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  • Climat: vous avez dit neutralité?

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Climat: vous avez dit neutralité?

    Une lettre signée par 500 scientifiques issus de 13 pays différents vient d'être envoyée au secrétaire général de l'ONU. But de celle-ci: dénoncer l'alarmisme climatique et réclamer un débat objectif de haut niveau entre climatologues de tous bords. Evidemment, pas un mot concernant cette initiative dans nos "JT". Il est vrai que cette lettre ne va pas dans le sens du scénario apocalyptique propagé à jets continus par des médias ne choisissant que des scientifiques triés sur le volet . Micro pour les uns, muselière pour les autres.

    Je vous avoue que cette absence de neutralité me fait songer à un thérapeute qui, face à un couple qui veut divorcer, n'écouterait que la version d'un seul des deux conjoints ou à un "débat" politique orienté à un point tel que les uns auraient sans cesse la parole tandis que les autres n'auraient qu'un droit: celui de se taire. Au nom de quoi donc,  le droit de s'exprimer est-il systématiquement refusé à tant de scientifiques qui, arguments à l'appui et à l'encontre des théories non prouvées du GIEC, pensent par exemple que le réchauffement climatique est essentiellement naturel, moindre qu'on ne le dit et momentané?

    "Momentané?" Oui, car se basant sur un certains nombre de critères complètement négligés par le GIEC, d'après eux, ledit réchauffement cesserait dans 10 ans et ferait place à une période de refroidissement. Vrai ou pas vrai? L'avenir nous le dira.  Bien sûr leur avis ne risque pas de plaire à ceux qui, forts de leur puissance occulte, visent à nous contrôler de plus en plus  ni à certaines industries qui, pour vendre leurs produits, ont intérêt à ce que le peuple souscrive aux thèses les plus effrayantes. A quand, oui, à quand l'abandon de ce qui devient un lavage de cerveaux au profit d'un vrai débat?

  • Lourdes projeté en Belgique sur des écrans à Jodoigne, Waterloo, Bruxelles et La Louvière

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    LOURDES À JODOIGNE (source)

    Ce lundi 14 octobre à 20h00, l’UP Jodoigne vous invite à la première projection en Belgique, du film « Lourdes » au cinéma l’Etoile de Jodoigne.

    Synoptique

    A Lourdes convergent toutes les fragilités, toutes les pauvretés. Le rocher de la grotte de Lourdes est caressé par des dizaines de millions de personnes qui y ont laissé l’empreinte de leurs rêves, leurs attentes, leurs espoirs et leurs peines. Le sanctuaire est un refuge pour les pèlerins qui se mettent à nu, au propre – dans les piscines où ils se plongent dévêtus – comme au figuré – dans ce rapport direct, presque charnel à la Vierge. Les réalisateurs Thierry Demaizière et Alban Teurlai sont allés à la rencontre de ces pèlerins, qu’ils soient hospitaliers ou malades, gitans, militaires ou prostitués. Ils ont écouté leurs prières murmurées et leurs vies abîmées par l’épreuve. Bien au-delà de la foi, ils ont filmé Lourdes comme un grand théâtre anthropologique où se croisent des histoires bouleversantes.

    Des échos dans la presse

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm-261593/critiques/presse/

    http://www.lefigaro.fr/vox/culture/lourdes-une-histoire-de-regard-qui-cartonne-20190604

    J’y vais !

    7€ en pré-vente et 10€ sur place - dans la limite des places disponibles

    3 autres dates en Belgique

    • 23 octobre à 20h00 au cinéma Wellington de Waterloo https://www.billetweb.fr/lourdes-seance-waterloo

    • 13 novembre à 20h00 au cinéma Stockel à Bruxelles https://www.billetweb.fr/lourdes-seance-waterloo

    • 15 novembre à 20h00 au cinéma Stuart à la Louvière http://www.cinemastuart.be/

  • François a reçu le père James Martin qui plaide en faveur de l’intégration des personnes homosexuelles dans l’Église

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    D'Augustine Passilly sur le site du journal La Croix :

    Le pape a reçu le père James Martin, favorable à l’intégration des personnes homosexuelles dans l’Église

    Le pape François s’est entretenu le 30 septembre avec le prêtre jésuite James Martin. Auteur d’un livre prônant l’intégration des personnes LGBT au sein de l’Église, ce dernier mène ce combat depuis plusieurs années, suscitant des réactions contrastées.

