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  • La lettre des évêques aux parents des enfants inscrits au cours de religion catholique dans l'enseignement officiel : une violation pure et simple de la séparation des Eglises et de l’Etat ?

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    De Jean-Jacques Durré sur cathobel.be :

    Cours de religion: Pourquoi la lettre des évêques irrite-t-elle le monde laïque?

    Sur son site, le Centre d’Action laïque (CAL) a critiqué avec virulence le fait que les évêques francophones de Belgique aient adressé une lettre aux parents des enfants inscrits au  catholique dans l’ officiel.

    Dans cette diatribe, le CAL fait un parallélisme avec un appel de la FAPEO (Fédération des associations de Parents de l’enseignement officiel) qui avait appelé, il y un an, les parents à demander la dispense de suivre l’arrêt de la Cour constitutionnelle les déclarant facultatifs. Le CAL souligne qu’à l’époque la FAPEO avait rappelé à l’ordre par la ministre de l’Enseignement, Joëlle Milquet.

    Pour l’Action laïque, cette « s’apparente à une violation pure et simple de la séparation des Eglises et de l’Etat » (SIC). Pour quelle raison? L’Eglise est un acteur important de la société et à ce titre, comme tout un chacun, elle a le droit d’émettre un avis sur les sujets qui touchent notre vie quotidienne. Libre à chacun de ne pas les partager.

    Le CAL écrit aussi: « (…) le chemin suivi par cette missive pour parvenir aux parents pose également question. Est-ce le rôle des inspecteurs et enseignants du cours de religion de relayer ce genre de courrier via le cartable des élèves de l’école officielle ». Ce qui est erroné. En effet, s’il est vrai que les responsables du cours de religion catholique (inspecteurs et autorité du culte) se sont interrogés sur la façon d’atteindre les parents, ils ont signifié aux Maîtres de Religion Catholique qu’il n’était absolument pas question de leur demander de procéder  de cette façon afin de garantir la liberté des parents et, pour les enseignants eux-mêmes, de respecter la législation en la matière. « Il s’agissait de porter à la connaissance des parents par la voie des médias en particulier, et sans aller au-delà« , précise à cet égard l’attaché de presse de la Conférence épiscopale, Tommy Scholtès.

    Un vrai danger

    « A quel titre tentent-ils (ndlr: les évêques) d’influencer les parents d’un réseau que ces derniers ont précisément choisi pour ne pas dépendre de la volonté du clergé? », s’interroge encore le Centre d’action laïque. Il est tout de même normal que les évêques aient le droit à la liberté d’expression au même titre que quiconque et certainement un droit à une parole autorisée à propos d’un cours qui est confessionnel qu’ils estiment important dans la formation des enfants.

    La liberté d’expression est un droit fondamental en démocratie. Lorsque certains la remettent en question, sur le simple fait que la religion serait du domaine privé, il y a là un vrai danger. Comme lorsque le Sénat organise un colloque sur l’inscription du principe de laïcité dans la constitution, dont l’orateur principal est le président du CAL, et que les chefs des cultes reconnus en Belgique, n’y sont pas conviés. Et qu’en s’en étonnant, la présidente de l’assemblée sénatoriale, répond qu’il est de son ressort dans ce type de réunion « privée » d’inviter qui elle souhaite!

    Dans cet état d’esprit, et vu l’amalgame fait par le CAL, il faut s’interroger sur la neutralité des cours de citoyenneté!

  • Belgique : l'homosexualité constituerait-elle une nouvelle raison pour demander l'euthanasie ?

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    L’HOMOSEXUALITÉ, NOUVELLE RAISON POUR DEMANDER L’EUTHANASIE EN BELGIQUE ?

     

    Un belge homosexuel a demandé l’euthanasie « car il ne peut pas accepter son orientation sexuelle ». Sa demande a été examinée et « acceptée sous conditions ». Plusieurs commissions doivent encore donner leur aval.

    La loi belge autorise l’euthanasie « si le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable ». Deux médecins doivent confirmer « les souffrances physiques constantes et insupportables », trois médecins s’il s’agit de souffrances psychiques.

    Gilles Genicot, bioéthicien de l’université de Liège et membre du Comité belge d’examen de l’euthanasie a déclaré à propos de ce cas: « Il est probable qu'il a des problèmes psychologiques liés à sa sexualité. Je ne peux cependant pas trouver une trace de maladie psychique réelle. Mais nous ne pouvons pas exclure catégoriquement la possibilité de l'euthanasie pour ces patients ; il peuvent entrer dans le champ d’application de la loi si un traitement raisonnable a été tenté et que trois médecins en viennent à la conclusion qu’il n’y a aucune autre option ».

