Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Burkina Faso : six morts dans une attaque jihadiste contre une église catholique

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Attaque meurtrière dans une église au nord du Burkina Faso

    Six personnes, dont un prêtre, ont été tuées dimanche pendant la messe dans une église catholique à Dablo, dans le nord du Burkina Faso. La communauté a été la cible de plusieurs dizaines d’assaillants armés. C’est la première attaque contre une église catholique dans le pays depuis le début des attaques terroristes.
     
    «Vers 9 heures, au cours de la messe, des individus armés ont fait irruption dans l'église» a expliqué à l’AFP le maire de Dablo, Ousmane Zongo. «Ils ont commencé à tirer alors que les fidèles essayaient de s'enfuir». Les assaillants, arrivés à moto devant l’église, sont parvenus à «immobiliser certains fidèles. Ils ont tué cinq (personnes). Le prêtre qui célébrait la messe a également été tué, portant à six le nombre de morts», a-t-il précisé. «Ils ont fermé les portes et demandé à voir les responsables de l’église », selon une autre source locale, qui explique que « les fidèles avaient d’abord pensé à une prise d'otage».«Ils ont incendié l'église, puis des boutiques et un maquis (petit restaurant ou bar) avant de se rendre au centre de santé où ils ont fouillé le local et incendié le véhicule de l'infirmier chef de poste», a également décrit le maire de la ville. «Dans la ville règne un climat de panique. Les gens sont terrés chez eux, aucune activité n'est fonctionnelle. Les boutiques et magasins sont fermés. C'est pratiquement une ville morte», a-t-il expliqué.«Il n’y avait aucun signe d’une quelconque menace sur cette commune», souligne un habitant.

    Les communautés chrétiennes plusieurs fois visées

    Le Burkina Faso est confronté depuis quatre ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières, attribuées à des groupes jihadistes, dont Ansarul Islam, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) et l'organisation État islamique au grand Sahara (EIGS).D'abord concentrées dans le Nord, ces attaques ont ensuite visé la capitale et d'autres régions, notamment l'Est, et fait depuis 2015 près de 400 morts, selon l'AFP.Les attaques ciblent régulièrement des responsables religieux, principalement dans le Nord. Plusieurs prélats chrétiens et musulmans ont été visés depuis 2015. Il s’agit cependant de la première attaque contre un lieu de culte catholique.Fin mars, six personnes avaient été tuées dans une église protestante de Silgadji, dans le nord du pays. Le 15 février, le père César Fernandez, missionnaire salésien d'origine espagnole, a été tué lors d'une attaque armée attribuée à des jihadistes à Nohao, dans le centre-est du pays. À la mi-mars, l'abbé Joël Yougbaré, curé de Djibo, a été enlevé par des individus armés. On est sans nouvelles de lui depuis lors.L'attaque des églises fait partie de la stratégie des jihadistes, estiment des experts, afin de «faire monter les tensions ethniques et déstabiliser le pays», comme l’explique un membre de Human Rights Watch.
  • Défendre les animaux ? Oui mais...

    IMPRIMER

    D'Emmanuel Cabello sur didoc.be :

    Des hommes et des animaux

    Dans « La philosophie devenue folle » (Grasset, Paris 2018), Jean-François Braunstein aborde la question du statut des animaux (pp. 149-278). Emmanuel Cabello expose ici les idées de cet auteur, assorties d’une conclusion personnelle.

    Pour Robert Nozick, un philosophe contemporain assez connu, il faudrait être farfelu pour croire que, dans notre monde, la défense des animaux est une priorité. Pourtant, l’idée que les animaux sont des êtres sensibles et donc capables de souffrir s’est imposée peu à peu en Occident. Elle a suscité de nouvelles législations en vue de promouvoir le bien-être des animaux et de prévenir les souffrances que les humains pourraient leur infliger.

    Certains esprits entendent justifier ces bons sentiments par la ressemblance entre les hommes et les animaux. Ils se focalisent notamment sur les grands singes et nous rappellent constamment que nous partageons 98 à 99% de notre patrimoine génétique avec les chimpanzés.

    Peter Singer, australien d’origine, professeur de bioéthique à la prestigieuse université de Princeton, est le porte-drapeau du combat contre le « spécisme », accusé d’être une idéologie prétendant introduire une hiérarchie entre les espèces, où l’être humain serait supérieur aux animaux. Selon lui, il n’y a pas de sauts entre ces espèces, mais une continuité : nous sommes tous des frères. Nous sommes tous des animaux.