    01/10/2019 à 17:34

    Le 21 mai 2018 à New York. Il y a deux ans, sous la pression de petits groupes catholiques l’accusant « d’hérésie », trois des conférences que le père James Martin devait animer à la suite de la sortie de son livre avaient été annulées à Washington et à New York aux États-Unis ainsi qu’en Angleterre.RICHARD DREW/AP

    Le pape François a accordé, lundi 30 septembre, un entretien privé d’une demi-heure au père James Martin. Défenseur de l’inclusion des personnes LGBT (lesbiennes, gay, bies et trans) au sein de l’Église catholique, ce jésuite américain a publié, en 2017, un ouvrage intitulé Bâtir un pont (1) dans lequel il appelle au respect envers cette communauté.

    Or, son engagement, tout comme sa rencontre avec le pape au Vatican – en marge d’un rassemblement auquel il participe en tant que consultant auprès du Secrétariat aux communications du Saint-Siège –, suscite des réactions, entre soutiens et critiques.

    « Le pape François a pris le temps de l’écouter »

    « Je me suis senti encouragé, consolé et inspiré par le Saint-Père aujourd’hui. Et le temps qu’il a passé avec moi, au milieu d’une journée et d’une vie si chargées, témoigne d’un signal clair du profond soin pastoral qu’il accorde aux catholiques LGBT et aux personnes LGBT dans le monde », s’est réjoui James Martin depuis son compte Twitter, présentant cet entretien comme un « temps fort » de sa vie.

    L’investissement de celui qui est par ailleurs rédacteur en chef de la revue America, a, entre autres, été salué par l’ONG américaine Faith in public life qui promeut les valeurs religieuses de justice, de compassion et de bien commun au sein de la société. « Certaines institutions aux États-Unis ne permettent pas au père James Martin de s’exprimer dans leur diocèse car il défend les catholiques LGBT, mais le pape François a pris le temps de l’écouter en privé. C’est un signe très significatif que le pape François valorise son important travail », estime le responsable catholique de cet organisme, John Gehring.

    Craintes pour la discipline chrétienne

    Il y a deux ans, sous la pression de petits groupes catholiques l’accusant « d’hérésie », trois des conférences que le père James Martin devait animer à la suite de la sortie de son livre avaient été annulées à Washington et à New York aux États-Unis ainsi qu’en Angleterre.

    Plus récemment, l’archevêque de Philadelphie Mgr Charles Chaput a mis en garde, dans une tribune publiée par le site d’information Catholic Philly le 19 septembre, contre la volonté du jésuite de faire évoluer la position officielle de l’Église.

    « Quand des personnes entendent que l’Église "accueille les personnes gays" ou "a besoin de se montrer plus inclusive et accueillante" sans entendre également les conditions définissant une vie chrétienne authentique établie pour toutes les personnes par Jésus-Christ et par l’Église – à savoir vivre une vie de chasteté – ils peuvent facilement mal comprendre la nature de la conversion chrétienne et de sa discipline », avait affirmé Mgr Charles Chaput.

    Ce à quoi le père James Martin a répondu sur le même site qu’il essayait « d’encourager les catholiques à voir les personnes LGBT autrement que comme des êtres sexuels, à les considérer dans leur intégralité, tout comme Jésus allait vers les personnes en marge [de la société], qui étaient considérées comme "autres" à son époque. »

    (1) Ed. Harper One, 19,90 €

  • Le CIL plaide en faveur de la dispense du célibat sacerdotal

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    De Pierre Granier sur Cathobel :

    Le CIL demande la possibilité d’ordination d’hommes mariés

    Face à la pénurie de prêtres, le Conseil Interdiocésain des Laïcs (CIL) estime que la dispense du célibat sacerdotal est une nécessité. Il demande donc que les évêques de Belgique puissent ordonner des hommes mariés reconnus par les communautés.

    L’ d’hommes mariés est une des réponses souvent avancées par les chrétiens pour tenter de pallier le manque de vocations en Belgique. C’est aussi la position officielle du CIL qui, dans un communiqué, plaide en faveur de la dispense du célibat sacerdotal.

