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  • Bruxelles, 22 juin : conférence-débat "L’Europe, la politique et la famille – quels enjeux et défis aujourd’hui et demain ?"

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    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE)

    a le plaisir de vous inviter à une conférence débat sur le thème

    L’Europe, la politique et la famille – quels enjeux et défis aujourd’hui et demain ?

    le 22 juin 2016 à 19H30

    Square de Meeûs 19 - 1050 Bruxelles

     « Le rôle social de la famille est appelé à s'exprimer aussi sous forme d'intervention politique: ce sont les familles qui en premier lieu doivent faire en sorte que les lois et les institutions de l'Etat non seulement s'abstiennent de blesser les droits et les devoirs de la famille, mais encore les soutiennent et les protègent positivement. Il faut à cet égard que les familles aient une conscience toujours plus vive d'être les «protagonistes» de ce qu'on appelle «la politique familiale» et qu'elles assument la responsabilité de transformer la société; dans le cas contraire, elles seront les premières victimes des maux qu'elles se sont contentées de constater avec indifférence. »  - Saint Jean Paul II, Familiaris Consortio 44

    A partir de cette exhortation à destination des familles, le Président de la FAFCE, Antoine Renard débattra avec Maria Teuscher Hildingsson qui représente le Comité des citoyens de l’Initiative citoyenne européenne Mum, Dad & Kids.

    Le débat sera animé par Joseph Junker d’Action Famille.

    Inscriptions avant le 17 juin par courrier électronique : info@fafce.org

     

  • Les infirmiers bénéficient de la clause de conscience pour les actes préparatoires à l'euthanasie

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    Du bulletin de l'IEB :

    Belgique : clause de conscience des infirmiers pour les actes préparatoires à l’euthanasie

    Lors d’une euthanasie, le médecin est amené à préparer le patient à son injection létale, par exemple pour le placement d’une perfusion. Afin de gagner du temps, ou par manque d’habitude, certains médecins préfèrent faire appel aux infirmier(e)s pour ces actes dits « préparatoires » ou actes « délégués ».

    En Belgique, cette question a été examinée au sein de la Commission Technique de l’Art Infirmier (CTAI), qui a pris conseil auprès de la Commission Fédérale de Contrôle et d’Evaluation Euthanasie (CFCEE), qui contrôle l'application de la loi et en a, de plus en plus, un rôle d'interprète.

    La Commission a rappelé, à juste titre, que seuls les médecins peuvent pratiquer l’euthanasie. Aucun infirmier ne peut administrer lui-même le produit létal. En revanche, la CFCEE estime que « les actes préparatoires comme par exemple le placement d’une perfusion, ne font pas partie de l’acte d’euthanasie en lui-même. » Ainsi, un(e) infirmier(e) peut effectuer, selon le CFCEE,  ces actes préparatoires. Néanmoins cela demeure une possibilité et non une obligation. Un infirmier qui estimerait que placer une perfusion en vue d'une euthanasie, est une forme de participation à l'euthanasie, peut très bien refuser de placer la perfusion.

    Qui plus est, la loi du 28 mai 2002 a pris le soin d’étendre la clause de conscience à toute personne qui pourrait participer à l’euthanasie, a fortiori les infirmier(e)s. L’article 14 de la loi dispose en effet « qu’aucun médecin n’est tenu de pratiquer une euthanasie. Aucune autre personne n’est tenue de participer à une euthanasie ».

  • Fraternité des Saints Apôtres : des laïcs réagissent et dénoncent les pauvres arguments de l'archevêché

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    Communiqué de Presse:

    Réaction de laïcs au communiqué du diocèse sur la Fraternité des Saints-Apôtres

    Nous nous réjouissons que l’Archevêché reconnaisse le beau travail réalisé par la Fraternité, qui permet de sensibiliser des jeunes gens à la beauté de la vocation et du ministère de prêtre diocésain, l’archidiocèse reconnait aussi les points positifs qu’apporte pour un prêtre la vie communautaire telle que proposée par le charisme développé au sein de la communauté.