    Les droits des animaux

    Si nous sommes tous des animaux, il faut élargir le champ du droit, qui ne doit plus être simplement « humanitaire », mais « animalitaire » : on l’a fait déjà pour les femmes, contre le sexisme ; ensuite pour les personnes de race noire, contre le racisme ; il faut le faire aujourd’hui pour les animaux, contre le spécisme, en commençant par les plus proches — les grands singes — mais sans nous limiter à eux (les femmes et les personnes de race noire apprécieront).

    L’objection à ce souhait des « animalitaires » est évidente : les grands singes ne sont pas capables de revendiquer leurs propres droits. Mais on nous répond que ces animaux ne doivent pas défendre eux-mêmes leurs droits en justice. Ils pourraient être représentés par des humains, comme les enfants ou les adultes intellectuellement déficients de notre espèce. Cass Sunstein, professeur à Harvard et ancien conseiller du président Obama, demande, faussement naïf : Y a-t-il quelque chose de problématique dans cette idée ? Peut-être bien. Tout d’abord, de quel droit les théoriciens de la libération animale prétendent-ils parler au nom des animaux ?

    Lire la suite

  • L'idéologie libérale-libertaire, dernier avatar de la religion du Progrès

    IMPRIMER

    D'  sur le Figaro Vox :

    «L'idéologie libérale-libertaire est le dernier avatar de la religion du Progrès»

    Un entretien publié en janvier mais qui, en cette période électorale, garde toute son actualité

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Avec «Voyage au bout des ruines libérales-libertaires», l'écrivain Matthieu Baumier analyse les raisons idéologiques des maux de l'époque. Il voit dans le libéralisme économique et le primat du désir individuel les deux faces, gauche et droite, d'une même idéologie vouée selon lui à l'échec.


    Matthieu Baumier est écrivain et essayiste, et collabore régulièrement à plusieurs revues. Il a notamment publié La démocratie totalitaire. Penser la modernité post-démocratique (Presses de la Renaissance/Plon, 2007). Voyage au bout des ruines libérales libertaires (Pierre-Guillaume de Roux éditeur) vient de paraître.


    FIGAROVOX.- Votre livre s'intitule «Voyage au bout des ruines libérales-libertaires». Comment définissez-vous l'idéologie «libérale-libertaire»?

    Matthieu Baumier.- Le terme «idéologie» peut désigner un ensemble d'idées plus ou moins organisées ou acceptées, susceptibles d'orienter les comportements des individus. Si l'on s'en tient à cette définition, l'idéologie libérale-libertaire est à l'évidence l'idéologie de notre temps, celle qui structure notre société. Pour Jean-Claude Michéa, c'est la rencontre entre la pensée économique libérale et ce qu'il nomme la pensée libertaire, en référence au primat du désir individuel qui s'est imposé. L'analyse me semble juste. Ce primat de l'individu est le point commun entre le social-libéralisme, ce que nous appelons habituellement la «gauche», et le libéralisme-social, ce que nous appelons en général la «droite». Pour moi, ce sont les deux faces d'une même idéologie. Il n'y a pas de différence fondamentale entre ces prétendues droite et gauche. Les promoteurs de l'idéologie libérale-libertaire exercent le pouvoir depuis 40 ans, en rejetant aux extrêmes qui pense autrement qu'eux. 2017 n'est pas la victoire d'une nouvelle manière de faire de la politique mais la poursuite du même pouvoir idéologique libéral-libertaire par d'autres moyens. Cette idéologie est de de mon point de vue encore plus ample: c'est une véritable foi en l'illimité et la certitude qu'il n'y aurait qu'un chemin unique. Elle est ainsi le dernier avatar de la religion du Progrès. Je parle évidemment du progrès en tant qu'idéologie, selon laquelle nous marcherions vers un monde meilleur sous réserve de prendre avec volontarisme le chemin en main, ou en marche, et non des progrès que connaît toute société.

    Le primat de l'individu est le point commun entre le social-libéralisme et le libéralisme-social.

    Cette idéologie a-t-elle paradoxalement dévoyé l'idéal de liberté, au point de présenter une dérive totalitaire?