    Dans son argumentaire, le CIL cite l’exemple des Églises protestantes et orthodoxes qui ordonnent des hommes mariés depuis des siècles. Il explique aussi que l’interdiction d’ordonner des hommes mariés est une singularité historique qui ne repose pas sur un prescrit évangélique. « A l’origine de l’Église, les premiers prêtres étaient mariés. Jésus lui-même a choisi Simon-Pierre comme socle de son Église; or celui-ci était marié », rappelle-t-il.

    Le CIL s’appuie également sur les prises de position répétées du cardinal Jozef De Kesel et de Mgr Jean Kockerols, relayées au Synode des évêques sur les jeunes, qui ont suscité l’espoir de pouvoir ordonner prêtres des hommes mariés. « Ceci permettrait de nouvelles vocations sacerdotales », assure-t-il, tout en reconnaissant que cela ne suffirait pas pour rencontrer tous les besoins des communautés. Mais au moins, « l’Église montrerait ainsi qu’elle est sensible aux signes des temps pour témoigner de l’Évangile et de sa joie au cœur du monde », précise le CIL. Et d’ajouter que « le célibat garde tout son sens comme expression du don de soi s’il peut être librement choisi et vécu ».

    Nécessité pastorale

    L’annonce de cette prise de position en ce début du mois d’octobre n’est pas fortuite puisque s’ouvrira dans cinq jours le synode consacré à l’Amazonie. Or, l’une des demandes principales formulées par l’Eglise catholique de cette région du monde est de pouvoir ordonner prêtres des diacres mariés pour assurer une présence dans des communautés si dispersées qu’elles ne reçoivent parfois la visite d’un prêtre qu’une fois par an. Le pape François semble ouvert à cette possibilité d’assouplir la règle du célibat « quand il y a une nécessité pastorale ».

    Sans vouloir comparer la situation de l’Eglise en Amazonie à celle dans notre pays, le CIL estime néanmoins que l’assouplissement de la règle du célibat est aussi évidente pour l’Église de Belgique. « D’ici très peu d’années, nous n’aurons pratiquement plus de prêtres au service de nos communautés. Elles seront alors privées de l’Eucharistie qui les réunit », insiste le Conseil Interdiocésain des Laïcs.

  • Les nouveaux droits de l’homme nient l’homme réel en le coupant de tout enracinement naturel et culturel

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    De Guillaume Bernard sur le site du Figaro (VOX) :

    «Vers une nouvelle génération de droits de l’homme… sans homme»

    02/10/2019

    «Vers une nouvelle génération de droits de l’homme… sans homme»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Une nouvelle génération de droits de l’homme voit le jour, argumente l’historien du droit Guillaume Bernard, qui n’est plus appuyée sur une conception naturelle de l’homme mais seulement sur sa capacité à s’émanciper et se déconstruire lui-même.

     

    Guillaume Bernard est Maître de conférences HDR (ICES), Professeur associé (Université Laurentienne) ; Président du think tank «Amitié politique». Dernier ouvrage paru: La guerre à droite aura bien lieu. Le mouvement dextrogyre, (DDB, 2016).


    Les droits de l’homme consistent en des droits universels inhérents à l’homme. Ils sont supposés être des prérogatives existant quel que soit le droit positif en vigueur. C’est parce qu’il appartient à l’espèce humaine que l’homme est déclaré intrinsèquement digne. Depuis le XVIIIe siècle, plusieurs générations des droits de l’homme se sont succédé. Cependant, cet empilement n’a pas conduit, jusqu’à récemment, à remettre en cause leur fondement anthropologique commun: c’est l’homme en tant qu’il appartient à l’espèce humaine qui est susceptible de faire valoir ces droits. Or, l’évolution doctrinale, législative et jurisprudentielle permet de corroborer la naissance d’une nouvelle génération de droits de l’homme fondée sur une dignité non plus tirée de la nature de tout être humain, de tous les êtres humains, mais de la capacité de chacun d’eux à l’usage de sa puissance.

     

    En effet, la première génération, celle du XVIIIe siècle, était destinée à protéger les individus contre les abus des pouvoirs publics. Ces droits de l’homme sont des «droits de», des droits sur l’État: l’être humain peut être propriétaire ou encore exprimer ses idées publiquement. Mais, au XXe siècle, après la Seconde Guerre mondiale, une deuxième génération des droits de l’homme est apparue sous l’influence socialiste. Dès le siècle précédent, les droits-libertés avaient été dénoncés comme n’étant que «formels», et non pas «réels», puisque tous les individus ne peuvent pas les exercer pleinement. Comment construire un patrimoine si les revenus du travail sont à peine suffisants pour survivre? Il apparut donc nécessaire de reconnaître des droits-créances en particulier dans les domaines économiques et sociaux. Il s’agit, là, de «droits à», de droits contre l’État qui doit fournir certaines prestations. Les libéraux considèrent ces nouveaux droits comme liberticides puisqu’ils ne peuvent être satisfaits qu’en en limitant d’autres: le droit au logement n’entre-t-il pas en contradiction avec le droit de propriété?

