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  • Vincent Lambert : "c'est terminé..."

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    Communiqué des parents, frère et sœur de Vincent Lambert

    Chers amis qui nous avez tant soutenus tout au long de ces 6 ans,

    Cette fois, c’est terminé. Nos avocats ont multiplié ces derniers jours encore les recours et mené d’ultimes actions pour faire respecter le recours suspensif devant l’ONU qui bénéficiait à Vincent. En vain.
    La mort de Vincent est désormais inéluctable. Elle lui a été imposée à lui comme à nous. Si nous ne l’acceptons pas, nous ne pouvons que nous résigner dans la douleur, l’incompréhension, mais aussi dans l’Espérance.
    Nous voulions tous vous remercier de votre amitié, de votre amour, de votre soutien, de vos prières pendant toutes ces années. Il n’y a plus rien à faire sinon prier et accompagner notre cher Vincent, dans la dignité et le recueillement. Vous êtes avec nous tous par la pensée et la prière auprès de Vincent.

    Nous demandons aux journalistes présents devant le CHU d’avoir la décence de respecter notre intimité familiale dans ces moments si douloureux.

    Pierre, Viviane, David et Anne.

    Communiqué des avocats des parents, frère et sœur de Vincent Lambert :

    Toute la semaine passée, nous avons multiplié d’ultimes actions pour tenter de faire respecter le recours suspensif dont bénéficiait Vincent devant le Comité des Droits des Personnes Handicapées de l’ONU. En vain.

    Nous n’avons plus aucun recours et c’est désormais trop tard. Vincent est en train de mourir. La situation dans laquelle l’a mis le docteur Sanchez est désormais médicalement irréversible. Ces moments sont très douloureux pour tous.

    L’heure est au recueillement, avec l’ensemble de la famille, par respect pour Vincent et autour de Vincent.

    Il n’y aura pas d’autres déclarations.

    Jérôme Triomphe – Jean Paillot
    Avocats des parents, frère et sœur de Vincent Lambert

  • Pourra-t-on continuer à ignorer les terribles accusations de Mgr Vigano ?

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    Abus: Les terribles accusations de Mgr Vigano (source : "Benoît et moi")

    Dans l'interviewe publiée le 10 juin dernier, le Washington Post avait censuré l'un des échanges, concernant la gestion des abus sexuels par le Pape François. L'ex-nonce aux Etats-Unis a demandé à <LifeSiteNews> de publier la version non expurgée (7/7/2019). 

    Sur ce sujet :
    Un document exceptionnel: l'interview de Mgr Viganò au Washington Post. (...)

    NOUVEAU TÉMOIGNAGE DE VIGANÒ :

    * * *

    L'interview de l'archevêque Carlo Maria Viganò au Washington Post, publiée le 10 juin, contenait une réponse que le Post a décidé d'expurger de l'interview. Cette réponse contenait des informations importantes concernant des accusations non traitées d'abus sexuels contre un haut fonctionnaire du Saint-Siège, ainsi que la couverture d'un ancien séminariste, aujourd'hui prêtre, accusé d'abus sexuels sur des adolescents pré-séminaristes qui servaient comme enfants de chœur du Pape. Le texte intégral des réponses inédites de Viganò au Washington Post suit. Le nom d'une personne a été retiré par LifeSite parce que LifeSite n'a pas été en mesure de trouver des preuves suffisantes pour étayer l'accusation portée contre lui à ce stade.

    Question: Voyez-vous des signes que le Vatican, sous le pape François, prend des mesures appropriées pour faire face aux graves problèmes d'abus. Dans le cas contraire, que manque-t-il ?

    Mgr Vigano: Les signes que je vois sont vraiment inquiétants. Non seulement le pape François ne fait presque rien pour punir ceux qui ont commis des abus, mais il ne fait absolument rien pour dénoncer et traduire en justice ceux qui, pendant des décennies, ont facilité et couvert les auteurs de ces abus. Pour ne citer qu'un exemple: le cardinal Wuerl, qui pendant des décennies a couvert les abus de McCarrick et d'autres, et dont les mensonges répétés et flagrants ont été révélés à tous ceux qui y ont prêté attention a dû se retirer en raison de l'indignation populaire. Pourtant, en acceptant sa démission, le pape François l'a loué pour sa "noblesse". Quelle crédibilité a laissé le pape après ce genre de déclaration ?

    Mais un tel comportement n'est pas du tout le pire. Pour en revenir au Sommet [du 25 février dernier, sur les abus sexuels] et à l'accent qu'il met sur les abus sur mineurs, je voudrais maintenant attirer votre attention sur deux cas récents et vraiment horribles, incluant des allégations d'agressions contre des mineurs, pendant le mandat du pape François. Le pape et de nombreux prélats de la Curie sont bien au courant de ces allégations, mais dans aucun des cas une enquête ouverte et approfondie n'a été autorisée. Un observateur objectif ne peut s'empêcher de soupçonner que des actes horribles sont dissimulés.

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  • La soutane de retour ?

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    Du site de "Valeurs Actuelles" :

    “Il faut être visible” : la soutane de retour chez les prêtres

    7 juillet 2019

    Pourtant non obligatoire depuis 1962, l’habit traditionnel est de plus en plus revêtu par de jeunes prêtres, désireux d’“assumer pleinement” leur identité.

