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  • Les jeunes CD&V veulent plus d'avortement, plus d'euthanasie, la légalisation de la GPA et la décriminalisation de la prostitution

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    téléchargement (1).jpgCe sont les résolutions qu'ont adoptées les jeunes chrétiens démocrates flamands durant ce week-end d'après ce que l'on peut lire dans "De Morgen". Il s'agit notamment d'instaurer un droit à l'avortement jusqu'à la vingtième semaine, d'autoriser l'euthanasie en cas de démence liée à un problème cérébral et de l'étendre aux mineurs lorsque la souffrance physique serait reconnue comme insupportable, devant durer, et qu'il soit entendu que la médecine ne puisse la guérir. Ils sont également favorables à la mise en place de mesures légales pour encadrer la gestation pour autrui "altruiste". Enfin, ils sont partisans de mesures qui décriminaliseraient la prostitution (mais tout en tâchant de combattre l'exploitation).

    Vous avez dit "jeunes chrétiens démocrates" ?

  • GPA : on aura beau se dorer la pilule, on n'évitera pas l'aliénation des femmes « porteuses »

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    Du Professeur Dominique Folscheid (philosophe, Université Paris-Est) sur le site "Bioethique.com" :

    La "gestation pour autrui" en débat

    La GPA ou gestation pour autrui n'est pas légalisée en France mais elle l'est dans d'autres pays. Quel est le problème éthique de cette technique simple de PMA ? Le professeur Dominique Folscheid, philosophe de l'Université Paris-Est, tente de donner des éclairages. 

    La définition de la « gestation pour autrui », désormais siglée « GPA »,  est la plus simple qui soit. Quelle que soit la situation des demandeurs — couples mariés ou pas, hétérosexuels ou homosexuels, ou personnes isolées —, il s'agit dans tous les cas de charger une femme, à titre onéreux ou gratuit, de recueillir en son sein, jusqu'à sa naissance, un embryon étranger préalablement conçu in vitro.

    Au point de vue strictement technique, la GPA ne pose aucun problème particulier. Alors qu'elle soulève une montagne de difficultés au niveau psychologique, psychique, symbolique, juridique, social, éthique, et pour finir politique. Mais les États récalcitrants sont soumis à de telles pressions qu'ils mènent peut-être un combat d'arrière-garde.

    Comment en est-on arrivé là ? Et pourquoi avoir remplacé la « mère porteuse » par la « gestation pour autrui » pour finir avec le sigle « GPA » ? Pour masquer une révolution anthropologique ?

    Lire la suite sur Bioethique.com

  • Le lancement de la fédération "Un de Nous" ("One of Us")

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    Lu sur le site de "La Croix" (Marine Lamoureux) :

    Défense de la vie : lancement de la fédération « Un de nous »

    Samedi 12 mars, près de 1 200 personnes se sont réunies salle Gaveau, à Paris, à l’occasion du premier forum européen « Un de nous » consacré à la défense de la vie.

    L’un de ses promoteurs, Jean-Marie Le Mené (1), président de la Fondation Jérôme Lejeune, en décrypte les enjeux.

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    Quels sont les objectifs de la fédération européenne « Un de nous », lancée le 12 mars à Paris, en présence de plusieurs personnalités (2) ?

    Jean-Marie Le Mené : L’idée de cette fédération est de poursuivre l’élan engagé en 2012, au niveau européen, en faveur de la défense de la vie et de la dignité humaine. À l’époque, une initiative citoyenne avait été lancée autour de deux requêtes : d’une part, l’arrêt des financements de l’Union européenne pour la recherche sur l’embryon ; d’autre part, la fin du soutien apporté par l’UE à certaines campagnes de promotion de l’avortement dans des pays en voie de développement, au mépris de la législation de certains États membres. Le succès avait été réel, avec deux millions de signatures recueillies. Et pourtant… rien ne s’est passé. Comme si l’Europe n’était pas prête à assumer les conséquences d’un processus de démocratie participative qu’elle avait elle-même promu… En organisant ce premier forum et en créant la fédération européenne < Un de nous >, nous souhaitons assurer une pérennité à cette mobilisation et montrer notre volonté de travailler ensemble – une trentaine d’associations est aujourd’hui impliquée. Le cadre national est trop étroit pour agir.

