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  • Spotlight, l'Australie et les abus sexuels sur mineurs : la Salle de Presse du Vatican communique

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    Précisions du Directeur de la Salle de Presse

    Cité du Vatican, 4 mars 2016 (VIS). Ce midi, la Commission pontificale pour la protection des mineurs a confirmé les entretiens, hier près l'Université pontificale Grégorienne, de quatre victimes australiennes avec un de ses membres. Les premiers ont pu exposer leurs propositions, tandis que le P.Hans Zollner, SJ, a illustré les actions du Saint-Siège contre les abus sexuels sur mineurs. A ce propos, le P.Lombardi, Directeur de la Salle de Presse a diffusé une communiqué dont voici le résumé:

    Les dépositions par vidéo-conférence du Cardinal George Pell devant la Commission royale australienne d'enquête et l'attribution de l'Oscar du meilleur film à "Spotlight", consacré au rôle du Boston Globe dans la dénonciation des crimes de nombreux prêtres pédophiles du diocèse, ont relancé l'attention sur la question dramatique des abus sexuels sur mineurs commis par des membres du clergé. La présentation appuyée de ces deux événements a pu faire penser à l'opinion publique la moins informée que l'Eglise n'a pas rien fait ou très peu fait pour répondre à ce phénomène, et qu'il faudrait tout recommencer. Une considération objective montre qu'il n'en est rien. L'ancien Archevêque de Boston, le Cardinal Bernard F.Law, a démissionné en 2002 à cause des événements traités par "Spotlight", à la suite d'une réunion des Cardinaux américains convoqués à Rome par Jean-Paul II. Depuis le diocèse est régi par le Cardinal Sean O'Malley, bien connu pour sa rigueur et sa sagesse dans le traitement des questions d'abus sexuels. C'est lui qui a été appelé à présider de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Par ailleurs, depuis longtemps, les cas d'abus sexuels en Australie font l'objet d'enquêtes judiciaires et de procédures canoniques. Lorsque Benoît XVI s'est rendu à Sydney pour la Journée mondiale de la Jeunesse 2008, il a rencontré un petit groupe de victimes à l'évêché, le Cardinal Pell ayant retenu opportune une telle réunion. Preuve parmi d'autres que ces cas ont été suivis, la section du site vatican dédiée aux abus sur mineurs. La réponse de l'Eglise, lancée il y a une dizaine d'années consiste en plus de 60 documents ou discours.

    L'engagement vigoureux des Papes face à cette crise a successivement touché les Etats-Unis, l'Irlande, l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas, ainsi que les Légionnaires du Christ. Les procédures et les normes canoniques universelles ont été modifiées, on a demandé des lignes directrices aux conférences épiscopales, non seulement pour répondre aux abus, mais aussi pour les empêcher de manière adéquate, on a ordonné des visites apostoliques dans les situations les plus graves, on a largement réformé la Légion du Christ. La Lettre de Benoît XVI aux fidèles irlandais de mars 2010 reste sans doute le document de référence le plus éloquent, dont l'effet va bien au-delà la seule Irlande pour comprendre l'attitude et la réponse juridique, pastorale et spirituelle de l'Eglise à ce drame de notre temps: Reconnaissance des erreurs et demande de pardon, attention prioritaire et justice pour les victimes, conversion et purification, efforts de prévention et formation spirituelle renforcée. Les rencontres de Benoît XV et du Pape François avec des groupes de victimes ont accompagné ce long chemin d'écoute et de pardon, de consolation et d'implication personnelle des Papes. Dans de nombreux pays, l'engagement dans le renouveau et les résultats sont encourageants, les cas d'abus sont devenus très rares. Dans certains pays, à cause de situations culturelles caractérisées par le silence, il y a encore beaucoup à faire. S'il y a des résistances et des difficultés, la voie est maintenant plus claire.

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  • Vendredi 4 et samedi 5 mars, un souffle d’adoration et de confession plane sur la France

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    La France se mobilise, les vendredi 4 et samedi 5 mars, avec les diocèses du monde entier pour  les les 24 heures dédiées au Seigneur miséricordieux. Lu sur « Riposte catholique » :

    « A l’appel du Saint-Père, les diocèses du monde entier se trouvent pour 24 heures immergés dans un océan de grâces traversé du double courant de l’adoration et de la confession. Pour la France c’est un phénomène incroyable signe de temps nouveaux pour l’Eglise et pour le pays.