    À l’heure où de nombreuses jeunes femmes choisissent de porter le voile pour exprimer leur appartenance à la oumma, la communauté musulmane, les prêtres catholiques connaissent eux aussi un renforcement de leur sentiment d’appartenance ecclésiastique. Aussi, les jeunes curés optent davantage pour le port de la soutane, à l’église comme en ville, qu’il y a quelques dizaines d’années, rapporte Le Parisien.

    Renoncement à la sécularisation

    Les prêtres, dont le nombre a diminué de moitié depuis 1995, ont trouvé une solution afin de demeurer visibles dans le paysage séculier français : le port de la soutane en dehors de l'église. Ce dimanche 7 juillet, quelques centaines de curés français, sur les 11 000 présents dans l’Hexagone, ont choisi de revêtir l’habit religieux catholique jugé le plus traditionaliste, voire ostentatoire. Un choix vestimentaire qui ne traduit pourtant pas de convictions religieuses rigoristes, assure au Parisien le père Simon Chouanard, 44 ans, de la paroisse du Cœur-Eucharistique-de-Jésus à Paris, qui se décrit comme « un prêtre parfaitement ordinaire » et « pas tradi ».

    Après avoir failli disparaître des presbytères, la robe noire, dont le port n’était plus obligatoire depuis 1962, est devenue peu à peu le signe distinctif des prêtres les plus intégristes. Ceux-ci sont maintenant rejoints par de jeunes curés désireux d’« assumer pleinement » leur « identité », estime Brigitte Hamon, fabricante de vêtements liturgiques interrogée par le quotidien. Elle a vendu 160 soutanes en 2018, contre 110 il y a dix ans. L’historien des religions Jean-François Colosimo y voit quant à lui « une restauration de la verticalité de la prêtrise », un renoncement à leur sécularisation ou encore « la marque d’une frontière entre l’Église et le monde ».

    « Outil d’évangélisation »

    Stéphane Duteurtre, supérieur du Séminaire de Paris, confirme la tendance. Il évoque « une vingtaine de prêtres généralement de moins de 40 ans sur un total de 450 » à revêtir la soutane, soit « plus qu’il y a 20 ans ». « Dans une société sécularisée, on a davantage besoin de signes, d'afficher clairement qui on est. L'habit ecclésiastique aide à dire qui je suis, aide à être celui que je suis appelé à être », justifie-t-il auprès du Parisien. Toutefois, la soutane peut s’avérer « très clivante » chez les clercs les plus âgés, qui se sont battus pour s’en débarrasser. 

    « C'est une question de génération », abonde l’abbé Stanislas Briard, 28 ans, ordonné en 2016. « Si on veut vivre, il faut être visible ». L’habit religieux serait également selon lui un formidable « outil d’évangélisation ». « C'est une manière très simple d'entrer en relation avec les gens. On est interpellé dans la rue. On peut avoir un échange très profond, une demande de confession au beau milieu d'un supermarché… », se réjouit-il. D’ailleurs, « les insultes anticléricales » sont rares, affirme Simon Chouanard. La soutane semble avoir de beaux jours devant elle.

  • Vincent Lambert : le chagrin et la colère...

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    Du Père Michel Viot sur son blog :

    Le chagrin et la colère !

     

    Oui, j’ai exclu le mot pitié qui figurait dans un titre de film célèbre, qui traitait de la vie des français pendant l’occupation allemande ! Pourquoi alors cette demie référence à cette époque ? Parce que, pendant cette période, on estime à 45 000 le nombre de handicapés mentaux mis à mort dans les hôpitaux psychiatriques de France par privation de nourriture et autres manques de soins, suivant les directives de l’occupant qui avait commencé ce sinistre plan chez lui dès 1939 (commémoration de ce crime odieux et précision de ce chiffre, par le président François Hollande le 10 décembre 2016). Et voici quels étaient les ordres allemands d’avant guerre « Ceux-ci (le Reichsleiter Bouhler et le médecin Brandt) pourront accorder une mort miséricordieuse (Gnadentod) aux malades qui auront été jugés incurables selon une appréciation aussi rigoureuse que possible. » signé Adolf Hitler. Ce beau mot de Gnade qui en allemand signifie effectivement miséricorde est aussi employé pour désigner la grâce, et quelle grâce ! Celle que nous obtient Jésus Christ par sa mort sur la croix. Qui peut oser se moquer autant de Dieu que Satan lui-même ? Hitler n’était-il pas un de ses plus zélés serviteurs ?

    Les responsables de la mort programmée de Vincent Lambert et tous leurs complices (j’y inclus aussi ceux qui protestent mollement, de façon incompréhensible ou pire que tout, se taisent !) poursuivent l’Aktion T4, et les médecins français complices ne font que succéder à leurs confrères des années 1940-1944, en toute bonne conscience. Car Il est vrai qu’il y eu bien peu de pendus à la chute du IlIème Reich parmi ces médecins, criminels contre l’humanité. Deux ou trois je crois pour plus d’une centaine au moins de personnes incriminées.