    Nous nous étonnons cependant que la Fraternité soit victime de son succès. En effet, l’Archevêché déclare ne pas vouloir déforcer les évêques français au vu de nombre très important de séminaristes français qui ont décidé de venir en Belgique rejoindre la Fraternité. Les séminaristes français qui rejoignent la Belgique rejoignent un charisme particulier et il est faux de croire que cela vide les diocèses en France. Au contraire, certains n’auraient peut-être en effet jamais rejoint le séminaire sans l’existence d’une vie communautaire telle que proposée par les Saints Apôtres. De plus, l'Eglise contemporaine fourmille d'exemples de jeunes communautés dynamiques, dont la foi et l'engagement sont un vrai moteur de revitalisation de l'Eglise, et qui ne rechignent jamais à mettre leurs prêtres à disposition des diocèses dans le besoin.

    Le principe de solidarité invoqué est on ne peut plus curieux. En effet, sur 80 séminaristes en formation à Namur aujourd’hui seulement 25 sont belges. Va-t-on tous les renvoyer dans leur pays ? Va-t-on renvoyer tous les prêtres africains, polonais qui viennent nous aider à porter le message du Christ en Belgique ? L’Eglise catholique n’est-t-elle plus universelle ? L’argument invoqué ne tient évidemment pas la route et nous espérons qu’il n’y a pas derrière des raisons en réalité purement idéologiques.

    Beaucoup d’autres communautés présentes en Belgique « captent » des vocations étrangères sans qu'on les renvoie dans leur pays. La situation présente crée un précédent inacceptable et est en réalité une dissolution en douceur (?) de la Fraternité. Ne serait-il pas temps que l'Eglise de Belgique fasse meilleur cas des initiatives qui fonctionnent et s'intéresse plus en détail à d'autres réalités qui portent moins de fruits et créent parfois de graves problèmes de communion avec l'Eglise universelle ? 

    On parle beaucoup de solidarité dans le communiqué du diocèse. Quelle étonnante solidarité que celle qui laisse des séminaristes dans des bâtiments en piteux état, qui leur coupe les vivres depuis plusieurs mois ( 80.000 euros de manque) ! N'est-ce pas là plutôt le résultat d'une volonté de faire table rase du travail de Monseigneur Léonard ? Une telle attitude manquant à l’accueil et à la charité élémentaire a-t-elle sa place dans l’Eglise qui prône le vivre-ensemble, la charité, et l’amour du prochain ? Un jeune néerlandophone belge du diocèse (donc ni français, ni étranger) et déjà ordonné diacre devait être ordonné prêtre en ce mois de juin. Son ordination a été reportée sine die. A-t-on tant de vocations en Flandre pour qu’on puisse se permette une telle attitude ? Cette situation est tout simplement grotesque et inhumaine.

    Nous nous étonnons aussi que les prêtres déjà ordonnés n'aient jamais été invités aux réunions du diocèse et que l’évêque de Bruxelles refuse avec constance toute invitation au dialogue depuis plusieurs années, tant sur le dossier de sainte Catherine que sur celui de la fraternité. Est-ce là l’attitude normal d’un Père et d'un Pasteur ?

    Le communiqué annonce que le travail peut continuer au sein de l’Eglise Sainte-Catherine et qu’il est reconnu comme portant du fruit. Voilà l'occasion de se rappeler les volontés de fermeture en 2011. Ce n'est que grâce à la mobilisation de milliers de personnes qu’elle n'est pas devenue un marché de légumes et qu’un énorme apostolat peut dorénavant s’y dérouler au quotidien. Un exemple qui est là pour rappeler à nos pasteurs que les choses peuvent bouger grâce à la réaction de laïcs engagés pour le service du Christ, et qu'il n'est jamais trop tard pour revenir sur une mauvaise décision.

    Nous appelons donc à une mobilisation générale pour informer au mieux nos pasteurs et qu’ils changent leur décision qui blesse énormément de croyants dans toute la Belgique.