    Il y a encore dix ans, il fallait se battre pour avoir un rare moment d’adoration dans les paroisses. Aujourd’hui, l’adoration perpétuelle est de plus en plus fréquente et les temps d’adoration font leur grand retour. Il n’y a pas si longtemps, les prêtes qui osaient braver l’interdit, parfois de leurs évêques, mais souvent de leurs propres fidèles, en proposant des confessions individuelles faisaient figurent de martyrs tant les oppositions pouvaient s’avérer violentes. Dans certains séminaires, il y a tout juste 10 ans, il suffisait de réciter le bénédicité pour faire figure de reproche moral, sans parler du chapelet, cette dévotion pour vielles bigotes.

    Si un souffle nouveau recouvre l’Église de France, il reste des zones rétives, des cœurs fermés à ces grâces incroyables que sont la confession, l’adoration et la prière du rosaire. Sans avoir procédé à un pointage exhaustif, il semble que tous les diocèses de France soient entrés dans ces « 24 heures pour le Seigneur » en proposant, très officiellement, un temps d’adoration et de confession individuelle. Formidable soutien pour ces prêtres qui rament depuis si longtemps à contrecourant, comme pour les laïcs qui demandent inlassablement depuis des années le retour de ces pratiques d’un autre âge.

    Un autre âge oui en effet ! Un nouvel âge qui enrage ceux de cette page qui lentement et encore douloureusement se tourne. C’est de ce cœur ardent, cœur eucharistique qui bat au rythme de l’adoration et de la confession que peut à présent jaillir l’espérance d’une France qui prie. L’adoration tourne le regard vers Dieu, la confession ouvre les portes de la grâce, cette grâce qui, seule peut, par nous certes, changer le monde.

    Imaginez, depuis le Ciel, cette vue d’une France d’où monte d’un même cœur, 24 heures durant, l’action de grâce et vers où convergent les flots de miséricorde libérés par ce sacrement de réconciliation retrouvé. 24 heures de grâces ! Que va faire Dieu de ces 24 heures de prière pour le monde, pour la France, pour le Royaume ?

    Mettons-nous un court (très court) instant à la place de Satan et de ses sbires ! 24 heures de tremblement de terre à hauteur de notre dévotion. A hauteur de notre dévotion ! Si, comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux, nous pouvons changer le monde en ramassant avec amour une simple aiguille, combien avec 24 heures de prières amoureuses pourrions-nous renverser les superbes de leurs trônes ! 

    Cyril Brun »

    Ref. un souffle d’adoration et de confession plane sur la France

    ...et le monde entier. Comme nous l'avons déjà écrit, pour la ville de Liège 22 lieux de culte participent à cet événement dans la "Cité ardente". Trois d'entre eux ont prévu spécifiquement l'adoration eucharistique: la Cathédrale, le Carmel de Cornillon (permanent) et l'église du Saint-Sacrement (permanent).Sept églises organisent aussi l'accueil des confessions: la Cathédrale, Saint-Pholien, Saint-François de Sales, le Saint-Sacrement, Saint-Jean, Saint-Denis et la Chapelle des Filles de la Croix.  

    Voir ici : 24 heures pour le Seigneur et là : Année Sainte de la Miséricorde : à Liège, 24 heures pour le Seigneur (4-5 mars 2016)

    JPSC 

  • Le discours du pape aux membres de l'Académie pontificale pour la Vie

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    De Constance Roques sur zenit.org :

    Académie pontificale pour la vie: discours du pape François (traduction complète)

    «La vertu est la plus haute expression de la liberté humaine», explique le pape François qui indique la pratique des vertus par celui qui promeut la vie comme condition de la fécondité de son action.

    Le pape François a en effet reçu les membres de la XIIème assemblée plénière de l’Académie pontificale pour la vie, ce jeudi matin, 3 mars, dans la Salle Clémentine du Palais apostolique du Vatican. Cette assemblée, qui a pour thème «Les vertus dans l’éthique de la vie», s’achève samedi, 5 mars.

    « Ce sont les vertus de celui qui agit pour la promotion de la vie qui sont l’ultime garantie que le bien sera réellement respecté », déclare le pape.