    Certains purent même continuer leur activité médicale. Que voulez-vous, l’on vivait, malgré les apparences, dans la civilisation des droits de l’homme de 1789. Ses articles 1 et 3, pour faire bref, résument à eux seuls les fondements du pouvoir totalitaire. Article 1 « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. ». Un mensonge dans la première phrase et l’énonciation d’un crime contre l’humanité dans la seconde (quand on se donne la peine de lire attentivement le Bref Quod aliquantum du Pape Pie VI qui condamne ce texte en 1791, on verra que ce que je dis n’a pas échappé au Magistère). En effet les hommes ne demeurent pas libres et égaux en droit. S’ils ne restent pas participants de l’utilité commune, c’en est fait de leur égalité et de leur liberté. Cela peut se comprendre de criminels. Mais l’énoncé est à dessein beaucoup trop vague et va permettre ainsi de « sortir » de l’humanité quiconque ne sera pas utile à la communauté. Qui en sera juge ? Selon l’article 3, la Nation de qui émane le principe de toute souveraineté. Et selon la pensée de Siéyès, dont l’influence continue à s’exercer aujourd’hui, il faut entendre par Nation, ses représentants, uniquement ! Ainsi la Révolution française exclura progressivement de l’humanité tout ce qui s’opposera à ses progrès, à l’utilité commune, et ce, au gré du groupe dominant du moment,  capable, par la terreur, de rallier une majorité de représentants de la Nation, donc la Nation elle-même. On commencera par les opposants politiques et religieux ou jugés tels, pour en arriver au génocide vendéen. Et l’on y tuait plus des hommes, des femmes et des enfants, mais des brigands. Ils étaient ainsi tous qualifiés par les textes officiels de la République.

    En fait, c’est parce que Vincent Lambert est jugé par notre société de consommation comme inutile à ses semblables, et ce, au nom de la Nation et de la philosophie des Lumières qui l’a enfantée au XVIIIème siècle (voir le réquisitoire du procureur général près la cour de cassation, saisie par madame le ministre de la santé) qu’on va le laisser mourir de soif et de faim, ainsi qu’au au nom des droits de l’homme définis en 1789 et pourtant condamnés par l’Eglise catholique. Et il aura droit à une « mort miséricordieuse » pour finir, grâce à une savante préparation du Docteur Sanchez. La devise « la liberté ou la mort » prétexte à tous les crimes de la première république, a marqué toutes ses sœurs, jusqu’à la Vème y compris, de la tâche de sang qui rendit folle la meurtrière Lady Macbeth, qui elle, au moins, n’eut jamais d’illusion sur le pouvoir curatif «  des parfums d’Arabie »….

    Mais qu’importe la condamnation des prétendus droits de l’homme par l’Eglise catholique, notre État français, qui a présentement la forme d’une république,  est laïc. Ses cours de justice ont depuis longtemps ôté l’image du crucifié de leur honorable compagnie. Il avait beau avoir les pieds cloués, cela aurait pu être dangereux pour de nobles séants !

    De plus les parents de Vincent Lambert sont qualifiés ici ou là d’intégristes. C’est habile de la part de leurs opposants, mais personnellement, peu m’importe ! Ils sont parents et plaident pour garder leur fils vivant, et je suis prêtre catholique, donc forcément conciliaire et obéissant au Pape. Exerçant le ministère pastoral depuis 1968, j’ai vu de près de nombreux regards d’être humains qui étaient presque morts, ou censés le devenir rapidement. Ils n’étaient pas toujours inexpressifs, si du moins on prenait le temps de les regarder dans les yeux et de leurs parler. Et si expression il y avait, c’était toujours un appel de fraternité. Quand nous nous sentons en équilibre sur le filin de la vie nous avons besoin de soutien pour demeurer ou pour partir. Une présence miséricordieuse est toujours nécessaire.

    D’abord comme pasteur protestant puis ensuite comme prêtre, on m’appelait pour assurer une présence religieuse au moment où selon la science des hommes tout devait être fini. Et même si c’est après de longues années, on se souvient toujours de la première personne qu’on a administrée. Surtout quand cette dernière n’est pas morte, comme prévue et que c’est une autre personne, présente à cette triste veillée qui est partie avant elle, deux ans plus tard ! Je n’ai jamais cru que cela était lié à ma personne, bien que ce phénomène se soit reproduit quelques rares fois. Je sais en revanche que ces sursis ont toujours eu une signification, tant pour la personne qui aurait dû quitter ce monde de suite, que pour sa famille. Parmi ces cas, se trouvaient des gens plongés dans différentes formes de comas. La question d’arrêt de soins ne se posait, à l’époque, que pour des personnes âgées, n’étant maintenues en vie que par l’assistance de machines, et avec plus d’insistances si ces mêmes personnes étaient atteintes de maladies qui devaient immanquablement les tuer dans d’atroces souffrances. L’Eglise est contre l’acharnement thérapeutique et recommande la lutte contre la souffrance.

