Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • Deux visions et un débat au sujet des catholiques et de la "tentation identitaire"

    IMPRIMER

    De Jean-Pierre Denis sur le site de La Vie :

    Catholiques et tentation identitaire : deux visions, un débat

    Deux essais à paraître le 12 janvier – Église et immigration, le grand malaise de Laurent Dandrieu et Identitaire. Le mauvais génie du christianisme d'Erwan Le Morhedec – proposent des regards radicalement différents sur la question de la foi brandie comme un étendard. Analyse.

    Laurent Dandrieu et Erwan Le Morhedec sont chrétiens. Ils sont de droite. Ils publieront, le 12 janvier, deux livres qui feront un certain bruit dans le Landerneau, du moins le Landerneau catholique. Une même question les taraude, qui travaille à la fois des fidèles et des électeurs, des communautés et des partis, et la campagne électorale tout entière. Une double question, en fait. Qu'est-ce qu'être Français dans une Europe sécularisée où l'islam s'enracine ? Et qu'est-ce qu'être catholique ?

    On pourrait croire qu'ils se sont donné le mot. En fait, tout les sépare. À ma droite donc, ou plutôt à la droite de ma droite, celle qui charrie dans ses bagages l'héritage maurrassien, Laurent Dandrieu. Contre un dialogue interreligieux jugé au mieux naïf, contre les discours faisant de l'islam une « religion de paix », en un mot contre le catholicisme tel qu'il va depuis Vatican II, le rédacteur en chef de Valeurs actuelles publie un livre sérieux et fouillé, mais dont le titre, explicite, et le sous-titre, explosif, traduisent bien la philosophie : Église et immigration, le grand malaise. Le pape et le suicide de la civilisation européenne (Presses de la Renaissance). Il reproche à l'Église de participer à son propre effacement en reniant, à coups de bons sentiments et d'approximations théologiques, plus de 1000 ans de résistance à l'islam. La faute à tous les papes depuis Paul VI ! Dandrieu explicite ce que pensent nombre d'adversaires de François, un pape auquel il réserve des flèches acérées, insistant sur ses gestes les plus controversés et sur quelques phrases que l'on peut sans doute juger malheureuses. Son point de vue est proche de celui qu'exprimait l'an dernier, dans une interview à La Vie, Marion Maréchal-Le Pen.

    À ma droite toujours, mais cette fois une droite modérée, de filiation démocrate-chrétienne, Erwan Le Morhedec publie Identitaire. Le mauvais génie du christianisme (Cerf). Dans cet essai vigoureux, passionné et bien informé, l'avocat et blogueur en vue s'attaque à des réseaux et des courants d'extrême droite toujours marqués par l'héritage antirépublicain, et qui tentent de récupérer le malaise symbolique ambiant. On croisera au fil des pages toute une galerie de personnages assez peu recommandables. Mais il ne s'agit pas de nous faire visiter un cabinet de curiosités. L'auteur s'exprime au nom de la foi au Christ. Il veut avertir ces croyants que la « tentation » ronge. Les prémunir de cette contagion qui est aussi une terrible illusion, une sorte de nécrose du christianisme, le coup de grâce porté par ceux qui prétendent tout sauvegarder.

    De fait, depuis quelques années, aux frontières de la « cathosphère », l'identité se transforme en idéologie, en refus, en refuge. Le christianisme devient le charbon dont on charge la machine. Le feu ne demande qu'à être attisé, surtout quand les catholiques éprouvent le sentiment de ne pas être compris par les principaux journaux ou par le pouvoir en place. Des chrétiens pensent qu'il faut rivaliser, de manière mimétique, avec le zèle communautaire, l'affirmation de soi, l'agressivité ambiante. La « panique identitaire » suscite « une exploitation morbide de notre angoisse », constate Le Morhedec, qui dénonce une « mystification spirituelle ». Une myriade de sites ou de blogs traquent le « grand remplacement » des populations « de souche » par les immigrés. À coups de « soupe au cochon », de banderoles sur la mosquée de Poitiers, voire de « bar identitaire » ouvert à Lille, cette stratégie de la tension rappelle les ressorts de mobilisation utilisés par Act Up ou par les mouvements gauchistes d'autrefois. Elle s'assure d'un fort impact médiatique, pour des effectifs militants très limités.