    Quelle est la suite ?

    J-M. L : Nous allons miser sur trois types d’action. Tout d’abord, le lobbying européen, bien entendu. Le combat sur les valeurs passe par là. Une action en justice est d’ailleurs en cours pour contester la non-prise en compte de notre initiative citoyenne de 2012. Au-delà, les sujets ne manquent pas : le risque d’extension de l’euthanasie, l’eugénisme croissant via le diagnostic prénatal, la faible mobilisation des pouvoirs publics en faveur d’une baisse du nombre d’avortements, la promotion du gender, de la gestation pour autrui, etc. Ensuite, nous allons tenter de porter notre message dans des pays aujourd’hui moins mobilisés que l’Europe latine et les pays de l’Est, dans lesquels « Un de nous » a eu de l’écho. Je pense en particulier à l’Allemagne. L’histoire tragique de ce pays peut en effet être un moteur pour s’élever contre certaines pratiques comme l’eugénisme qui sévit aujourd’hui autour de la trisomie 21. L’idée serait par exemple d’organiser là-bas un nouveau forum. Enfin, troisième piste, unir nos forces pour organiser des marches communes pour la vie et la famille, qui sont trop dispersées à l’heure actuelle.

    Samedi, un prix a été remis à Pattaramon Chanbua​, jeune mère porteuse thaïlandaise, qui avait refusé d’avorter après un diagnostic de trisomie. Quel est le message ?

    J-M. L : L’histoire de cette femme est symptomatique des nombreuses dérives de notre monde. Elle illustre tout d’abord que la gestation pour autrui est liée à l’extrême pauvreté des femmes. Ensuite, nous avons voulu saluer le courage de cette mère qui a refusé d’avorter, - comme le lui demandait l’agence de GPA -, car un des jumeaux qu’elle portait était atteint de trisomie. C’est un message très fort concernant les enfants touchés par le handicap. La remise de ce prix, à Paris, a d’ailleurs été un moment très émouvant.

    Le forum a peu été relayé dans la presse. Pourquoi ce courant de pensée a-t-il tant de mal à se faire entendre ?

    J-M. L : Je crois que l’Europe a perdu sa vision humaniste. Il y a aujourd’hui un vide de valeurs, dont s’empare le marché. Il suffit de regarder ce qui se passe en France pour la trisomie 21 : le dépistage, chez la quasi-totalité des femmes enceintes, est financé par l’assurance-maladie, c’est un marché lucratif pour les laboratoires  ! Au bout du compte, plus personne ne s’interroge sur le fait que l’on préfère éliminer in utero toute une population plutôt que de consacrer des financements à la recherche pour soigner cette maladie.

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    (1) Les premières victimes du transhumanisme, éditions Pierre Guillaume de Roux, 172 p., 19,50 € (2) Parmi elles, des eurodéputés, Katalin Novak, ministre de la famille hongroise, Alberto Ruiz-Gallardon, ancien ministre espagnol de la justice, Philippe de Villiers, fondateur du Mouvement pour la France.

  • Le transhumanisme contre l'humanité (Jacques Testart)

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    https://www.youtube.com/watch?v=AcOKL-eU_Wk&feature=youtu.be

  • Anderlecht, 19 mars : pèlerinage orthodoxe à saint Guidon

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    Du site orthodoxie.com :

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    Le samedi 19 mars 2016, pendant la première semaine du Grand Carême 2016 donc, nous pèlerinerons sur les pas de saint Guido(n) d'Anderlecht. Pélerin par pénitence, un excellent compagnon pour nous aider à la conversion.

    Le sous-diacre Jean Hamblenne nous parlera de la vie du pauvre sacristain devenu saint. Ensuite matuhska Anne nous expliquera l'historique des lieux - collégiale etc - avant la visite au musée d'Erasme.

