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  • Synode sur la famille : vers un échec des "progressistes" ?

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    ob_88e455_6829372-3x2-700x467 (1).jpgDernier galop avant la conclusion du synode à la fin de cette semaine. Le journal « La Croix », dont les orientations sont bien connues, s’inquiète : « La plupart des propositions pastorales les plus ouvertes aux situations familiales irrégulières n’ont pas été retenues par les groupes linguistiques qui ont achevé leurs travaux mardi 20 octobre » estime-t-il. Quant à savoir ce que contiendraient les propositions « moins ouvertes », on attendra samedi pour en savoir officiellement plus.  

    Sauf erreur, ou nouvelle intervention pontificale dans la procédure des débats, le vote final en assemblée plénière se fera paragraphe par paragraphe puis sur l’ensemble du texte. Pour être adoptés tous et chacun requièrent la majorité des deux tiers. Rien de plus classique pour une assemblée délibérante appelée à se prononcer sur un sujet aussi important que la famille. Voici l'article signé Céline Hoyeau. JPSC.

    " Les évêques s’accordent essentiellement sur une nouvelle pastorale plus miséricordieuse.

    Même les Allemands ne semblaient pas avoir opté pour l’accès aux sacrements des divorcés remariés.

    « Il ne sortira pas grand-chose de ce synode », lâchait, mardi 20 octobre à midi, un observateur en sortant de la salle de l’assemblée. Alors que les groupes linguistiques ont achevé leurs travaux sur la formulation de propositions pastorales pour les familles, les réactions laissaient penser que les évêques n’avaient pas opté pour l’audace.

    Les discussions de ces derniers jours avaient pourtant donné lieu à plus de créativité. Ainsi dans un groupe francophone, le délégué du Patriarcat de Constantinople, Mgr Stephanos, avait avancé des pistes, héritées du modèle orthodoxe, sur la possibilité pour les divorcés remariés de communier après une période de pénitence de plusieurs années, ou une fois par an à Pâques, selon l’exhortation de saint Jean Chrysostome. Un autre évêque avait proposé qu’ils aient au moins la possibilité de recevoir le sacrement de réconciliation. Mais ces pistes n’ont pas été retenues à l’issue des votes.

    >> Lire aussi: « Sur les divorcés remariés, certains évêques ont apporté des solutions très concrètes »

    Des propositions concrètes, moins audacieuses, ont toutefois été faites. Sur la récente réforme des nullités de mariage, plusieurs évêques y voient une manière efficace de régler le problème des divorces, mais ont plaidé pour qu’elle soit davantage accompagnée pastoralement, et pas seulement juridiquement.

    AU MOINS 600 AMENDEMENTS VOTÉS POUR LA TROISIÈME PARTIE

    « Sur la contraception, nous avons proposé un modus qui donne beaucoup plus de poids à la décision en conscience des couples et c’est passé ! », se réjouissait un père synodal hispanophone.

    Plus nouveau et dans un autre domaine, deux cercles linguistiques ont aussi proposé d’ouvrir le diaconat aux femmes. Dans l’un, l’amendement a été refusé, dans l’autre, le résultat n’était pas encore connu hier. Reste qu’il s’agissait de la première fois qu’une telle proposition était faite à ce niveau.

    In fine, au moins 600 amendements pour cette seule troisième partie ont été votés (les première et deuxième partie en avaient recueilli 400 chacune), au point que la présentation du projet de rapport final devait être repoussée d’une demi-journée, à jeudi après-midi. Mais « les évêques restent très divisés, commentait hier une observatrice. Ils convergent sur l’idée d’une pastorale de la miséricorde, d’un accompagnement au plus près des familles blessées, mais sans entrer dans le détail de son application. »

    UNE DÉCONVENUE MANIFESTE

    Pour certains évêques, la déconvenue mardi était manifeste. « Nous avions réussi à mieux nous comprendre, à travailler ensemble dans la confiance, mais au moment de voter les amendements, les plus stricts ont bloqué, la moindre ouverture a été refermée », lâchait l’un d’eux. Les partisans d’une ouverture pour les divorcés remariés sont restés minoritaires, peut-être un évêque sur quatre, selon la même observatrice. « Nous avons passé trois semaines à amender un texte très long sans aboutir à une seule proposition forte. Quel signe donne-t-on ? », s’inquiète un père synodal.