    Comment les « identitaires » veulent peser en politique

    Faut-il le préciser ? Parce que nous partageons son inquiétude, nous avons choisi de publier, en avant-première, des extraits du livre d'Erwan Le Morhedec. Certes, il n'y a rien de plus légitime que l'identité religieuse et nationale, surtout en une époque de « société liquide », où tout semble flotter. Malgré le refoulement contemporain, on ne peut complètement évacuer le rôle que le christianisme joua dans l'histoire des nations européennes et dans celle de notre pays. Pour s'en convaincre, il suffit de lire le précieux ouvrage de François Huguenin, les Grandes Figures catholiques de la France (Perrin), ou celui de Camille Pascal Ainsi, Dieu choisit la France (Presses de la Renaissance), tous deux parus à l'automne. Mais cela n'empêche pas de déjouer un piège gros comme la couverture de Noël de Valeurs actuelles, cette une qui exalte la « France chrétienne et fière de l'être ! », et qui fait du triptyque traditions, culture, identité le fer de lance d'une reconquête. Non, l'Évangile ne dit pas ça ! Et non, cette voie ne mène nulle part, sinon vers la catastrophe. Emblématique à cet égard est le destin d'un écrivain aussi cultivé que sulfureux, Dominique Venner. En 2013, l'historien se suicidait devant Notre-Dame de Paris en déplorant que n'existe pas de « religion identitaire à laquelle nous amarrer ». « Je n'attends rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit », confessait-il dans un écrit testamentaire, soulignant les contradictions d'un courant qui ne peut qu'échouer en voulant faire du national-catholicisme le soleil noir de son désespoir.

    Identitaire. Le mauvais génie du christianisme : extraits du livre-manifeste d'Erwan Le Morhedec

  • Le patriarche de Moscou veut tirer les leçons de la Révolution russe

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    Le patriarche Kirill veut tirer les leçons de la Révolution russe

    (RV) « Il ne s’agit pas de fêter le centenaire de la tragédie mais de commémorer cette date consciemment, en l’accompagnant de réflexions profondes et de prières sincères, de manière à ce que les erreurs accomplies il y a un siècle enseignent à nos peuples, dans la phase actuelle de leur développement, à ne plus permettre de telles erreurs ». C’est ce qu’a déclaré Kirill, le patriarche de Moscou, selon l’Osservatore Romano. Prenant la parole lors de la session du conseil suprême de l’Église orthodoxe russe, il a ainsi évoqué le centenaire de la double révolution qui emporte l’empire des tsars et déboucha sur la création de l’Union soviétique.

    « Cette année, nous devons promouvoir des prières spécifiques pour nos peuples, pour le pays qui était précédemment un seul État et qui est constitué maintenant de nations souveraines mais unies entre elles par des liens historiques, spirituels et culturels très étroits ». Il faut donc, selon le chef de l’Église russe, que cette année 2017 soit consacrée à des « réflexions sur ce qui s’est arrivé à notre peuple, sur ce que signifient tous ces bouleversements, quel est leur sens et quelles sont les conclusions que l’on peut tirer de l’histoire tragique du vingtième siècle ».

    Kirill est également revenu lors de cette réunion sur l’année 2016. Il a parlé de la situation en Syrie, reconnaissant que « malgré les souffrances et les complications, certains changements ont eu lieu et ont donné des solutions à cette crise, sauvant peut-être le genre humain tout entier de développements politiques très dangereux ». Concernant l’Ukraine, le patriarche, renouvelant son souhait d’une solution au conflit, a rappelé que « l’Église a un seul rôle et un seul objectif, celui de servir, même par la prière, la réconciliation du peuple ukrainien ». (XS)

  • Istambul : l’auteur de l’attentat est présenté comme « un soldat héroïque » qui a frappé un lieu où « les chrétiens célébraient leur fête païenne »

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/TURQUIE - Commentaires féroces sur les réseaux sociaux après le massacre d’Istanbul

