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  • Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène...

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    Du site de La Nef :

    La science, un chemin vers Dieu

    L’objet de ce livre (1) est de mettre en lumière une idée formulée au XIXe siècle par Louis Pasteur, à savoir que si « un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup y ramène ». La même idée a été reprise récemment par le physicien américain Stephen Bar, selon qui les « révolutions » scientifiques du XXe siècle « nous ont ramenés à une conception de l’univers, des êtres humains et de notre place dans l’univers qui est beaucoup plus en conformité avec les idées juives et chrétiennes traditionnelles qu’avec le matérialisme et l’athéisme ».

    Depuis les Lumières, on s’est acharné à nous convaincre qu’il n’y a pas d’autre raison que scientifique. On va jusqu’à nier la possibilité même d’une raison métaphysique et à affirmer qu’il y a incompatibilité entre science et foi chrétienne. Selon Bertrand Russell (1872-1970), il faut nous résigner à « bâtir nos vies sur le solide fondement du désespoir », toute croyance religieuse n’étant que superstition.
    Pour défendre la foi aujourd’hui, il faut, d’une part, expliquer comment on en est venu à prétendre que science et foi sont incompatibles, d’autre part, montrer comment le christianisme, loin d’avoir nui au développement de la science, l’a soutenue et encouragée.

    Première étape : mettre en lumière le fait que le vieux contentieux entre science et religion ne repose nullement sur des considérations scientifiques ou théologiques, mais bien sur un conflit opposant les tenants d’un rejet a priori, et donc dogmatique, du surnaturel et les tenants d’une pensée rationnelle ouverte au surnaturel. On pourrait donc parler d’un conflit entre naturalistes dogmatiques et surnaturalistes rationnels.

    Une telle distinction n’est pas le reflet d’un parti pris idéologique : elle repose sur les témoignages des personnes concernées. Ainsi le biologiste américain Richard C. Lewontin explique que, pour les naturalistes, « la question n’est pas que les méthodes et institutions de la science nous obligent en quelque sorte à accepter une explication matérielle du monde phénoménal, mais, au contraire, que nous sommes forcés par notre adhésion a priori aux causes matérielles de créer un système d’analyse et un ensemble de concepts qui produisent des explications matérielles ». Le philosophe américain Thomas Nagel n’en pense pas moins, pour qui « la crainte de la religion » pèse lourdement sur la pensée de ses collègues naturalistes, à tel point que cette crainte « a des conséquences importantes et souvent pernicieuses sur la vie intellectuelle moderne ». On pourrait multiplier à l’infini de telles citations.

    Mais il n’y a pas que les aveux des naturalistes qui nous autorisent à dénoncer la prétendue incompatibilité entre science et religion. Il y a aussi les données sociologiques. Selon une étude du Pew Research Center effectuée en 1996, par exemple, 40 % des scientifiques américains disent croire en un Dieu personnel et 45 % disent ne pas y croire. Fait plus étonnant encore, plus un scientifique est jeune, plus il est susceptible de croire en un Dieu personnel.

    Deuxième étape : rappeler l’apport du christianisme au développement de la science. Contrairement aux idées reçues, les racines lointaines de la science moderne ont été plantées, non pas au XVIIe siècle, mais dans le terreau fertile du vieux monde gréco-romain et de l’Occident médiéval chrétien. Comme l’a bien expliqué l’historien américain des sciences Edward Grant, quatre facteurs ont permis à l’Europe médiévale de préparer la voie à la révolution scientifique du XVIIe siècle :
    a) la traduction vers le latin des textes scientifiques grecs et arabes aux XIIe et XIIIe siècles ;
    b) la création à la même époque par l’Église catholique des universités, lesquelles se sont empressées d’utiliser les traductions latines comme point de départ d’une étude des sciences naturelles ;
    c) l’adaptation de la tradition chrétienne à l’enseignement de ces sciences ;
    d) la transformation de la philosophie aristotélicienne. Loin d’avoir retardé ou bloqué le développement de la pensée scientifique, l’Église catholique en a été un puissant vecteur.

    La science ne comporte aucune vérité qui puisse en principe être contraire à la foi en Dieu. Seule une fausse philosophie des sciences peut lui être contraire. Dans la mesure où elle met en lumière la beauté et l’intégrité de sa création, la science ne peut qu’affermir notre relation à Dieu.