    Sources: BioEdge, Michael Cook (11/06/2016)

  • Des paroissiens de Sainte-Catherine adressent une lettre ouverte à Monseigneur De Kesel

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    Lettre ouverte à Mgr Joseph De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles (source)

    Bruxelles, le 13 Juin 2016 

    Monseigneur,

     « Concertation », voilà un terme que vous utilisiez dans votre lettre pastorale de 2005 sur l’avenir des églises de Bruxelles. Alors aujourd’hui, pour ne rien vous cacher, nous sommes extrêmement inquiets. Nous essayons vainement de vous rencontrer, pour comprendre l’origine et le bien-fondé des rumeurs de fermeture de notre église Sainte-Catherine et de dissolution de la Fraternité des Saints-Apôtres qui courent depuis le mois d’avril dernier.

    Comprendre pourquoi une église, située en plein cœur touristique de Bruxelles, qui fait le plein tous les dimanches et où de nombreux fidèles trouvent un véritable lieu de ressourcement spirituel et humain, serait à nouveau menacée de fermeture. Comprendre pourquoi l’Archevêché souhaiterait le départ de prêtres et de séminaristes qui ont permis à Sainte-Catherine de redevenir une paroisse vivante et rayonnante depuis sa réouverture en Septembre 2014, un « noyau de vitalité évangélique » comme vous en souhaitez tant pour notre ville. Comprendre enfin pourquoi le dialogue et les échanges en toute confiance et transparence sont si difficiles avec nos pasteurs sur des sujets qui nous touchent d’aussi près.

    Pas d’informations, aucune communication 

    Le 29 avril 2016, le Vicariat de Bruxelles a démenti par voie de communiqué ces différentes rumeurs. Mais ce communiqué ne nous a pas rassurés, car il indique bien l’existence de deux dossiers en réflexion : l’un concernant la fermeture de l’église Sainte-Catherine, l’autre, la dissolution de la Fraternité des Saints-Apôtres. Pour en connaître le contenu, et parce que nous ne pouvons pas imaginer une réflexion sans connaissance de la réalité et des personnes directement concernées, nous avons souhaité vous rencontrer. À de nombreuses reprises, nous vous avons écrit (entre autre courriers des 25 et 26/04/16). Vous nous avez alors invités à contacter Mgr Kockerols, l’évêque de Bruxelles (dans un courrier du 27/04/16), ce que nous avons fait. Après notre courrier et nos nombreux rappels (28 et 29/04, 2 et 3/05/2016), nous avons finalement obtenu un rendez-vous avec votre Auxiliaire pour le 08/06/2016.

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  • La foi prise au mot (KTO) : Les enjeux du droit canonique

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    KTO.pngUne entrevue de KTO avec  Louis-Léon Christians et Alphonse Borras

    Alphonse Borras est vicaire général du diocèse de Liège, chargé de cours à la faculté de théologie de l’Université catholique de Louvain (UCL) et à la faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris .

    Louis-Léon Christians est titulaire de la chaire de droit des religions à l’Université catholique de Louvain (UCL), expert auprès du Conseil de l’Europe,  chargé de cours à l’Institut catholique de Paris et au centre universitaire Saint-Ignace à Anvers

     

    JPSC

  • Non, l'avortement n'est pas un acte anodin

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    Du Père Thomas de Gabory, docteur en médecine, aumônier de l’Université de La Réunion (source) :

    Le Planning Familial fête cette semaine son anniversaire, 10 années de présence à La Réunion. Un seul chiffre suffit à illustrer son bilan : 75% des hommes réunionnais considèrent que l’avortement est un moyen de contraception. Ce constat malheureux prouve que l’avortement est devenu dans la conscience générale un acte anodin. Malgré les campagnes en faveur de la contraception, le nombre d’avortements à La Réunion ne cesse d’augmenter, les chiffres sont au-dessus de la moyenne nationale, et les mères concernées sont de plus en plus jeunes. L’avortement n’est pourtant pas un acte banal. Au contraire il est un acte douloureux et chacun, hommes et femmes, est appelé à en mesurer toute la gravité.

