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  • 13e dimanche du temps ordinaire : fécondité de la patience et du pardon; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 9, 51-62) pour le 13e dimanche du temps ordinaire (archive du 30 juin 2013)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Suivre Jésus sans condition sur la route de la Croix (Luc 9, 51-62)

    Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit avec courage la route de Jérusalem. Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on refusa de le recevoir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem. Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour les détruire ? » Mais Jésus se retourna et les interpella vivement. Et ils partirent pour un autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit : « Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, va annoncer le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »

  • En Arménie, le pape a évoqué le génocide

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    Lu sur le site ihsnew.net :

    Le Pape évoque le génocide arménien, premier élément d’une longue liste de catastrophes

    Le Pape François a rencontré les autorités arméniennes lors du premier jour de son voyage apostolique en Arménie ce vendredi 24 juin. Après une rencontre privée avec le président arménien Serge Sarkissian au Palais présidentiel, le Saint-Père a fait part de sa «grande joie de pouvoir être ici, de fouler le sol de cette terre arménienne si chère, de rendre visite à un peuple aux traditions antiques et riches, qui a témoigné avec courage de sa foi, qui a beaucoup souffert, mais qui est parvenu à toujours renaître.» Un an après le centenaire du massacre de Arméniens par les Ottomans, le Pape a répété le mot «génocide».

    Devant 240 invités du corps diplomatique, des autorités politiques et de la société civile et culturelle arménienne, le Saint-Père a tenu a remercier le président arménien pour son invitation. Un échange après la venue, en avril 2015, du chef d’État, «avec leurs Saintetés Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de Tous les Arméniens, et Aram I, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, et avec Sa Béatitude Nersès Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens, récemment décédé» pour la célébration solennelle dans la Basilique Saint-Pierre en «mémoire du centenaire du Metz Yeghérn, le ‘‘Grand Mal’’, qui a frappé votre peuple et a causé la mort d’une multitude considérable de personnes» a rappelé le Pape.

    Il y a un an, c’est lors de cette commémoration que le Saint-Père avait qualifié de «génocide» le massacre des Arméniens par les Ottomans en 1915. Ce vendredi 24 juin, devant les autorités, le Pape a parlé d’une «tragédie», d’un «génocide» rendue possible par «d’aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses, qui ont enténébré l’esprit des bourreaux au point qu’ils se sont fixé le dessein d’anéantir des peuples entiers».

    Le Saint-Père a rendu hommage à tout le peuple arménien, et à sa fidélité à «la Croix», «même dans les moments les plus tragiques de son histoire». «Cela révèle combien sont profondes les racines de la foi chrétienne et quel infini trésor de consolation et d’espérance elle contient» a souligné le Pape appelant à tirer les leçons de ce passé marqué par «la haine, le préjugé et le désir effréné de domination». Le Pape l’a rappelé, «le peuple arménien a fait personnellement l’expérience» de la souffrance et de la douleur, «il connaît la persécution». Dénonçant «les projets de guerre, d’abus et de persécution violente» de ceux qui instrumentalisent le nom de Dieu, le Saint-Père a aussi insisté sur le sort des chrétiens aujourd’hui, qui «peut-être plus qu’au temps des premiers martyrs, sont discriminés à certains endroits et persécutés pour le seul fait de professer leur foi».

    C’est dans ce sens que le pontife argentin a encouragé l’Arménie «à ne pas priver la communauté internationale de sa précieuse contribution». Il a par ailleurs exhorté les responsables politiques à rechercher toujours «la paix, la défense et l’accueil de ceux qui sont la cible d’agressions et de persécutions» à faire prévaloir le dialogue et la collaboration «en vue de construire un climat de confiance propice à la conclusion d’accords durables».

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  • Un beau reportage sur la communauté Saint-Martin

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    VIDÉO | 22/06/2016 | Par Benoît Pénicaut

    L'équipe de l'émission "Le Jour du Seigneur" est allée à la rencontre des prêtres de la communauté Saint-Martin à Chinon, en Touraine. Des prêtres séculiers au service du diocèse qui ne passent pas inaperçus et dont le charisme est fondé sur quatre piliers : la prière commune, l'Eucharistie, l'enseignement et la communion fraternelle.