    Richard Bastien

    (1) Richard Bastien, Le crépuscule du matérialisme, Salvator, 2019, 192 pages, 20 €.
    Journaliste et économiste canadien, Richard Bastien est membre fondateur de la revue Égards et directeur de la Ligue catholique des droits de l’homme (Ottawa) ; il a précédemment publié Cinq défenseurs de la foi et de la raison. Newman, Chesterton, Lewis, Kreeft, MacIntyre, Salvator, 2018, 200 pages, 20 €.

    © LA NEF n°316 Juillet-Août 2019

  • Vincent Lambert : de quel côté est l'acharnement ?

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    Du site de Ouest France :

    « De quel côté est l’acharnement ? »

    Par Marie de Hennezel, psychologue

    Le docteur Claire Fourcade, vice-présidente de la société française des soins palliatifs, s’est exprimée sur ce qui lui paraissait « la moins mauvaise solution » dans l’affaire Vincent Lambert. À savoir l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielle dont bénéficie ce patient, désormais condamné à mourir. Psychologue, ayant travaillé dix ans en soins palliatifs et enquêté sur les services qui accueillent des personnes en état végétatif chronique, j’aimerais exprimer ici mon désaccord. Selon moi, Vincent Lambert n’est pas en fin de vie et ne relève pas de la loi Léonetti. Une autre solution aurait pu être trouvée, puisque plusieurs services adaptés à son état acceptaient de le recevoir.

    À lire aussi. Affaire Vincent Lambert : cinq questions sur le nouvel arrêt des traitements

    La décision qui vient d’être prise fera jurisprudence. Elle aura des conséquences sur les 1 700 personnes cérébrolésées, leurs familles et les soignants qui prennent soin d’elles. Pourquoi y aurait-il du « cas par cas » ou du « sur-mesure » dans une société qui juge que la vie de certains ne mérite plus d’être vécue, qu’ils n’ont plus leur place dans la communauté des vivants, à partir du moment où leur cortex est détruit ? Le jour où peut-être notre société jugera que les soigner coûte trop cher ?

    Ce qui se joue autour du sort de Vincent Lambert est d’abord un enjeu éthique. On essaie de nous faire croire que le débat oppose croyants et athées, mais les questions éthiques concernant l’évaluation de l’obstination déraisonnable sont les mêmes pour tous. Au nom de quoi affirme-t-on - sans l’ombre d’un doute - qu’une personne est en obstination déraisonnable ? L’être humain se réduit-il aux connexions électriques du cerveau ? Comment les expertises scientifiques ont-elles pu passer sous silence le rôle du système limbique, parfois appelé cerveau émotionnel ?

    Même si dans l’état actuel de la science, on sait encore peu de chose sur ce néocortex, n’est-ce pas un peu péremptoire de qualifier de « réflexes » les réactions émotionnelles de Vincent Lambert, et de tenir pour négligeable la résistance qu’il oppose à la volonté des autres de mettre fin à sa vie ? (1) Lors d’une visite de l’hôpital maritime de Berck, j’avais rencontré les soignants qui prenaient soin de ces personnes cérébrolésées. J’en avais rendu compte dans mon livre Le souci de l’autre. Une infirmière m’avait rapporté que la vie des personnes qu’elle soignait avait un sens parce qu’elles comptaient pour quelqu’un. Cela pouvait être un conjoint, un parent, souvent la mère. « Savez-vous, m’avait-elle dit, que la personne cérébrolésée meure dans les 48 heures qui suivent le décès de la personne qui vient régulièrement la voir, sans que l’on ait à intervenir médicalement. Elle s’arrête simplement de respirer ». J’avais été particulièrement intéressée par cette observation, qui montre qu’un lien affectif profond, malgré la détérioration des fonctions cérébrales, donne du sens à la vie. Je savais, comme tous les psy, que des liens inconscients tissent les profondeurs de notre psyché, et peuvent être si puissants que la vie et le sens sont maintenus.

    Vincent Lambert aurait mérité une « solution » plus apaisante, digne de nos valeurs démocratiques d’humanité et de solidarité aux côtés des plus vulnérables, loin des enjeux politico-juridico-médiatiques. Pourquoi s’être acharné à refuser son transfert dans un service adapté à son état ? 

    (1) E.Hirsch, Le Figaro du 3 juillet.

  • Notre-Dame de Paris : le Saint-Siège insiste sur la prise en compte des besoins du culte

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    De zenit.org :

    Notre-Dame de Paris : le Saint-Siège plaide pour la prise en compte des besoins du culte

    Intervention de Mgr Follo à l’Unesco

    « C’est une priorité de prendre en compte les besoins du culte et les pratiques qui y sont liées et qui doivent continuer à s’y exercer. Il est crucial de sauvegarder cette signifiance », souligne Mgr Francesco Follo en évoquant la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris après son incendie (15 avril 2019).