    Les raisons qui poussent les mères à choisir l’avortement sont souvent respectables. Il ne s’agit pas de jeter la pierre à celles qui font ce choix. Il ne faut ni juger ni culpabiliser. L’Église ne condamne jamais les personnes mais des actes. Elle condamne les violences faites aux femmes. L’Église est toujours du côté des personnes vulnérables et de celles qui souffrent. Il convient donc d’accompagner les mères ayant recours à l’avortement dans le respect, la douceur et la compassion. L’association Mère de Miséricorde le fait à La Réunion (mmcreunion@hotmail.fr).

    L’avortement n’est pas un acte anodin, mais un acte grave qui marque profondément la vie des mères qui y ont recours. Il laisse des traces dans la mémoire du corps mais aussi et surtout dans le cœur. Il ne faut pas minimiser l’impact d’un avortement sur la vie d’une mère et les séquelles psychologiques qui peuvent rejaillir plusieurs années après. Les blessures ont parfois du mal à cicatriser avec le temps.

    Comme aumônier de l’Université de La Réunion, je rencontre des jeunes filles confrontées à l’angoisse d’une grossesse non désirée. Par manque d’information, la procréation n’est plus pensée comme un mouvement naturel lié à la sexualité. Les jeunes vivent souvent une sexualité déconnectée de son pouvoir de donner la vie. Lorsque la grossesse est déclarée, c’est souvent la panique, la peur de l’avenir, l’angoisse de la réaction des proches, et la question de l’avortement peut se poser chez ces jeunes mères en détresse et souvent isolées. Elles veulent « l’enlever » comme elles disent. Mais que faut-il enlever : une grossesse angoissante ou un être humain ?

    L’avortement n’est pas un moyen de contraception. Il est un acte grave qui supprime une vie humaine. C’est pour cette raison que l’Église catholique s’y oppose fermement. Il est un acte qui transgresse l’interdit fondamental de tuer. L’embryon n’est pas qu’un amas de cellules. Dès l’instant de la rencontre du spermatozoïde et de l’ovocyte, son patrimoine génétique unique au monde fait de lui un membre de la grande famille humaine. Il n’est pas un têtard et ne deviendra rien d’autre qu’un homme ou une femme. Le délai légal de 12 semaines ne peut rien y changer : l’embryon reste un être humain avant et après ce délai. Il ne devient pas, comme par magie, une personne humaine à la fin de la 12ème semaine. Il est déjà en soi une personne.

    La grande Mère Teresa de Calcutta disait au moment où elle recevait le Prix Nobel de la paix : « Je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd’hui, est le crime commis contre l’innocent enfant à naître ». Les conséquences d’une politique familiale en faveur de l’avortement ne sont pas à sous-estimer. L’avortement ne peut pas être un acte à prendre à la légère. Une société qui veut s’humaniser doit promouvoir une belle éducation à la sexualité, et rappeler son lien naturel avec la vie. La mobilisation pour la paix et pour la vie doit être permanente.

  • 11e dimanche du temps ordinaire : quand les pharisiens font passer la lettre avant l'esprit

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    Dirk Bouts, le repas chez Simon

    Prédication (archive du 16 juin 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 7, 36-50 ; 8, 1-3) pour le 11e dimanche du temps ordinaire.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : La pécheresse pardonnée à cause de son grand amour (Luc 7, 36-50; 8, 1-3)

    Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu'elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. — Parle, Maître. » Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? » Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. – Tu as raison », lui dit Jésus. Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé d'embrasser mes pieds. Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d'amour. » Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! » Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient, ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Chouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

  • Le point sur le voile islamique

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    D'Annie Laurent sur "Clarifier" :

    Depuis quelque temps, en France, le « voile islamique » revient dans le discours public. Ainsi, réagissant à la volonté exprimée le 13 avril dernier par le Premier ministre Manuel Valls de relancer le débat sur l’interdiction du port du voile à l’université, des étudiants de l’Institut d’études politiques de Paris ont organisé, le 20 avril, un Hidjab Day (Journée du Voile), invitant celles de leurs camarades qui le souhaitaient à se couvrir les cheveux dans l’enceinte de l’établissement pour affirmer leur liberté en ce domaine.

    Une certaine ambiguïté entoure le voile islamique car il est, le plus souvent, considéré dans sa dimension seulement religieuse alors qu’il s’agit d’une pratique plus complexe. Les deux Petites Feuilles vertes, n° 42 et 43, permettront de clarifier cette question délicate. Vous trouverez la première ci-après.