    Plutôt totalisante: c'est la pensée dominante dans le monde politique, intellectuel, culturel et médiatique. L'idéal de liberté du libéralisme est en effet dévoyé, un peu comme si les idées libérales étaient devenues folles. Comme toute idée politique, le libéralisme est multiforme, il peut tendre vers différents devenirs. Une forme de libéralisme s'est radicalisée pour devenir oligarchique. Une minorité d'individus, à l'échelle planétaire, ayant tous la même vision du monde, détient l'essentiel des rênes du pouvoir et œuvre à instituer ce mode de fonctionnement à l'échelle globale, en s'appuyant sur l'industrie du bonheur, sur «l'happycratie». Ce modèle libéral-oligarchique est producteur de ruines, en général, et de sa propre ruine en particulier. La folie de la répartition des richesses et du pouvoir en un nombre toujours plus restreint d'individus confine à la maladie mentale: comment amasser toujours plus dans un monde dont les ressources sont naturellement limitées?

    Lire la suite

  • L'archevêque de Reims contre la mise à mort de Vincent Lambert

    IMPRIMER

    Mgr Eric de Moulins-Beaufort contre l'assassinat de Vincent Lambert (source)

    Publié le 

    Président de la Conférence des évêques de France et archevêque de Reims, Mgr Éric de Moulins-Beaufort a publié avec Mgr Bruno Feillet, évêque auxiliaire de Reims une déclaration à propos de Vincent Lambert: 

    Il y a quelques semaines, déjà, le Conseil d’État a validé juridiquement la décision prise par l’équipe du secteur des soins palliatifs du CHU de Reims quant à M. Vincent Lambert. Cette équipe est donc confirmée dans sa responsabilité d’interrompre l’alimentation et l’hydratation de M. Lambert selon ce qu’elle jugera convenable. Le Dr Sanchez a annoncé à la famille son intention d’appliquer sa décision dans la semaine du 20 mai. La mort de M. Lambert est donc scellée, quoi qu’il en soit des recours tentés par ses parents.

    Beaucoup s’inquiètent de la conclusion ainsi donnée à ce qui a été « l’affaire Lambert ».

    Comme archevêque de Reims et comme évêque auxiliaire de Reims, avant tout nous prions pour M. Vincent Lambert, pour son épouse, pour sa fille, pour ses parents, ses frères et sœurs et pour tous ses amis. Nous prions aussi pour les médecins, le personnel infirmier et soignant du CHU de Reims qui, depuis des années, se sont occupés de lui. Nous prions également pour ceux qui ont eu et qui ont encore à décider de son sort. Nous remercions les membres de l’aumônerie qui lui ont rendu visite régulièrement tant que cela a été possible.

    La situation médicale et humaine de M. Vincent Lambert est singulièrement complexe. Déterminer la prise en charge adaptée dans son cas n’est pas simple. Tout jugement à son propos est délicat. Ce qui a été vécu autour de M. Lambert est unique et ne devrait pas être transposé à d’autres cas. Face à de telles situations, aucune décision humaine ne peut être assurée d’être parfaite, ni même d’être la meilleure. Une société doit savoir faire confiance au corps médical et respecter la décision collégiale des médecins engageant leur responsabilité professionnelle et humaine ; les médecins, de leur côté, doivent accepter de prendre en compte les avis des proches et de nourrir leurs décisions d’une réflexion éthique sur la responsabilité des êtres humains les uns à l’égard des autres.

    Les spécialistes semblaient s’accorder cependant sur le fait que M. Vincent Lambert, si dépendant soit-il depuis son accident, n’est pas en fin de vie. Tout en saluant l’engagement des équipes du CHU de Reims, on peut s’étonner que M. Lambert n’ait pas été transféré dans une unité spécialisée dans l’accompagnement des patients en état végétatif ou pauci-relationnel.

    Il appartient à la condition de l’homme et à sa grandeur d’avoir à mourir un jour. Il est bon de s’en souvenir en un temps où certains réclament le droit de mourir quand et comment ils le choisissent tandis que des prophètes du transhumanisme annoncent la fin de la mort.

    Mais c’est l’honneur d’une société humaine que de ne pas laisser un de ses membres mourir de faim ou de soif et même de tout faire pour maintenir jusqu’au bout la prise en charge adaptée. Se permettre d’y renoncer parce qu’une telle prise en charge a un coût et parce qu’on jugerait inutile de laisser vivre la personne humaine concernée serait ruiner l’effort de notre civilisation. La grandeur de l’humanité consiste à considérer comme inaliénable et inviolable la dignité de ses membres, surtout des plus fragiles.