    Nous communiquerons d’ici à dimanche une série d’actions que nous allons proposer. Nous demandons avant d’entamer ces actions une réunion en urgence auprès de Monseigneur De Kesel pour clarifier la situation et lui faire part de notre déception. Nous avions mis beaucoup d’espoir dans sa nomination pour qu’il soit un pasteur à l’écoute de l’ensemble de son troupeau, a fortiori lorsqu’il porte du fruit. Nous sommes convaincus que la décision prise à ce jour ne reflète pas une connaissance suffisante de la Fraternité ou du travail réalisé. Nous lui renouvelons d’ailleurs notre invitation à venir constater par lui-même les fruits nombreux et magnifiques que portent la Fraternité des Saints Apôtres au quotidien.

  • Un archevêque chasse l’autre : l’archidiocèse de Malines-Bruxelles ne veut plus de la Fraternité des Saints-Apôtres

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    Voici le communiqué que publie ce jour l’archidiocèse après, dit-il,  « un long discernement» dont le résultat attendu était cependant déjà annoncé par Belgicatho le 25 avril dernier...

    « Archidiocèse de Malines-Bruxelles

    Communiqué

    Fraternité des Saints Apôtres

    La Fraternité des Saints apôtres a été érigée en 2013 en « association publique de fidèles cléricale » de droit diocésain. Elle relève de la responsabilité de l’Archevêque de Malines-Bruxelles.

    La Fraternité compte jusqu’à présent 27 membres, dont 6 prêtres et 21 séminaristes parmi lesquels un diacre. De ces 27 membres, 21 résident en Belgique et 6 en France, plus précisément dans le diocèse de Bayonne. La majorité des membres est actuellement originaire de France.

    L’objectif de cette Fraternité est en particulier de sensibiliser des jeunes gens à la beauté de la vocation et du ministère de prêtre diocésain. Répondre à la vocation à devenir prêtre diocésain ne signifie pas nécessairement de se retrouver seul : le prêtre peut compter sur le soutien et la solidarité de frères, avec lesquels il forme une fraternité. Il faut souligner combien cette option fondamentale est précieuse pour la vie du prêtre aujourd’hui.

    L’initiative pose cependant problème, lorsqu’on constate que la plupart des séminaristes de la Fraternité des Saints Apôtres viennent pour l’instant de France où de nombreuses régions connaissent un manque cruel de prêtres. Il se pourrait que le nombre de séminaristes belges, tant néerlandophones que francophones, augmente au fil du temps. Mais dans ce cas de figure, ils pourraient provenir également d’autres diocèses belges alors même qu’ils relèveraient tous de l’Archidiocèse.

    Cette perspective n’est pas à promouvoir dans les circonstances actuelles car elle manifeste un grave manquement à la solidarité entre évêques, tant avec ceux de notre pays qu’avec nos voisins français. Pour cette raison, l’Archevêque de Malines-Bruxelles a décidé de ne plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres dans son diocèse, à partir de fin juin 2016.

    Les prêtres et diacre ordonnés pour servir dans l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles le resteront, conformément aux prescriptions du droit de l’Eglise. Lorsque l’Archevêque les nommera à différentes fonctions, il s’efforcera de respecter ce qui leur était cher lorsqu’ils ont adhéré à la Fraternité. A ce propos et contrairement à ce que des rumeurs ont pu faire croire, c’est le souhait de l’Archevêque que l’expérience à Ste Catherine puisse se poursuivre.

    En ce qui concerne les séminaristes, ils peuvent, s’ils le souhaitent et s’ils répondent aux conditions fixées pour la formation des prêtres dans l’archidiocèse, continuer celle-ci au Séminaire diocésain.

    Cette décision de l’Archevêque est le fruit d’un long discernement avec ses évêques auxiliaires et son Conseil épiscopal. Une commission spéciale avait rencontré au préalable tous les membres de la Fraternité résidant en Belgique. Les évêques de Belgique, consultés par l’Archevêque sur cette décision, la soutiennent, de même que les instances responsables du Saint-Siège » 

    Premier commentaire de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :


    fraternite-saints-apotres_article.jpg« A partir de fin juin, la Fraternité ne sera plus accueillie par l'Archidiocèse. Que deviendra-t-elle ?
    La question reste sans réponse pour l'heure. Les prêtres et diacres ordonnés pour l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles continueront à y officier, tandis que les séminaristes pourront s’ils le souhaitent, « et s’ils répondent aux conditions fixées pour la formation des prêtres dans l’archidiocèse », poursuivre leur formation au Séminaire diocésain.