    La France ne pourrait-elle pas s’enrichir bientôt d’une autre Communauté sacerdotale florissante: celle que la  Belgique s'apprête à expulser ?

    JPSC

  • Trop d'églises à Bruxelles ? Quand Mgr Kockerols tente de s'expliquer...

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    Dans le Vif de cette semaine, Olivier Rogeau aborde le dossier des églises bruxelloises menacées de fermeture et donne largement la parole à l'évêque auxiliaire en charge de Bruxelles. Face à la détermination des paroissiens montés au créneau pour défendre leurs églises et qui dénoncent un cléricalisme autoritaire, Mgr Kockerols oppose des arguments assez prosaiques qui ne les convainquent guère. Il ne faut évidemment pas s'attendre à un éclairage des plus objectifs de la part du journaliste qui évoque "la très controversée fraternité des Saints Apôtres" ou encore les difficultés de l'évêque qui résulteraient d'un "terrain miné par Mgr Léonard" ! Quant aux propos de Mgr Kockerols, ils suscitent de multiples interrogations. Ainsi, par exemple, peut-on s'interroger sur ce que constituent à ses yeux des "assemblées signifiantes". Il reconnaît que la communication et le dialogue ont fait défaut : "Peut-être y a-t-il, de notre côté, un déficit de communication." Mais au lieu d'y remédier en entamant un dialogue avec les paroissiens, il nous promet, du haut de sa chaire, "une lettre pastorale, qui sortira cet automne" où il expliquera tout ce qui est entrepris. Il n'y aurait donc plus qu'à dire "amen" à ses explications... Curieuse façon d'envisager le dialogue et la concertation.

    Et nous apprenons que, en radio sur "la Première" (RTBF), ce lundi 27 juin, de 12h20 à 13h, l'émission radio "FORUM de MIDI" sera consacrée à "l'avenir des églises de Bruxelles". Cette émission s'inscrit dans le prolongement des articles susmentionnés consacrés à cette question dans le numéro du " VIF" de cette semaine (pages 50 à 53). Ce qui biaise complètement cette émission, c'est qu'aucune place n'y sera apparemment réservée aux opposants à la ligne de Mgr Kockerols puisque ne participeront à cette émission qu'Olivier ROGEAU (journaliste au "VIF" et auteur de cet article), Mgr Jean KOCKEROLS, évêque auxiliaire de Bruxelles, et l'Abbé Philippe MAWET.

  • Brexit : comment retrouver l'Europe de Robert Schuman

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne » cet extrait de Brexit Cahiers Libres ©Cahiers Libres

    brexit-1.jpgLe verdict est tombé. Malgré les derniers sondages annonçant le Remain gagnant, le Leave a emporté le scrutin : le Royaume-Uni va quitter l’Union européenne. Le vote est historique et il ne sera pas sans conséquence : les souverainistes des autres Etats européens se sentent pousser des ailes, tandis que les Écossais et les Irlandais du Nord, pro-européens, préparent leur « Exit » du Royaume des Windsor. L’ambiance politique est donc à la désunion, voire à la débandade.

    L’Union européenne est évidemment en crise, et ce n’est pas nouveau. Mais peut-on réellement parler de crise quand le peuple d’un Etat s’exprime ? Finalement, la Grande-Bretagne n’est-elle pas cohérente avec elle-même en quittant l’Union ? Robert Schuman était très réservé quant à l’entrée des Britanniques dans la Communauté européenne. Charles de Gaulle était carrément opposé, voyant là le « cheval de Troie » des Etats-Unis en Europe. Ces deux grands hommes n’avaient pas tort : nos amis d’outre-manche ont toujours été des collaborateurs compliqués, regardant davantage vers l’océan que vers le continent et freinant la construction européenne… Jacques Delors n’a pas caché qu’il était pour le Brexit, tout comme d’autres fédéralistes. 