    « Parler de vertu signifie, explique-t-il, affirmer que le choix du bien implique et engage toute la personne ; ce n’est pas une question de « cosmétique », un embellissement extérieur qui ne porterait pas de fruit : il s’agit de déraciner du cœur les désirs malhonnêtes et de chercher le bien avec sincérité. »

    Il précise : « Dans le domaine de l’éthique de la vie, bien qu’elles soient nécessaires, les normes qui garantissent le respect des personnes ne suffisent pas, seules, à réaliser pleinement le bien de l’homme. »

    C’est pourquoi le pape invite à «cultiver» les vertus, grâce à un « discernement continuel » et un « enracinement en Dieu, source de toutes les vertus ».

    Voici notre traduction complète de ce discours prononcé en italien :

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  • "Mémoire et identité", le testament politique et spirituel de Jean-Paul II

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    De Laurent de Woillemont sur ndf.fr :

    mi-jp2.jpgOn a lu pour vous : « Mémoire et identité » (Jean-Paul II)

    Ce livre est le témoignage posthume, pour ne pas dire le testament de Jean Paul II, qu’il n’a pas publié de son vivant, de façon délibérée. Ces entretiens datent de 1993, ils se sont tenus à Castel Gandolfo, avec des amis philosophes polonais. La discussion est très libre et tourne autour de cinq thèmes ; la limite imposée au mal, liberté et responsabilité, quand je pense patrie, quand je pense Europe, la démocratie : possibilités et risques.

    Il s’agit donc de thématiques à la fois morales et politiques sur lesquelles le pape donne son avis personnel ; bien que ces conversations restent privées, le livre est bien signé Jean Paul II, et non pas Karol Wojtilya. A ce titre, et au vu des références dont le pape se réclame, on peut difficilement contester le caractère autorisé de ce document, bien qu’il ne soit pas à proprement parler « magistériel ».

    Or, le pape s’exprime sur des sujets on ne peut plus sensible et d’actualité ; le titre à lui seul est révélateur ; l’identité et la mémoire sont des sujet brulants aujourd’hui, qu’il s’agisse de l’identité sexuelle ou de l’identité nationale, les débats font rage et les mémoires non plus ne sont pas traitées de manière égale ; certaines sont censées être plus nécessaires à la mémoire collective que d’autres…

    Le pape assume parfaitement son patriotisme polonais ; il rappelle qu’à l’origine de ce terme, il y a le mot « père », et que le sentiment patriotique s’inscrit tout à fait dans la foi catholique puisqu’elle se rattache directement dans le quatrième commandement « Honore ton père et ta mère ». Nous devons vénérer nos parents car ils représentent pour nous le Dieu créateur. La famille, la nation et la patrie demeurent des réalités considérées par la doctrine sociale de l’Eglise comme des sociétés « naturelles ». « Elles ne sont pas le fruit d’une simple convention » et ne peuvent être remplacées par rien d’autre ! Les nations, de manière analogue aux individus, sont dotées d’une mémoire historique. Paroles prophétiques s’il en est. Paroles qui nous provoquent aujourd’hui et restent un guide sur pour nous diriger en ces périodes de troubles. Pour autant, si l’homme a une vocation eschatologique il n’en est pas de même des nations. Le pape observe aussi que la Pologne comme nation sort de la préhistoire au moment de son baptême et commence alors à exister dans l’histoire.

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  • Euthanasie : quand les limites s'effacent

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    Sur le site de lalibre.be, cette opinion de Xavier Dijon, Professeur émérite de l'Université de Namur :

    Euthanasie: les limites s’effacent

    Sonnons le tocsin. Trois propositions de loi veulent changer la déclaration anticipée, la décision médicale et la clause de conscience. L’homicide étend davantage son règne.

    Trois propositions viennent d’être déposées à la Chambre des Représentants pour modifier la loi relative à l’euthanasie, sur le triple point de la déclaration anticipée, de la décision médicale et de la clause de conscience. Ces trois propositions de loi contribuent à étendre davantage encore les avancées de l’euthanasie en effaçant quelques limites qui lui étaient opposées jusqu’ici, tant dans l’espace que dans le temps.

    1. Dans le but de s’assurer de la volonté persistante du malade incapable de s’exprimer lui-même en fin de vie, la loi de 2002 prévoyait que sa demande anticipée d’euthanasie aurait une validité de cinq ans. La proposition actuelle entend rendre pareille déclaration illimitée, étant donné, dit-on, la lourdeur de la procédure qui vise son renouvellement. La gravité du geste euthanasique se trouve ainsi singulièrement banalisée à l’égard de la personne qui aura peut-être signé cette demande vingt ou trente ans avant d’être euthanasié. Certes, cette requête pourra être retirée à tout moment mais, si la proposition de loi est acceptée, le signataire ne serait plus tenu de réfléchir régulièrement aux enjeux de sa demande. Comme si elle était devenue tout simplement normale.