    Concernant la paroisse Sainte Catherine de Bruxelles, confiée jusqu’à présent à cinq prêtres de la Fraternité, le communiqué reste vague : « c’est le souhait de l’Archevêque que l’expérience à Ste Catherine puisse se poursuivre » indique-t-il seulement.

    Ces décisions devraient faire des remous parmi les fidèles bruxellois, qui se mobilisaient depuis plusieurs semaines contre la possible fermeture de la paroisse Sainte Catherine et la dissolution de la Fraternité des Saints Apôtres. Celle-ci comptait jusqu’à présent 27 membres, dont 6 prêtres, un diacre et 20 séminaristes. »

    Ref.  Bruxelles : l'Archidiocèse ne veut plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres

    A suivre…

    JPSC

    Sur le site du journal La Croix : Le diocese Malines-Bruxelles congédie la Fraternité des Saints-Apotres

  • Martin Stadler : récital de flûte à bec à l’église du Saint-Sacrement (Liège) le jeudi 16 juin 2016 à 19h30

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     stadler.jpg

    Martin Stadler, hautboïste et flûtiste virtuose sera à Liège pour la 3e fois : le 15 juin au Musée d’Ansembourg et

    le 16 juin à 19h30 dans l’église du Saint Sacrement, Bd d’Avroy, 132

    Formé auprès des plus grands maîtres comme Franz Bruggen, Gustav Leonhardt, il est aujourd’hui sollicité par de prestigieux ensembles comme le Concerto Köln,, Stagione Frankfurt, Bach Bereniging…

    Par sa prestation, il souhaite nous montrer que la flûte à bec n’est pas l’instrument ennuyeux de nos cours de musique mais un moyen particulièrement puissant de nous ravir au sens premier du terme et de nous ouvrir à des évocations gorgées d’émotions fines.

    Sur cet instrument considéré comme modeste, Martin Stadler relève le défi d’interpréter seul Jean Sébastien Bach et Telemann dans toute leur richesse.

    Entrée libre

    Infos et réservations : 04 221 93 32

  • Le pape et la politique

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    De Bruno d’Otreppe dans « La Libre » :

    François péroniste.jpgLe site Vatican Insider relevait cette semaine que François a refusé un don de 16 millions 666 mille pesos argentins (ce qui équivaut à un peu plus d’un million d’euros). Celui-ci avait été offert par le président Mauricio Macri à la fondation pontificale Scholas Occurrentes. Le Pape, demandant de refuser le don, aurait écrit dans un post-scriptum pour argumenter sa réponse qu’il n’aimait pas ce chiffre "666".

     Il est difficile d’affirmer que ce post-scriptum décrit la principale raison du refus du Pape. Il en va sans doute d’un clin d’œil ironique dont il est friand. Ce qui est certain par contre, c’est que le Pape et Mauricio Macri ne sont pas les meilleurs amis du monde, et que le Pape et le diable sont les pires ennemis du monde. 

    Macri et François, c’est peu dire, ne partagent en effet pas la même vision de la politique. Libéral avant tout, le nouveau président argentin prend des décisions économiques qui sont loin de ravir les mouvements sociaux de son pays avec lesquels François garde de bonnes relations. La rencontre entre les deux hommes en février dernier au Vatican fut d’ailleurs qualifiée de froide. Et le Pape aurait vu dans le don de Macri un geste politique, intéressé et presque hypocrite alors que de nombreuses mesures d’austérité sont à l’agenda du gouvernement argentin. 

    Mais ce post-scriptum rappelle aussi à quel point le pape François a ressorti la figure du diable qu’il évoque continuellement. Alors que les catholiques eux-mêmes l’avaient presque remisé dans des recoins de sacristie, François ne cesse de leur rappeler que le "prince du monde" est un acteur réel qui est loin d’être un mythe ou une métaphore. "De quoi dois-je me défendre ? Que dois-je faire ? s’est un jour inquiété François. ‘Endosser l’armature de Dieu’ , nous dit saint Paul, car ce qui est de Dieu nous protège, pour résister aux tentations du diable. Est-ce clair ?" Le sourire du Pape cache parfois de bien graves mises en garde. Mauricio Macri n’a plus qu’à se tenir coi.