    Le groupe germanophone, qui avait détonné par sa belle alchimie, votant à l’unanimité les rapports des deux premières semaines, n’a semble-t-il pas transformé l’essai. Interrogé hier, Mgr Grégoire III Laham, patriarche de l’Église grecque-melkite en Syrie, participant de ce groupe, laissait entendre qu’il n’avait opté in fine que pour un rappel de la doctrine de l’Église à propos des divorcés remariés, sans exceptions. « Le synode ne peut pas dresser la liste des cas particuliers », relève Mgr Laham. « Nous nous sommes entendus sur le fait de donner plus de poids à la responsabilité de chaque pasteur. » Bien loin des ouvertures audacieuses avancées par le cardinal Walter Kasper.

    Un groupe francophone a travaillé à redéfinir le chemin pénitentiel avancé par le théologien allemand pour lui donner une dimension plus large, qui prenne en compte une relecture de l’échec, la responsabilité personnelle des personnes, mais aussi l’accompagnement de la reconstruction de toute la famille, sous la responsabilité de l’évêque.

    Au-delà de leurs délibérations et de l’adoption d’un rapport final, toujours attendue samedi 24 octobre, les pères synodaux s’en remettent surtout au pape et à son éventuelle future exhortation."

    Ref. Les évêques restent timides dans leurs propositions

    JPSC

  • Quand un évêque catholique baptise son père musulman

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    Découvrez l'histoire fascinante de l'archevêque Thomas Luke Msusa qui se confie sur sa foi, sa conversion et sa vocation. Sur le site « Aleteia » :

    ambuye-msusa-png1.png« En discutant avec la plupart des 48 évêques d’Afrique actuellement à Rome pour le synode sur la famille, on entend parfois des histoires merveilleuses de leur pays, de leur culture, et même de leur propre famille.

    C’est le cas de Mgr Thomas Msusa, archevêque de Blantyre, au sud du Malawi. Né musulman, il s’est converti au catholicisme. Âgé de 53 ans, il est vice-président de l’association de huit pays membres des Conférences épiscopales d’Afrique orientale. Il a été ordonné prêtre au sein des Missionnaires de la Compagnie de Marie, connus sous le nom de Missionnaires Montfortains. Il nous partage l’histoire de sa conversion et celle de son père.

    Aleteia : Monseigneur, nous avons entendu dire qu’au Malawi, de nombreux musulmans se convertissent au christianisme. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

    Mgr Thomas Msusa : C’est exact. J’ai travaillé dans le diocèse de Zomba pendant dix ans. Chaque veillée pascale réunissait 100 à 150 adultes à la cathédrale, et beaucoup d’autres dans les paroisses.

    Je leur demandais comment ils s’étaient convertis. Ils me disaient dit que c’était en écoutant Radio Maria qui est très importante dans notre pays et est toujours présente aux grandes messes. Avant Radio Maria, ils n’entendaient que la propagande contre l’Église catholique. Connaissant la vérité sur l’Église, ils décidaient alors de se convertir au catholicisme.

    Ce n’est pas un problème dans notre pays. Dans mon village, 99,9 % de la population est musulmane. Mon père était lui-même imam.

     Vous avez été élevé dans la foi musulmane ?
    J’ai quitté la maison à 7 ans, car je voulais aller à l’école. Je suis resté à la paroisse. À 12 ans, j’ai été baptisé à ma demande. Je voulais devenir comme les prêtres. Ils m’ont donc envoyé au séminaire. À mon retour, n’étant pas le bienvenu dans ma famille, je suis resté à la paroisse.

    J’ai été ordonné prêtre, et pour remercier Dieu, j’ai voulu célébrer une messe à la maison. J’ai demandé aux plus anciens de l’Église sur place et à mon oncle – déjà converti – d’organiser une messe à l’extérieur.

    Beaucoup de gens dont ma famille et mon père sont venus. Il m’a dit : « Je ne voulais pas te laisser rejoindre l’Église, mais je crois que maintenant nous irons probablement au paradis grâce à toi ».