    La question qui se pose maintenant est celle du renouveau des institutions européennes. Sans le frein anglais, les Etats du vieux continent seront-ils capables de réformer l’Union dans un sens plus démocratique et plus décentralisé ? C’est finalement la grande question qui nous est posée. L’Union européenne n’est malheureusement pas une organisation démocratique, et cela malgré un Parlement élu. Le peuple est totalement coupé des décisions de l’Union comme en témoigne une colossale législation ignorée de tous et l’image impopulaire de la Commission de Bruxelles. Une Union exclusivement économique avec une politique extérieure déléguée à l’OTAN. Nous sommes très loin du projet de Robert Schuman qui voulait une Europe politique avec des institutions en prise directe avec l’opinion publique. Le pire exemple est sans doute celui de la négociation des traités transatlantiques TAFTA et TISA…

    ► À lire aussi : Brexit : « l’Europe souffre de schizophrénie » 

    Avec une organisation aussi peu démocratique, aux pouvoirs pourtant énormes (plus de 80% de notre droit vient de l’UE !), on comprend que les peuples d’Europe aspirent à être entendus. Les leaders populistes l’ont très bien compris et leurs discours violents contre l’Union sont écoutés, comme en témoignent les récents succès de ces mouvements. 

    Pourtant, la réponse à cette profonde carence démocratique, qui impacte toute notre société et ne concerne pas seulement l’Union mais aussi nos Etats et nos régions, n’est pas dans le populisme agressif et peu réfléchis. Il est au contraire dans la quête d’une profonde régénération de nos démocraties, régénération qui ne peut se faire qu’en donnant du sens à nos démocraties. Robert Schuman l’avait bien compris : dans son livre Pour l’Europe, il ne se contente pas de présenter un projet d’Union d’Etats. Il part du principe que cette unité ne peut se faire que par des Etats démocratiques pour une organisation européenne elle-même démocratique. Mais pas n’importe qu’elle démocratie : une démocratie chrétienne ayant comme moteur le don de soi, la charité. L’histoire l’a démontré : la construction européenne s’est scellée autour de la réconciliation franco-allemande, les ennemis d’hier se pardonnant dans la vérité et bâtissant ensemble un grand projet les rendant solidaires. 

    La démocratie chrétienne est tout le contraire d’un populisme exclusif et violent accusant les autres de tous les maux et flattant la colère hantant les peuples en manque de représentation. Non, la démocratie chrétienne est « le sacrifice de chacun pour le bien de tous » comme le disait Frédéric Ozanam qui a fondé cette famille de pensée en 1848. Comprenez le mot « sacrifice » par don de chacun à l’image du Christ se donnant tout entier pour nous tous. Ce don mutuel se traduisant par l’alliance des citoyens pour le bien commun. 

    Il est grand temps de retrouver l’esprit de cette démocratie chrétienne qui a lancé la construction européenne dans le but de pérenniser la paix en Europe. L’avenir de notre pays et de notre continent en dépend. 

    Charles Vaugirard / Cahiers Libres »

    Cet article est paru initialement sur le blog Cahiers Libres, à découvrir ici.

    Ref. Brexit : comment retrouver l'Europe de Robert Schuman

    En Belgique l’appellation « démocratie chrétienne » est connotée comme une appartenance à la mouvance chrétienne de la gauche politique. Il ne peut évidemment être question ici de cette acception étroite mais, plus largement, de réconcilier les antagonismes sociétaux en puisant à la vraie source de toute paix.  «  Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix . Je ne vous la donne pas comme le monde la donne » dit Jésus (Jean, 14, 27) parlant de la seule véritable paix. C’est dans la paix du Christ (« pax Christi ») que la romanité et la germanité des temps barbares ont finalement trouvé le point focal qui donna naissance à la Chrétienté.

    JPSC

  • Corée : soixante réfugiés nord-coréens baptisés dans la foi catholique à Séoul

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    Lu sur le site des missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    Soixante réfugiés nord-coréens baptisés dans la foi catholique à Séoul

    Soixante réfugiés nord-coréens baptisés dans la foi catholique à Séoul

    « Chacun ici a des blessures et des souffrances. Vous avez parcouru un long chemin et aujourd’hui, c’est une renaissance en Dieu que vous vivez, une nouvelle vie en compagnie de notre Seigneur qui prend soin de chacun d’entre nous et nous aime sans mesure. Je vous souhaite une joyeuse nouvelle vie ». Telles sont les paroles que le P. Raymond Lee Jong-nam a prononcé le 18 juin dernier à l’adresse de soixante réfugiés nord-coréens qui, ce jour-là, ont été baptisés à la paroisse catholique de Banpo 4-dong, à Séoul.

