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  • Un quart des élèves d’une génération arrive dans le secondaire sans maîtriser de manière satisfaisante la lecture

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    De Laurent Joffrin sur le site de Libération (liberation.fr) :

    Pourquoi nos enfants ne savent plus lire 

    La journaliste Carole Barjon dresse un diagnostic effrayant de l’enseignement du français à l’école. En cause le rejet de la méthode syllabique.

    Comment les militants du bien peuvent-ils faire le mal ? Cette question qui taraude la gauche depuis toujours se pose en termes crus dans un domaine essentiel pour elle, celui de l’éducation. Dans les années 60 et 70, un courant de pensée progressiste s’est mis en tête de réformer l’apprentissage de la lecture. Les méthodes traditionnelles, disaient-ils, sont trop arides, trop mécaniques, elles assomment les élèves et participent à la sélection sociale qui frappe les enfants des classes populaires. Elles doivent être mises au rencart au profit de pédagogies plus modernes. Bientôt dominant dans l’appareil de l’Education nationale, ce courant bien intentionné a inspiré les changements qui ont affecté l’enseignement du français dans les classes élémentaires.

    Contrairement à ce que disent parfois les adversaires de ces réformes (souvent engagés à droite, mais pas toujours), il ne s’agissait pas d’imposer la «méthode globale», inventée par un pédagogue du début du XXe siècle, Ovide Decroly, pour les élèves affectés de handicaps (la surdité, par exemple), et qui fut fort peu enseignée, mais de rejeter l’antique méthode syllabique (b.a.- ba) au profit de pédagogies plus ou moins influencées par la «méthode globale» sans en imiter le systématisme (méthodes semi-globales, idéo-visuelle, etc.), qui partent non des syllabes qu’on répète mécaniquement mais des mots complets dont l’enfant appréhende directement le sens, dans le but de l’éduquer à la découverte personnelle du savoir.

    En faisant foin de la grammaire traditionnelle et des pédagogies répétitives, ce courant a produit des méthodes et des explications techniques qui inquiètent souvent les parents d’élèves, troublés par ce qui leur paraît un abandon des exigences habituelles en matière d’orthographe et de grammaire, le tout accompagné d’une rhétorique obscure et jargonnante à souhait.

    Journaliste politique à l’Obs, Carole Barjon est de ceux-là. Entendant les professeurs de ses enfants faire peu de cas des dictées et relativiser d’un ton condescendant la maîtrise de l’orthographe, qui lui paraissait néanmoins utile aux élèves, notamment pour se mettre plus tard à la recherche d’un emploi, elle a décidé de se renseigner par elle-même, à l’aide d’une enquête journalistique sérieuse, sur l’état de l’enseignement du français dans l’Education nationale. Compulsant les études nombreuses réalisées sur la question, consultant les programmes, les instructions et les circulaires émises par le ministère, interrogeant directement les anciens ministres, retrouvant les pédagogues, les sociologues ou les professeurs qui furent à l’origine des réformes, elle livre un diagnostic vivant et précis de l’apprentissage de la langue française par les élèves de la République. Le résultat est effrayant.

    Précaution immédiate ! En lisant cette conclusion lapidaire, le lecteur averti se dira : encore un de ces pamphlets sommaires qui encombrent les étals des libraires et qui nous expliquent que tout était mieux avant, qu’il ne fallait surtout pas tenter de démocratiser l’éducation nationale, que Jules Ferry a été trahi et que la gauche enseignante à détruit la bonne vieille école républicaine. Erreur : outre qu’il s’appuie sur des chiffres difficiles à contester, le diagnostic de la journaliste est très souvent dressé par des spécialistes engagés à gauche. Cité par Carole Barjon, le livre le plus critique sur la question émane par exemple de deux spécialistes, Sandrine Garcia et Anne-Claudine Ollier, qui se réclament de Pierre Bourdieu.