    Votre père s’est-il converti au catholicisme ?
    Devenu évêque, je suis rentré à la maison et ai invité les gens à venir. Mon père s’est agenouillé en disant : « J’ai besoin du baptême ». Je lui ai dit : « Père, toutes ces années tu m’as dit que j’irais en enfer. Veux-tu y aller avec moi ? » (rires). J’ai ajouté : « Si tu veux devenir catholique, tu dois suivre la formation au christianisme qui dure trois ans ». Il a accepté, et je l’ai baptisé en 2006.

    Je retourne au Malawi le 29 octobre pour ramener la paix dans ma famille. Mon père, aujourd’hui très âgé et très malade, doit déclarer devant tous qu’il a voulu devenir chrétien, pour éviter des problèmes à sa mort. Ce sera ma responsabilité – notre responsabilité en tant que chrétiens – de lui offrir une sépulture chrétienne.

    Autre exemple, au début il me disait : « Tu vas t’éloigner de notre culture ». Aujourd’hui, même le chef traditionnel m’a donné un village, me nommant chef. Je m’occupe de 62 familles. En tant qu’évêque j’ai beaucoup de responsabilités, et c’est ma sœur Cristina qui est maintenant le chef.

    C’est un village de chrétiens et musulmans ?
    Les deux. Après le synode africain en 2006, j’ai invité les catholiques et les musulmans. Nous avons commencé par célébrer la messe et mangé ensemble. Je leur ai dit : « Oubliez vos problèmes, ce jour est un jour de fête ». Les catholiques ont reçu la communion en présence des musulmans. Depuis, chaque année, tout le monde attend cet événement avec impatience.

    Ref. Quand un évêque catholique baptise son père musulman

    JPSC

  • Euthanasie en Belgique: la Commission de contrôle n'a pas pu être renouvelée

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    Lu sur le site de la RTBF :

    « La Commission de contrôle de l'euthanasie n'a pas été renouvelée en raison du manque de candidats membres qui remplissent les conditions, rapporte lundi le journal Le Soir. Les mandats des membres de la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'application de la loi sur l'euthanasie ont expiré dimanche.

    La Commission se compose de quatre professeurs de droit ou avocats, de quatre membres issus de milieux chargés de la prise en charge des patients atteints de maladies incurables et, surtout, de quatre médecins et de quatre "professeurs ordinaires" en médecine. Le tout doublé de suppléants, soit, au total, 32 personnes.

    Ce sont en l'occurrence les professeurs en médecine qui posent problème. En effet, une seule candidature a été jugée recevable pour huit places vacantes (effectifs et suppléants).

    En attendant son renouvellement, la Commission actuelle poursuivra son travail, comme un gouvernement "en affaires courantes". »

    Ref. Euthanasie: la Commission de contrôle n'a pas pu être renouvelée

    Et c’est quoi les affaires courantes pour le contrôle des euthanasies ?

    JPSC

  • Le dévoiement d'Amnesty

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Avortement, homosexualité, prostitution : la dérive d’Amnesty International

    Fondée par des chrétiens, la célèbre ONG internationale trahit sa vocation première en embrassant des causes libertaires contraires à la vie et à la dignité des plus fragiles et des plus démunis.

    Amnesty International se présente comme une ONGI (Organisation non gouvernementale internationale) qui défend les êtres humains selon la Déclaration universelle des droits de l’homme. Elle milite en effet activement et souvent efficacement pour la libération des prisonniers d’opinion, le droit à la liberté d’expression, l’abolition de la peine de mort et de la torture, et l’arrêt des crimes politiques. Aleteia la cite souvent, à juste titre, comme une source d’information lorsqu’il s’agit d’alerter sur des violations des droits de l’homme, exactions et discriminations injustes dans le monde entier.

    Des « droits » forgés pour l’individu roi

    Telle est bien la mission donnée à Amnesty International par ses fondateurs, au début des années 60, l’avocat britannique Peter Benenson et l’indépendantiste irlandais Sean MacBride, tous deux catholiques (né dans une famille juive, Benenson, de son vrai nom Peter James Henry Solomon, s’était converti au catholicisme en 1958, quelques années avant de fonder Amnesty).