    L’observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Unesco intervenait ainsi le 4 juillet 2019 à la 43e session du Comité du patrimoine mondial, à Bakou, en Azerbaïdjan.

    Intervention de Mgr Follo

    Excellences,
    Mesdames et Messieurs,
    Je me permets de faire une intervention sur le document WHC/19/43.COM/7B.Add.3, concernant le site de Paris, Rives de la Seine, et d’offrir la contribution du Saint-Siège au sujet de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée par l’incendie du 15 avril dernier.

    À cet égard, le Saint-Père François a adressé des paroles claires à S.E. Monseigneur Michel Aupetit, Archevêque de Paris (16 avril 2019) : que la cathédrale Notre-Dame puisse redevenir, grâce aux travaux de reconstruction et à la mobilisation de tous, ce bel écrin au cœur de la cité, signe de la foi de ceux qui l’ont édifié, église-mère de votre diocèse, patrimoine architectural et spirituel de Paris, de la France et de l’humanité.1

    Son état actuel et les travaux de restauration et de reconstruction prévus nous poussent à mettre en évidence le caractère central de sa dimension cultuelle, comme il ressort aussi des mots et des images utilisés par S.E. Mgr Aupetit, archevêque de Paris, quelques jours après l’incendie: “ L’autre chose qui unit la cathédrale et la personne humaine, c’est l’onction qu’elles peuvent recevoir pour manifester une transcendance, une présence divine qui leur confère un caractère sacré”.2

    La restauration et la reconstruction de la cathédrale – mais aussi de tous les Biens d’Intérêt Religieux protégés par l’UNESCO – implique  » de reconstituer l’origine d’une œuvre », retrouvant « le fait générateur qui en a créé la signifiance » (Romano Guardini). C’est une priorité de prendre en compte les besoins du culte et les pratiques qui y sont liées et qui doivent continuer à s’y exercer.

    Il est crucial de sauvegarder cette signifiance. À la Cathédrale sont connexes et interdépendants, d’une part, la vie religieuse et les formes dans lesquelles elle s’exprime, et d’autre part, le culte et les structures qui le gardent: les éléments qui seront reconstruits doivent répondre à la finalité pour laquelle le bâtiment fut érigé. En effet, la forme conserve et transmet sa Beauté seulement si elle adhère à sa finalité, de manière à conserver la lisibilité de son identité.3

    L’homme ne se limite pas à vivre sur la terre, il l’habite poétiquement (Hölderlin) : non pas tant parce qu’il est un rêveur, mais parce qu’à travers la poiesis, c’est-à-dire la construction créative, il transforme un espace en un Lieu. Pour la communauté des chrétiens qui veulent revenir vivre à la cathédrale, il est nécessaire de redonner non seulement un bien culturel, mais aussi un Lieu où il soit possible de faire une expérience de sa signifiance et de la même foi que celle de ceux qui l’ont édifié.4

    C. Brandi, théoricien de la restauration, dit qu’un restaurateur doit mettre en œuvre toutes les procédures qui assurent et conservent l’œuvre, sans altération et sans ajout, pour la culture de l’avenir.5

    Le souhait du Saint-Siège est que la cathédrale Notre-Dame de Paris soit rendue aux croyants, aux non-croyants et aux générations futures, conformément au principe selon lequel la sauvegarde du patrimoine culturel, y compris sa fondamentale dimension religieuse, est une condition incontournable de sa valorisation.6

    1 Message du Saint-Père à l’Archevêque de Paris (France) pour l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, 16 avril 2019: https://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2019/04/16/0322/00650.html
    2 De l’homélie de la messe chrismale célébrée à Saint Sulpice le 17 avril 2019 (voir https://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/homelie-de-mgr-aupetit-notre-cathedrale-elle- alsoressuscitera-253 528).
    3 A cet égard, selon Jacques Maritain, le Beau est une fulguration d’intelligence sur une matière intelligemment disposée, une entité matérielle disposée de telle sorte que la « beauté immatérielle » soit intelligible par sa forme. Marco Renna, dans l’Introduction au Code du patrimoine culturel et de l’intérêt religieux (Italie), définit le patrimoine culturel d’intérêt religieux comme « non – matière ».
    4 Message du Saint-Père à l’Archevêque de Paris, 16 avril 2019, op. cit.
    5 C. Brandi, Carmine o della pittura, Rome 1945, p. 164.
    6 Cf. M. Renna, Les Biens culturels d’Intérêt Religieux dans le nouvel ordre autonomiste, in Aedon, 2/2003, disponible à l’adresse: http://www.aedon.mulino.it/archivio/2003/2/renna.html.