    Qu’il s’agisse des études internationales Pisa, des rapports internes du ministère ou des travaux sociologiques les plus divers, les analyses concordent : un quart des élèves d’une génération arrive dans le secondaire sans maîtriser de manière satisfaisante la lecture. Et comme souvent, ce sont les élèves issus des milieux les plus modestes qui font les frais de cette dégradation, dans la mesure où les parents plus diplômés peuvent plus facilement corriger à la maison des déficiences de l’école publique.

    La raison en est simple, a découvert Carole Barjon : en réduisant le temps de répétition, d’entraînement, d’apprentissage des automatismes de lecture, le rejet de la méthode syllabique a rendu l’apprentissage du français plus lent, plus incertain, alors même que le temps dévolu à la lecture se réduisait progressivement. Les enfants de profs et ceux des classes supérieures ont compensé le handicap, les enfants des classes populaires se sont retrouvés démunis : l’école qu’on voulait rendre plus juste est devenue plus injuste. Le plus cruel dans cette enquête, c’est que les promoteurs des réformes, interrogés vingt ou trente ans après, admettent d’un ton primesautier leur échec historique et accusent de manière confuse un «on» mystérieux («on» n’a pas fait ce qu’il fallait), ou bien nient que la méthode globale ait jamais été appliquée (ce qui est un faux-fuyant, puisque l’on a avant tout rejeté la méthode syllabique au profit d’une pléiade de méthodes différentes). Aimable irresponsabilité des gourous de l’éducation. La logique voudrait qu’on reconnaisse l’échec et qu’on redresse la barre. C’est l’appel lancé par Carole Barjon en conclusion. Peut-être est-il temps de l’entendre…

    Laurent Joffrin

  • Les recrues étrangères de l’EI ont un niveau d’éducation plus élevé qu’attendu

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    Lu sur ihsnews.net :

    Etonnantes révélations sur le niveau d’éducation des recrues de l’EI

    Alors que les djihadistes sont souvent présentés comme des rejetés n’ayant aucun avenir dans leur pays d’origine, et qui se lancent dans l’islamisme faute d’éducation, une étude de la Banque mondiale bat en brèche ces stéréotypes, puisque les recrues étrangères de l’EI ont un niveau d’éducation plus élevé qu’attendu. Le groupe islamiste « n’est pas allé chercher ses recrues étrangères parmi les pauvres et les moins bien formés », constate l’institut.

    C’est « plutôt le contraire », précise mercredi l’étude de la Banque mondiale, basée sur la fuite de données internes de l’Etat islamique (EI) et portant sur 3803 recrues.

    Il s’agit d’informations concernant le pays de résidence, la nationalité, le niveau d’éducation ou encore les expériences précédentes dans le djihadisme et la connaissance de la charia, la loi islamique, ont précisé les auteurs de l’enquête, consacrée plus largement à la situation économique de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord).

    « L’une des découvertes les plus importantes est que ces personnes sont loin d’être des illettrées », constate la Banque mondiale. Elle estime que ces données apportent « un éclairage » sur le profil des combattants de l’EI.

    Moyenne d’âge de 27,4 ans

    La plupart des recrues, pour la période de 2013 à 2014, « assurent avoir une formation secondaire. Une partie importante a poursuivi ses études jusqu’à l’université », précisent les chercheurs de l’institution internationale, qui fixent à 27,4 ans la moyenne d’âge des effectifs étrangers de l’EI.

    Selon les données, 43,3% ont effectué des études secondaires, 25,4% sont allés à l’université. Seulement 13,5% ne sont pas allés au-delà de l’école primaire et 1,3% s’est déclaré illettré, le reste (16,3%) n’ayant pas donné d’information sur leur formation.

    « Les recrues de l’Etat islamique provenant d’Afrique, du sud et de l’est de l’Asie et du Moyen-Orient sont significativement plus éduquées que leurs compatriotes. La grande majorité affirme avoir eu un emploi avant de rejoindre l’organisation », explique la Banque mondiale.