    Mais cette mission est aujourd’hui étendue à la défense et la promotion de tout un registre de « droits » nouveaux, civils, politiques, économiques, sociaux, culturels, issus d’une pensée libertaire à la dévotion de l’individu roi.

    Avec de nombreuses ONG, Amnesty International s’est mise idéologiquement à la remorque de l’ONU, déplore un ancien militant de l’association : « Auparavant, nous allions là où les autres n’allaient pas. Nous parlions des prisonniers politiques, de la peine de mort. Maintenant, nous sommes calqués sur le programme de l’ONU. On s’occupe des femmes, des droits économiques et sociaux, de la misère. C’est trop large ».*

    Au détriment des êtres les plus fragiles

    C’est surtout contraire à la défense des êtres humains les plus fragiles, notamment lorsque Amnesty milite pour l’abrogation de toutes les lois anti-avortement au nom du « droit » des femmes à disposer de leur corps sans égard pour la vie de l’enfant. Cela lui a valu en mars 2007 d’être condamnée par le Vatican par la voix du cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix, qui a demandé à tous les catholiques et à toutes les institutions catholiques de ne plus lui accorder de soutien financier.

    Toujours en 2007, en Angleterre, Mgr Michael Evans (1951-2007), évêque catholique du diocèse d’Est Anglie, démissionne d’Amnesty International, dont il a été membre pendant 30 ans, dont plusieurs années au sein du comité directeur, pour protester contre l’introduction dans le programme d’Amnesty d’un « droit à l’avortement ».

    De nombreux catholiques suivent son exemple. En 2013, Amnesty International a fait campagne, de concert avec le Comité des droits de l’homme de l’ONU, pour que l’Irlande dépénalise entièrement l’avortement. En 2014, elle a lancé la campagne mondiale « Mon corps, mes droits » pour le respect, la protection et la promotion des « droits sexuels et reproductifs ». Cette campagne se poursuit : le 28 septembre 2015, des sympathisants d’Amnesty International ont participé dans plus de 20 pays à une « Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement ».

    Sur la lancée cette logique libertaire, Amnesty International s’est engagée pour la défense des « droits » LGBT : « Amnesty International appelle au respect de la liberté d’expression et de rassemblement des LGBTI en soutenant les ‘Marches des fiertés’ en Europe » (Amnesty International). Elle a aussi opté en août 2015 pour la dépénalisation de la prostitution pour les prostitué(e)s mais aussi pour les clients et les proxénètes, pour peu que les « travailleurs du sexe » soient des adultes consentants. La campagne que l’ONGI a consacrée à cette cause douteuse lui a valu l’ire de personnalités célèbres, telles les actrices Meryl Streep et Kate Winslet, vent debout contre cet esclavage qui s’aggrave dans les pays qui ont choisi la dépénalisation (Catholic Herald).

    L’Histoire jugera les aveuglements d’aujourd’hui

    À vouloir coller comme tant d’autres – associations ou partis politiques – à l’air du temps, Amnesty International en épouse la cécité sur le sort des êtres humains les plus fragiles et les plus démunis, à commencer par les enfants à naître. L’Histoire jugera sans doute aussi sévèrement cette attitude contemporaine que les aveuglements passés sur le sort de populations entières vouées à l’esclavage ou à l’extermination par des sociétés pourtant depuis longtemps christianisées.

    *Cité par Marc Girot, Amnesty International. Enquête sur une ONG génétiquement modifiée, Paris, Éditions du Cygne, coll. « Essai », 2011, p.89.

    Voir aussi : haine antichretienne: liam neeson; avortemen en Irlande; Amnesty

  • Communion aux divorcés remariés : un théologien dominicain italien a trouvé la solution

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    p-giovanni-cavalcoli-c2a9-arpatotyn-youtube.jpgLa trouvaille du père Giovanni Cavalcoli, rapportée par le vaticaniste Andrea Tornielli et publiée sur le site « aleteia », s’exprime comme suit : 

    Question : Le divorcé ayant contracté une seconde union vit-il dans une condition de péché ? 