  • Réponses à dix affirmations courantes favorables à l’euthanasie de Vincent Lambert

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    De Michel Janva sur le site "Le Salon Beige" :

    Réponses à 10 affirmations courantes favorables à l’euthanasie de Vincent Lambert

    Réponses à 10 affirmations courantes favorables à l’euthanasie de Vincent Lambert
  • Chine-Vatican : la Chine viole l’accord; un évêque se rebelle

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    De Sandro Magister en traduction française sur Diakonos.be :

    La Chine viole l’accord.  Un évêque se rebelle

    Il y a une information importante dans les « Orientations » que le Saint-Siège a données le 28 juin aux évêques et aux prêtres chinois concernant l’obligation qui leur est faite de signer un acte d’enregistrement civil, « sous peine d’impossibilité d’agir pastoralement ».

    Cette information lève un coin du voile sur l’un des points clés de l’ « Accord provisoire », toujours secret à l’heure actuelle, sur la nomination des évêques qui a été signé entre le Saint-Siège et la Chine le 22 septembre dernier.

    Grâce à ces « Orientations », nous savons à présent que dans cet accord, la Chine communiste a pour la première fois « reconnu le rôle particulier du successeur de Pierre ».  Dont il découle que l’ « indépendance » de l’Église catholique chinoise de toute puissance étrangère, un élément auquel Pékin n’est toujours pas prêt à renoncer, ne doit plus être comprise « au sens absolu, c’est-à-dire comme une séparation d’avec pape et de l’Église universelle » mais dans un sens « relatif à la seule sphère politique ».

    Pourtant, ces « Orientations » nous apprennent également que les faits ne correspondent pas à cet accord parce que « presque toujours », des prêtres et des évêques continuent à être forcés de signer des documents dans lesquels « le principe d’indépendance, d’autonomie et d’auto-administration de l’Église en Chine » est affirmé en termes absolus, « malgré l’engagement pris par les autorités chinoises de respecter également la doctrine catholique ».

    Voilà la raison pour laquelle, dans la lettre aux catholiques chinoise de 2007 – qui constitue toujours la « magna carta » de l’Église catholique en Chine – Benoît XVI qualifiait d’ « inconciliables avec la doctrine catholique » les principes de base de l’Association patriotique des catholiques chinois, l’organe de contrôle du régime, auquel étaient obligés de s’inscrire tous ceux qui voulaient sortir de la clandestinité.

    Aujourd’hui, en revanche, pour le Saint-Siège, l’inscription à l’Association patriotique – où à une autre association équivalente – ne doit plus être exclue de façon absolue, pour autant qu’elle s’accompagne dans le même temps d’une attestation d’observance de la doctrine catholique, faite par écrit ou « même simplement oralement, si possible en présence d’un témoin » et dans tous les cas en informant son propre évêque de l’ « intention » avec laquelle l’acte a été signé.

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  • Les surprises de la prédication au Moyen Âge

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    Du site "Canal Académie" (Les Académies et l'Institut de France sur Internet) :

    De Xavier Darcos (Chancelier de l'Institut de France) :

    “Une leçon écoutée donne plus de profit que quatre étudiées par soi-même écrivait vers 1300 Raoul Le Breton, maître en théologie de la Sorbonne. Cette citation, qui illustre bien la grande estime dans laquelle le monde médiéval tenait l’art oratoire, figure dans l’ouvrage que Nicole Bériou, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, a récemment consacré à la prédication au Moyen Âge (1).

    Au fil de cette vaste étude, comme dans l’entretien qu’elle nous a accordé, l’auteur souligne la haute idée que les prédicateurs médiévaux se faisaient de leur mission et à quel point, dans un contexte marqué par un foisonnement de paroles concurrentes et potentiellement hérétiques, ils envisageaient leurs prises de parole comme un véritable art.

    Parmi d’autres surprises, Nicole Bériou souligne ainsi que les prédicateurs n’hésitaient pas à innover en s’inspirant des techniques développées par leurs concurrents, jongleurs, poètes et musiciens, pour capter l’attention et mieux faire passer leur message, jusqu’à donner parfois à leurs prêches la forme de véritables saynètes de théâtre.