    Selon l’étude, les recrues se sont rendues en Syrie avec des objectifs « divers ». « Certaines souhaitaient apporter leur aide à l’administration de l’organisation, d’autres arrivaient avec le désir de mettre un terme à leur vie en se mettant à leur service et d’autres voulaient simplement se battre », souligne l’étude.

    « La proportion de ceux souhaitant participer à des tâches administratives, mais aussi celle de candidats au suicide, augmente avec le niveau d’éducation », explique l’étude.

    L’étude arrive à la conclusion que la marginalisation « paraît être un risque de radicalisation », pointant du doigt « le chômage » comme une des causes de l’engagement auprès de l’EI.

    P. H. Ross avec ats

  • Du KGB au Christ : un témoignage bouleversant

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    De KTOTV.com : 

    On parle d´Ukraine sur l´antenne de KTO avec un témoignage plutôt extraordinaire et source d´espérance : celui de Vadim Dahnenko. Avec sa voix d'ange, il fut l´enfant star de l´Union soviétique dans les années 70 avant de devenir espion pour le KGB. Il fut plus tard condamné et envoyé dans une mine d´uranium et, à sa sortie, finit par rencontrer le Christ. Il est aujourd´hui pasteur protestant. Vadim Dahnenko est venu sur le plateau de KTO pour raconter cette conversion -celle du fils du n°2 du KGB en charge de la propagande de l´athéisme !- et attirer notre attention sur la situation critique des nombreux orphelins de son pays en guerre : des enfants pour qui il a créé une structure qui aide chacun d´eux à trouver des parents.

    Diffusé le 07/10/2016 / Durée : 26 minutes

  • Extinction des chrétiens d'Orient et chantage aux migrants

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    Une interview de Patrick Karam, président de la Coordination des Chrétiens d'Orient en Danger, sur le site "Nouvelles d'Arménie magazine" :

    Les Chrétiens en Orient sont en train de disparaître

    En marge de la cérémonie donnée en l’honneur du 25ème anniversaire de la République indépendante d’Arménie, qui s’est déroulée le 5 octobre au Conseil régional d’Ile de France, le président de la Coordination Chrétiens d’Orient en Danger (CHREDO), Patrick Karam, nous a confié que la situation en Syrie « n’a jamais été aussi catastrophique ». Bien qu’il observe que c’est une « dictature », « les chrétiens pouvaient exercer leurs droits et aller dans les églises. Un musulman qui souhaitait se convertir, pouvait le faire sans être intimidé, massacré et lapidé. Une femme musulmane pouvait épouser un chrétien. Il y avait une certaine liberté religieuse. Les chrétiens en Orient sont en train de disparaître », dit-il.

    En Irak, Patrick Karam rappelle qu’en 1977, les chrétiens représentaient une population de 2 millions d’individus. Aujourd’hui, entre 350 et 400 000. « Ils vivent quasiment tous dans des camps de réfugiés, hors de leur sol natal. Ils veulent partir.

    « En Syrie, les chrétiens, avant le déclenchement des hostilités, étaient environs 1, 800 000. Aujourd’hui on estime qu’il ne reste plus que 800 000 à 900 000 chrétiens en Syrie. Si la guerre se poursuit ils vont disparaître.

    A Alep, la communauté arménienne a été la première à être visée par Daech. Je ne veux pas oublier ces Arméniens d’Alep que j’ai rencontré quand j’étais en Syrie. Je ne veux pas oublier ces Arméniens d’Irak et du Kurdistan. Les Arméniens du Liban, qui eux essayent d’aider leurs frères en Irak et en Syrie, mais qui n’en ont pas les moyens.