    Petite Feuille Verte n°42 : le voile islamique

    A notre époque, le fait pour beaucoup de musulmanes de sortir la tête couverte est souvent perçu comme une exclusivité de la religion islamique. Or, l’origine de cette tenue est très antérieure à l’apparition de l’islam. Toutes les civilisations, celles de l’Antiquité grecque et romaine comme celles des Perses, des Pharaons et de l’Ancien Testament, ont connu cette pratique qui n’avait rien de religieux et pouvait aussi concerner les hommes, en particulier chez les juifs.

    La dimension religieuse du voile féminin est apparue avec le christianisme comme le montre l’universitaire Bruno-Nassim Aboudrar dans un livre récent, Comment le voile est devenu musulman (Flammarion, 2014), où il commente les recommandations de saint Paul dans sa première épître aux Corinthiens (11, 2-16) ainsi que l’interprétation qu’en ont faite deux Pères de l’Eglise, saint Clément d’Alexandrie et Tertullien.

    Suivant l’exemple de la Vierge Marie, que l’on n’imagine pas non voilée, des générations de chrétiennes laïques ont porté mantille, foulard ou chapeau pour se rendre à l’église. Cette tradition perdure chez une partie des catholiques et chez les orthodoxes. Quant au voile des religieuses, il signifie leur consécration à Dieu, état de vie inconnu en islam. Le christianisme ne fait pas de la tête couverte une obligation civile ni même morale, mais en Europe le couvre-chef a longtemps fait partie de la tenue habituelle des femmes.

     

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  • Le débat sur l'euthanasie relancé au Pays-Bas

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    De F.H. sur le site JIM.fr (Journal International de Médecine) :

    Euthanasie : le débat relancé au Pays-Bas ?

    Amsterdam, le vendredi 10 juin 2016 - Le débat sur l'euthanasie se relance au Pays-Bas à la suite de celle d’une jeune femme de 24 ans qui était sous traitement psychiatrique. Ce nouveau cas succède à celui d'une patiente de 38 ans euthanasiée pour souffrances psychiques liées à une séparation…

    Des sénateurs des Pays-Bas s'inquiètent désormais de ces dérives et demandent une révision de la loi. Ils constatent que le terme « souffrance psychique » n'est pas assez précis, tandis que des associations de médecins s'inquiètent du manque d'investissements dans les soins palliatifs et constatent l'émergence d'une pression sociale banalisant la mort assisté des personnes les plus vulnérables.

    A contre courant,  le gouvernement lance quant à lui, une étude pour l'extension de l'euthanasie aux enfants de moins de 12 ans, sachant que ceux de moins d'un an peuvent déjà l’être avec le consentement de leurs parents. Certains députés militent même pour l'extension du droit à l'euthanasie à toutes personnes de plus de 70 ans arguant de leur « fatigue de vivre ».

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (9 juin)

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    Sommaire du dernier bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique

    (cliquer sur les titres pour accéder aux contenus)

  • Belgique : la culture de mort n'a pas dit son dernier mot

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    Lu sur le site de la Dernière Heure :

    Le PS veut augmenter le délai légal pour avorter

    (...) Trois députées fédérales PS : Karine Lalieux, Laurette Onkelinx et Fabienne Winkel. Ce jeudi (11/6), elles déposeront à la chambre une proposition de loi concernant l’avortement. Elles souhaitent étendre le délai maximum pour pratiquer l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Elles aimeraient le voir passer de 12 à 14 semaines. Et sortir l’IVG du code pénal.

    "On aimerait que le délai soit élargi à 14 semaines pour qu’il y ait un plus large consensus. Si on va au-delà et qu’il se dégage un accord politique, c’est bien."

    Elles souhaitent donc que les femmes puissent choisir et décider du moment où elles veulent mettre un terme à leur grossesse indésirée. (...)

    20.000 avortements par an

    Dans notre pays, les données chiffrées concernant l’avortement sont peu nombreuses. Les dernières données publiées datent de l’année 2011. Quelque 19.758 interruptions volontaires de grossesses avaient été signalées.

    (Ces chiffres "officiels" - déjà très élevés - traduisent-ils de façon exacte l'ampleur de cette pratique? On peut en douter... ndB)

    (...) Outre la prévention, les députées espèrent réhabiliter la distribution de la pilule du lendemain dans les centres de planning familial.

    "On est pour l’extension du délai"

    Eloïse Malcourant, Porte-parole à la fédération des centres de planning familial.

    81,27 % des avortements sont pratiqués dans des centres extra-hospitaliers, comme les centres de planning familial. Alors, forcément, cette proposition de loi touche les centres également.