    Istanbul (Agence Fides) – Alors qu’à Istanbul et dans toute la Turquie se poursuivent sans relâche les recherches relatives à l’auteur du massacre du Nouvel An, et que des rumeurs contrastées courent concernant son identité, dans le cadre des réactions à l’attentat circulant dans les moyens de communication et sur les réseaux sociaux sont étalées les tensions et contradictions qui agitent profondément la société turque et qui ne sont pas enregistrées par les grands moyens de communication internationaux. « Le débat interne – indique à l’Agence Fides un analyste turc de questions géopolitiques, qui demande à conserver l’anonymat – dégénère actuellement sur la question de la compatibilité des fêtes du Nouvel An et les préceptes moraux de l’islam. Vendredi dernier, la Direction des Affaires religieuses elle-même (une institution liée au Bureau du Premier Ministre NDR) avait publié un message exprimant sa désapprobation à propos des célébrations prévues pour le nouvel an et l’arrivée de 2017. Après l’attentat, cette même Direction a condamné le terrorisme et déclaré que la nature maléfique de l’assassinat ne change pas « du fait que les victimes se trouvent dans une discothèque ou dans un lieu de culte ». Entre temps, sur les réseaux sociaux, s’écoulent des fleuves de messages décrivant les victimes comme ayant mérité leur sort.

    Au milieu de tant de contradictions, s’infiltrent et s’enracinent également des théories du complot de différents style : certains se livrent à des commentaires féroces en partant des suppositions selon lesquelles le propriétaire de l’édifice du Reina serait juif et les gérants de la discothèque appartiendraient à la communauté alévita.

    L’auteur du massacre, qui selon certains moyens de communication turcs et kurdes serait un jeune djihadiste de 28 ans de nationalité kirghize, s’est révélé être un tueur entraîné au cours de l’attaque. La police a trouvé sur les lieux 180 douilles, signe que le tueur a utilisé six chargeurs de son arme dans le noir, faisant preuve de sang froid parmi les cris et les gémissements de ses victimes, achevant les blessés qui tombaient à terre.

    Le choix de la cible a semblé immédiatement calibré pour rendre clair les destinataires du message, à savoir la discothèque la plus connue et la plus chère de la partie européenne d’Istanbul, fréquentée par des étrangers, en grande partie arabes, sise à quelques pas de la place Ortaköy, où se tenait la plus imposante fête de nouvel An, caractérisée par une forte concentration de forces de police. Des patrouilles navales des forces de sécurité étaient également présentes, lesquelles ont secouru ceux qui s’étaient jeté dans les eaux gelées du Bosphore pour échapper au carnage. Dans cette discothèque, des clients aisés étaient habitués à se rendre pour afficher leurs Jaguar et autres Ferrari. Voici plusieurs années, l’entrée avait lieu en passant sous un portique détecteur de métaux. Au cours de la nuit du massacre, était présent un seul garde, qui a été le premier à être tué par le terroriste. Dans le cadre de la revendication circulant sur la toile et attribuée au prétendu « Etat islamique », l’auteur de l’attentat est présenté comme « un soldat héroïque » qui a frappé un lieu où « les chrétiens célébraient leur fête païenne ».

    Par rapport aux analyses souvent stéréotypées circulant concernant le contexte régional et géopolitique dans lequel s’est vérifié le carnage, le Père Claudio Monge, Supérieur de la communauté dominicaine d’Istanbul, où il dirige également le Centre pour le dialogue interreligieux et culturel, attire l’attention sur « les nombreuses politiques insensées de responsables hypocrites qui continuent à profiter de la violence et de l’affrontement entre cultures et fois, en feignant de combattre pour la paix et la sécurité des pays et des communautés qui leur sont confiés ». Le Père Monge cite également une phrase du Message du Pape François pour la Journée mondiale de la Paix : « Nous devons… nous mouvoir dans les espaces du possible, en négociant des chemins de paix, même là où de tels chemins semblent tortueux et même impraticables. (…) La non violence pourra prendre une signification plus ample et nouvelle : non seulement une aspiration, un élan, un rejet moral de la violence, des barrières, des pulsions destructrices mais également une méthode politique réaliste, ouverte à l’espérance ». (GV) (Agence Fides 03/01/2017)

  • Dès ce premier samedi de janvier, accomplir les actes de dévotion requis pour entrer dans le centenaire des apparitions de Fatima

    IMPRIMER

    Lettre de Liaison n°42 du 7 janvier 2017 de Cap Fatima 2017 :

    Samedi prochain : 1er samedi du mois de janvier 

    Chers amis,

    Nous voici désormais dans l’année du centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima. Depuis une vingtaine de mois, nous nous y sommes préparés afin de fêter ce centenaire le plus dignement et le plus solennellement possible. La quarantaine de lettres de liaison publiées depuis le lancement du projet a permis d’aborder les points essentiels du message délivré par Notre-Dame. Certes, tout n’a pas été dit, tant ce message est riche. Mais les points essentiels ont tout de même été expliqués. Fort de ce bagage, il nous faut désormais entrer dans ce centenaire décidé à vouer un amour toujours plus grand à Notre-Dame, avec la ferme intention de répondre à son appel en nous efforçant de suivre toujours mieux les demandes qu’elle fit à Fatima, en particulier par une fervente pratique de la dévotion à son Cœur Immaculé, et d’être d’ardents apôtres de cette dévotion.