    La question des chrétiens d’Orient, c’est aussi la question du deuxième génocide des Arméniens. La Turquie a une responsabilité directe dans ce deuxième génocide, en ayant aidé, en ayant soutenu, en ayant aidé à financer, en ayant favorisé le trafic de pétrole, de trafic d’armes et de personnes. Ce que fait la Turquie est une véritable honte et un scandale. La place d’Erdogan est aujourd’hui d’être devant la Cour pénal internationale. Pour ce qu’il fait à son peuple et pour ce qu’il a permis de faire en Orient. La Turquie n’a pas sa place en Europe. Et avec ce que fait la Turquie aujourd’hui, je ne comprends pas que l’Union européenne continue à laisser ouverts des chapitres de négociation. Des dizaines de milliers de personnes sont en prison. Des dizaines de milliers de personnes ont perdu leur emploi, des dizaines de milliers sont persécutés. Et que dire des chrétiens qui ont disparu de la Turquie ? Ce qui est une certitude, est que la Turquie représente une régression par rapport à ce qu’elle a pu faire par le passé, et ce n’était pas glorieux.

    Il faut aujourd’hui que l’Europe se réveille. Oui ils font du chantage. Du chantage aux migrants. Ils nous envoient leurs migrants. Et pour que nous nous taisions, ils menacent d’en envoyer encore plus. A un moment donné il faut dire stop ! »

    Sur la question de la répression sur la population turque, Patrick Karam estime que l’Europe doit avoir le courage de déclarer un embargo contre la Turquie. « Bien que la Turquie soit membre de l’Otan, la Turquie renie nos valeurs et se sert de l’Otan pour persécuter les Kurdes. La Turquie est membre de l’Otan et ne reconnaît pas le génocide arménien. Nous ne voulons pas de cet allié qui joue double jeu ! » , s’est indigné le président de la CHREDO et Vice président du Conseil Régional d’Île de France.

    Par ailleurs, Patrick Karam se rendra en délégation en Egypte au mois de novembre pour assister à un débat visant à la reconnaissance du génocide des Arméniens.

  • Bruxelles, 11 octobre : Conférence de Marek Jurek : l'attachement à la Tradition de l'Eglise et la vie politique

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  • Alep : les médias donnent une lecture partielle et partiale de la situation, oubliant le sort des habitants d'Alep-Ouest

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    De Radio Vatican :

    Le nouvel archevêque maronite d’Alep témoigne de la situation

    (RV) Entretien – Les nouvelles alarmantes concernant la partie orientale d’Alep se multiplient depuis plusieurs jours, depuis que les aviations russe et syrienne bombardent intensément cette zone contrôlée par différents groupes rebelles et djihadistes. Ce jeudi 6 octobre 2016, l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Stefan de Mistura a déclaré que l’est d’Alep pourrait être « totalement détruit » d’ici la fin de l’année. Les combats ont repris en intensité, les forces loyales au régime de Bachar al Assad ayant lancé une offensive de vaste ampleur pour vaincre définitivement les rebelles et mettre un terme au siège installé depuis quatre ans.

    Si la partie orientale est ainsi régulièrement touchée depuis les airs par les bombes russes et syriennes, certaines frappant même des hôpitaux, la partie occidentale, contrôlée par les forces loyalistes, subit elle-aussi le feu des rebelles. Mgr Joseph Tobji, le nouvel archevêque maronite d’Alep,actuellement à Rome pour suivre le cours de formation des nouveaux évêques, a vécu toutes ces dernières années à Alep. Il y retournera ce dimanche, à peine son séjour romain achevé.

    Mgr Tobji témoigne au micro de Xavier Sartre des conditions de vie difficiles de la population civile de la partie ouest, qui manque régulièrement d’eau et d’électricité, et doit composer avec les tirs venant de la partie est et se plaint de la couverture «partielle» que les médias internationaux donnent de la guerre.