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  • Chantal Delsol : une pensée libre

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    Vu et entendu sur KTO cette conversation philosophique en forme de propos de table parisienne :

    Chantal Delsol, professeur émérite de philosophie politique et morale, membre de l´Académie des Sciences morales et politiques, est la deuxième invitée des sept conversations philosophiques programmées  par KTO, un jeudi sur deux de septembre à décembre 2019. Elle est reçue par François Huguenin, essayiste et éditeur : à la brasserie Le Charivari, en plein coeur de Paris (26.09.2019)

    Chantal Delsol a beaucoup travaillé sur la souveraineté, la République, l´État dans l´Europe actuelle et cette modernité tardive de plus en plus difficile à décrypter. Comment concevoir le bien commun dans une société dont le primat est l'individu ? Comment l'influence du christianisme a-t-elle été remplacée en Occident par une résurgence d'une forme de paganisme ? Sur quoi fonder notre réflexion politique ? Comment concilier vérité et liberté ? Comment proposer une vision de la personne humaine qui ne réduise pas l'homme à un individu réclamant toujours des droits nouveau ? Autant de questions à laquelle la philosophe répond avec clarté et parfois hardiesse :

    JPSC

  • Loin du fantasme amazonien : l’ Afrique, continent des « tradis » rigides ?

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    Si l’Europe fait face à une inquiétante crise de vocations, Saint-Gall, à 45 km à de Cotonou, capitale économique du Bénin, ne désemplit pas. Après avoir formé des milliers de prêtres et avec ses 124 étudiants, ce grand séminaire n’aura jamais été si proche de sa vocation missionnaire. Lu sur le site web « aleteia » :

    saint_gall_1-e1569939880442.jpg

    « Comment, jeune, garder pur son chemin ? ». Cette interrogation du psaume 118, Raymond Sobakin l’a posée aux séminaristes à la rentrée. Pour le recteur de Saint-Gall, le psalmiste est bien placé pour apporter la réponse. « C’est en observant ta parole » fit-il, citant le même psaume. Ce théologien a enseigné ici pendant dix ans l’Écriture Sainte avant de devenir le supérieur. Rythmée par le son des cloches, la journée qui commence par les laudes ou la méditation dès 6h ne finit jamais avant 23h. Au-delà des activités spirituelles, la formation humaine et intellectuelle est un enjeu de taille.

    Joindre l’académique au spirituel

    La journée commence toujours dans la chapelle où, depuis sa mort en 2008, le cardinal Bernardin Gantin repose. Mais entre plusieurs activités religieuses, les séminaristes suivent aussi des cours et ont de longues heures d’étude individuelle. Car la formation est couronnée d’un très prisé Bac en théologie que chaque candidat prépare assidûment durant les neuf années après le baccalauréat classique. Droit canon, théologie, ou encore hébreu et grec, ici, la formation est assurée par une douzaine de prêtres. Des diocésains et quelques sulpiciens.

    Lire aussi :

    Des missionnaires africains à la rescousse des Acadiens

    Pour préparer les futurs clercs à la pastorale, le recteur assume lui-même les cours d’homilétique afin de leur donner les premières armes pour préparer leurs sermons de demain. Face au phénomène d’abus sexuels auquel fait face l’Église, la formation humaine est devenue fondamentale « surtout sur le plan psycho-affectif et spirituel » tient à préciser le père Sobakin. Le recteur se réjouit d’ailleurs d’avoir pris part, à Rome, à une formation spéciale des formateurs initiée cette année par la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples à cet effet. Car malgré les contraintes de la formation et l’austérité de la vie interne, des jeunes continuent chaque jour de répondre à l’appel du Seigneur.