    De la sorte, elle nous invite à porter “un autre regard sur la prédication au Moyen Âge”, mais aussi sur le monde médiéval lui-même. La programmation que nous vous proposons cette semaine s’inscrit dans ce mouvement de redécouverte d’une période longtemps caricaturée et injustement dévalorisée. Vous y reconnaîtrez notamment les voix de Jean Favier, Michel Pastoureau, André Vauchez et Michel Zink, ainsi que des évocations des travaux de Georges Duby et Émile Mâle.

    (1) Religion et communication : un autre regard sur la prédication au Moyen Âge, par Nicole Bériou, Éditions Droz, juillet 2018, 563 p., 24€ 

     

     

     

    Un autre regard sur la prédication au Moyen Âge

    Entretien avec Nicole Bériou, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
    Comment être écouté et se faire entendre des simples gens ? Comment les entretenir efficacement de Dieu, des anges et des saints ? Comment les inciter à une authentique conversion ? Ces questions sont celles que se posaient les prédicateurs du Moyen Âge, dont la médiéviste Nicole Bériou souligne, dans un récent ouvrage (Religion et Communication, Éditions Droz, 2018), la volonté de parvenir à l’excellence dans l’art oratoire. En révélant notamment leur constant souci d’innovation, elle nous invite à porter “un autre regard sur la prédication au Moyen Âge”, mais aussi sur l’ensemble de cette période, décidément plus inventive qu’on a longtemps voulu le dire.
  • La vérité médicale sur le cas de Vincent Lambert

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Le neurologue Xavier Ducrocq rétablit la vérité médicale sur le cas Vincent Lambert

    Xavier Ducrocq

    Mardi 2 juillet 2019

    Chef du service de neurologie du CHR de Metz-Thionville, le professeur Xavier Ducrocq rétablit la vérité médicale sur le cas Vincent Lambert : l'homme, dont l'euthanasie a débuté mardi matin, n'est pas en fin de vie ou en situation d'obstination déraisonnable. “Arrêter ses traitements”, c'est simplement le laisser mourir de faim.

    Vincent Lambert va mourir. Ainsi en ont décidé ses médecins - pour la quatrième fois en six ans, au CHU de Reims - et la “justice des hommes” rendue par la Cour de cassation, vendredi 28 juin. Au mépris des mesures provisoires de suspension de cette décision demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l'Onu, la seule instance spécialisée dans le domaine du handicap.

    Que lit-on et qu'entend-on à son sujet ? Citons quelques médias : « Vincent Lambert, symbole du débat sur la fin de vie », en « situation d'obstination déraisonnable »« arrêt des traitements »« en état végétatif irréversible » et même, de la bouche de la ministre des Solidarités et de la Santé : « Vincent Lambert n'est pas en situation de handicap » , expression reprise par le Dr Leonetti, auteur de la loi qui porte son nom. Vérités ? Non ! Pour nous qui avons pu approcher Vincent Lambert, mensonges.

    SUR LE MÊME SUJET : Affaire Vincent Lambert : ce que dit (vraiment) le rapport des experts

    Mais qui est Vincent Lambert ? Pourquoi nous annonce-t-on la date de sa mort, sinon parce qu'elle est programmée ? Ce que de rares pays voisins appellent “euthanasie” ?

    Qui peut croire à une fin de vie qui s'éternise depuis six ans ?

    Vincent Lambert n'est pas un « symbole » , mais une personne. Marié, père d'un enfant, sévèrement handicapé depuis un accident de voiture, en 2008. Il est lourdement paralysé et surtout en état de conscience altérée - c'est-à-dire que nous sommes incapables de préciser son niveau de conscience, parce qu'aucun code de communication fiable ne le permet. Pourtant, Vincent Lambert respire seul, il a des cycles de veille et de sommeil, tourne la tête, vocalise parfois, agite la jambe gauche. Il réagit à la présence de ses proches. Il est même capable de déglutir un peu de nourriture. En 2013, Vincent a résisté à trente et un jours de privation de toute nourriture, avec une hydratation minimale. Si bien que pour recommencer, dans quelques jours, on assortira cette privation d'alimentation d'une sédation profonde, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Au nom de la loi !

    SUR LE MÊME SUJET : [Tribune] L'appel de cent juristes pour sauver Vincent Lambert

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  • Liège : plain-chant, orgue et violons le dimanche 7 juillet 2019 à 10 heures en l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy

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    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 7 juillet prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle : l’un de Vivaldi, l’autre de Corelli et le troisième de Tartini.