    La consécration au Cœur Immaculé de Marie et le port du scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel

    Pour cela, consacrons-nous (si ce n’est pas encore fait) à son Cœur Immaculé. La prochaine consécration organisée est le 11 février.  La préparation commencera le 11 janvier : il est donc encore temps pour prendre connaissance du dossier de préparation qui explique pourquoi se consacrer et pour s’inscrire. Portons le saint habit que la Sainte Vierge nous a confié : le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel (voir le rituel d’imposition).

    Ces deux actions ne demandent que de petits efforts. Certes c’est un engagement, et comme tel, il nous contraint ensuite à agir comme promis. Mais l’acte d’engagement lui-même, mis à part peut-être la préparation qu’il réclame, n’est pas compliqué. Prenons tous la résolution, en 2017, de nous consacrer (ou de renouveler notre consécration) au Cœur Immaculé de Marie et de porter le scapulaire, par amour pour Notre-Dame. De la sorte, nous montrerons à notre Mère du Ciel notre volonté de nous mettre à son service et de faire tout ce qu’elle demande par amour pour elle.

    La récitation quotidienne du chapelet et les sacrifices offerts pour la conversion des pécheurs

    Ensuite, chaque jour de cette grande année, utilisons les armes que Notre-Dame nous a données (le chapelet quotidien et les sacrifices pour la conversion des pécheurs) pour combattre le péché et toutes ses funestes conséquences. Si nous avons encore du mal réciter un chapelet entier, n’omettrons jamais d’en réciter au moins une dizaine chaque jour. Avec la persévérance dans cette petite action, Notre-Dame nous donnera petit à petit la grâce de le réciter en entier tous les jours.

    Offrons les sacrifices et contrariétés de chaque jour pour la conversion des pécheurs. Si nous n’arrivons pas à y penser dans la journée, dans notre prière du matin offrons ceux de la journée à venir, ou bien dans notre prière du soir offrons ceux de la journée écoulée. Pour cela, aidons-nous des prières enseignées par l’Ange et Notre-Dame.

    Lire la suite

  • Pakistan : les chrétiens du Sindh dépossédés de leurs terres et de leurs maisons

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    Les chrétiens du Sindh dépossédés de leurs terres et de leurs maisons

    (RV) Des groupes mafieux de mèche avec la police de Sukkur, dans le district de Hyderabad, dans la province du Sindh, dans le sud du Pakistan, ont planifié une attaque contre les habitants chrétiens de Sukkur, cherchant à les chasser de leurs maisons ou de leurs terres.

    Selon l’agence Fides, les chrétiens pakistanais sont victimes d’un phénomène diffus : le land-grabbing, ou l’appropriation indue de terrains de la part de quelques puissants latifundistes bénéficiant d’appuis politiques. Ces grands propriétaires séquestrent de manière arbitraire les terres de paysans pauvres et vulnérables, en particulier dans le Sindh où les terres sont revendues à prix d’or.

    Concrètement, des hommes à la solde de ces propriétaires, se présentent au domicile des chrétiens avec de faux documents de propriété qu’il est facile d’acheter au Pakistan et exigent le départ des occupants. Des agents de police ont ainsi demandé le 21 décembre dernier les titres de propriété à des familles chrétiennes, qui, en l’absence de ces documents, auraient dû quitter leurs terres.