    Pendant plusieurs mois, le P. Lee Jong-nam a préparé et accompagné les catéchumènes nord-coréens par des catéchèses sur les fondamentaux de la foi catholique et sur les enjeux de la vie spirituelle. « Nous sommes ici pour une seule chose : l’amour. Je remercie le P. Lee pour l’affection profonde qu’il nous a témoignée, tel un père pour ses enfants, et je veux vivre pleinement cette nouvelle vie dans ma paroisse », a confié Yang, un des nouveaux baptisés qui, il y a deux ans, a fui son pays, la Corée du Nord, au prix d’un long périple.

    corée.n2.jpg
    Le P. Lee Jong-nam, le 18 juin 2016, lors de la messe célébrée pour le baptême de soixante réfugiés nord-coréens (The Catholic Times of Korea).

    Le cardinal Andrew Yeom Soo-jong, archevêque de Séoul, avait pour l’occasion fait parvenir un message de bienvenue aux nouveaux baptisés, accompagné d’un chapelet pour chacun. « Vous tous avez traversé de terribles souffrances et vous êtes assoiffés d’amour. Je vous donne tout l’amour que je peux vous donner en tant que père. Que votre nouvelle vie soit joyeuse », a-t-il souhaité aux baptisés.

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  • Les missions du Nord-Est de l'Inde sont en pleine expansion

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    Lu sur le site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    Nord-Est de l’Inde : des missions en pleine expansion

    Nord-Est de l’Inde : des missions en pleine expansion

    23/06/2016 - par Mgr Thomas Menamparampil, SDB

    Situé aux confins du Nord-Est de l’Inde, vaste région composée de sept Etats frontaliers du Bhoutan, de la Chine et de la Birmanie, l’Arunachal Pradesh présente la particularité d’être la région de l’Union indienne où le nombre des catholiques a le plus progressé au cours de ces dernières années. En l’espace d’une trentaine d’années, l’Eglise catholique, qui n’y comptait aucun baptisé avant 1979, rassemble désormais 20 % du million d’habitants de l’Arunachal Pradesh, les protestants comptant pour 10 à 15 % de la population locale.

    L’un des acteurs clefs de l’évangélisation de cet Etat enclavé et isolé a été – et continue d’être – Mgr Thomas Menamparampil. A presque 80 ans, il a été nommé en février 2014 administrateur apostolique de Jowai, dans l’Etat du Meghalaya. Avant cela, il avait été évêque de Dibrugarh puis archevêque de Guwahati. Missionnaire infatigable, Mgr Menamparampil revient ici sur quelques-uns des facteurs qui permettent de comprendre le succès de l’évangélisation de cette partie de l’Inde ; il en tire des leçons dont la portée intéresse l’Eglise tout entière.

    Le présent texte a été publié dans le numéro de juin 2016 de World Mission, mensuel catholique publié aux Philippines. Il est paru sous le titre : « The flourishing missions ». La traduction en français est de Marguerite Jacquelin.

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  • François rend hommage à Benoît XVI, "théologien à genoux"

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    Lu sur le site de La Vie :

    L’hommage de François à Benoît XVI, "théologien à genoux"

    Benoît XVI « a fait et fait encore de la “théologie à genoux“ », affirme le pape François dans la préface d’un recueil d’homélies du pape émérite à paraître dans plusieurs pays.

    « Chaque fois que je lis les œuvres de Joseph Ratzinger/Benoît XVI, je me rends compte de plus en plus clairement qu’il a fait et qu’il fait encore de la “théologie à genoux“: à genoux, car, avant encore d’être un très grand théologien et maître de la foi, on voit que c’est un homme qui croit vraiment, qui prie vraiment; on voit que c’est un homme qui personnifie la sainteté, un homme de paix, un homme de Dieu », affirme le pape actuel dans la préface d’un recueil d’homélies du pape émérite sur le sacerdoce à paraître dans plusieurs pays (en France, chez Parole et Silence), et dont l’agence I. Media publie de larges extraits (à lire sur Apic).