  • La mort de Pierre Deuse

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    DSCN8388.jpgNous apprenons la mort du grand artiste que fut Pierre Deuse dont l'oeuvre fut si profondément spirituelle et auquel André Gence rendit ce bel hommage :

    Pour lui, il n'y a pas de beau catalogué et hiérarchisé. Il le découvre partout.  Il n'est pas quelque chose qui surgit de l'extérieur, c'est une réalité qui tient de lui et qui nous révèle ce que nous pourrions être.

    Il nous donne toujours une possibilité.  Il nous l'offre et il nous donne le soin d'en faire un chemin de transfiguration.

    Il y a beaucoup d'amour dans sa peinture.  Il fait ce qu'il aime, parce qu'il aime et qu'il nous aime.  "Il n'y a rien de plus artistique que d'aimer les gens", écrivait Van Gogh à son frère Théo.

    C'est le premier pas dans le vécu de l'Amour, premier pas vers le bonheur.

    I'Etre humain est fondamentalement appelé à créer ce qu'il est. C'est la fonction de l'art, celle que Pierre Deuse fait découvrir à ses élèves.

    A partir du moment où on fait la connexion entre le corps, le cœur et l'esprit ; il y a en nous un appel à naître, à renaître et reconnaître ce qu'on est appelé par l'acte créateur.

    Pierre Deuse nous rappelle par son enseignement. et son œuvre que la peinture en est un merveilleux moyen. Par elle, nos rêves commencent à se réaliser en ouvrant le temps et l'espace.

    Sur la verticale et sur l'horizontale, l'Art nous rappelle que dans tout ce qui vit, il y a les opposés. Il est une sorte de crucifixion qui devient signe de résurrection.

    Une fleur qui pousse c'est un miracle. La peinture tient souvent du miracle elle aussi.

    Le devenir d'un être vivant ce n'est pas un fait, c'est une réalité dans laquelle nous sommes impliqués.

    Etre soi par la beauté, c'est l'Art.

    La création artistique ne peut naître que de la liberté.

    La liberté ne dépend de rien. Elle est ce "rien". C'est parce qu'elle n'est rien qu'elle peut tout.  Elle vient du dedans, c'est-à-dire de nulle part, si ce n'est du fond du cœur. 

                                                 André Gence, Février 1999.

    Un site est consacré à ce maître dont "l'art est un chemin vers Dieu" : http://www.galloy.be/pierredeuse/index.htm

    L'illustration ci-dessus : Pierre Deuse, "par le Fils", BASA 2009, Lyon, St Polycarpe (source)

     

  • La Cour Européenne des Droits de l'Homme valide le licenciement d'un enseignant divorcé remarié en Croatie

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    Un professeur de religion croate, qui contestait son licenciement devant la Cour européenne des droits de l’homme, a été débouté mardi 4 octobre.

    Divorcé et remarié, il s’était vu retirer le mandat canonique diocésain lui permettant d’exercer, ce qui avait entraîné son licenciement de l’éducation nationale.

    L’Église est en droit d’exiger des professeurs de religion qu’ils mènent une vie conforme à la doctrine catholique. C’est du moins le sens de la décision de la Cour européenne des droits de l’homme, qui a validé, mardi 4 octobre, le licenciement d’un professeur de religion croate après son divorce et son remariage.

    Cet enseignant, Peter Travaš, était pourtant employé par l’Education nationale et, de ce fait, rémunéré par l’État croate. Mais un concordat entre la Croatie et le Saint-Siège, datant de 1996, prévoit que les professeurs de religion catholique, bien que fonctionnaires de l’État, doivent également, pour pouvoir enseigner, être investis d’un mandat canonique de l’évêque de leur diocèse.