    Mais tout ce que je viens de décrire à propos des comas ne concerne pas Vincent Lambert. Tout le monde le sait, tout comme le fait qu’il ne se trouve pas dans un lieu médical approprié à son cas, ce qui ne comporte de ma part aucun jugement de valeur sur la compétence médicale des médecins qui l’entourent. Mais je m’interroge sur leur référents moraux et civilisationnels. Et à ce sujet je ne puis que rappeler l’avertissement de notre Archevêque Mgr Aupetit : choisir entre la civilisation du déchet ou de l’amour (réécouter son intervention du 21 mai 2019 radio Notre Dame).

    Personnellement, et très tôt dans ma vie, je me suis toujours souvenu de ce beau passage du prophète Isaïe : « Il ne brisera pas le roseau ployé, il n’éteindra pas la mèche qui s’étiole » (Isaïe 42 v3). Le prophète pense au Serviteur de Dieu qui s’occupera des plus faibles parmi les rescapés de la déportation à Babylone. Jésus en s’attribuant cette mission comme Messie (Matthieu 12 vv 15-21), la lègue à ses apôtres, à leurs successeurs et finalement à tous les chrétiens.

    C’est l’honneur du Christianisme que d’avoir réintégré la faiblesse dans l’humanité. Saint Jean Paul Il, à la fin de sa vie, l’avait hissée jusqu’au trône de Saint Pierre. Car Jésus en avait donné l’exemple suprême comme crucifié mourant, en restant roi jusqu’au dernier instant de sa lente agonie puisque qu’il a ainsi pu donner au bon larron sa promesse d’entrée dans son royaume. Et pourtant, Jésus avait plusieurs fois failli être tué avant ce moment là, il avait échappé à ceux qui lui voulaient du mal, ce n’était pas son heure ! Il devait encore sauver le bon larron. Et cela, Dieu Seul le savait, tout comme il sait quand doit se terminer la vie de Vincent Lambert. Par son handicap, il est ce roseau ployé, ce lumignon qui fume. Qui sont ils ceux qui prétendent le détruire ? Que savent-ils de « l’utilité » de sa vie pour lui-même, pour sa famille, pour la dignité morale de notre société, et de ses conséquences sur le sort des handicapés de toutes sortes, en particulier des personnes âgées subissant de plus en plus la maltraitance ?

    Je n’ai pas cité à dessein le v3 d’Isaïe. Je l’ai gardé pour ma conclusion : « A coup sûr, il fera paraître le jugement. ». Oui le Serviteur de l’Eternel, comme Messie est aussi un juge. Il sera sévère pour ceux qui ont usurpé sa place et enveloppé Vincent Lambert d’un linceul, même si celui-ci est recouvert de la toge rouge d’un magistrat !


    Illustration : Rogier van der Weyden, Polyptyque du Jugement Dernier (1445-1450), Hospices de Beaune, photographie lavieb-aile

  • Cohabiter pour se préparer au mariage ?

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    De didoc.be

    Cohabiter en vue du mariage ?

    Écrit par Aceprensa le .

    Il est bien établi qu’un mariage précédé par une cohabitation tend à être plus fragile. Selon J. Budziszewski, ce constat est tellement bien documenté que les sociologues de la famille ne se demandent plus si les couples qui cohabitent avant le mariage sont plus instables, mais pourquoi ils le sont. Dans un article publié sur son blog, il offre une possible explication.

    A ceux et à celles qui voient la cohabitation comme une préparation au mariage, Budziszewski, professeur de philosophie politique à l’Université du Texas, à Austin, rappelle la différence essentielle entre les deux réalités : « Ce que les gens recherchent en se mariant c’est l’engagement, tandis que ce qui pousse à cohabiter, c’est de s’en libérer. Comment l’absence d’engagement peut-elle être un apprentissage de l’engagement ? »

    Le fait que le futur d’une union de fait soit plus incertain, vu que l’on considère comme acquis qu’elle n’est pas pour toute la vie, « fait que le couple soit moins motivé pour investir dans la relation, ce qui, à son tour, augmente le degré d’incertitude ».

    Pour Budziszewski, l’insécurité qui caractérise ces relations finit par se cristalliser dans un style de vie calculateur. « Les personnes qui cohabitent tendent à marquer des points » et à mesurer ce que chacun donne. Ce comportement résulte de la logique de la cohabitation : pourquoi une personne se donnerait-elle entièrement à une autre qui n’a pas la moindre intention de s’engager avec elle pour la vie ? Si elles décident finalement de se marier, elles entreront dans le mariage avec ce travers bien ancré.

    Se laisser aller et décider sérieusement, ce n’est pas la même chose

    Budziszewski conclut en faisant allusion à deux explications données par certains spécialistes à l’instabilité plus grande des cohabitations. La première fait référence au degré différent de conscience avec lequel les uns et les autres arrivent au mariage. Pour qui ne cohabite pas, le mariage est habituellement une décision très réfléchie, précisément parce qu’il n’y a pas de période d’essai préalable. Par contre, parmi ceux qui cohabitent il arrive souvent qu’ils tendent à « se laisser aller » vers le mariage, davantage comme un effet de l’inertie que d’une décision consciente.