    Aux yeux de François, Benoît XVI « incarne ce rapport permanent avec le Seigneur Jésus sans lequel rien n’est plus véritable, tout devient une routine, les prêtres presque des salariés, les évêques des bureaucrates et l’Eglise n’est plus l’Eglise du Christ, mais un produit de notre création, une ONG en fin de compte superflue. »

    Rappelant que le cardinal Ludwig Müller préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi « a affirmé avec autorité que l’œuvre théologique de Joseph Ratzinger, d’abord, et de Benoît XVI, ensuite, le place parmi les plus grands théologiens sur le siège de Pierre », le pape actuel ajoute à ce « jugement pertinent » : « c’est peut-être aujourd’hui, en tant que pape émérite, qu’il nous donne de manière la plus évidente l’une de ses plus grandes leçons de “théologie à genoux“.»

  • France : les ordinations au plus bas; cela expliquerait-il ceci ?

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    Voilà ce qu'on peut lire ICI sur la situation des vocations dans l'Hexagone. Cette situation aurait-elle conduit certains épiscopes d'Outre-Quiévrain à démarcher auprès de notre archevêque pour qu'il stoppe l'accueil de séminaristes provenant de France au sein de la Fraternité des Saints Apôtres dans l'espoir de les voir refluer chez eux ? C'est ce qui se chuchote dans les couloirs de certain séminaire belge....

    Les ordinations de prêtres au plus bas en 2016

     ordination,prêtre

    C'est le mois des ordinations sacerdotales. Avec une centaine de nouveaux prêtres catholiques - 79 diocésains et une vingtaine de religieux - les vocations restent rares. (Photo Béatrice Le Grand)

    Les chiffres sont implacables. La Conférence des évêques de France (CEF) indique que, cette année, il y aura environ une centaine de nouveaux prêtres, dont 79 appelés à exercer leur ministère en paroisse (détail par diocèse à la fin de ce billet).

    C'est un léger mieux par rapport à 2015 (68), mais moins qu'en 2014, où le nombre de 82 ordinations de diocésains constituait déjà un chiffre historiquement bas dans les annales épiscopales. 

    Les statistiques 2016 sont surtout plombées par le faible nombre d'ordinations de prêtres religieux, liés à des congrégations ou des communautés nouvelles.
    « Le chiffre exact n'est pas encore définitif mais on en compte une vingtaine », précise la CEF.

    Au total, une centaine d'ordinations auront lieu en 2016, contre environ 120 l'an dernier et 140 en 2014. On en comptait près de 200 en 2002. Les cérémonies se déroulent le plus souvent, au mois de juin, aux alentours de la fête des apôtres Pierre et Paul (le 29), considérés comme deux « piliers » de l'Église catholique.

    Embellie à Vannes et Luçon

    La carte des ordinations montre de fortes disparités avec, derrière le diocèse de Paris et ses onze hommes admis à la prêtrise samedi, ceux de Vannes (sept ordinations), Fréjus-Toulon (six), Bordeaux (cinq), Luçon en Vendée, Saint-Denis et Versailles (quatre chacun). On peut ajouter les ordinations, le 25 juin à Évron (Mayenne), de cinq prêtres au sein de la communauté Saint-Martin.

    Les autres diocèses de l'Ouest s'inscrivent dans la tendance générale avec deux ordinations à Quimper, une à Bayeux (le 17 avril), à Rennes, à Nantes et à Laval. Il n'y aura pas de nouveaux prêtres, en revanche, dans les diocèses de Coutances, Séez, Saint-Brieuc, Angers et Le Mans.

    Ce déficit récurrent de vocations pèse sur la pyramide des âges. Le nombre de prêtres catholiques en France a presque été divisé par deux en vingt ans, passant de 29 000 (diocésains et religieux réunis), en 1995, à environ 15 000 en 2015. Dix mille d'entre eux ont plus de 65 ans, 7 000 plus de 75. On estime qu'environ 800 meurent chaque année.

    Cela signifie qu'à brève échéance, moins de 15 ans, on comptera encore moitié moins de prêtres qu'aujourd'hui. Et la tendance à court terme s'inscrit dans une fourchette de 3 000 à 4 000 prêtres diocésains.

    On remarque, d'autre part, que ce sont les diocèses réputés les plus traditionnels qui recrutent le plus : Fréjus-Toulon, Vannes, Luçon ainsi que des communautés plutôt conservatrices comme l'Institut du Bon-Pasteur à Bordeaux ou la Communauté Saint-Martin à Évron (Mayenne).