    Après son divorce et son deuxième mariage en 2006, le diocèse de Rijeka, sur la côte croate, a effectivement retiré à Peter Travaš ce mandat canonique. Le diocèse, dans une lettre à l’enseignant citée par la CEDH, estime notamment que ce remariage contrevient à l’article 804.2 du code de droit canonique, qui dispose : « L’Ordinaire du lieu veillera à ce que les maîtres affectés à l’enseignement de la religion dans les écoles, même non catholiques, se distinguent par la rectitude de la doctrine, le témoignage d’une vie chrétienne et leur compétence pédagogique. »

    Par la suite, l’Education nationale croate, n’ayant pas d’autre poste auquel affecter le professeur qui ne pouvait plus enseigner la religion, a décidé de le licencier, avec préavis et indemnités.

    Autonomie des Églises

    Après avoir été débouté par la justice de son pays, Peter Travaš avait décidé de poursuivre la Croatie devant la CEDH en 2013 sur la base de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui garantit le droit au respect de la vie familiale et privée. Mais la Cour lui a également donné tort.

    Dans son arrêt, elle affirme la liberté des Églises de sélectionner, nommer et remplacer les membres de son personnel en fonction de leur conformité personnelle avec leurs enseignements. Elle fait également valoir le fait que le plaignant n’ignorait pas que ses choix de vie n’étaient pas conformes à la doctrine de l’Église catholique. La CEDH appuie également sa décision sur la liberté des Églises, également garantie par la Convention européenne des droits de l’homme.

    « La Cour a fermement protégé le principe de l’autonomie des Églises », s’est félicité Robert Clarke, de l’organisation ADF International (« Alliance défendant la liberté ») de défense de la liberté religieuse, qui s’était portée partie civile aux côtés de l’État croate. « Dans ce cas, la Cour a soutenu le droit de l’Église catholique à exiger d’un professeur de religion la conformité avec la doctrine qu’il est supposé enseigner. Cette décision a des implications positives pour toutes les Églises européennes », a-t-il estimé.

  • La basilique Notre-Dame de Bon-Secours à Péruwelz reprise au patrimoine exceptionnel de Wallonie

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    De lavenir.net :

    a6aa0893706860c0124efc039116b54d.jpgLa basilique Notre-Dame de Bon-Secours, désormais « patrimoine exceptionnel »

    Quel est le point commun entre le château de Belœil, la Tour Henri VIII de Tournai, l’orgue de l’église Saint-Martin d’Enghien et la basilique Notre-Dame de Bon-Secours? Ils font tous partie du patrimoine exceptionnel de Wallonie…

    Le Gouvernement wallon a arrêté la nouvelle liste des biens classés considérés comme «patrimoine exceptionnel de Wallonie». Cette liste intègre aujourd’hui quatre nouveaux témoins majeurs du XIXe ou du début du XXe siècle, portant ainsi le nombre de biens classés repris sur cette liste à 218.

    La Wallonie compte plus de 4.000 monuments, sites et ensemble architecturaux classés. Une partie d’entre eux sont considérés comme éléments majeurs du patrimoine wallon et estampillés «Patrimoine exceptionnel de Wallonie» en raison de leurs qualités patrimoniales mais aussi de leur potentiel en tant moteur de développement culturel et touristique.

    Ce statut permet notamment aux propriétaires publics ou privés de monuments classés de bénéficier d’un soutien plus important de la Wallonie pour le financement des travaux de restauration. La subvention peut ainsi se situer entre 55% et 85%, en fonction de différents critères.

    Tous les trois ans, la liste reprenant les biens inscrits est actualisée.

    Et la basilique Notre-Dame de Bon-Secours (à Péruwelz), œuvre totale de style néogothique et lieu de pèlerinage actif à la frontière franco-belge, est désormais considérée comme «patrimoine exceptionnel de Wallonie».

  • "Les jeunes, la foi et le discernement des vocations" sera le thème du prochain synode des évêques (octobre 2018)

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    LE PROCHAIN SYNODE DES ÉVÊQUES EN 2018 SUR LES JEUNES, LA FOI ET LES VOCATIONS
    Vatican - le 06/10/2016

    Le XVe Synode des évêques décidé par le pape François se déroulera en octobre 2018, sur le thème : “Les jeunes, la foi et le discernement des vocations“. L’information a été rendue public le 6 octobre 2016 par le Bureau de presse du Saint-Siège. (source)

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    En 2018, un Synode sur les jeunes et les vocations

    Une nouvelle assemblée synodale se tiendra en octobre 2018 à Rome sur « la jeunesse, la foi et le discernement vocationnel ».