    C’est la thèse défendue, parmi d’autres, par Scott Stanley, chercheur à l’université de Denver et auteur du blog Sliding versus Deciding (« Glisser versus Décider »). Dans une de ses études, réalisée avec deux autres psychologues, les auteurs soutiennent la thèse que le fait de poser certains gestes par inertie dans la vie commune — comme la cohabitation, les relations sexuelles, une grossesse — peut entraîner plus de problèmes dans la relation (et de motifs pour la rompre) que s’ils les avaient posés d’une façon plus pondérée. En même temps, ces gestes ne renforcent pas nécessairement le degré d’engagement ou d’implication dans la relation.

    Une des hypothèses de Stanley est l’idée que « certaines personnes se marient avec d’autres qu’elles n’auraient jamais épousées si elles n’avaient pas cohabité préalablement ». La cohabitation avant le mariage est, selon lui, le facteur qui augmente le risque d’inertie. Par contre, ceux qui ont une relation amoureuse et ne cohabitent pas ont plus de facilité à rompre la relation s’ils ne voient aucun futur dans un mariage.

    L’autre explication mentionnée par Budziszewski se réfère à la différence d’expectative entre hommes et femmes face à la cohabitation : il n’est pas rare que, lorsqu’elles veulent se marier après avoir cohabité, eux ne soient pas intéressés. « Les faits sont particulièrement cruels pour la femme, qui pense sans doute que si elle a cohabité pendant une période suffisamment longue avec un homme, celui-ci finira par se marier avec elle. Mais le fait est que, plus la cohabitation se prolonge, plus la femme en arrive à une situation désavantageuse. » Dans ce sens, il dit que « le mariage civilise l’homme », et apporte stabilité à la relation.

    Le déséquilibre est particulièrement prononcé chez les jeunes couples, comme l’ont montré les sociologues Michael Pollard et Kathleen M. Harris à partir d’un échantillon de 2.068 hommes et femmes de 18 à 26 ans. 41% des hommes qui cohabitent affirment qu’ils ne sont pas « complètement engagés » avec leur compagne, tandis que seulement 26% des femmes prétendent la même chose. Parmi les gens mariés, les pourcentages sont beaucoup plus bas : 18% parmi les hommes et 12% parmi les femmes.

    Budziszewski conclut son article par une question : « Pourquoi une relation basée sur l’absence d’engagement, sur de multiples incitants à l’échec et d’évidents désavantages pour la femme devrait-elle être une bonne préparation au mariage ? »

    Ce texte a été publié sous le titre « Por qué la cohabitación no sirve como periodo de prueba del matrimonio » (Pourquoi le mariage ne sert pas comme période d’essai pour le mariage).

    Source : http://www.aceprensa.com/articles/por-que-la-cohabitacion-no-sirve-como-periodo-de-prueba-del-matrimonio/. Ce texte a été traduit de l’espagnol par Stéphane Seminckx.

  • On lit Simone Weil comme on tombe amoureux...

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    De RCF :

    Simone Weil, l'attente comme art d'aimer

    Présentée par Diocèse de Metz

    DURÉE ÉMISSION : 55 MIN

    Simone Weil, l'attente comme art d'aimer

    Par Martin Steffens, professeur de philosophie au lycée Georges de la Tour de Metz, et spécialiste de la figure de Simone Weil.

    On lit Simone Weil comme on tombe amoureux: après cela, rien n'est plus jamais facile. L'amour, pour Simone Weil, relève, d'un non "faire", mais d'une attente. Nous sommes, dit-elle, comme des amoureux en avance sur l'heure du rendez-vous.

  • Les flux migratoires de prêtres entre continents

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    De Vatican News :

    (Photo d'illustration)

    (Photo d'illustration) 

    Manque de prêtres en Europe et en Amérique: l’Afrique et l’Asie à la rescousse

    Le bureau central des statistiques de l’Église a publié une note sur les flux migratoires de prêtres entre continents.

    L’analyse se limite au clergé diocésain et concerne la période 1978-2017 ; elle montre une nette diminution de nombres de prêtres qui émigrent d’Europe (- 56,9%), d’Amérique (-55,8%), et d’Océanie (-55,3%). Inversement, le nombre de prêtres qui partent d’Afrique (+366,2%) et d’Asie (+99%) connait une augmentation fulgurante. La moitié de ces prêtres se retrouvent en Europe, tandis que l’Amérique du Nord en accueille 36%.

    L’Afrique et l’Asie connaissent donc des soldes migratoires négatifs, puisque le nombre de prêtres «sortants», dépassent largement celui de prêtres «entrants» :  en 1978, 282 prêtres diocésains quittaient le continent africain, contre 4 514 en 2017. De même, en Asie, le solde est passé de -857 en 1978 à -2 189 en 2017. Ce mouvement migratoire des prêtres incardinés dans des pays africains et asiatiques sera peut-être amené à croitre dans les prochaines années, contribuant ainsi à pallier la carence de curés en Europe et Amérique. De fait, les corps sacerdotaux européens et américains se retrouvent très affaiblis en raison de taux de renouvellement très bas.

    Dans un avenir proche, fait observer la note du bureau des statistiques, l'Asie et surtout l'Afrique, où les candidats au sacerdoce sont en nette croissance, pourraient remplacer les fonctions exercées par les prêtres du vieux continent et de l'Amérique du Nord, garantissant une vigueur nouvelle aux structures ecclésiastiques.