    Nos sociétés bien équipées se sont organisées pour que les personnes en situation « végétative » ou pauci-relationnelle soient accompagnées jusqu’au bout par des structures hospitalières avec des personnels compétents. Leurs familles et leurs amis ont aussi vocation à accompagner l’un de leurs en une telle situation. La confiance mutuelle entre ces personnes diverses est le fondement nécessaire d’un bon accompagnement. Beaucoup font l’expérience que cet accompagnement, tout en étant éprouvant, contribue à les rendre plus humains. Le devoir de la société est de les aider.
    Nous prions encore et nous invitons à prier pour que notre société française ne s’engage pas sur la voie de l’euthanasie. Nous rendons grâce à Dieu pour ceux et celles qui sont quotidiennement les témoins de la grandeur de tout être humain menant sa vie jusqu’à son terme.

    + Eric de Moulins-Beaufort,
    archevêque de Reims

    + Bruno Feillet,
    évêque auxiliaire de Reims

  • Elections 2019 : "L'avortement doit aussi être autorisé au-delà de 12 semaines de grossesse ?" : les réponses des partis

    IMPRIMER

    Du site de La Libre :

    "L'avortement doit être autorisé au-delà de 12 semaines de grossesse": qu'en pensent les partis ?

    RÉDACTION Publié le - Mis à jour le 

    Lors de l'élaboration de notre test électoral (en collaboration avec la RTBF, la VRT, De Standaard, l'UCLouvain et l'Université d'Anvers), nous avons demandé aux sept principaux partis francophones de se positionner comme "D'accord" ou "Pas d'accord" sur des centaines d'affirmations.

    Parmi celles-ci, figurait : "L'avortement doit aussi être autorisé au-delà de 12 semaines de grossesse". Voici leurs réponses.

    Sans titre.jpg

    Sans titre2.jpg

    Sans titre3.jpg
  • Vincent Lambert condamné à mourir

    IMPRIMER

    Le docteur SANCHEZ annonce l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert la semaine du 20 mai (source)

    Communiqué des avocats des parents de Vincent Lambert :

    Le docteur SANCHEZ du CHU de REIMS vient d’annoncer ce 10 mai 2019 à la famille de Vincent LAMBERT qu’il mettrait sa décision du 9 avril 2018 à exécution la semaine du 20 mai 2019, sans autre précision.

    Dès cette annonce du docteur SANCHEZ, la famille a découvert la mise en place par le CHU de REIMS d’un plan vigipirate contre on ne sait quels terroristes.

    Si cette décision était exécutée, Vincent LAMBERT mourrait en quelques jours, entouré probablement de forces de l’ordre en nombre, et le docteur SANCHEZ pourrait remettre à Viviane LAMBERT un fils mort pour la fête des mères le 26 mai prochain.

    C’est au mépris des mesures provisoires ordonnées par l’ONU le 3 mai 2019 au profit de Vincent LAMBERT, handicapé, vulnérable et sans défense, que le docteur SANCHEZ a décidé qu’il mourrait dans le couloir de la mort dans lequel il est enfermé à clés depuis des années.

    Les experts judiciaires désignés ont pourtant clairement affirmé que Vincent LAMBERT n’était pas en situation d’obstination déraisonnable. Il s’agit en fait de l’euthanasie d’une personne handicapée pour la seule raison qu’elle est handicapée.

    Il n’y a aucune urgence médicale à arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent LAMBERT et rien ne justifie une violation aussi éhontée du droit international et des mesures provisoires réclamées par l’ONU.

    Comment la France peut-elle prétendre prendre la présidence du Conseil de l’Europe le 24 mai prochain quand elle viole aussi délibérément les traités qu’elle ratifie, qui plus est à la veille des élections européennes ? Quel message pour les Français et pour la communauté internationale !

    Nous en appelons dès à présent au défenseur des droits, qui a été chargé par la France de veiller à l’application stricte de la Convention internationale des droits des personnes handicapées.

    Nous en appelons également au Président de la République qui est le garant de la parole donnée de la France pour que notre pays ne se déshonore pas.

    Nous saisissons la justice pour que soit respecté le droit international au profit de Vincent LAMBERT

    Lire également : Affaire Vincent Lambert : Gregor Puppinck nous parle des obligations de la France vis-à-vis du CDPH dans un entretien exclusif

  • Notre-Dame, pape, idolâtrie... : un nouveau débat des "hommes en noir"

    IMPRIMER

    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le Club des Hommes en Noir : neuvième épisode ! Tous les mois un nouvel épisode. Le Club des hommes en noir revient pour l'édition du mois de mai. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! 