    Un appel diversement entendu

    Dans un pays qui compte encore de nombreux petits séminaires, l’appel part parfois d’une banalité « j’étais impressionné par le nombre incalculable des boutons d’une soutane » concède ce « saint-gallien » venu de Parakou (nord). « Cela m’a tout de suite attiré » ajoute-t-il, ébahi. À 28 ans, Michel Hounsa du diocèse de Porto-Novo (sud) vient de finir sa première année de philosophie à Saint-Paul et n’en revient pas. « L’expérience intellectuelle est merveilleuse » s’exclame-t-il  soulignant que « l’eucharistie au quotidien est la force » de sa vocation partie de sa fascination pour la vie des prêtres que cet ancien servant de messe observait de près. Une vocation qui, pour Nama Philippe du diocèse d’Abomey (centre) « doit se nourrir au quotidien pour résister ». Il est arrivé au Séminaire par la grâce, alors qu’il s’accrochait à un tout autre destin. Mais « une voix audible et nette » lui a crié « viens me servir ». « Plus je résistais, plus la voix se faisait persistante » précise-t-il avant d’évoquer la vocation comme « une histoire personnelle avec Jésus ». Pour le père Sobakin, les séminaristes « proviennent généralement de famille modestes ». Le recteur explique l’abondance des vocations par « une Église jeune qui a l’atout d’une foi vivante ». Il fait une corrélation avec « l’Africain », par nature « traditionnellement religieux » mais insiste sur une pastorale des vocations qui « joue, selon lui, également un rôle indéniable dans la floraison des vocations au Bénin ».

    Lire aussi :

    Au Bénin, à l’école des animateurs missionnaires

    S’il a formé des prêtres pour le Togo, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire ou le Niger, le séminaire Saint-Gall reçoit aujourd’hui surtout des dix diocèses du Bénin. Et compte tenu du nombre élevé de prêtres envoyés en mission en Europe et ailleurs, il intègre davantage une approche missionnaire.

    L’appel missionnaire de François résonne jusqu’ici

    Face aux missionnaires africains de plus en plus nombreux en Europe, Raymond Sobakin n’a qu’un seul mot, « grâce ». Tout en insistant sur la pénurie de prêtres même dans certains diocèses du pays, il évoque « une collaboration missionnaire entre les diocèses du Bénin ». Il craint néanmoins que engouement pour les missions en Europe ne devienne « une manière d’échapper aux précarités et aux difficiles conditions » des églises locales.

    Mais pour le recteur de Saint-Gall, le mois missionnaire décrété par le Pape François pour octobre 2019 est une opportunité « d’approfondir la dimension missionnaire du ministère sacerdotal ». À 105 ans, Saint-Gall « se perçoit », selon son recteur, « comme le fruit vivant du labeur des missionnaires ». Il prévoit déjà « conférences et ateliers sur divers aspects de la mission » à laquelle chaque séminariste doit « rester sensible ». Comment peut-il en être autrement quand on dénombre aujourd’hui 1.059 grands séminaristes diocésains en Afrique contre 381 seulement en Europe ? »

    Ref. Au Bénin, un séminaire qui ne désemplit pas

    Selon son Recteur, le séminaire Saint-Gall de Cotonou se perçoit comme le fruit vivant du labeur des missionnaires d’autrefois : bel hommage rétrospectif  que l’on retrouve un peu partout en Afrique subsaharienne, n’en déplaise aux idéologues…rigides.

    JPSC

  • Où en est la dignité humaine ?

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    De Bernard Dumont sur le site de la Revue Catholica (n°145) :

    La dignité humaine en désuétude

    Article publié le 20 Sep 2019

    La dignité de l’homme est exaltée dès le premier chapitre du livre de la Genèse, qui distingue nettement la création de l’homme de celle de toutes les autres créatures. « Puis Dieu dit : “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur […]

    La dignité de l’homme est exaltée dès le premier chapitre du livre de la Genèse, qui distingue nettement la création de l’homme de celle de toutes les autres créatures. « Puis Dieu dit : “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux domestiques et sur toute la terre, et sur les reptiles qui rampent sur la terre.” Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu » (Gn 1, 26-27). L’homme est placé au-dessus de toute la création, ce qui traduit l’honneur qui lui est attribué, et la raison de cet honneur, qui est dans le fait d’être l’image de Dieu. En cela est la véritable raison de la dignité naturelle de l’homme, selon ce que saint Grégoire le Grand a ainsi formulé : « “Réveille-toi donc, ô homme et reconnais la dignité de ta nature. Souviens-toi que tu as été crée à l’image de Dieu, image qui, bien que corrompue en Adam, a été restaurée dans le Christ”[1] ». La Chute originelle a atteint la dignité humaine, mais elle ne l’a pas brisée à tout jamais, et la Rédemption l’a rétablie dans sa potentialité, d’une manière « plus merveilleuse encore » (comme le dit la liturgie) : car désormais l’exemplaire de sa dignité, c’est le Christ.