    Rien de surprenant. les candidats à la prêtrise sont le reflet de la sociologie des catholiques pratiquants.

    Pour autant, ce dynamisme (au demeurant très relatif) ne suffira pas à assurer à lui seul la relève.

    Face à ces perspectives, il ne semble pas, pour l'instant, que l'Église envisage des réformes importantes.

    Peut-être faudra-t-il vraiment "toucher le fond" pour espérer un rebond ? L'heure des révisions déchirantes, annonciatrices d'autres façons de "faire Église" n'a pas encore sonné.

    Ordinations par diocèse (source Conférence des évêques de France) : cliquer ici

  • Le meurtre a été légalisé au Canada

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    De Radio Vatican :

    L'Eglise canadienne réagit à la légalisation de l'euthanasie

    (RV) Le meurtre a été légalisé au Canada. C’est en termes particulièrement sévères que l’épiscopat catholique a commenté l’adoption par le Parlement puis par le Sénat canadien d’un texte de loi autorisant l’aide médicale à mourir. Après plusieurs semaines de débat politiques, le Canada a en effet rejoint lundi le club des pays favorables à une mort aidée par les médecins. La nouvelle loi a été mise en chantier après l’annulation l’année dernière par la Cour suprême, la plus haute instance juridique du pays, d’une loi interdisant l’euthanasie. Dans une déclaration, l’archevêque de Toronto déclare craindre des abus, des dérapages, et des risques d’élargissement de la loi comme cela s’est produit dans d’autres pays ayant légalisé l’euthanasie.

    Le cardinal Thomas Collins invite la société canadienne à s’interroger sur la différence fondamentale qui existe entre mourir et être tué ainsi que sur l’importance de l’interdépendance. La dignité d’une personne ne peut être réduite à son autonomie, à sa capacité à fonctionner selon des standards de prestation. L’archevêque de Toronto plaide une fois encore en faveur du développement des soins palliatifs auxquels n’ont accès à l’heure actuelle que 30% des malades canadiens. Il souhaite que les professionnels de santé pourront suivre leur conscience et refuser ce service. Selon la nouvelle loi, la procédure sera réservée aux adultes consentants, souffrant d’une maladie grave, incurable et irréversible dont la mort est raisonnablement prévisible à court terme.

    Pression sur les plus vulnérables

    Les personnes atteintes de maladies dégénératives ne pourront pas en bénéficier. Par ailleurs, les autorités canadiennes ont pris des mesures pour éviter un tourisme de suicide et pour protéger les personnes vulnérables ainsi que la liberté de conscience des professionnels de santé. Tout en rappelant qu’elle n’était pas en faveur d’un acharnement thérapeutique, l’Eglise canadienne avait engagé depuis le début une vaste campagne contre la légalisation de l’euthanasie ; de toute évidence elle ne compte pas baisser les bras.

    Mgr Noël Simard, responsable de ce dossier pour la Conférence des évêques catholiques du Canada pense que le droit à l’euthanasie va devenir un devoir et que cela va mettre beaucoup de pressions sur les personnes âgées et les plus vulnérables. Il redoute aussi une baisse de subventions consacrées aux soins palliatifs. Les évêques devront maintenant démontrer que ce qui est légal n’est pas forcément moral. Il faut éliminer la souffrance, soulignent-ils, mais pas la personne qui souffre. (OB-RF) 

  • Une émission avec Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, sur KTO

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    Emission spéciale avec Mgr Delville, évêque de Liège, sur KTO

    Pour la Fête-Dieu, les catholiques étaient en procession dans les rues de Liège à la suite du Saint-Sacrement. Il y a 3 ans, l'évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, a repris cette tradition ancienne. Dans l'émission La Vie des Diocèses, il revient sur le sens de cette fête du Corps et du Sang du Christ d'origine liégeoise avec l'inspiration de sainte Julienne de Cornillon, et sur son attachement à cette procession organisée par la Pastorale urbaine. Mgr Delville remet également en perspective l'engagement de l'Eglise pour le respect de la vie humaine notamment pour les personnes en fin de vie, mais aussi sa vigilance sur les conditions de détention dans les prisons en Belgique. Il partage également sa vision de l'évangélisation dans son diocèse.

    Diffusé le 25/06/2016 02:28 et 25/06/2016 06:15
    sur VOO (canal 144), Proximus (299) ou SFR (94).