    Pour cette neuvième émission, avec l'abbé Grégoire Celier, l'abbé Guillaume de Tanouärn, l'abbé Michel Viot et  Daniel Hamiche, sous la direction de Philippe Maxence les sujets suivants ont été abordés : 

    1°) L'incendie de Notre-Dame de Paris.
    2°) Des pétitions, avertissements, dénonciations, etc. circulent mettant en cause le pape ? Est-ce un procédé normal dans l’Eglise ? Signe de rancœurs, de goût de revanche d’un parti dans l’Eglise ou la traduction actuelle d’un moyen de contribuer au bien commun ?
    3°) Catholiques êtes-vous idolâtres ? Certains protestants et les musulmans nous accusent d’adorer la Mère du Christ. Et, au fait, pourquoi le mois de mai est-il consacré à la Vierge Marie ? 

     

     

  • Des propos perturbants du pape sur l'avant et l'après Vatican II

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Le Pape François a reçu, ce vendredi 10 mai 2019, les responsables de l’UISG, l’Union internationales des Supérieures Générales, réunies à Rome pour leur Assemblée Générale. Devant plus de 850 religieuses issues de 80 pays, le Pape François s’est notamment exprimé sur la délicate question des abus sur les religieuses.

    Il a aussi déclaré que le message du Christ ne change pas, mais que la façon de le comprendre et de le recevoir change: «La façon de comprendre la foi, après Vatican II, est différente de la façon de comprendre la foi avant Vatican II, parce qu’il y a un développement de la conscience», avec des conséquences concrètes sur des phénomènes comme la peine de mort, désormais illicite alors qu’elle était licite autrefois. En s’inspirant d’une citation latine de Vincent de Lérins,  “va ut annis consolidetur, dilatetur tempore, sublimetur aetate”, François a expliqué que l’Église se construit en chemin, en dialogue, à condition de rester fidèle à la Révélation, en témoignant concrètement de l’espérance de ses membres dans le Christ ressuscité. Le discernement doit rester la clé de tout engagement, car «nous sommes catholiques», il ne s’agit pas de «se créer sa propre Église».

  • Allemagne : les femmes catholiques appelées à se mobiliser contre l'Eglise

    IMPRIMER

    Du site "Pro Liturgia" relayant Kathnet :

    Un groupe de fidèles allemands dénommé « Maria 2.0 » appelle à une « grève de l’Eglise » du 11 au 18 mai. Les femmes prenant part à l’action devront refuser d’entrer dans une église durant cette « grève ».

    On remarquera que le terme « grève » est ici mal choisi. Une grève vise en principe à améliorer les conditions de travail comme par exemple obtenir un meilleur salaire ou davantage de congés. La « grève de l'église » voulue par « Maria 2.0 » n’est donc pas une grève au vrai sens du terme. Il s’agit plutôt d’un boycott.

    Les participants au boycott sont invités à organiser eux-mêmes des offices devant les églises et à porter des vêtements blancs.

    Les revendications des organisateurs sont :
    - l’accès des femmes à tous les ministères de l’Eglise
    - l’abrogation du célibat sacerdotal obligatoire
    - la prise en compte de la vie du peuple pour revoir les questions touchant à la morale sexuelle enseignée par l’Eglise 
    - l’interdiction de donner une responsabilité ecclésiale aux responsables d’abus sexuels
    - l’obligation de soumettre les cas d’abus à des tribunaux laïcs.

    Prenant en compte que les revendications ne peuvent prises en compte ni au niveau des paroisses ni au niveau des diocèses les « grévistes » ont adressé une lettre ouverte au pape François.

    A partir de la paroisse d’ « Heilig Kreuz » de Münster, où la campagne a été lancée, le mouvement s’étend à présent rapidement à travers l’Allemagne. Comme pour les « Gilets jaunes » en France, il ne s’agit pas d’une action contrôlée mais bien d’une initiative informelle. On peut donc supposer qu’au niveau local, les actions se feront de manière très spontanée.