    La dignité de l’homme tient à son être, mais il peut la faire ou ne pas l’honorer, la faire fructifier, comme le talent de la parabole évangélique, ce talent confié qui produit du fruit, ou bien qui est enfoui (Mt 25, 14-30). La dignité de l’homme est un don en rapport avec une charge, accomplie avec plus ou mois de zèle, ou bien délaissée, voire explicitement rejetée[2].

    Lire la suite sur le site de la Revue Catholica

  • Sédation et euthanasie : est-ce vraiment différent ?

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Sédation et euthanasie : y a-t-il vraiment une différence ?

    30/09/2019

    Auteur / Source : Le Soir, rtbf, RTL, l’Avenir (21/09/19), hln.be (23/09/19)

    Un médecin du Centre Hospitalier de Huy (CHRH) est accusé d'avoir tué 4 de ses patients en septembre 2018 dans l'unité de gériatrie de l'institution. Ces patients ont été mis sous sédation palliative et sont décédés le même week-end. Selon le CHRH, l'équipe médicale en a été bouleversée et a dû bénéficier d'un accompagnement psychologique. Estimant que le médecin n'avait pas respecté les règles de procédure interne et que les faits étaient trop graves, l'hôpital l'a licencié dans les jours qui suivaient et a transmis le dossier au Parquet.  Une instruction par le Procureur du Roi est en cours. Le docteur est poursuivi pour assassinats, alors qu'il se défend d'avoir voulu provoquer la mort de ses patients.

    La question qui se pose à la justice est la suivante : ces sédations sont-elles en réalité des euthanasies déguisées, voire des assassinats si les patients n'avaient pas exprimé leur volonté de mourir ? Pour Maître Toller, avocat du médecin, son client est resté « dans le cadre des soins palliatifs, prévus par la loi, afin de rendre plus confortables les derniers moments de vie en attendant que le décès survienne de lui-même naturellement ».

    Précisons que l'intention de ne pas provoquer la mort ne suffit pas pour qualifier l'acte : il faut encore évaluer son processus et son résultat. (Voir à ce propos le dossier de l'IEB sur la sédation palliative)

    Lorsqu'un médecin envisage une sédation palliative, son intention doit être de soulager les souffrances réfractaires à tout autre traitement en diminuant la conscience du patient. L'intention n'est donc pas de provoquer la mort, comme c'est le cas pour une euthanasie. Le processus est lui aussi différent : pour une sédation, le médecin diminue le niveau de conscience d'un patient en fin de vie en utilisant une dose minimale efficace de sédatifs, c'est-à-dire proportionnée aux symptômes réfractaires, et régulièrement ajustée avec surveillance continue. Pour l'euthanasie au contraire, il opère un surdosage volontaire (généralement du curarisants ou barbituriques) pour garantir une mort rapide. Un surdosage de sédatifs ou de morphine peut aussi provoquer la mort. Le résultat, enfin, n'est pas le même : l'euthanasie entraîne la mort, tandis que la sédation, si elle est correctement appliquée (sans surdosage, et en toute fin de vie), ne hâte pas le moment de la mort mais laisse le patient mourir naturellement de sa maladie.

    D'aucuns se sont saisis de l'affaire en cause pour insister sur la nécessité de créer un cadre légal pour la sédation palliative avec un système d'enregistrement et de contrôle. (Prof. Distelmans, hln.be 23/09/19) Pourtant, n'est-ce pas plutôt une meilleure formation des médecins aux soins palliatifs qui permettra de s'assurer de la bonne pratique de la sédation palliative ? Rappelons que le système d'enregistrement et de contrôle des euthanasies n'empêche pas qu'un bon nombre de médecins continue à ne pas déclarer les euthanasies qu'ils pratiquent...