    2. La réforme souhaitée quant à la décision médicale concerne également l’écoulement du temps mais, cette fois, dans l’autre sens : il ne s’agit plus de rendre perpétuelle la demande du malade mais de raccourcir drastiquement la délibération du médecin. La loi de 2002 prévoyait que si le médecin consulté refuse de pratiquer une euthanasie, il est tenu, d’abord, d’en informer le patient en temps utile, ensuite, de communiquer le dossier médical du patient au médecin désigné pour poser ce geste. Ici, la proposition de loi précise que la décision de refus doit être donnée dans les sept jours de la demande et que le dossier doit être transmis dans les quatre jours du refus. Quand on connaît les hésitations et les revirements par lesquels peut passer une demande d’euthanasie, quand on réalise toute la part de confiance qui doit sous-tendre le dialogue entre médecin et patient, on se demande pourquoi il s’imposait de réduire à une semaine le temps de vérification du bien-fondé de la demande qui conduira le malade à la mort. Serait-ce, ici encore, pour étendre la normalité du geste euthanasique ?

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  • Les crimes pédophiles sont abominables. Ils sont et seront une honte pour l’Eglise.

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    De l'Abbé Amar sur padreblog.fr :

    PÉDOPHILIE : HONTE, MISÈRES ET VÉRITÉ

    Pleurer. Hurler. C’est certainement les deux seules réactions que provoquent le film Spotlight chez ceux qui sont allés le voir. Oscar 2016 du meilleur film, cette oeuvre cinématographique à la distribution et à l’interprétation impeccable révèle l’ampleur du scandale des prêtres pédophiles dans le diocèse de Boston aux Etats-Unis, en 2001. Depuis, d’autres cas ont été révélés en France, mais surtout en Irlande, en Allemagne ou en Autriche. On sait que l’épicentre de ce scandale remonte aux années 1970-1980. Il y a bien sûr des fautifs : impossible de le nier. Et des hommes d’Eglise ont parfois été scandaleusement fort silencieux. Spotlight le révèle avec douleur.

    Soyons clairs : ces crimes pédophiles sont abominables. Ils sont et seront une honte pour l’Eglise.

    Dire la vérité

    Si le cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, demandait à son époque que Rome en soit informée, ce n’est pas – comme le suggèrent certains – pour régler les choses en interne et les cacher à la justice civile. Il s’agissait tout au contraire de vérifier qu’on ne tournait pas la page, et qu’en plus d’une condamnation pénale, il y ait aussi une condamnation canonique, c’est-à-dire venant des tribunaux d’Eglise. Le pape François est même allé plus loin en faisant arrêter par la Gendarmerie Pontificale un ancien nonce polonais, aujourd’hui décédé, accusé de faits abominables. Retourné à l’état de laïc, il a été assigné à résidence, dans l’attente d’autres sanctions. Par ailleurs, un prêtre qui se confesse d’avoir commis un abus sexuel sur un mineur ne peut plus aujourd’hui recevoir directement l’absolution : son confesseur doit en référer directement à Rome, selon la procédure canonique dite de « l’absolution réservée ».

    Les crimes pédophiles sont horribles. Leur révélation ne peut que donner la nausée. Ceux qui les ont commis doivent être recherchés, jugés et condamnés sans aucune complaisance. Les victimes sont d’abord les enfants. En ce sens, les conséquences éventuelles de ce choc pour l’Eglise ne devraient pas nous importer : seules les victimes devraient compter ! Et pour tout prêtre, il n’y a rien de plus terrible que de voir un enfant blessé ou sali par un confrère, par celui-là même qui a reçu mission d’être la figure du père. Aujourd’hui, un drame de ce genre ne sera à l’évidence ni étouffé, ni caché. Et si des affaires l’ont été dans le passé, c’est une faute grave pour laquelle plusieurs évêques, et le pape lui-même, ont d’ailleurs demandé pardon. Dans le diocèse de Meaux en 2006, l’évêque s’est porté partie civile contre un de ses prêtres, considérant que ce dernier avait trahi la confiance de l’Eglise et causé un véritable préjudice moral.