  • Viviane Lambert aimerait que le Pape François donne un nouveau message pour son fils

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    Du site "Benoît et moi" :

    Vincent: une voix française venue d'Italie

    Alors que la mise à mort de Vincent Lambert se poursuit (désormais dans le silence gêné des médias - ou leur indifférence, puisqu'ils ont obtenu ce qu'ils voulaient) La Bussola a interviewé une religieuse, amie de Viviane Lambert, qui vit à Rome, et dont la mère a elle-même été victime de la loi Leonetti. Que fait le Pape??? (6/7/2019)

    Bien qu'il se soit déjà exprimé en faveur de Vincent (voir dans ces pages Alfie, Vincent: le silence de l'Eglise , 15/4/2018) aujourd'hui, le silence du Pape (re)devient assourdissant, surtout si on le compare à son empressement à défendre la cause des migrants.

    VINCENT, APPEL AU PAPE : "NE LE LAISSEZ PAS FINIR COMME MA MÈRE"

    Valerio Pece
    www.lanuovabq.it 
    6 juillet 2019
    Ma traduction

    * * *

    «Je pense que la mère de Vincent aimerait que le Pape François donne un nouveau message à son fils. Il l'a déjà fait dans le passé, mais cette fois le temps presse», dit Marie-Christine Jeannenot, missionnaire française et amie de Viviane Lambert, à la Bussola. «Une voix faisant autant autorité que celle du Saint-Père aiderait à faire la lumière sur une règle selon laquelle l'hydratation et la nutrition sont des traitements qui peuvent être retirés au patient. Alors qu'au contraire, ils sont un droit fondamental pour chacun d'entre nous», explique la soeur, qui parle de la grande foi de Viviane. Et qui confie qu'avec la loi Claeys-Leonetti «ils ont aussi ôté la vie à ma mère», sans qu'elle puisse rien faire pour l'empêcher.

    «Viviane m'a dit que Vincent venait de recevoir de Vannes les reliques d'un thaumaturge très puissant, Saint Vincent Ferreri, un Dominicain né en Espagne au milieu du 14ème siècle. Tout cela s'est passé avec la permission pleine et convaincue de l'évêque [Mgr Centène]», raconte Marie-Christine Jeannenot, française résidant à Rome, Missionnaire de la Mère Pèlerine de Schoenstatt. Amie de Viviane Lambert, la mère de Vincent, Marie-Christine est depuis longtemps en communion d'esprit et en contact téléphonique constant avec elle. «Je me suis battue pour Charlie Gard et Alfie Evans, et puis ils ont aussi pris la vie de ma mère. Je me battrai toujours et je témoignerai pour la vie». 
    La Bussola l'a rencontrée.

    - Comment votre amitié avec Viviane Lambert est-elle née?

    Je l'ai rencontrée le 19 mai 2018 lors de la journée de la Marche pour la Vie, à Rome, et depuis, nous sommes restées en contact étroit. Du podium, Viviane a parlé de la situation de son fils Vincent, séquestré dans sa chambre. Elle a dit qu'il n'était absolument past dans un état végétatif, que ce terme n'était utilisé que pour discréditer la famille. Elle a dit que son fils interagissait - et le fait encore! - avec elle, son mari, son frère David et sa sœur Anna. Viviane m'a beaucoup touchée quand elle a crié que son fils Vincent ne deviendrait pas la bannière de l'euthanasie, mais celle de la vie.

    - Quelles sont les dernières confidences de la mère de Vincent ?

    Je l'ai entendue hier et elle m'a dit que le Dr Sanchez, le médecin qui soigne Vincent, ne veut écouter personne et qu'il continue imperturbablement le protocole de fin de vie. Viviane m'a également dit qu'ils porteraient cette affaire très douloureuse devant les tribunaux.

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  • Le pape François a inscrit Barthélemy des Martyrs au catalogue des saints de l'Eglise universelle

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    Le Pape François a approuvé l’extension, à toute l’Église universelle, du culte liturgique de Barthélémy des Martyrs (Bartolomeu Fernandes, 1514-1590), dominicain portugais, archevêque de Braga, l’inscrivant au catalogue des saints (canonisation équipollente). (source)

    Barthélemy des Martyrs, père des pauvres et des malades (source)

    Barthélemy des Martyrs, le père des pauvres et des malades

    Barthélemy des Martyrs, ancien archevêque de Braga et figure de référence du Concile de Trente (1545-1563).

    Barthélemy des Martyrs est né à Lisbonne en mai 1514 sous le nom Vale, baptisé à Sainte-Marie des Martyrs, à laquelle il doit son nom, et il est entré dans l'Ordre dominicain le 11 novembre 1528, en faisant son noviciat dans le monastère de Lisbonne, où il conclue ses études philosophiques et théologiques en 1538, puis il enseigna dans les couvents de Lisbonne, "Batalha" et Évora (1538-1557), en passant par le prieuré de Benfica, à Lisbonne (1557-1558).