    Le propre grégorien de la messe « Illuminatio mea » du 4e dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : il exprime la foi sans réserve des Apôtres chargés par le Christ damener les peuples dans la barque de saint Pierre. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Plus de renseignements : tel 344 10 89   ou email : sursumcorda@skynet.be

    ______________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Monseigneur Aillet dénonce une conception erronée du cléricalisme

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    Mgr Aillet dénonce la conception erronée du cléricalisme

    (source : Riposte Catholique)

    […] Mais je veux parler de cette conception erronée du « cléricalisme » qui est distillée sournoisement au sein du peuple chrétien et qui consiste à faire croire que si le prêtre adopte une posture de consacré, de « mis à part », de configuré au Christ pour tenir sa place au sein de l’Eglise, il commettrait un grave abus de pouvoir. Et à force de communiquer en ce sens, se répand dans le peuple chrétien un affaiblissement grave du sens de l’identité sacerdotale. Nul doute que la crise des vocations sacerdotales que nous connaissons aujourd’hui trouve en partie sa source dans cette crise de l’identité du prêtre qui secoue notre Eglise depuis des décennies. D’où ces questions qui se posent de manière récurrente et qui n’étonnent plus personne : pourquoi n’y a-t-il pas de femmes prêtres ? Pourquoi tant souligner la différence entre les prêtres et les laïcs ? Pourquoi insister sur le pouvoir sacré des prêtres ? Pourquoi le prêtre ne pourrait-il pas se marier comme tout le monde ? Autant de questions qui remettent en cause, souvent par ignorance et sans malice, l’identité du prêtre que le Christ a assumée et que l’Eglise n’a jamais cessé d’affirmer. Nos communautés chrétiennes ont en ce sens un besoin urgent d’assainissement et de purification, tant les mentalités sont contaminées.

    Parmi les idéologies qui nous colonisent aujourd’hui, on aurait tort de sous-estimer l’influence de la théorie dite du gender qui impose à tous, de manière sournoise, une confusion grave sur l’identité de l’homme et de la femme, devenus interchangeables et soumis au critère totalement subjectif du libre- choix de l’individu. Au risque d’être simpliste, avec cette idéologie, on affirmera même qu’il n’y a pas plus de différence entre les prêtres et les laïcs, qu’il n’y a de différence entre l’homme et la femme !

    Au fondement de cette crise d’identité du prêtre, il y a l’effacement de la Métaphysique de l’être. La théologie semble avoir bradé la métaphysique pour se tourner vers l’histoire et finalement vers l’opérationnel. Sans doute l’importance donnée à la métaphysique, pour accueillir l’intemporel de l’éternelle Révélation, avait pu faire oublier que le Logos s’est incarné dans une histoire et qu’il en est résulté une transformation de l’homme et du monde. Mais de là à dénier à la métaphysique son rôle de fondement nécessaire et permanent, pour réduire la foi à une histoire en évolution permanente ou à un engagement pratique dans le monde, il n’y a qu’un pas.

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  • Chine : le Saint-Siège appelle à respecter la liberté de conscience du clergé

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Le Saint-Siège appelle à respecter la liberté de conscience du clergé chinois

    Publié le 02/07/2019

    Le Vatican a publié, le 28 juin, des orientations pastorales afin de réagir au problème de l’obligation de l’enregistrement civil du clergé chinois, qui suppose l’acceptation des principes d’indépendance, d’autonomie et d’autogestion de l’Église en Chine, et donc une possible remise en question de l’unité avec le pape et l’Église universelle. Face à cette situation et aux tensions que traverse l’Église en Chine, le Saint-Siège appelle à respecter la liberté de conscience de chacun et les principes de la doctrine catholique.

