4 novembre à Lourdes contre « une fragilisation de la vie familiale » et en a appelé aux « responsabilités » plutôt qu’aux « droits individuels » sur la procréation ou la fin de vie.

    « Le développement d’une culture individualiste peu soucieuse des répercussions sur les autres des choix personnels, la soumission désordonnée à la force des sentiments et à la recherche du plaisir, l’immaturité affective peuvent conduire à des égoïsmes irresponsables, à des comportements violents, à un usage à courte vue des progrès techniques », a poursuivi l’évêque avec fermeté, alors qu’il a été souvent jugé plus réservé que d’autres sur les questions familiales.

    Mgr Pontier a visé sans la nommer la loi Taubira sur l’union de couples homosexuels et leur droit à l’adoption, par laquelle « la nature même du mariage a été bouleversée », mais aussi les revendications concernant la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA).

    « Comment soutenir la vie des familles ? Comment soutenir la croissance des enfants ? Comment soutenir les personnes en fin de vie ? Aucune loi, aucun droit individuel ne pourra remplacer la solidarité, la présence affectueuse, le soutien mutuel, le don de soi, le sens des responsabilités », a martelé le président de la CEF.

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  • Pakistan : accusés de blasphème, deux chrétiens sont brûlés vifs dans un four à briques

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    PAKISTAN - Deux chrétiens accusés de blasphème brûlés vifs dans un four à briques

    Lahore (Agence Fides) – Un couple de chrétiens, lui 26 ans et elle 24, a été brûlé vif par une foule de musulmans provenant de cinq villages sis au sud de Lahore (Pendjab). Shahzad et Shama, étaient accusés d’avoir commis un blasphème pour avoir brûlé des pages du coran. C’est ce que communique à l’Agence Fides l’avocat chrétien Sardar Mushtaq Gill, défenseur des droits fondamentaux, qui a été appelé par d’autres chrétiens et s’est rendu sur le lieu du tragique événement, le village Chack 59, sis dans les environs de Kot Radha Kishan, au sud de Lahore. Les deux jeunes époux, qui travaillaient dans une fabrique de briques, ont été séquestrés et tenus en otage pendant deux jours, à compter du 2 novembre, à l’intérieur de l’établissement. Ce matin, à 07.00 locales, ils ont été poussés dans un four où était en cours la cuisson de briques.
    Comme l’a expliqué à Fides Maître Gill, l’épisode incriminé, à savoir le supposé blasphème, est lié au décès récent du père de Shahzad. Voici deux jours, Shama, en nettoyant l’habitation de son beau-père avait pris un certain nombre d’objets personnels, des papiers considérés comme inutiles, et les avait brûlés. Selon un musulman qui a assisté à la scène, dans ce feu se seraient trouvées des pages du coran. L’homme a donc fait courir la rumeur dans les villages alentours et une foule de plus de 100 personnes a pris en otage les deux jeunes, jusqu’à l’épilogue tragique de ce matin. La police, avertie par un certain nombre de chrétiens, est intervenue, constatant le décès et arrêtant 35 personnes pour un premier interrogatoire.
    Maître Gill déclare à Fides : « Il s’agit d’une vraie tragédie, d’un acte barbare et inhumain. Le monde entier doit condamner avec fermeté cet épisode qui démontre combien l’insécurité pour les chrétiens a augmenté au Pakistan. Il suffit d’une accusation pour être victime d’exécutions sommaires. Nous verrons si quelqu’un sera puni pour cet homicide ». (PA (Agence Fides 04/11/2014)
  • Liège, 14 novembre 2014 : Journée d'études sur l'Orfèvrerie mosane

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    Le vendredi 14 novembre 2014 :

     

    Journée d’études 
    « L’Oeuvre de la Meuse »

    8h15  Accueil des participants

    8h50 : mot de bienvenue par Freddy  Joris
    Administrateur général de l’Institut du Patrimoine wallon

    9h - 9h10  :  Accueil par Philippe George
    Conservateur du Trésor de la cathédrale de Liège
    L’œuvre de la Meuse : 
    orfèvrerie mosane (XIIe-XIIIe siècles). 
    Bilan et perspectives


    La matinée est placée sous la présidence de 
    Jannic Durand, 
    Directeur du Département des Objets d’Art du Musée du Louvre


    9h15 - 9h40 Marcello Angheben
    Maître de conférences habilité d’histoire de l’art médiéval 
    à l’Université de Poitiers

    De la sépulture à la résurrection : 
    les vicissitudes du corps saint dans l’orfèvrerie mosane


    9h40 - 10h05 David Strivay
    Directeur du Centre européen d'archéométrie de l'ULg, 
    Des fonts de Saint-Barthélemy aux émaux du Curtius, bilan et perspectives d'archéométrie