    Il est ensuite élu archevêque de Braga en 1559 et il confirmé par le pape Paul IV avec la bulle «Gratiae divinae Praemium», en date du 27 janvier 1559. Il est alors ordonné évêque le 3 septembre à Saint Dominique de Lisbonne. Commence ensuite son activité dans le vaste archidiocèse puis de Braga (qui comprenait les territoires des diocèses actuels de Viana do Castelo, Vila Real, et la moitié du diocèse de Bragança-Miranda) le 4 Octobre 1559. Il se distingue en effectuant des visites d'églises.

    Il participe exceptionnellement au concile de Trentelors des réunions de 1562-1563, où il présente 268 pétitions. Il a défendu la primauté de Braga par opposition à l'archevêque de Tolède (qui revendiquent tous les deux la primauté des Espagnes, au point qu'il fallait ouvrir une porte supplémentaire afin qu'ils puissent entrer en même temps). Il applique appliqué immédiatement les décisions du Concile, et fut le premier de tous les prélats à les exécuter dès que le concile s'est tenu à Braga en 1564.

    À Viana do Castelo, il était connu pour avoir avait construit le couvent de Santa Cruz, alors appelé saint Dominique comme l'église contiguë, et fonde un séminaire pour former les prêtres à des questions sociales et diverses, mais il est surtout pour son dévouement envers les pauvres. Au cours de la peste de 1570 et la crise économique de 1574, ses organismes de bienfaisance ont été exemplaires. Il a démissionné de son archevêché le 23 février 1582 et s'est retiré au couvent qu'il a construit à Viana do Castelo, où il est mort en odeur de sainteté le 16 juillet 1590.

    Il a toujours été surnommé par le peuple comme le «saint archevêque, père des pauvres et des malades» et a insisté, durant sa vie, au dépôt de ses restes au couvent, à un moment où le diocèse de Braga n'existait pas encore. Barthélemy des Martyrs a été déclaré vénérable le 23 mars 1845 par le pape Grégoire XVI et bienheureux le 4 novembre 2001 par le pape Jean-Paul II. Le pape Françoisa accordé le 20 janvier 2016 à Barthélemy des Martyrs, dans une audience de la Congrégation pour les Causes des Saints, la dispense d'autorisation nécessaire au miracle formellement montré pour être déclaré saint.

  • L'incroyable fécondité de Fulton Sheen qui sera bientôt béatifié

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    De Vatican News :

    Un nouveau bienheureux et plusieurs vénérables pour l'Église

    Après avoir reçu en audience, vendredi 5 juillet, le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a autorisé la promulgation de plusieurs décrets établissant, notamment, de futurs vénérables. Un autre ouvre la voie à la béatification de Mgr Fulton Sheen, évêque américain, connu pour ses émissions télévisées et radiophoniques d'évangélisation.

    Un décret reconnait le miracle attribué à l’intercession du vénérable Fulton Sheen (1895-1979), ancien évêque de Rochester et ancien évêque auxiliaire de New-York. Le prélat américain, écrivain prolifique et brillant orateur, anima plusieurs émissions télévisées et radiophoniques très populaires aux États-Unis.

    Notice biographique (source)

    Né à El Paso (Illinois) le 8 mai 1895, aîné des quatre garçons d’une famille d’agriculteurs, il fut baptisé John, mais fit plus tard précéder son prénom de baptême de Fulton, en hommage à sa mère dont c’était là le nom de jeune fille. Ordonné prêtre pour le diocèse de Peoria (Illinois) le 20 septembre 1919, puis nommé évêque auxiliaire de New York (New York) en 1951 par Pie XII, évêque titulaire de Rochester (New York) en 1966 par Paul VI, il prit sa retraite le 6 octobre 1969 et fut élevé le même jour à la dignité archiépiscopale (titulaire de Neoportus). Deux mois avant sa mort, en octobre 1979, Jean-Paul II, en voyage apostolique aux États-Unis, tint à le rencontrer pour le féliciter de l’œuvre immense qu’il avait accomplie pour l’Église.

    Théologien exceptionnel, son apostolat à la radio – le premier aux États-Unis : il recevait entre 3 et 6 000 lettres d’auditeurs par semaine ! –, de 1930 à 1950, puis à la télévision – on a pu dire à raison qu’il fut le premier « télé-évangéliste » des États-Unis : ses émissions étaient regardées par plus de 30 millions de téléspectateurs… –, de 1951 à 1957 puis de 1961 à 1968, le rendit immensément célèbre. On lui doit 73 livres (!), un nombre incalculable d’articles et de nombreuses conversions de personnes inconnues et de célébrités américaines, mais pas seulement américaine : je vais y venir incessamment…

    Sa cause en canonisation a été officiellement lancée par Mgr Daniel R. Jenky, évêque de Peoria, le diocèse de naissance de Fulton J. Sheen, puis officiellement ouverte le 15 avril de l’an dernier à Rome à la Congrégation pour la cause des saints. Il est donc désormais le vénérable Fulton Sheen. Je vais, bien sûr, suivre tout cela sur americatho, mais je vous invite, d’ores et déjà, à aller visiter le site officiel de sa cause : c’est ici.