    En publiant des orientations pastorales sur l’enregistrement civil du clergé chinois, le Saint-Siège a demandé le respect absolu de la liberté de conscience des prêtres et des évêques en Chine face aux demandes des autorités gouvernementales de s’enregistrer civilement. Le document invite notamment les catholiques chinois à comprendre la complexité de la situation en acceptant les décisions difficiles prises par leurs pasteurs quelles qu’elles soient, sans juger les choix posés par les autres. Le Vatican précise que le fait de s’enregistrer civilement pose un problème parce que cela impose toujours à l’évêque ou au prêtre d’accepter « le principe d’indépendance, d’autonomie et d’auto administration de l’Église en Chine », ce qui peut être vu comme une remise en questions des liens avec le pape et l’Église universelle. En publiant ces orientations pastorales, le Vatican reconnaît que l’acceptation du principe de l’indépendance de l’Église en Chine se fait malgré l’engagement des autorités chinoises à respecter la doctrine catholique, dans le cadre de l’accord signé entre le Saint-Siège et Pékin en septembre 2018. Le fait de s’inscrire officiellement, la seule façon de pouvoir vivre son ministère ouvertement, est un choix qui est « loin d’être simple », précisent les orientations du Saint-Siège : « Tous ceux qui sont concernés – le Saint-Siège, les évêques, les prêtres, les religieux, les religieuses et les fidèles laïcs – sont appelés à discerner la volonté de Dieu avec patience et humilité à propos de cette période de l’Église en Chine, marquée par beaucoup d’espoir mais aussi par des difficultés tenaces. » Les orientations pastorales du Saint-Siège assurent au clergé chinois que le Vatican « poursuit le dialogue avec les autorités chinoises » afin de trouver « une formule qui, tout en permettant l’enregistrement civil, respecte non seulement les lois chinoises mais aussi la doctrine catholique ».

    En revanche, le document précise également que « si un évêque ou un prêtre décide de s’enregistrer civilement, mais que le texte de la déclaration ne semble pas respecter la foi catholique, il devra préciser par écrit, en signant, qu’il agit tout en respectant son devoir de rester fidèle aux principes de la doctrine catholique ». « Quand il n’est pas possible d’ajouter une telle précision par écrit, le signataire devra au moins le faire oralement, en présence de témoins », et le communiquer à son évêque. Ainsi, le Vatican souligne que l’enregistrement civil doit toujours être fait « dans le seul but de servir le bien de la communauté diocésaine et sa croissance dans un esprit d’unité », en permettant l’évangélisation et « la gestion responsable des biens de l’Église ». Le Saint-Siège ajoute également qu’il « comprend et respecte les choix de ceux qui, en conscience, décident qu’ils sont incapables de s’enregistrer dans les conditions actuelles ». En commentant d’une façon plus générale l’obligation d’enregistrement, le Vatican souligne que la Constitution chinoise « garantit officiellement la liberté religieuse ». Le document précise que l’accord signé entre le Saint-Siège et Pékin en septembre dernier reconnaît le rôle particulier du successeur de Pierre, ce qui conduit le Vatican à comprendre et interpréter l’indépendance de l’Église catholique en Chine non pas dans un sens absolu qui la séparerait du pape et de l’Église universelle, mais plutôt dans un sens relatif confiné à la sphère politique. « Le fait d’affirmer que l’identité catholique ne peut pas être séparée du successeur de Pierre, cela ne fait pas de l’Église locale un corps étranger à la société et à culture du pays dans laquelle elle vit et travaille », affirme le Saint-Siège.

    (Avec Ucanews)

  • Le cardinal Newman sera canonisé le 13 octobre prochain

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    De Vatican News :

    Le cardinal Newman sera canonisé le 13 octobre

    La canonisation du cardinal Newman, de soeur Marie-Thérèse Chiramel Mankidiyan, de soeur Giuseppina Vannini, soeur Dulce Lopes Pontes et Marguerite Bays, de Suisse, a été annoncée pour le 13 octobre, lors du consistoire public ordinaire du 1er juillet tenu par le Pape François.
     
    Le Pape François a convoqué un Consistoire public ordinaire des cardinaux à Rome ce lundi 1er juillet pour décider de la canonisation de cinq bienheureux, dont le cardinal John Henry Newman d'Angleterre et sœur Marie-Thérèse Chiramel Mankidiyan. Le 12 février, le Pape François a autorisé la promulgation de décrets concernant un miracle attribué à l'intercession du Cardinal Newman et de la religieuse indienne, les permettant ainsi leur élévation à la sainteté. Le cardinal Newman deviendra bientôt le premier nouveau saint de Grande-Bretagne depuis la canonisation de saint Jean Ogilvie par le saint Pape Paul VI en 1976.  Le groupe précédent de saints anglais, 40 martyrs de la Réforme, avait été déclaré saint en 1970.