    Bon début d'été,
    KTO Belgique asbl

  • Enseignement fondamental en Belgique francophone : "Le cours de philosophie et de citoyenneté est en ordre de marche"

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    Lu dans « La Libre » :

    « Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté mercredi, en seconde lecture, le projet de décret instaurant un cours d'Education à la Philosophie et la Citoyenneté (EPC) dans l'enseignement officiel. "Par l'adoption définitive de ce décret, du référentiel le 1er juin et du programme commun du cours dont la rédaction vient de se terminer il y a quelques jours, le cours est sur les rails, fin prêt à être dispensé dans les écoles de l'enseignement officiel dès la rentrée (2016-2017 dans l'enseignement primaire, à partir de 2017 dans le secondaire, Ndlr). Les parents ont à présent toutes les cartes en main pour poser leur choix concernant la deuxième heure", s'est réjoui le ministre-président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte.

    Le cours d'EPC remplace une heure de cours de morale ou de religions dans les écoles primaires de l'enseignement officiel dès la rentrée prochaine. Les élèves ont le choix de remplacer l'heure restante de morale ou de religions par une deuxième heure d'EPC.

    Le décret peut désormais poursuivre son chemin parlementaire. Ce décret règle notamment la question des titres et conditions requises pour enseigner ce cours dès la rentrée prochaine en primaire. Pour donner le cours de Philosophie et Citoyenneté il faudra obligatoirement être titulaire au minimum d'un bachelier, être formé à la neutralité - ou, le cas échéant, suivre et réussir pour le 1er octobre 2016 la formation à la neutralité qui est organisée depuis début juin en promotion sociale. De plus, les professeurs devront avoir suivi pour le 1er septembre 2020 le module de formation didactique en cours de carrière à la Philosophie et la Citoyenneté et posséder obligatoirement un titre pédagogique. Les professeurs ne disposant pas d'un titre pédagogique (à savoir l'"accès à la profession"), devront en être pourvus pour le 1er septembre 2020 également.

    Le journal Le Soir a confirmé l'intention de professeurs de morale de contester ce décret dont ils craignent les conséquences au niveau de l'emploi. Réunis au sein d'un collectif, ils devraient saisir la Cour constitutionnelle ou le Conseil d'Etat. En tant qu'agents de l'Etat désignés par le ministre, ils s'estiment neutres pour donner l'EPC, et notamment pour évoquer l'avortement ou l'euthanasie, contrairement aux professeurs de religion proposés par les chefs de culte. Or, selon les dispositions décrétales, les professeurs de religion seraient également habilités à dispenser l'EPC. Ce cours de philosophie s'apparentant plus à un cours de morale qu'à un cours de religion, les professeurs de morale craignent que les élèves finissent par déserter la morale, avec des conséquences sur l'emploi.

    En reconnaissant la faculté des élèves à être dispensés de religion ou de morale, la Cour constitutionnelle a confirmé récemment que ces cours de morale étaient engagés. »

    Ref. "Le cours de philosophie et de citoyenneté est en ordre de marche"

    Le cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté remplacera une des deux heures hebdomadaires dédiées à l’enseignement de la religion ou de la morale laïque dans l'enseignement fondamental et il pourra même remplacer ces deux heures pour les élèves qui ne souhaiteraient plus  suivre  la religion ou la morale. Mais, solution « à la belge » oblige,  les professeurs de morale et de religion formés à la neutralité  seront prioritaires pour donner ce nouveau cours...

    Première remarque: le décret s’inscrit dans la ligne de l’arrêt de la cour constitutionnelle selon lequel la morale laïque est "convictionnelle" au même titre que les religions: pour l’enseignement de la citoyenneté, les professeurs de morale seront mis sur un pied de stricte égalité avec les professeurs de religion.

    Deuxième remarque : le cours de citoyenneté ne concerne que le réseau des écoles publiques et le réseau libre non-confessionnel. Il ne sera pas donné en tant que tel dans le réseau catholique où son contenu sera "ventilé" dans l’ensemble des cours de ce réseau. Or, le réseau catholique couvre la moitié de la population scolaire en Wallonie et à Bruxelles (et même plus de soixante pourcents dans l’enseignement secondaire). Ceci relativise cela.

    JPSC