    Réponse du révérend père :« Le péché est un acte, pas une condition ni un état permanent. Le problème des divorcés remariés tient dans le fait que l’adultère, doublé de la circonstance aggravante du concubinage, est un péché mortel. Le couple, en s’unissant, commet donc un péché mortel, s’il n’y a pas de repentir. Cependant, certaines conditions poussent parfois facilement au péché, puisqu’elles en constituent des occasions presque inévitables, comme dans le cas notamment des divorcés-remariés, qui vivent une union adultère, étant l’un et/ou l’autre, liés par un précédent mariage légitime. »

    Ainsi donc, selon cet aimable théologien, l’état de péché n’existe pas, la faute continue non plus (zéro pointé à l’examen de droit pénal) et le fait d’être divorcé-remarié est, si je lis bien, une circonstance atténuante voire absolutoire de chaque acte sexuel peccamineux. C’est bien pratique. Je suppose que c’est pour nous faire rire qu’ « Aleteia » a publié ce raisonnement casuistique dont on peut lire tous les développements ici :  La communion des divorcés-remariés ne relève pas de la doctrine, mais de la « discipline »  

    JPSC

  • Le comité de citoyens “Mum, Dad & Kids” a déposé ce 15 octobre 2015 son projet d’Initiative citoyenne européenne auprès de la Commission

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    Sans titre.pngLe comité de citoyens “Mum, Dad & Kids” a déposé ce 15 octobre 2015 son projet d’Initiative citoyenne européenne auprès de la Commission

    La charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, dans son article 9, protège les Etats membres de toute interférence de l’Europe dans le domaine du mariage et de la famille.

    Cependant, avec le temps, de plus en plus de textes législatifs de l’Union européenne concernent le mariage et la famille, comme en attestent l’article 81.3 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) (texte établissant une compétence législative, quoique restreinte, dans la matière), la directive 2004/38/CE (sur le droit des citoyens et des membres de leur famille de résider là où ils le souhaitent dans l’Union) ou encore la directive 2003/86/CE (sur le droit à la réunification familiale).

    A ceux-là s’ajoutent désormais des textes qui, traitant d’un autre sujet, évoquent la famille, parfois même en la définissant, comme en témoigne la directive 2012/29/UE (sur les droits, le soutien et la protection des victimes).

    En parallèle, les différences entre les législations nationales sur la définition du mariage et de la famille sont de plus en plus divergentes : alors que certains pays considèrent que le mariage peut être l’union de deux personnes de même sexe (Grande Bretagne, Belgique…), d’autres ont inscrit dans leur constitution le fait que le mariage repose sur le couple homme/femme (Croatie, Hongrie…). De même, certains ont autorisé la pratique des mères porteuses (Grande Bretagne, Grèce…) tandis que d’autres l’interdisent (France, Espagne, Italie…).

    Dans ce contexte, les textes européens, devenus incompréhensibles et inapplicables, sont sources de difficultés et de tensions.

    Le comité de citoyens Mum, Dad & Kids dépose donc ce 15 octobre 2015 auprès de la Commission européenne un projet d’Initiative citoyenne européenne visant à faire adopter par l’UE une définition du mariage et de la famille unique pour toute la législation communautaire.

    La définition proposée – « le mariage est l’union durable d’un homme et d’une femme » - correspond au socle commun à toutes les législations des Etats membres de l'UE. Elle seule peut assurer, en conséquence, le respect de l’article 9 de la charte des droits fondamentaux de l’UE. La définition de la famille est fondée sur le mariage et la descendance.

    Le cadre légal de l’initiative citoyenne européenne est défini par les traités de l’Union européenne et le Règlement (UE) 211/2011. Le comité des citoyens de l’ECI Mum, Dad & Kids est composé de 9 membres citoyens de 8 Etats membres différents : 

    Edit Frivaldszky (President, représentant)

    Hongrie

    Roger Kiska (1. Vice-President, suppléant)

    Slovaquie

    Maria Hildingsson  (2. Vice-President)

    Suède

    Aleksander Stępkowski

    Pologne

    Ludovine de La Rochère

    France

    Grégor Puppinck

    France

    Željka Markić

    Croatie

    Paul Moynan

    Royaume Uni

    José Manuel Veiga de Macedo

    Portugal

    Le professeur Robert Spaemann (Allemagne) s'est associé à ce comité comme membre honoraire.

    www.mumdadandkids.eu

    info@mumdadandkids.eu