    De l’anglicanisme au catholicisme

    LIRE AUSSI : 14/02/2019 John Newman, poète et prophète du catholicisme britannique

    Né à Londres le 21 février 1801 et mort à Edgbaston le 11 août 1890, le cardinal Newman était un prêtre anglican qui s'est converti et est devenu prêtre et cardinal catholique. Le célèbre théologien et poète était une figure importante dans l'histoire religieuse de l'Angleterre de son temps. Il fut l'une des figures de proue du mouvement d'Oxford, né à l'Université d'Oxford en 1833, qui cherchait à relier plus étroitement l'Église anglicane à l'Église catholique romaine. Il est vénéré par les Églises catholique et anglicane. En tant que prêtre catholique, il a fondé l'Oratoire de Saint Philippe Neri à Edgbaston, en Angleterre. Le Pape Benoît XVI a béatifié le cardinal Newman le 19 septembre 2010, à Birmingham, en Angleterre. Le cardinal Newman restera notamment dans les mémoires pour son poème «Lead, Kindly light»*, écrit en 1833.

    *

    Conduis-moi, douce lumière, parmi l'obscurité qui m'environne, conduis-moi !
    La nuit est sombre, et je suis loin du foyer, conduis-moi !
    Garde mes pas ; je ne demande pas à voir
    Les scènes éloignées : un seul pas est assez pour moi

    Je n'ai pas toujours été ainsi : je n'ai pas toujours prié que tu me conduises ;
    J'aimais choisir et voir mon chemin, mais maintenant conduis-moi.
    J'aimais le jour éclatant, et, malgré mes craintes,
    L'orgueil dominait mon vouloir : ne te souviens pas des années passées.

    Aussi longtemps que Ta puissance m'a béni, aussi longtemps elle me conduira encore,
    À travers landes et marécages, rochers et torrents, jusqu'à ce que la nuit s'achève
    Et qu'avec ce matin sourient ces visages angéliques
    Que j'ai longtemps aimés et perdus pour une heure.

  • De la peur de l'enfer et des châtiments ici-bas

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    Du blog du Père Simon Noël (moine bénédictin au monastère de Chévetogne) :

    Peur de l'enfer et des châtiments ici-bas

    J'ai posté sur ce blog, il y a quelques semaines, la vidéo d'une conférence du mouvement Tradition, Famille, Propriété sur les apparitions modernes de la Sainte Vierge, en particulier sur La Salette et Fatima. On y parlait de l'enfer et des châtiments éventuels qui déjà ici-bas punissent les iniquités humaines. Cela a provoqué quelques réactions négatives, dont un ami m'a fait part, et du reste je l'en remercie, car cela me force à réfléchir et à affiner mes conceptions de foi. On peut donc légitimement m'objecter de pratiquer une pastorale de la peur. En fait je ne suis nullement un père fouettard obscurantiste. Mon travail quotidien se situe dans le domaine de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux, en tant que chroniqueur à la revue Irénikon. C'est pourquoi je publie ces réflexions comme une introduction théologique aux thèmes abordés dans la vidéo en question.

    Apparitions mariales et religion populaire

    On peut dire que les apparitions mariales, en particulier celles qui ont été reconnues par l’Église, font partie de ce qu'on appelle la religion populaire. Ce terme n'a rien de péjoratif. La religion populaire est déjà présente dans l’Évangile : tous ces petits qui suivaient Jésus, comme la femme atteinte d'un flux de sang qui pensait qu'elle serait guérie en touchant la robe de Jésus. Jésus a dit que Dieu a révélé ses secrets aux petits alors qu'il les a cachés aux savants. Le pape François a complètement réhabilité cette religion populaire à plusieurs reprises, lui qui l'a vue de près en Amérique latine. Une ouvrière qui prie saint Antoine peut être plus proche de Dieu qu'un prêtre qui a étudié la philosophie et la théologie pendant des années.

    Quand Marie parle à de pauvres bergers, comme ceux de La Salette ou de Fatima, elle utilise évidemment les catégories religieuses populaires qui sont les leurs et celles de leur temps. Rien ne nous oblige donc de les prendre aux pieds de la lettre. Par exemple, si de simples enfants ont toujours cru que l'enfer était une mare de feu au centre de la terre, comme on le leur a peut-être dit au catéchisme ou en famille, ils verront ainsi l'enfer dans leurs expériences mystiques. Ces faits mystiques sont réels et authentiques, mais nous avons le droit de les décrypter. Il faut distinguer la substance de la foi de ses revêtements imagés. Je fais une analogie contemporaine. De nos jours beaucoup de personnes, à tort ou à raison, croient aux expériences de NDE. Eh bien, je dirais que la Vierge pourrait utiliser ces catégories d'aujourd'hui, pour nous lancer ses appels à la conversion et à l'espérance.

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