    "En Belgique, c’est vrai que les médecins peuvent pratiquer l’interruption volontaire de grossesse jusqu’à 12 semaines de grossesse."

    Pour certaines jeunes filles, c’est trop peu. "Nous sommes pour l’extension du délai à 16 semaines, comme c’est le cas dans certains autres pays d’Europe. Si les jeunes filles qui viennent pour un avortement ont dépassé ce délai, en Belgique, on les envoie vers d’autres professionnels. Aux Pays-Bas, notamment."

    Là-bas, les médecins peuvent pratiquer l’interruption volontaire de grossesse jusqu’à la 22e semaine dans les faits. La loi ne prévoit toutefois pas de délai.

    Elle ajoute : "Ce n’est pas notre priorité, mais on soutient le projet. On aimerait plutôt aussi travailler sur le remboursement des IVG pratiquées aux Pays-Bas. Et lutter contre la pénurie de médecins pratiquant dans les centres de planning familial. Sur le terrain, c’est notre réalité, notre première grande priorité en ce moment."

  • Abbaye d'Orval, 1/7 - 4/9 : exposition "Sculptures de compassion" de Geneviève Bayle

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    SCULPTURES DE COMPASSION

    Exposition du 1er juillet au 4 septembre
    en l'Abbaye Nore-Dame d'Orval
    (6823 Villers-devant-Orval, Belgique)

    Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h30.


    par Geneviève Bayle

    Geneviève Bayle est née dans une famille d’artistes-peintres. Elle s’est toujours intéressée à l’art et a commencé à dessiner très jeune. Initiée à la peinture à l’huile et à la gravure dans l’atelier de son père, elle a également suivi des cours de modèle vivant aux Beaux Arts de Paris. Elle a participé à des chantiers de restaurations de fresque et s’est formée au vitrail. Visitant de nombreux musées et monuments français et étrangers, elle s’est imprégnée d’œuvres anciennes.

    Après avoir peint, depuis 2004, elle se consacre à la sculpture trouvant dans le volume une plus grande liberté d’expression. Son travail, nourri de textes sacrés, est lié aux émotions humaines mais aussi aux événements d’actualité. Ses œuvres sont au départ réalisées en terre, puis fondues en bronze. Les formes imaginées ne sont pas totalement figuratives…  elles suggèrent, rappellent par des gestes délicats et expressifs, la nécessité de la tendresse, de la compassion.

  • Quand des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

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    D'Isabelle Demangeat sur le site du journal La Croix :

    CathoVoice, des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

    Depuis deux mois, une vingtaine de laïcs français se forment, en continu, via CathoVoice, la branche française de Catholic Voices créée au début du mois d’avril 2016.

    À peine installée sur un fauteuil digne d’un studio télé, Agathe, étudiante à HEC, doit affronter la caméra, le regard un peu moqueur et les questions directes d’Alexandre Thébault qui lui fait face. « N’y a-t-il pas un paradoxe entre ce que le pape dit sur l’écologie, notamment dans son encyclique, et le choix de vos études qui vont dans le sens du libéralisme économique ? », l’interpelle-t-il. « Non, rétorque Agathe, sans se laisser décontenancer, même si elle rougit un peu. Parce que je pense qu’il est possible d’insérer de l’humain au cœur de l’économie ».

    La réponse est habile. Mais elle pourrait l’être davantage selon Alexandre Thébault. Ce dernier, ancien attaché de presse d’Areva qui a récemment monté son agence de conseil en communication de crise, joue, ce samedi-là, l’animateur télé et pousse l’étudiante dans ses retranchements. « Tu peux aller jusqu’à répondre que c’est justement en étant au sein même du secteur que tu pourras faire changer les choses, en l’occurrence ici peser pour une économie plus humaine. » « Vous devez toujours trouver un chemin pour transmettre votre message tout en répondant à la question », rappelle-t-il à la dizaine de personnes ayant suivi l’intervention d’Agathe.

    > A lire : « Catholic Voices », la contre-offensive médiatique des laïcs anglais

    Une vingtaine de laïcs sélectionnés en amont

    Réunies les 4 et 5 juin à Paris, celles-ci assistaient au premier week-end d’entrainement à la pratique des médias organisé par la jeune association CathoVoice. La branche française du mouvement Catholic Voices, lancé en 2010 par des laïcs britanniques pour occuper le terrain des médias lors de la visite de Benoît XVI au Royaume-Uni, a été officiellement lancée au début du mois d’avril par quatre jeunes professionnels.

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