    Ref. Le Pape, le diable et le président argentin

    Classé au centre-droit de l’échiquier politique, Mauricio Macri est président de la république argentine depuis le 10 décembre 2015. Il succède à la péroniste Cristina Kirchner qui ne pouvait se représenter.

    JPSC

  • Sous le soleil de Dieu : des chanoines pour l'éternité

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    De Stéphen Vallet sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    « Alors que l’Europe souffre d’une terrible crise des vocations, l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, puisant à la riche spiritualité de saint François de Sales, entend servir l’Église en lui offrant chaque année de nouveaux prêtres. Petit tour d’horizon avec son prieur général, Mgr Gilles Wach, sur cet Institut à la romanité clairement assumée et doucement proposée, esprit salésien oblige.

    Institut du Christ Roi.png

    L’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, dont vous êtes le Prieur général, vient de voir le Saint-Siège reconnaître ses Constitutions. Qu’est-ce que cette situation change désormais pour vous ? Que signifie le fait d’être un institut de droit pontifical ? 

    Mgr Gilles Wach : Depuis sa fondation en 1990, l’Institut a suivi les étapes canoniques habituelles pour les sociétés de vie apostoliques cléricales. Les choses se sont faites progressivement et pacifiquement, malgré le contexte de crise dans l’Église. 

    Pendant dix-huit ans, nous étions de droit diocésain et nous bénéficions de la bienveillance, d’abord de l’évêque de Mouila, Mgr Obamba, puis des différents archevêques de Florence, les cardinaux Piovannelli et Antonelli.

    Nos prêtres ont vite été présents sur trois continents. Il devenait naturel que nous dépendions directement du Saint-Siège. Nous avons donc été reconnus de droit pontifical en 2008 après une enquête soigneuse : tous les évêques avec lesquels nous exercions un apostolat ont été interrogés. Depuis cette date, l’Ordinaire de l’Institut est son prieur général, qui est à la tête de chanoines séculiers répandus dans différentes maisons érigées canoniquement par lui-même à travers le monde.

    À l’issue d’une visite canonique menée par S. Exc. Mgr Bacqué, nonce apostolique, le Saint-Siège a définitivement approuvé nos constitutions le 29 janvier 2016. 

    Rien ne change en revanche dans nos relations avec les évêques diocésains : nous ne nous installons dans un diocèse que si nous sommes appelés par eux. Puis, une convention est passée entre l’évêque du lieu et moi-même, comme ordinaire de l’Institut ; celle-ci fixe les modalités de notre présence. Nous répondons aux nombreux appels des évêques pour travailler avec eux et leur presbyterium.

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  • Confirmation : la Russie torpille le « grand » concile panorthodoxe

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    Lu sur le site du journal « La Croix » aujourd’hui (extraits)

    Kirill.jpg" C’est « niet ». Après s’être réuni lundi 13 juin, le saint synode (assemblée des évêques) de l’Église orthodoxe russe a fait savoir dans un long communiqué qu’il appuyait les Églises d’Antioche, de Bulgarie, de Serbie et de Géorgie dans leur demande de report du concile panorthodoxe convoqué en Crète ces jours prochains, faute de quoi elle n’y participerait pas.

    En préparation depuis plus d’un demi-siècle et confirmé lors d’une synaxe (assemblée des Églises) en janvier, le « saint et grand concile » panorthodoxe, convoqué par le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos Ier, doit réunir en Crète, du 19 au 26 juin, l’ensemble des 14 Églises orthodoxes. Une première historique depuis le schisme de 1054, que cette volte-face de dernière minute.