    Le pape François a annoncé jeudi 6 octobre la convocation, en octobre 2018, d’une nouvelle assemblée générale du Synode des évêques sur le thème de « la jeunesse, la foi et le discernement vocationnel ».

    Ce thème, « expression de la sollicitude pastorale de l’Église pour les jeunes », se situe « en continuité avec les conclusions des dernières assemblées synodales sur la famille et avec le contenu de l’exhortation post-synodale Amoris laetitia », souligne le Saint-Siège dans un communiqué.

    La question de l’éducation affective des jeunes avait en effet été souvent abordée lors des deux dernières assemblées du Synode sur la famille.

    Les débats du Synode viseront notamment à « accompagner les jeunes dans leur chemin existentiel vers la maturité de sorte que, à travers un processus de discernement, ils puissent découvrir leur projet de vie et le réaliser dans la joie, l’ouverture de la rencontre avec Dieu et avec les hommes, et participer activement à l’édification de l’Église et de la société »

    Cette assemblée générale du Synode des évêques sera la 15e réunie depuis la création de cet instrument de collaboration entre le pape et les évêques.

    Le communiqué du Saint-Siège signale d’ailleurs que le thème de la rencontre de 2018 a été choisi « après consultation, comme il est d’usage » de l’épiscopat et des supérieurs généraux, ainsi qu’après « avoir écouté les suggestions des Pères de la dernière assemblée synodale ».

     

  • Le genre en images. Quelle société voulons-nous pour nos enfants ?

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    Le livret de Vigi Gender est accessible en cliquant sur le lien suivant : http://www.vigi-gender.fr/wp-content/uploads/2016/06/Livret-genre-%C3%A9dition-2-site-1.pdf

    "Ce livret, après une brève présentation du concept de genre, donne des illustrations concrètes réelles de sa diffusion à l’école et dans la société. Il veut aider chacun à prendre conscience de l’existence de ce concept idéologique, afin, s’il le souhaite, d’être en mesure d’agir pour stopper sa diffusion."

  • Un "pro life" devrait succéder à Ban-Ki-Moon comme secrétaire général de l'ONU

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    ANTONIO GUTERRES, PROCHAIN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU : SES ENGAGEMENTS

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Le portugais Antonio Guterres devrait succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l'ONU, pour un mandat de cinq ans. Son élection a été validée par le Conseil de sécurité des Nations unies, après un vote informel le 5 octobre. Le candidat doit également recueillir le vote favorable de l’Assemblée générale de l’ONU.

    Ancien premier ministre portugais, Antonio Guterres est présenté comme un « socialiste modéré, catholique et pro-européen », « grand défenseur des droits de l’homme » et, à ce titre, « très respecté des organisations non gouvernementales ». Âgé de 67 ans, il a « entamé son parcours politique au sein des mouvements catholiques avant d’entrer au Parti socialiste portugais ». Il reste président de l’Internationale socialiste, avant de devenir, en 2005, haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés, jusqu’en 2015. « Il laisse l’image d’un patron ‘charismatique’, ‘humble et humain’, ‘travailleur acharné et méthodique’, selon d’anciens collaborateurs ».

    Au Portugal, « ses détracteurs lui reprochent d’avoir contribué à la victoire du ‘non’ lors du référendum de 1998 sur la dépénalisation de l’avortement ». Il n’a en effet  « jamais caché son opposition à l’interruption volontaire de grossesse ».

    Sources: AFP (6/10/2016); Le Monde, Marie Bourreau (6/10/2016)