    Selon Munawar Gill, un chrétien habitant dans cette région, ex-employé du diocèse anglican de Hyderabad, a expliqué que le 31 décembre, une vingtaine d’hommes, dont certains endossant des uniformes de police, ont frappé à la porte des chrétiens. Ceux qui ont ouvert ont été bousculés et intimidés. Une vingtaine de personnes ont été blessées, dont certaines gravement selon le témoin. (avec agence)

  • Bruxelles (Stockel) : GRANDE CONFÉRENCE de Mgr Gollnisch le jeudi 12 janvier

    IMPRIMER

    6c0667a5a77839586e49a5ba18fc800b.jpg

  • Marche pour la Vie à Paris (22 janvier) : un car organisé depuis Bruxelles

    IMPRIMER

    6a00d83451619c69e201b7c8c31888970b.jpg

  • Mgr Delville en lunch débat le mardi 17 janvier 2017 à l’Ulg

    IMPRIMER

    ulg_17 janv 2017.jpg

    « Avec pour thème Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe, Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, animera le mardi 17 janvier prochain la première rencontre du cycle de lunchs débats de l’année 2017 organisé à l’Université de Liège par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.

    Le cycle de cette année est intitulé « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ». Quatre rencontres seront proposées pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe. Parmi les prochains conférenciers figureront notamment Hamza Fassi-Fihri, député à la Région de Bruxelles-Capitale, et Pierre Defraigne, directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège de l’Europe.

    Programme : apéritif à 18h ; exposé suivi du lunch débat de 18h15 à 20h30. La rencontre se tient à la Salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage » (La Libre Belgique , 27 XII 2016).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne, cliquez ci-dessous:

    http://www.ethiquesociale.org/

     

     JPSC

  • URGENT : votre inscription à l'Université de la Vie 2017

    IMPRIMER

    Consulter un blog, c'est bien; agir, c'est mieux; se former, c'est indispensable !

    Venez vous former - participez à l'Université de la Vie

    Bruxelles, Liège et  Mons !

    " Comment agir pour une politique au service de la vie ? "

    Serez-vous acteurs ou suiveurs ?

    Voulez-vous prendre le temps de vous former
    pour agir de façon ajustée ?

    Ces quatre soirées permettront à chacun de réfléchir et de prendre position personnellement face aux défis humanitaires, politiques et culturels à relever.

    Avec les permanents d’Alliance VITA :

    François-Xavier Pérès, président  |  Tugdual Derville, délégué général  |  

    Caroline Roux, déléguée générale adjointe | Henri de Soos, secrétaire général | Blanche Streb, directrice des études.

    Nous aurons le plaisir d’accueillir des experts, des philosophes et des grands témoins qui agissent aussi concrètement, là où ils sont, pour une société plus juste, pour une biopolitique à visage humain :

    Tanguy Châtel, sociologue  |  Thibaud Collin, philosophe  |  Mathieu Detchessahar, professeur à l'Institut d'économie et de management de l'université de Nantes |  Guillaume Drago, professeur de droit public à l'Université Panthéon Assas  |  Gilles Hériard-Dubreuil, consultant en gestion des crises environnementales et en gouvernance de la transition écologique  |  Bernadette Lemoine, psychologue  |  Sophie Lutz, philosophe  |  Xavier Mirabel, cancérologue et conseiller médical d'Alliance VITA  |  Aude Mirkovic, juriste  |  Delphine Ollive, gynécologue-obstétricienne | Martin Steffens, philosophe.

    Dès la Rentrée, le lundi 9 Janvier à 20h15,

    Vivez une expérience unique  avec l'Université de la Vie !

    3 villes en Belgique et 90 villes en France:

    Bruxelles, Liège et  Mons !

    les lundis 9, 16, 23 et 30 janvier 2017.

    Ne tardez pas à réserver votre place ... 

    Pour BRUXELLES : CLIQUEZ ICI

    Pour LIEGE : CLIQUEZ ICI

    Pour MONS :  CLIQUEZ ICI

  • Euthanasie : peut-on encore poser des questions ?

    IMPRIMER

    Lu sur Euthanasie Stop :

    Pouvons-nous encore poser des questions ?

    85 personnalités proches des malades psychiatriques

    Soignants

    La Belgique joue un rôle de pionnier en matière d'euthanasie, mais cela ne veut pas dire pour autant que tout fonctionne parfaitement, estime un collectif d'éthiciens et de médecins.

    La Commission fédérale de Contrôle et d'Évaluation de l'Euthanasie (CFCEE) a récemment publié son rapport bisannuel. Nous nous permettons d'en faire quelque peu la critique

    Quiconque critique certains aspects relatifs à la pratique de l'euthanasie ces dernières années, se voit généralement taxé d'être, fondamentalement, opposé à l'euthanasie. De notre côté, nous n'avons aucune objection de principe contre l'euthanasie, mais nous estimons qu'en Belgique, il est devenu « tabou » de nommer les problèmes liés à cette pratique. Cette évolution nous préoccupe. Nous n'exposerons ici que trois problèmes, l'objectif étant de provoquer un débat constructif avec tous ceux et toutes celles qui y sont ouverts.