    10h05 - 10h30  Christine Descatoire,
    Conservatrice en chef au musée de Cluny, 
    Un ensemble d'émaux de la seconde moitié du XIIe siècle,

    les plaques de la cathédrale de Troyes, influences et spécificités

    10h30 - 11 h Collation

    11h - 11h30  : Jacques Toussaint,
    Conservateur en Chef-Directeur du 
    Musée des Arts Anciens de Namur,

    Le Trésor d'Oignies et ses avatars


    11h30 - 12h  : 
    Marc Gil, 
    Maître de conférences en Histoire de l'art du Moyen Âge, Université Lille 3 (IRHIS-CNRS)

    Huit plaques émaillées mosanes d'un évangéliaire 
    de l'abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens

    12h - 14h : Lunch

    L’après-midi est placé sous la présidence de 

    Neil Stratford,
    Conservateur honoraire au British Museum

    L'après-midi
     débutera par une courte communication 
    du Président de séance,
    Deux additions au Corpus des émaux septentrionaux


    14h - 14h30  : 
    Simonetta Castronovo, 
    Conservatrice des Arts décoratifs du Palazzo Madama,
    Museo Civico d'Arte Antica de Turin.

    Orfèvreries mosanes et septentrionales en Piémont 
    et Vallée d'Aoste

    14h30 - 15h  : 
    Sophie Balace, 
    Assistante aux Musées Royaux d’Art d’Histoire de Bruxelles

    L’orfèvrerie mosane et les collectionneurs


    15h - 15h30 :
     Collation

    15h30 - 16h  : Frédéric Tixier,
    Maître de conférences en histoire de l'art médiéval 
    CRULH, Université de Lorraine 

    Un certain goût pour l'orfèvrerie mosane au XIXe siècle : remarques sur la collection parisienne de Basilewsky

    16h - 17h  Débat & conclusions

    Les conclusions seront tirées par
    Jean-Pierre Caillet, 
    Professeur émérite d’Histoire de l’Art du Moyen Âge à l’Université de Paris-Nanterre


    18h30 Walking dinner à l’Archéoforum avec possibilité de visite du site archéologique

    (sous la place Saint-Lambert ; entrée à droite du tunnel des bus)

    Après chaque communication, une part importante est réservée à la discussion et nous pouvons, dès à présent, annoncer la présence de nombreux collègues internationaux, La journée d'études fera l'objet une publication.

     

    Détails et inscriptions

  • "Plus je vieillis, plus je crois en Dieu"

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    Lu sur le site du Point :

    "Interstellar" - McConaughey : "Plus je vieillis, plus je crois en Dieu"

    Propos recueillis par Phalène de La Valette (extraits)

    L'histoire est si classique à Hollywood qu'elle tient de la parabole : un jeune acteur talentueux multiplie les choix hasardeux dans sa filmographie et se retrouve prisonnier de son image. Jusqu'au jour où, dans un sursaut de lucidité, il opère un changement de cap radical et renaît au cinéma. Estampillé playboy pour des films aux titres aussi évocateurs que Comment se faire larguer en dix leçons ou Hanté par ses ex, Matthew McConaughey décide, en 2010, de reprendre sa carrière en main. Quatre ans plus tard, le voilà oscarisé (pour Dallas Buyers Club), adulé des cinéphiles et des sériephiles, à l'affiche d'Interstellar, dernier blockbuster de l'incontournable Christopher Nolan. Rencontre avec un Texan qui n'a honte de rien et vous le dit droit dans les yeux.

    (...)

    Le Point : Vous avez défrayé la chronique en mars dernier en remerciant Dieu sur la scène des Oscars... 

    Matthew McConaughey : Ouais, c'est ce que j'ai fait (rires). Je suis juste surpris que tant de gens aient été surpris... 

    Il est assez inhabituel de voir une star hollywoodienne parler publiquement de Dieu ! 

    Je croyais en Dieu avant d'être une star ! Et plus je vieillis, plus je trouve de raisons de croire. Ma foi est pour beaucoup dans l'homme que je suis, elle guide mes choix, m'aide à ne pas m'abandonner à mes faiblesses. Elle m'aide aussi à m'amuser ! Prenez le livre de l'Ecclésiaste - c'est le livre rock'n'roll de la Bible -, il dit que tout est vanité, que rien n'a d'importance et qu'on ferait donc bien de manger et de boire et de profiter des joies simples de la vie quotidienne. Mais je ne suis pas un fataliste, je ne suis pas en train de dire que tout est écrit quoi qu'on fasse. À mes yeux, Dieu veut qu'on soit responsable de notre propre destin. C'est un peu ce que dit Interstellar, d'ailleurs...

  • Le rapport final du Synode extraordinaire sur la Famille est (enfin!) disponible

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    On peut se le procurer gratuitement sur le site de La Croix ("Urbi et Orbi" La Documentation Catholique) moyennant une procédure d'inscription. Il est étonnant que le rapport intermédiaire qui a fait couler tant d'encre ait été aussi rapidement mis à disposition dans différentes langues tandis qu'il aura fallu attendre si longtemps pour accéder à la traduction du rapport final...