    Tropaire de saint Guidon d'Anderlecht ton 4 

    Vénérable fils de nos campagnes, 
    Humble paysan de notre pays, 
    Tu délaissas tes pauvres biens 
    Pour péleriner vers lsraël.
    Aujourd'hui que tu es parvenu en la Jérusalem Céleste, 
    Nous t'en supplions, saint Guidon, 
    Intercède pour le salut de nos âmes.

    Intéressant : récemment, un laboratoire de l'Université Libre de Bruxelles, très peu susceptible donc de christianophilie (!!), a authentifié les reliques de notre saint ami :
    https://www.youtube.com/watch?v=LItU81O5xW0

    (source)

  • "Crise des migrants" : l'Europe face à son destin

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau sous la plume de Thibaud Collin

    La crise migratoire : l’Europe face à son destin

    De quoi la « crise des migrants » est-elle le symptôme ? Il convient avant tout de s’interroger sur la pertinence des termes choisis pour décrire un tel phénomène. Au sens strict une crise est un moment d’aggravation d’un processus appelant une décision. Or si l’on ne peut nier la gravité de ce qui est en train de se jouer sur les îles du sud de l’Europe, on reste pour l’instant dubitatif sur la capacité des différents acteurs à poser des choix permettant de résoudre la crise. Cette impuissance politique se révèle déjà dans la manière de voir et donc de nommer un tel phénomène. Ces millions d’êtres humains sont-ils des réfugiés politiques, des immigrés économiques, des envahisseurs ? Pour éviter de catégoriser et donc de « discriminer », la bien-pensance a décidé de les nommer des migrants, mot neutre et générique. Ce terme de migration a au moins le mérite de signifier qu’il s’agit d’un mouvement de populations et non d’une simple juxtaposition de drames individuels.

    Un même phénomène peut, en effet, être abordé selon différents points de vue déterminant chacun un type d’action. Ainsi, faut-il envisager la crise des migrants comme un drame humanitaire en valorisant la singularité des itinéraires de vie, ce qui exige une prise en charge déterminée par une attitude personnelle dont la parabole du bon Samaritain serait le modèle ? Ou bien comme un problème géopolitique en considérant les volumes et les caractéristiques culturelles et religieuses des populations déplacées, ce qui exige des choix politiques posés par les gouvernements soucieux du bien commun de leur pays ? La situation est telle que la réponse est évidente. Nous nous trouvons bien devant un phénomène de grande ampleur que l’on ne peut aborder selon les seuls critères de la sphère individuelle. Comme le disait à juste titre Jean Madiran « si un réfugié frappe à ma porte, mon devoir de chrétien est de l’accueillir comme un autre Christ (selon la parole de Matthieu 25) mais si 150 réfugiés frappent à ma porte, mon devoir est d’alerter les autorités politiques ». Il n’y a donc pas deux morales, celle du chrétien gouvernée par la générosité et celle du citoyen gouvernée par la Realpolitik car il n’y a qu’une seule exigence : celle du vrai bien humain à réaliser par des choix prudents et charitables dans des circonstances singulières.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Le cardinal-archevêque de Lyon victime d'un lynchage médiatico-judiciaire en grand

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    De Régis de Castelnau sur causeur.fr :

    «Affaire Barbarin»: derrière le lynchage…

    Une prise d’otage?

    Et si le cardinal Philippe Barbarin était en fait pris en otage dans un combat contre l’Eglise sur les questions sociétales? Régis de Castelnau s'interroge...

    Alors comme ça Monseigneur Barbarin, cardinal et primat des gaules, serait pédophile ? Eh bien dites donc ! Ah non, il ne le serait pas lui-même mais couvrirait les agissements de ceux des ecclésiastiques qui le sont ? Mais c’est encore plus grave ! Et comment sait-on tout ça ? Tout le monde le dit, il suffit de lire les journaux et d’écouter la radio. Dans ce cas…

    Avant d’examiner le fond de cette affaire, c’est-à-dire les faits, tels qu’on peut les connaître, leur dimension juridique et judiciaire puisqu’à nouveau la justice est saisie pour servir un combat politique, jetons au préalable un regard sur l’opération qui a déclenché la grêle. Sous laquelle se trouve aujourd’hui l’église catholique en général, et l’évêque de Lyon en particulier.