    Les chiffres

    Les rapports de la CFCEE ne font que refléter la pratique officiellement déclarée en matière d'euthanasie. Selon la Commission, 1,8 % de tous les décès survenus en Belgique sur la période 2014-2015 sont dus à l'euthanasie.

    Or, selon le groupe de recherche 'Zorg Rond het Levenseinde' (ZRL), un partenariat entre la VUB et l'UGent, l'euthanasie représentait déjà, en 2013, 4,6 % de tous les décès survenus uniquement en Flandre. Le taux moins élevé en Belgique francophone a certes pour effet d'abaisser le pourcentage national vers le bas. Ces études ne sont que des estimations (l'intervalle de crédibilité appliqué dans cette étude, à savoir 95%, indique au moins 3 pour cent), mais on peut tout de même encore arriver à la conclusion qu'une euthanasie sur trois n'est pas déclarée ! Selon l'étude du groupe ZRL, cela s'explique principalement par le fait que les médecins eux-mêmes ne qualifient pas les cas en question comme étant des euthanasies. Il s'agit souvent d'une sédation, demandée par le patient avec, dans le chef du médecin, l'intention réelle d'écourter sa vie.

    De tels cas tombent donc bien sous le coup de la loi dépénalisant l'euthanasie.

    Toutes les études du groupe ZRL sont publiées dans des revues médicales de référence. Il est dès lors regrettable de lire systématiquement que la Commission n'a pas la possibilité d'évaluer la proportion du nombre d'euthanasies déclarées par rapport au nombre d'euthanasies réellement pratiquées. Ce n'est bien sûr pas de la faute de la Commission si autant de médecins ne déclarent pas certaines euthanasies, mais ce qui est incompréhensible, c'est que la Commission ne dénonce pas cela. Elle mentionne dans sa brochure d'information que lorsque de fortes doses de morphine et de sédatifs sont administrées à la demande du patient, afin d'écourter sa vie, on est face à une euthanasie qui se doit d'être déclarée, mais en réalité, ces déclarations n'ont presque jamais lieu.

    De plus en plus de médecins font aussi savoir ouvertement qu'ils refusent de déclarer des euthanasies. Si les médecins ne respectent pas l'obligation de remplir une déclaration officielle, un contrôle sérieux de la pratique de l'euthanasie est impossible. Encore une fois, c'est à la Commission de le dénoncer. Il est aussi déplorable que la législation belge ne prévoie aucune sanction en cas de non-déclaration par un médecin.

    Le médecin est-il indépendant ?

    Un autre problème concerne la qualité des documents d'enregistrement.

    Une déclaration sur quatre est manifestement mal complétée. Et pourtant, la Commission déclare que 'la qualité des documents d'enregistrement a encore été nettement améliorée depuis le rapport précédent'. On peut dès lors se demander ce qu'était alors dans le passé, le niveau de 'qualité'. Se pose aussi la question de savoir si le document d'enregistrement est assez clair, pour qu'un nombre important de médecins soient disposés à le compléter sérieusement.

    Le document d'enregistrement des euthanasies aux Pays-Bas est bien meilleur à plusieurs points de vue. Le médecin n'est pas anonyme, par exemple, et les avis des médecins conseils doivent être joints. Alors qu'en Belgique, il suffit que le médecin qui pratique l'euthanasie rédige lui-même un résumé des avis donnés par les médecins conseils, qui resteront a priori anonymes.

    A cause de cet anonymat cher à la Belgique, bien des choses restent cachées. Toutefois, en 2016, il y a eu au moins un cas d'euthanasie dans lequel le médecin qui a pratiqué l'euthanasie et le médecin consulté pour avis, étaient frères (un d'entre eux est d'ailleurs membre de la Commission). C'est ce qu'a révélé un jugement du tribunal de première instance de Louvain (DS 30 juin et DS 8 juillet). Néanmoins la Commission a approuvé ce cas d'euthanasie clairement illégal (le deuxième médecin doit être indépendant du premier. 0r, il ne peut en être question à partir du moment où il existe un lien familial entre les deux médecins). Aux Pays-Bas, cette situation ne serait pas passée inaperçue.