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  • Frigide Barjot, présidente de l’Avenir pour tous, a rencontré le pape François

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    Lu sur le site du journal « La Croix »

    « Virginie Tellenne, dite Frigide Barjot, a rencontré le pape François le 29 février au Vatican, accompagnée de ses deux enfants.

    À cette occasion, l’ancienne leader de la Manif pour tous et porte-parole de l’Avenir pour tous a demandé au pape de bénir son engagement en faveur de la suppression de l’adoption dans la loi Taubira.

    Conviée à la messe quotidienne du pape François dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe lundi 29 février, Virginie Tellenne, dite Frigide Barjot, célèbre égérie de la « Manif pour tous », a pu ensuite brièvement saluer le pape, avec ses deux enfants.

    « Cela faisait trois ans que j’attendais cela, que j’écrivais au pape pour lui demander de le rencontrer, car je sentais que j’avais besoin de ses encouragements », confie celle qui s’occupe désormais de « l’Avenir pour tous ». Ce collectif, qui milite pour une réforme de la loi sur le mariage pour tous, est favorable aux unions maritales égales mais souhaiterait voir disparaître l’adoption du texte pour préserver la filiation.

    Il y a quelques mois, Frigide Barjot a ainsi envoyé un courrier au pape contenant son ouvrage L’humain plus fort que le marché (Salvator, novembre 2013) ainsi qu’une lettre lui demandant la possibilité de recevoir sa bénédiction et de participer à une messe au Vatican.

    « J’ai finalement pu faire au pape une demande qui me tenait beaucoup à cœur: est-ce que vous me donnez votre bénédiction pour poursuivre les actions que nous menons pour remplacer le mariage homosexuel par une union civile sans filiation ?», a-t-elle expliqué à La Croix. « Si, si », a-t-il répondu en souriant, a encore rapporté Frigide Barjot, qui lui a présenté un « book » du collectif. Elle a assuré avoir parlé très distinctement en français.

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  • Repentance et miséricorde

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    A une encablure des « 24 heures pour le Seigneur » organisées dans le cadre du Jubilé de la Miséricorde, le site « Diakonos.be » a traduit et  publié ce texte de l’écrivain  Antonio Margheriti Mastino. Très " italien " peut-être mais, pour un Jubilé dont la célébration se cherche encore, la foi populaire y trouve son compte … 

    « La culpabilité n’a rien à voir avec la repentance.  C’est Lui qui me l’a « dit ».  Du moins, je pense bien que c’était Lui.

    C’est arrivé il y a un peu plus d’un mois.  Pour une fois, j’étais arrivé à l’Eglise non seulement à temps mais même largement en avance pour la messe, ce qui est exceptionnel pour moi qui suis un retardataire chronique.  J’en ai donc profité pour discuter un peu avec Lui, devant cette icône sur l’autel qui me fixait avec intensité, devant le Saint-Sacrement.  Oui, dans mon Eglise, le Saint-Sacrement se trouve au fond, derrière… un paravent sur l’autel.  Je vous résume le monologue façon Don Camillo que j’ai eu avec Lui car sa présence était si intense que je pouvais clairement distinguer ses réponses au travers de cette petite voix intérieure que j’appelle ma conscience.

    Un monologue qui était presque un dialogue

    Moi: « Tu sais pourquoi je viens à la messe… c’est pour entendre ces paroles que j’aime tant: « dis seulement une parole et je serai sauvé ».

    La petite voix: « Tu viens aussi parce que tu te sens coupable, tu viens à moi rempli d’angoisse et l’angoisse du péché est diabolique parce qu’elle remplit ta vie plus que la conversion et qu’elle ne laisse plus de place à l’espérance.  Le désespoir appartient à Satan.  Moi, c’est le repentir que je demande. »

    Moi: « Je me suis repenti »

    La petite voix: « Non, tu es obsédé et physiquement obnubilé par ta propre horreur. »

    Moi: « Pendant l’élévation je te dis: ‘Seigneur, je te confie mes péchés, mes fautes, mes besoins et mes espérances’  »

    La petite voix: « Tu ne l’as dit qu’une seule fois et ensuite tu dis: reste avec moi Seigneur quand viennent le soir et les ténèbres, quand la nuit descend  sur moi et m’envahit.  C’est l’obscurité qui te fait peur, c’est à elle que tu parles.  En te libérant de ton sentiment de culpabilité tu te libéreras également du péché et de l’obscurité, de cette tentation qui te submerge quand tu as perdu l’espérance et qu’il n’y a plus de lumière. »

    Moi: « Mais je ne suis pas angoissé! »

    La petite voix: « Tu l’es à tel point que tu es physiquement incapable de t’approcher de mon corps. »

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  • Le pape insiste sur la consécration du premier vendredi du mois au Coeur de Jésus

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Pensez au premier vendredi du mois et au Cœur de Jésus

    Le pape François rappelle que le premier vendredi de chaque mois – vendredi prochain, 4 mars – est spécialement consacré au Cœur de Jésus.