    Un lynchage médiatico-judiciaire en grand

    Nous assistons depuis quelques jours à un lynchage médiatico-judiciaire en grand comme la presse et les réseaux en raffolent. Et cette fois-ci, tout le monde s’y met, car quand il s’agit de bouffer du curé rares sont ceux qui manquent à l’appel. Les cathos se défendant comme des manches, c’est d’autant plus facile. Acteurs importants du processus de sacralisation des victimes, revendiquant la pratique de la miséricorde, la présentation de la joue gauche quand on leur frappe la droite, et accordant à la prière des vertus auxquelles ils sont les seuls à croire, ils constituent une cible confortable.

    lire la suite sur causeur.fr

    lire aussi : "le Monde" entre en guerre contre l'Eglise

  • Une enseignante de Malmédy guérie miraculeusement par l'intercession d'Elisabeth de la Trinité

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    De Benjamin Hermann sur lavenir.net :

    Le Vatican qualifie la guérison de cette Malmédienne de miracle

    Ancienne enseignante de religion à l’Institut Notre-Dame de Malmedy, Marie-Paul Stevens a été touchée par le syndrome de Sjögren. Sa guérison survenue en 2002 est aujourd’hui qualifiée de miracle par le Vatican.

    Sans titre.pngMarie-Paul Stevens a vaincu la maladie lors d’un voyage dans un carmel de Dijon en 2002. Quatorze ans plus tard, le Vatican a officiellement reconnu le miracle. Élisabeth de la Trinité, religieuse française, sera canonisée en octobre grâce à cette reconnaissance.

    En fonction de ses convictions, chacun qualifiera l’histoire de Marie-Paul Stevens d’extraordinaire, de miraculeuse ou de réjouissante. Le Vatican a en tout cas reconnu très officiellement sa guérison comme un miracle, le 3 mars dernier.

    Cette dame aujourd’hui âgée de 58 ans a vécu de nombreuses années à la frontière des villages d’Ondenval et Thirimont, dans la commune de Waimes. Elle habite aujourd’hui dans l’entité voisine de Malmedy.

    Catholique depuis son enfance, elle était jusqu’à ce que sa maladie se déclare professeure de religion à l’Institut Notre-Dame de Malmedy. Mais c’est en 1997 que sa santé s’est dégradée et que le corps médical lui a diagnostiqué le syndrome de Sjögren, une maladie d’origine auto-immune qui va provoquer chez elle des souffrances toujours plus importantes, jusqu’en 2002, année durant laquelle les médecins ne se faisaient plus d’illusion quant à ses espoirs de survie. «J’avais même préparé ma veillée d’adieu et la célébration de ma Pâque», témoigne-t-elle.

    Guérie lors d’un voyage au carmel de Dijon

    Très admiratrice et proche spirituellement d’Élisabeth de la Trinité, une religieuse française ayant vécu de 1880 à 1906, Marie-Paul Stevens a entrepris, au bout de ses forces, un voyage en avril au carmel de Flavignerot, près de Dijon, là où se trouvent les reliques d’Elisabeth. Selon son témoignage, mais aussi celui de proches et du médecin de famille, elle en est ressortie guérie.

    Elisabeth1.jpgUn premier miracle d’Élisabeth de la Trinité avait été reconnu en 1984 et avait conduit à sa béatification par Jean-Paul II. Mais la reconnaissance par le Vatican de ce second miracle conduira à sa canonisation, au grand bonheur du carmel de Dijon, mais aussi de Marie-Paul Stevens et de l’unité paroissiale de Waimes.

    Un long procès

    Le procès de canonisation a duré de nombreux mois et le cas de Marie-Paul Stevens a été examiné par une commission médicale, une commission théologique, soit une quarantaine de témoins et neuf médecins, durant 19 mois.

    Les faits ont donc été examinés et la validité du miracle, établie par la Congrégation pour la cause des saints, chargée des dossiers de béatification et canonisation. Le 3 mars dernier, le pape François a donné son aval pour la canonisation d’Élisabeth de la Trinité, qui devrait se dérouler en octobre.