    Lors de son séjour en Europe, de 1923 à 1926, il séjourna notamment à Louvain (en Belgique) où il obtint de la célèbre université catholique son doctorat en philosophie, et fut le premier Américain à y recevoir le Prix Cardinal Mercier récompensant le meilleur essai philosophique. Il passa ensuite en Angleterre pour enseigner la théologie au St. Edmund’s College de Ware dans le Hertfordshire, le plus vieil établissement d’enseignement catholique du royaume – parmi ses anciens élèves : 20 saints et 133 martyrs ! Outre ses fonctions d’enseignant, Fulton Sheen donnait régulièrement un “coup de main” au curé de la paroisse St. Patrick qui se trouve à Londres dans le quartier de Soho.

  • Pas de théologiens d'envergure derrière le document préparatoire au synode sur l'Amazonie

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    D'E Pentin sur le National Catholic Register en traduction française sur le Forum catholique :

    Le cardinal Müller s'exprime sur l'Instrumentum Laboris

    C'est une interview donné à E. Pentin au National Catholic Register. Pour lui, on a affaire à une crise de la Foi (répété deux fois dans l'interview) : la vraie réforme de l'Eglise se fera dans le renouveau dans le Christ et le zéle apostolique

    Votre Eminence, comment voyez-vous l'instrumentum laboris pour le synode pan-amazonien?

    Ce n’est qu’un document de travail, ce n’est pas un document du magistère de l’Eglise, et chacun est libre de donner son avis sur la qualité de la préparation de ce document. Je pense qu’il n’y a pas de grand horizon théologique derrière cela. Il a été écrit principalement par un groupe de descendants allemands et non par des personnes qui y vivent. Son point de vue est très européen et je pense que c'est davantage une projection de la pensée théologique européenne sur les habitants de la région amazonienne, car nous avons entendu toutes ces idées il y a 30 ans.

    Toutes les idées ne correspondent pas aux éléments de base de la théologie catholique, en particulier la conception de la religion. Nous avons la conception d'une foi révélée, historiquement réalisée dans l'Incarnation de la Parole du Père en Jésus-Christ, infusée par le Saint-Esprit. Mais l'Église catholique n'est pas une religion en tant que relation naturelle à la transcendance. Nous ne pouvons pas comprendre l'Église catholique uniquement dans le cadre d'un concept de religion. Les religions sont faites par l'homme, ce sont des impressions, des moyens, des rites de désirs anthropologiques et de réflexion sur le monde, mais notre foi est basée sur la révélation de Dieu dans l'Ancien et le Nouveau Testament, en Jésus-Christ. Nous devons donc corriger cette pensée dans ce document d’une manière plus catholique.

    Les critiques ont déclaré que ce document s'inspire des épreuves et des souffrances du peuple amazonien et non de l'Apocalypse et du Christ lui-même.

    Cela peut commencer par la souffrance du peuple, mais ce n'est pas le point de départ de la foi catholique. Nous commençons par le baptême et nous confessons notre foi à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Le Christ lui-même est venu au monde et sa croix assume toutes les souffrances du monde. Mais c’est une autre chose de commencer par les gens, puis de relativiser la révélation en tant qu’expression de la culture européenne. C'est absolument faux.

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  • Irak : un village chrétien reconstruit grâce aux catholiques hongrois

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    Irak : L’église hongroise reconstruit un village chrétien détruit pendant la guerre contre l’État Islamique

    « Ô vous les esclaves de la croix. Vous n’avez pas de place dans un Etat islamique. Partez, ou nous vous tuerons. »

    Batnaya, village chrétien en Irak dans la pleine de Ninive, a été au coeur de la guerre en Irak contre l’État Islamique. Batnaya avait été complètement détruit par la coalition pour en déloger les djihadistes. Mais en 2017, la Conférence épiscopale catholique hongroise avait lancé une campagne de levée de fonds. Deux ans plus tard, la rénovation a commencé.

    Au lendemain de la guerre, les murs de ce village fantôme continuaient de proférer les menaces des islamistes. Les mines et les tunnels creusés par les djihadistes n’invitaient pas au retour.

    « Ô vous les esclaves de la croix. Vous n’avez pas de place dans un État islamique. Partez, ou nous vous tuerons. »

    En mai 2018, un chrétien, Deacon Marcus, se faisait le témoin de la ruine et la désolation.

    « J’ai visité le village chrétien de Batnaya, un village au nord de l’Irak, à proximité de Mosul. Le village a été pris par l’État Islamique quelques années auparavant et a été pratiquement détruit par les frappes aériennes. Par conséquent, de nombreux villageois n’ont pas pu y retourner et restes déplacés. »

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    Mais les chrétiens hongrois ont décidé de se mobiliser pour leurs frères et soeurs d’Irak. À ce jour, 500 000 $ ont été récoltés. C’est dans des « circonstances difficiles » que la reconstruction a pu recommencer.

    Le communiqué du secrétariat de la conférence des évêques catholiques hongrois indique qu’il est question de « solidarité fraternelle de la communauté chrétienne » :

    « Le soutien financier n’est pas seulement une aide concrète pour les familles déplacées, mais aussi une expression de la solidarité fraternelle de la communauté chrétienne. Il est basé sur l’espoir que Dieu préparera l’avenir et la paix pour ceux qui se trouvent dans la situation la plus difficile. »

    M.C.

    Crédit Image : answer5 / Shutterstock.com

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