    La tradition remonte en particulier aux révélations du Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), moniale de la Visitation à Paray-le-Monial (France).

    « Je salue les jeunes, les personnes malades et les nouveaux époux. Ce sera, après-demain, le premier vendredi du mois, dédié à la dévotion au Cœur de Jésus ».

    « Chers jeunes, invite le pape, vivez cette journée où l’on fait mémoire de la mort de Jésus avec une intensité spirituelle particulière. »

    Le pape adresse cet appel aux malades : « Chers malades, regardez la croix du Christ comme un soutien dans votre souffrance. »

    « Chers nouveaux époux, dans votre foyer conjugal entraînez-vous au jeûne des œuvres du mal et à la pratique des vertus », encourage le pape François.

    « À tous ceux qui communieront les premiers vendredis de neuf mois de suite, je donnerai la grâce de la persévérance finale et le salut éternel », a confié le Christ à sainte Marguerite-Marie (lettre n. 86).

    Les sanctuaires de Paray-le-Monial évoquent les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie en ces termes :

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  • Des propos percutants du pape François sur l'Europe, la laïcité, les idéologies et le culte de l'argent

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    Jean-Pierre Denis, sur le site de La Vie, rapporte les propos tenus par le pape avec une délégation française le mardi 1er mars (extraits) :

    Conversation politique avec le pape François

    (...) Mardi 1er mars à 16h30, au rez-de-chaussée de la fameuse Casa Santa Marta qui lui sert de résidence et de bureau, sur le flanc écrasant de la basilique Saint-Pierre, François a accordé une étonnante audience à une trentaine de catholiques engagés dans le christianisme social. J’ai eu la chance de faire partie de l’équipée et de saisir au vol l’essentiel d’une conversation informelle qui n’est en rien une interview. Mais l’initiative en revenait à Philippe de Roux, le fondateur des Poissons roses, un petit courant de pensée né au sein du parti socialiste au moment des débats sur le mariage pour tous, rejoint pour l’occasion par un laboratoire d’idées d’inspiration personnaliste, Esprit civique. (...)

    Sur la mondialisation :

    « Il y a quelque chose qui m’inquiète », dit le pape. « Certes, la mondialisation nous unit et elle a donc des côtés positifs. Mais je trouve qu’il y a une bonne et une moins bonne mondialisation. La moins bonne peut-être représentée par une sphère : toute personne se trouve à égale distance du centre. Ce premier schéma détache l’homme de lui-même, il l’uniformise et finalement l’empêche de s’exprimer librement. La meilleure mondialisation serait plutôt un polyèdre. Tout le monde est uni, mais chaque peuple, chaque nation conserve son identité, sa culture, sa richesse. L’enjeu pour moi est cette bonne mondialisation, qui nous permet de conserver ce qui nous définit. Cette seconde vision de la mondialisation permet d’unir les hommes tout en conservant leur singularité, ce qui favorise le dialogue, la compréhension mutuelle. Pour qu’il y ait dialogue, il y a une condition sine qua non : partir de sa propre identité. Si je ne suis pas clair avec moi-même, si je ne connais pas mon identité religieuse, culturelle, philosophique, je ne peux pas m’adresser à l’autre. Pas de dialogue sans appartenance. »

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  • Shahbaz Bhatti : vers l'ouverture d'une enquête de béatification

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    Lu sur Eglises d'Asie, le site de l'agence d'information des Missions Etrangères de Paris :

    Vers l’ouverture d’une enquête en vue de la béatification de Shahbaz Bhatti

    Cinq ans après l’assassinat, le 2 mars 2011, de Shahbaz Bhatti, ministre catholique des Minorités religieuses, tué pour avoir défendu la cause d’Asia Bibi, chrétienne condamnée à mort pour blasphème et emprisonnée depuis 2009, des témoignages en vue de sa béatification commencent à être recueillis, afin d’ouvrir une enquête diocésaine.