    La Commission comme tribunal

    Le rôle que la Commission s'adjuge est lui aussi problématique. La Commission rapporte que 'dans quelques rares cas, l'une ou l'autre exigence procédurale n'a pas été dûment respectée, mais la Commission a tout de même approuvé la déclaration après s'être systématiquement assurée que " les conditions de fond essentielles de la loi avaient été correctement respectées".

    En lisant cela, on ne peut se défaire de l'idée que la Commission s'attribue parfois les prérogatives d'un 'tribunal': elle approuve ainsi des cas d'euthanasies dans lesquels une ou plusieurs exigence(s) procédurale(s) n'ont pas été satisfaites, pour autant que – selon elle – les conditions 'essentielles' aient été respectées. Or, la loi a donné mission à la Commission d'examiner si les 'conditions' telles que spécifiées par la loi relative à l'euthanasie étaient remplies. Le législateur ne fait aucune distinction entre les 'conditions de fond essentielles' et les autres conditions. Selon la loi, la Commission (moyennant une majorité des deux tiers) transmet l'affaire au procureur si les conditions légales ne sont pas respectées. La Commission doit bien entendu pouvoir demander des précisions aux médecins, pour lever les imprécisions ou ambigüités pouvant mener à des interprétations erronées. Mais elle ne peut en aucun cas décréter que le non-respect de certaines conditions ne pose aucun problème.

    La Commission a, en outre, déjà interprété la loi à diverses reprises et se comporte donc comme un 'législateur'. Deux exemples.

    (1) Peu après l'adoption de la loi, la Commission a déclaré que la loi autorisait le suicide médicalement assisté, alors qu'elle porte exclusivement sur l'euthanasie, définie comme 'l'acte, pratiqué par un tiers, qui met intentionnellement fin à la vie d'une personne à la demande de celle-ci'.

    (2) Tout récemment, il a été ajouté au document d'enregistrement que la demande d'euthanasie restait valable pendant tout le temps nécessaire à la pratique de l'euthanasie, même si après sa demande, le patient perdait connaissance. Cela signifie, dans un tel cas, que, au moment de l'euthanasie, le médecin ne peut plus s'assurer que le patient souhaite encore l'euthanasie.

    Cet élément ajouté au formulaire d'enregistrement est contraire à la règle (qui, dans la pratique, est toujours considérée comme primordiale) et selon laquelle le patient, jusqu'au dernier moment, puisse encore refuser et selon laquelle le médecin puisse obtenir cette confirmation du patient. Nous ne prétendons pas qu'il n'existe aucun argument en faveur de ces deux exemples. Ce que nous contestons, par contre, c'est que la Commission s'autorise à élargir le cadre de la loi. Nous sommes reconnaissants à l'égard des auteurs du dernier rapport en date car ils ont travaillé d'arrache-pied. Néanmoins, le législateur a gravé dans un texte de loi pénale des conditions strictes et nous estimons que ce rapport doit donner lieu à un débat sur le travail conséquent qui reste à faire pour que cette loi soit respectée et, si nécessaire, adaptée.

    Signé par Kasper Raus (UZ Gent; Bioethics Institute Ghent UGent; VUBUGent Groupe de recherche Zorg Rond het Levenseinde), Sigrid Sterckx (Bioethics Institute Ghent UGent; VUBUGent Groupe de recherche Zorg Rond het Levenseinde), Marc Desmet (Service des soins palliatifs Jessa Ziekenhuis Hasselt), Ignaas Devisch (Médecine généraliste et soins de santé de première ligne UGent), Farah Focquaert (Bioethics Institute Ghent UGent), An Haekens (Médecin-chef Alexianen Zorggroep Tienen), Gert Huysmans (président de la 'Fédération des soins palliatifs en Flandre - Federatie Palliatieve Zorg Vlaanderen), Jo Lisaerde (Academisch Centrum voor Huisartsgeneeskunde KULeuven), Senne Mullie (Président honoraire de la Fédération des soins palliatifs en Flandre), Herman Nys (Prof. émérite Droit médical KU Leuven), Guido Pennings (Directeur Bioethics Institute Ghent UGent), Veerle Provoost (Bioethics Institute Ghent UGent), ...