    Dans son communiqué, l’Église russe déclare ainsi « approuver la proposition des Églises orthodoxes d’Antioche, de Géorgie, de Serbie et de Bulgarie sur le report de la tenue du Concile panorthodoxe à une date qu’il conviendra de fixer ultérieurement, suivant les résultats des discussions au niveau de l’ensemble des Églises, avec pour condition absolue l’accord des Primats de toutes les Églises orthodoxes autocéphales locales officiellement reconnues. » 

    « Au cas où cette proposition ne serait pas agréée de la Sainte Église de Constantinople, et où le Concile en Crète, malgré l’absence de l’accord de plusieurs Églises orthodoxes locales, serait malgré tout convoqué, (nous déclarons) reconnaître avec un profond regret l’impossibilité de la participation de la délégation de l’Église orthodoxe russe » 

    C’est l’Église bulgare qui avait dans un premier temps lancé les hostilités en réclamant un report du concile, le temps de régler des problèmes d’organisation et d’examiner les textes soumis au vote. L’Église d’Antioche a quant à elle fait savoir qu’en l’absence de solution au conflit qui l’oppose à celle de Jérusalem pour la juridiction sur les orthodoxes du Qatar, elle boycotterait elle aussi le concile.

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  • Un martyr de la Révolution française et une carmélite bientôt sur les autels

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    De Radio Vatican :

    Le Pape François va canoniser deux nouveaux saints français

    Parmi eux Salomon Leclercq, éducateur membre des frères des écoles chrétiennes, mort en martyr pour avoir refusé de prêter le serment de constitution civile du clergé qui, après le renversement de la monarchie, donnait à l’État le contrôle sur l’Église de France. Le religieux vécut dans la clandestinité à Paris avant d’être arrêté en août 1792 et enfermé à la prison des Carmes où, avec 190 autres ecclésiastiques, il fut sauvagement tué à coups d’épée lors des massacres de septembre. Il a été béatifié en 1926 par le Pape Pie IX.

    Parmi les futurs saints figure également une carmélite française emportée à l’âge de 26 ans par une grave maladie :  Elisabeth de la Sainte Trinité avait voulu faire de sa vie une louange de gloire à Dieu et avait choisi de s’abandonner à l’amour trinitaire. Elle développa une doctrine centrée sur l’habitation de Dieu dans la personne humaine. En 1960, le grand théologien suisse Hans Urs von Balthasar avait salué «la structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique d’une densité et d’une consistance sans défaut».

  • Quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap !

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    Sur Radio Vatican :

    Le Pape François exhorte à entourer d’amour les personnes malades et handicapées

    RV - Le Pape François a présidé ce dimanche 12 juin 2016 au Vatican une messe solennelle à l’occasion du Jubilé des malades et des personnes handicapées, point d’orgue du cette année Sainte. Traduction en langue des signes, lecture en braille, et pour la première fois place Saint-Pierre, l’Évangile a été joué en scènes par des personnes avec un handicap mental. Les personnes malades et handicapés étaient donc protagonistes de cette célébration eucharistique. Ainsi la première lecture a été proclamée par une personne handicapée espagnole. La seconde, en anglais, par une jeune femme aveugle lisant en braille. Toutes ont été  traduites par des personnes malentendantes de divers pays. Cette messe a été précédée de plusieurs témoignages sur le handicap et la maladie. Le fondateur de la communauté de “l’Arche”, et “Foi et Lumière” Jean Vanier, a notamment envoyé du Canada un message vidéo.

    Dans son homélie, le Saint-Père rappelle que «le vrai sens de la vie comporte aussi l’acceptation de la souffrance et de la limite» soulignant que «le monde ne devient pas meilleur, parce que composé uniquement de personnes apparemment ‘‘parfaites’’ (…) mais lorsque croissent la solidarité entre les hommes, l’acceptation réciproque et le respect». Or déplore-t-il, «dans une époque où un certain soin du corps est devenu un mythe de masse et donc une affaire économique, ce qui est imparfait doit être masqué, parce que cela porte atteinte au bonheur et à la sérénité des privilégiés et met en crise le modèle dominant». «Il vaut mieux maintenir ces personnes séparées, dans une ‘‘enceinte’’ - peut-être dorée - ou dans les ‘‘réserves’’ du piétisme et de l’assistantialisme, afin qu’elles n’entravent pas le rythme du faux bien-être. Dans certains cas, on soutient même qu’il vaut mieux s’en débarrasser le plus tôt possible, parce qu’elles deviennent un poids économique insoutenable en un temps de crise».