    Ce qui est nettement plus troublant, c’est de constater que des structures officielles de l’Eglise soient utilisées pour promouvoir cette action anti-Eglise. Ainsi, dans le groupement pastoral de Castrop-Rauxel sud (archevêché de Paderborn), l’action est promue en première page du bulletin d’actualité paroissiale. Le porte-parole de l'évêque déclare comprendre les personnes qui expriment leur déception et leur mécontentement face à certains sujets concernant l’Eglise : « De telles initiatives sont soutenues par des catholiques engagés qui s’intéressent profondément à l’Eglise. Ils contribuent à façonner l’avenir de l’Eglise. »

    Dans le diocèse de Mayence, une affiche de l’action menée par « Maria 2.0 » a été envoyée aux municipalités pour les inviter à participer au mouvement (rappelons qu’en Allemagne, l’Eglise bénéficie d’un statut concordataire).

    Dans le diocèse de Rottenburg-Stuttgart, une demande de participation à l’action a été envoyée par un clerc et figure sur l’en-tête du site du diocèse avec le texte suivant : « Veuillez voir où et comment vous pouvez participer et montrer votre solidarité avec les femmes dans l’Eglise. »

    Ces trois exemples montrent à quel point de telles actions controversées sont déjà soutenues au sein des structures de l’Eglise.

    Dans le cadre de la « grève », les messes devront être boycottées par les femmes ce dimanche 12 mai 2019. Le site internet « nordbayern.de » indique que les messes des paroisses de Heroldsbach, Oesdorf, Wimmelbach et Poppendorf seront supprimées annulés pendant toute la durée du boycott. 
    Par ailleurs, il est extrêmement surprenant que malgré la diffusion toujours croissante du « boycott », aucun évêque n’ait pris la parole pour tenter de clarifier la situation.

    Il reste maintenant à voir dans quelle mesure le « boycott » va s’étendre et durer, et quel sera son impact réel dans les régions de langue germanique où l’Eglise est déjà - dans certains pays comme l’Allemagne - en état de schisme.

    Source : Kathnet.

  • Il n’y a jamais eu de « femmes diacres » dans l’Eglise

    IMPRIMER

    Du site "Pro Liturgia" :

    Alors que le pape François a annoncé que les études portant sur les « femmes diacres » allaient se poursuivre, le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la congrégation pour la doctrine de la Foi, revient sur la question en affirmant qu’il n’y a jamais eu de « femmes diacres » dans l’Eglise.

    Le cardinal Müller a déclaré à « LifeSiteNews » qu’il avait « rassemblé et passé en revue toutes les sources de ce sujet » et qu’il avait également présenté ses découvertes dans trois ouvrages différents : « Priesthood and Diaconat » (San Francisco, 2002) ; « Frauen in der Kirche » (Würzburg 2001) et « Der Empfänger des Weihesakramentes » (Würzburg 1999).

    Le cardinal Müller a souligné le « caractère sacramentel des ordres sacrés en tant que représentation du Christ lui-même en tant qu’époux », ce qui conduit en toute bonne logique à exclure les femmes des ordres sacrés. Il est clair - explique encore le prélat allemand - que « pour des personnes comme le professeur Hünermann et d’autres, l’ordination diaconale des femmes est à situer dans une étape devant aboutir à l’ordination sacerdotale des femmes. C’est pourquoi les documents historiques sont soigneusement arrangés jusqu’à ce qu’ils puissent convenir à prouver ce qu’on veut démontrer. »

    Déjà au début de sa mission en tant que préfet de la congrégation pour la doctrine de la Foi, le cardinal Müller avait clairement indiqué qu'un diaconat féminin n'était pas possible. En 2013, il avait déclaré : « Le sacrement de l’ordre ne peut être reçu valablement que par un homme, selon les enseignements de l’Eglise conformes à ceux du Christ, et en respectant différentes étapes. Des diaconnesses existaient dans certaines régions - a-t-il ensuite ajouté - mais elles n’étaient pas ordonnées. Elle n’avaient qu’un titre et leur rôle consistait, par exemple, à rendre visite à des femmes, chose impossible à faire pour un prêtre. »

    En 2001, le cardinal Müller avait parlé des Pères de l’Eglise en montrant qu’ils ont toujours rejeté l’idée d’ordonner des diacres de sexe féminin : « Tous les Pères de l’Eglise ont explicitement rejeté comme hérétique la pratique de quelques communautés séparées de l’Eglise d’admettre des femmes à la prêtrise. »

    En tant que membre de la commission du Vatican qui a étudié l’histoire du diaconat à la demande du cardinal Joseph Ratzinger, le cardinal Müller a approfondi ce sujet pendant de nombreuses années et en est toujours arrivé aux mêmes conclusions : par fidélité aux enseignements du Christ, l’ordination d’une femme n’est pas possible du fait même que le diaconat et le sacerdoce ne sont pas des fonctions promotionnelles mais des états de vie étroitement liés à la vie du Christ. On n’est pas diacre ou prêtre pour « faire » mais pour « être ».