    Traduction libre de l'opinion parue dans De Standaard 15/11/2016

    Télécharger l'article complet »

  • Les intentions de prière du pape François pour janvier 2017

    IMPRIMER

    Intentions de prière du pape François pour janvier 2017 (source)

    En ce mois de janvier 2017, l’intention de prière du Pape est pour le dialogue interreligieux et la paix.

    Intention de prière – Chrétiens ensemble, relevons les défis de l’humanité

    Prions
    pour tous les chrétiens afin que, fidèles à l’enseignement du Seigneur,
    ils s’engagent par la prière et la charité,
    à rétablir la pleine communion ecclésiale et collaborent pour relever les défis actuels de l’humanité.

    Prier au coeur du monde consacre son numéro à cette intention

  • Le pape François plaide pour les enfants du monde

    IMPRIMER

    Du site de zenit.org (Anita Bourdin) :

    Le pape François demande aux évêques du monde de prendre fait et cause pour les enfants

    Le pape François plaide pour les enfants du monde, spécialement ceux qui sont tués, exploités, réduits en esclavage, dont des membres du clergé ont abusé, dans une lettre aux évêques du monde en date de la fête des Saints-Innocents, le 28 décembre 2016 et publiée par le Saint-Siège ce 2 janvier 2017.

    Il rappelle aux évêques sa consigne de « tolérance zéro », adoptée dans le sillage de Benoît XVI: « Ecoutons les pleurs et les lamentations de ces enfants; écoutons aussi les pleurs et les lamentations de notre mère l’Eglise, qui pleure non seulement devant la souffrance causée à ses enfants les plus petits, mais aussi parce qu’elle connaît le péchéde certains de ses membres: la souffrance, l’histoire et la douleur des mineurs qui ont été abusés sexuellement par des prêtres. Péché qui nous fait honte. Des personnes qui avaient la responsabilité de prendre soin de ces enfants ont détruit leur dignité. Nous déplorons cela profondément, et nous demandons pardon. Nous nous unissons à la souffrance des victimes et, à notre tour, nous pleurons le péché. Le péché de tout ce qui est arrivé, le péché d’avoir omis de porter assistance, le péché de taire et de nier, le péché d’abus de pouvoir. L’Eglise aussi pleure avec amertume ce péché de ses fils, et elle demande pardon. Aujourd’hui, faisant mémoire des Saints Innocents, je veux que nous renouvelions tout notre engagement pour que ces atrocités ne se produisent plus parmi nous. Trouvons le courage indispensable pour promouvoir tous les moyens nécessaires et protéger, en toute chose, la vie de nos enfants pour que de tels crimes ne se répètent plus. Faisons nôtre, clairement et loyalement, la consigne «tolérance zéro» dans ce domaine. »

    « Contempler la crèche c’est aussi contempler ces pleurs, c’est aussi apprendre à écouter ce qui arrive autour de nous et avoir un cœur sensible et ouvert à la souffrance du prochain, spécialement quand il s’agit d’enfants; et c’est aussi être capables de reconnaître que ce triste chapitre de l’histoire est encore en train de s’écrire aujourd’hui. Contempler la crèche en l’isolant de la vie qui l’environne, ce serait faire de la Nativité une belle fable qui susciterait en nous de bons sentiments mais qui nous priverait de la force créatrice de la Bonne Nouvelle que le Verbe Incarné veut nous donner. Et la tentation existe », avertit le pape.

    Le pape cite la réalité des chiffres: « Aujourd’hui, 75 millions d’enfants – en raison des situations d’urgence et des crises prolongées – ont dû interrompre leur instruction. En 2015, 68% des personnes faisant l’objet de trafic sexuel dans le monde étaient des enfants. Par ailleurs, un tiers des enfants qui ont dû vivre en dehors de leurs pays l’on fait par déplacement forcé. Nous vivons dans un monde où presque la moitié des enfants qui meurent en dessous de 5 ans, meurent de malnutrition. En 2016, on calcule que 150 millions d’enfants mineurs ont travaillé, pour beaucoup dans des conditions d’esclavage. Selon le dernier rapport de l’UNICEF, si la situation mondiale ne change pas, en 2030, 167 millions d’enfants vivront dans une extrême pauvreté, 69 millions d’enfants en dessous de 5 ans mourront entre 2016 et 2030, et 60 millions d’enfants n’iront pas à l’école primaire. »

    Voici le texte intégral de cette lettre :

    Lire la suite