    Face à la «pathologie de la tristesse», le Pape propose «la thérapie du sourire»

    En réalité, insiste le Pape François «quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap» considérant «qu’une personne malade ou portant un handicap ne peut pas être heureuse, parce qu’elle est incapable de mener le style de vie imposé par la culture du plaisir et du divertissement». S’appuyant sur l’Evangile de ce dimanche (Lc 7, 36-8, 3), qui nous présente «une situation particulière de faiblesse», la femme pécheresse jugée et marginalisée que Jésus accueille et la défend, le Saint-Père démontre au contraire que «la fragilité elle-même peut devenir un réconfort et un soutien à notre solitude». «Que de personnes avec un handicap et souffrantes s’ouvrent de nouveau à la vie dès qu’elles découvrent qu’elles sont aimées ! » Aimer par Jésus dont «la tendresse est signe de l’amour que Dieu réserve à ceux qui souffrent et sont exclus». «Jésus est le médecin qui guérit avec le médicament de l’amour, parce qu’il prend sur lui notre souffrance et la rachète»souligne le Pape.

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  • 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

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    De Sébastien Maillard, sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican donne 8 critères pour évaluer les nouveaux charismes dans l’Église

    Dans un document rendu public mardi 14 juin, la Congrégation pour la doctrine de la foi invite les évêques à bien évaluer les nouveaux charismes dans l’Eglise. Elle veut ainsi les guider dans la reconnaissance des diverses communautés charismatiques.

    Pourquoi un document sur les relations entre les évêques et les mouvements charismatiques ?

    À la suite du concile Vatican II, diverses communautés nouvelles ont émergé dans l’Église catholique, considérées comme inspirés par l’Esprit Saint. Après ce premier essor, la plupart de ces associations multiformes ont aujourd’hui perdu leur fondateur. Elles sont dans une phase de leur histoire qui appelle une « maturité ecclésiale », selon un document présenté mardi 14 juin mais préparé depuis 2000 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, l’un des plus importants dicastères de la Curie. L’objectif de ce texte, intitulé Iuvenescit Ecclesia (L’Église rajeunit) est d’éviter que ces mouvements croissent indépendamment du reste de l’Église mais y soient pleinement insérés. Sur 34 pages, cette « Lettre aux évêques sur la relation entre les dons hiérarchiques et charismatiques pour la vie et la mission de l’Église » apporte une clarification théologique et une impulsion pastorale pour « ne pas opposer, comme l’a souligné à la presse le cardinal Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, une 'Église de l’Esprit' et une 'Église de l’Institution' » mais faire valoir leur « co-essentialité ».

    Quel rapport a le pape François avec les mouvements charismatiques ?

    Très soutenues par Jean-Paul II dans leur visée évangélisatrice, les communautés charismatiques font face à un pape François exigeant envers elles, soucieux d’appuyer leur dynamisme sans que celui-ci ne se développe séparément des diocèses. Garant avant tout de l’unité dans l’Église, le pape argentin, qui a approuvé le document, est attaché à ce que les pasteurs marchent avec leur peuple, dans toute leur diversité. En même temps, il tient à ce qu’ils restent ouverts aux surprises de l’Esprit Saint, tout en faisant preuve de discernement.

    Comment les évêques doivent-ils accueillir ces communautés ?

    « La réalité qui prend corps en naissant d’un charisme doit jouir d’un temps opportun d’expérimentation et de sédimentation, qui fasse passer de l’enthousiasme des débuts à une configuration stable », reconnaît le Vatican dans ce document. Celui-ci invite les évêques à accompagner « avec bienveillance »un long « itinéraire de vérification ». À cette fin, la lettre tire du Magistère huit « critères pour le discernement des dons charismatiques dans les associations ecclésiales ». Parmi eux figurent l’élan « missionnaire » qui doit animer ces mouvements, leur acceptation de l’intégralité de la foi catholique et « donc éviter de s’aventurer au-delà de la doctrine », leur « réelle communion avec toute l’Église » et leur « disponibilité à la collaboration réciproque », la « présence de fruits spirituels de charité, joie paix et maturité humaine » et la « référence à la doctrine sociale de l’Église ».