    En 2016, lorsque le pape François décida de créer une nouvelle commission d’étude sur le diaconat féminin, le cardinal Müller avait signalé qu’une telle commission avait déjà été mise en place au sein de la Commission théologique internationale. Après avoir étudié le sujet pendant dix ans, cette Commission avait publié son propre rapport en 2002. Ce rapport indiquait à l’époque qu’en ce qui concerne l’ordination des femmes au diaconat, il convient de prendre en compte deux indications importantes :
    1. Les « diaconesses » mentionnées dans la tradition de l’ancienne Eglise - comme en témoignent les fonctions qu’elles exerçaient - n’étaient en rien comparables aux diacres ;
    2. L’unité du sacrement de l’Ordre, dans la distinction claire entre les ministères de l’évêque et des prêtres d’une part et le ministère diaconal de l’autre, est fortement soulignée par la tradition ecclésiale, en particulier dans les enseignements constants du Magistère .

    Pour la première fois, le pape François lui-même a révélé les conclusions de la Commission qu’il avait créée en 2016 et qui avait remis son rapport final à l’été 2018. Lors d’une conférence de presse donnée dans l’avion qui le ramenait à Rome après sa récente visite apostolique en Bulgarie et en lors de la Macédoine les 5 et 7 mai derniers, le pape a déclaré que, selon la commission, « les formules d’ordination pour le diaconat [féminin] trouvées jusqu’à présent ne sont pas les mêmes que pour le diaconat masculin et sont plus similaires à ce que serait aujourd’hui la bénédiction abbatiale d’une abbesse. » Puis il a ajouté qu’ « il y avait des diaconesses au commencement de l’Eglise » mais que la question est de savoir « si elles étaient ordonnées sacramentellement ou non, ce qui est fondamental ».

    Ainsi, la Commission créée par le pape François semble être parvenue, sur des points importants, à la même conclusion que la Commission précédente de 2002, ainsi que l’ont montré les propres recherches du cardinal Müller.

    Cependant, le pape a ajouté, de manière passablement vague, que les membres avaient encore quelques désaccords sur cette question et qu’ils poursuivraient ainsi individuellement leurs propres recherches.

    Reste à savoir ce que dira le pape François à l’Union internationale des supérieures générales (de femmes), qui lui avait demandé, il y a trois ans, de désigner une commission pour étudier la question des femmes diacres.

    Aura-t-il le courage, cette fois-ci, de donner une réponse claire et définitive à la question ? Ce serait une première, disent de nombreux fidèles.

  • L'incendie de Notre-Dame : un signe prophétique ?

    IMPRIMER

    De Laurent Fourquet sur aleteia.org :

    L’incendie de Notre-Dame a-t-il valeur de signe prophétique ?

    Si la lecture chrétienne de l’histoire ne voit pas des signes partout, elle croit dans la présence de signes qui se laissent déchiffrer avec leur part de mystère.

    L’incendie récent de la cathédrale Notre-Dame de Paris a suscité une intense émotion. Cette émotion a dépassé de loin les frontières du catholicisme institutionnel et du monde des pratiquants réguliers. Si l’émotion a été aussi intense et générale, c’est parce que, de l’avis unanime et sans même que l’on ait eu à formaliser ce constat, l’événement a eu valeur de signe. Signe de quoi ? Les interprétations sont naturellement nombreuses mais, au fond, elles se ramènent toutes à la conscience d’une double blessure que le feu attaquant Notre-Dame rend en quelque sorte visible et charnelle : d’une part, l’agonie de ce qui fut la chrétienté française, aujourd’hui submergée de toute part, et surtout, peut-être, par la marée montante de l’indifférence, du cynisme et du nihilisme ; d’autre part, la crise actuelle de l’Église de France, analogue en apparence à celle de toutes les institutions dans notre société, mais infiniment plus grave que celle des institutions, car, pourrait-on dire, l’Église tombe de plus haut…

    Lire la suite sur aleteia.org