    « C’était un bon chrétien, catholique, un homme bon, honnête, qui cherchait à faire quelque chose pour créer des rapports entre les musulmans et les non-musulmans. Et œuvrer à l’édification d’une société multi-religieuse. Pour nous, c’est un modèle. Il était porteur d’une vision pour un Pakistan qui soit une société de paix et d’harmonie », a déclaré le 29 février à Radio Vatican Mgr Joseph Coutts, archevêque de Karachi et président de la Conférence des évêques catholiques du Pakistan, en visite en Italie. Selon lui, Shahbaz Bhatti est « devenu un modèle pour toute la communauté chrétienne du Pakistan ».

    Interrogé par l’agence Fides, le 29 février, Mgr Coutts a précisé que le ministre catholique « avait toujours parlé avec foi et faisait preuve de courage. Il a fait en sorte que la voix des chrétiens soit écoutée dans le pays. Il nous a montré la route. Il était un bon catholique et il a donné sa vie pour sa mission. Il a été tué en tant que chrétien et, même si bon nombre de personnes lui suggéraient de quitter le pays parce qu’il était menacé, il a voulu rester au Pakistan et accomplir jusqu’au bout sa mission ». Toujours selon Mgr Coutts, il appartenait à « l’évêque d’Islamabad, lieu où il a été martyrisé, d’ouvrir une enquête canonique en vue du procès diocésain qui peut le proclamer martyr ». « J’y suis favorable », a souligné le président de la Conférence épiscopale du Pakistan.

    Selon le P. John Williams, de la Commission ‘Justice et Paix’ de l’archidiocèse d’Islamabad, les conditions à l’ouverture de cette enquête sont favorables. « L’actuel évêque d’Islamabad, Mgr Rufin Anthony, est né dans le même village que Shahbaz Bhatti et il connaît bien les lieux, la famille et la communauté locale. Il existe donc toutes les circonstances favorables pour mener une enquête soigneuse dont nous espérons qu’elle pourra avoir une issue positive. Toute la communauté catholique au Pakistan l’espère. Le souvenir de Shahbaz Bhatti est encore vif et, ces jours-ci, se dérouleront de nombreuses commémorations », a-t-il indiqué le 1er mars.

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  • Famille Chrétienne consacre un dossier à ce qui germe dans l'Eglise de Belgique

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    numero-1990-samedi-05-mars-2016-journee-de-la-femme-il-y-a-une-place-entre-les-burqas-et-les-femen-!_large.jpgBelgique : l’Église n’a pas dit son dernier mot

    29/02/2016 | Numéro 1990 | Par Bertille Perrin et Antoine Pasquier

    Petites lucioles d’espérance, des familles maintiennent vive la flamme de la foi en Belgique. Des paroisses, des mouvements et des communautés les aident à bâtir leur vie spirituelle sur le roc, dans une société belge rongée par le sécularisme et le relativisme.

    On ne présente plus la face nord de la Belgique, la plus connue, la plus courue. Elle est celle dont les journaux parlent le plus, et que l’on pourrait résumer par ce triptyque : laïcisme, relativisme, régionalisme. Pas une semaine, ou presque, sans que l’on ne parle de la lente scission entre Flamands et Wallons, des dernières trouvailles du législateur belge pour enfreindre les interdits fondamentaux – comme l’euthanasie des mineurs ou la gestation pour autrui – ou des déclarations offusquées d’officines franc-maçonnes ou gouvernementales contre la supposée ingérence de l’Église catholique.Le nouvel archevêque de Bruxelles, Mgr Josef De Kessel, en a récemment fait les frais lorsque, affirmant que les établissements hospitaliers catholiques étaient en droit de s’opposer à l’euthanasie, parlementaires et médecins lui sont littéralement tombés dessus. Au Plat Pays, on n’aime pas que les têtes dépassent. « La société belge est très consensuelle, confirme un prêtre officiant dans la grande région de Bruxelles. Surtout, il ne faut pas faire de vagues. » Les structures de l’Église n’échappent pas à cet état d’esprit. Son enseignement, notamment sur les questions morales et familiales, y est souvent contesté. La désignation de Mgr Bonny, évêque d’Anvers, pour représenter la Belgique au Synode sur la famille n’a pas toujours été comprise ni admise en raison de ses positions à rebours du Magistère.

    La suite est réservée aux abonnés de Famille Chrétienne :