    La liste des critères comprend aussi celui d’accepter « des moments d’épreuve dans le discernement des charismes », en allusion à des périodes où tel ou tel mouvement traverse une faiblesse ou une dérive passagères. « La naissance de tensions éventuelles exige de la part de tous la pratique d’une charité plus grande », recommande le Vatican.

    Les ordres religieux et instituts de vie consacrée sont-ils concernés ?

    Le document a été présenté mardi à la presse par le cardinal Müller accompagné du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques. Mais, pratique inhabituelle, le préfet de la Congrégation pour les religieux, le cardinal Joao Braz de Aviz, s’y est invité, s’asseyant parmi les journalistes. Une manière de manifester qu’il aurait souhaité être davantage associé à ce document qui, dit-il, « concerne la vie consacrée ». Le texte vise d’abord les communautés issues du Renouveau charismatique mais touche, en pratique, à des formes de vie consacrée et de vie apostolique. Les rapports entre évêques et congrégations religieuses doivent toutefois faire l’objet d’un futur document.

  • La GPA de nouveau débattue au Conseil de l'Europe

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    Communiqué de presse de la FAFCE (Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe)

    La GPA de nouveau débattue au Conseil de l'Europe

    Bruxelles, le 14 juin 2016

    Un nouveau projet de rapport sur la gestation pour autrui (GPA) sera présenté à la Commission sur les questions sociales, la santé et le développement durable par le sénateur belge Petra De Sutter (Groupe Socialiste, De Vlaamse groene partij) pendant la session plénière de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) la semaine prochaine à Strasbourg. Selon le projet d’ordre du jour, les membres de la Commission seront appelés à débattre du projet de rapport et éventuellement à l’adopter les 21 et 22 juin.

    Le 15 mars dernier cette même Commission a rejeté une proposition qui ouvrait la voie à certaines formes de GPA. Toutefois, le Docteur De Sutter, qui a aussi été accusée de conflit d’intérêts à cause de liens directs avec des cliniques qui pratiquent la GPA, a décidé de ne pas démissionner en tant que rapporteur. Par conséquent ce sujet est de nouveau à l’ordre du jour avec le même rapporteur. "Nous courons le risque de voir revenir par la fenêtre ce que nous avons rejeté à la porte", comme l'a dit un Membre de la Commission.

    Le Président de la FAFCE, Antoine Renard, déclare que "nous sommes très inquiets par le manque de clarté et de transparence dans la procédure qui entoure le rapport. C'est pourquoi nous appelons tous les membres de la Commission à agir en accord avec leur devoir de représentants élus, d'une façon qui ne remettrait pas en cause la crédibilité de l'institution (le Conseil de l'Europe) elle-même". 

    Mr Renard attire également l'attention sur la vulnérabilité des enfants concernés par la GPA: "Nous sommes également inquiets par le risque que le principe très noble de l'intérêt supérieur de l'enfant soit exploité en vue de légitimer la gestation pour un tiers qui est par ailleurs interdite dans bon nombre de pays européens."

    110.000 citoyens ont déja demandé à l'APCE de condamner toute formes de GPA par l'intermédiaire de la pétition No Maternity Traffic qui a récemment été transmise par le Bureau de l'APCE à la Commission des Affaires sociales. 

    Le débat au Conseil de l'Europe n'est aucunement théorique, ni détaché des débats nationaux à l'instar de la France où une forte mobilisation contre la GPA aura lieu le 16 juin à travers le pays, avec l'appui des Associations familiales catholiques françaises, entre autres.

    La FAFCE, membre de la Conférence des OING du Conseil de l'Europe, invite les membres de la Commission des Affaires sociales à mettre en oeuvre la procédure liée au rapport sur Les Droits de l'Homme et les questions éthique liées à la GPA en respectant scrupuleusement le règlement. Elle appelle également les membres à condamner toute forme de GPA, et non pas de légitimer certaines formes.