    Pour en savoir plus sur la sédation palliative, ses aspects médicaux et éthiques : voir le NOUVEAU DOSSIER de l'IEB « La sédation palliative : une analyse éthique pour dissiper la confusion »

  • Bruxelles (UOPC), 11 octobre : présentation du livre "Euthanasie, l'envers du décor"

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    Le Prof. Timothy Devos à l'UOPC le 11 octobre : présentation du livre "Euthanasie, l'envers du du décor"

    Ce sont huit soignants belges, professeurs d'université spécialisés en accompagnement palliatif, infirmiers et éthiciens reconnus qui tentent ensemble de dire leurs questions autour de la fin de vie, des soins palliatifs et de la pratique de l'euthanasie. Page après page, ils partagent leur vécu et leurs réflexions nées de leur confrontation aux demandes d'euthanasie et d'accompagnement en fin de vie dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie, dépénalisée depuis 2002, est aujourd'hui souvent devenue un acte banal.

    Loin de tout militantisme, ces récits de vie et de mort, évoquent l'envers du décor d'une réalité qu'il est grand temps d'évaluer avec plus de rigueur. Ces multiples regards croisés de soignants font la richesse et l'originalité de cet ouvrage, qui s'appuie aussi sur la contribution d'une médecin israélienne. Il s'adresse non seulement à des soignants mais aussi à toute personne qui s'interroge sur le sens de la mort et de la souffrance, et aussi sur cette réalité d'une loi votée en 2002 qui suscite toujours plus de questions.

    Les exposés de ces gens de terrain contiennent des exemples qu'ils ont vécus, des histoires concrètes qui permettent au lecteur de prendre conscience de la complexité des situations et des conséquences concrètes de la loi ” euthanasie “. II s'agit donc d'une contribution unique et sans doute utile pour de nombreux pays, dont la France, où la dépénalisation de l'euthanasie en fin de vie fait aujourd'hui débat.

    Entrée gratuite. Réservation souhaitée par mail via event@uopc.be.

  • Un cardinal proche du pape dénonce les dangers des synodes d’Amazonie et d’Allemagne

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    De Sandro Magister en traduction française sur le site diakonos.be :

    Même un cardinal proche du pape Bergoglio dénonce les dangers des synodes d’Amazonie et d’Allemagne

    A quelques jours de l’ouverture du synode sur l’Amazonie, un autre grand cardinal est sorti à découvert pour critiquer les lignes directrices de cette assise telles qu’exprimées dans son document de base, l’« Instrumentum laboris » et soutenues avec force par l’aile progressiste de l’Église, principalement germanophone ; des lignes directrices qui envisagent notamment l’extension du sacerdoce à des hommes mariés.

    Le cardinal en question, c’est Marc Ouellet, 75 ans, canadien, préfet de la Congrégation pour les évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine. Il l’a fait dans un livre qui, dès son titre, ne laisse aucun doute sur le camp dans lequel il se trouve concernant la controverse sur les prêtres mariés :

    > M. Ouellet, “Amici dello sposo. Per una visione rinnovata del celibato sacerdotale”, Cantagalli, Siena, 2019.

    Contrairement aux autres cardinaux qui ont publiquement contesté avant lui les orientations du synode – Brandmüller, Müller, Sarah, Burke, Urosa Savino – le cardinal Ouellet n’a jamais été classé parmi les opposants au Pape actuel, bien au contraire. Et cela rend son entrée en scène d’autant plus surprenante.

    En outre, on a assisté ces derniers jours à trois autres prises de position publiques elles aussi très critiques des orientations du synode.

    *

    La première provient des « Ratzinger Schülkreise », c’est-à-dire de l’ancien et du nouveau cercle des élèves du pape Benoît XVI à l’époque où il était professeur de théologie.

    Samedi 28 septembre, ces derniers ont organisé à Rome un symposium qui s’intitulait : « Défis actuels pour l’Ordre sacré », visant surtout à « comprendre à nouveau l’Ordre sacré dans une perspective sacramentelle » et pas dans celle purement fonctionnelle promue par ceux qui voudraient des prêtres mariés là où on en ressentirait le besoin, à commencer par l’Amazonie mais ensuite aussi dans des pays comme l’Allemagne.

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  • Paris : L'homélie de Mgr Aupetit pour la messe d'obsèques de Jacques Chirac

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    Ce lundi 30 septembre 2019, la messe d'obsèques de l'ancien Président de la république était célébrée à Saint-Sulpice à Paris par Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris. Voici l'homélie qu'il a prononcée devant une assemblée où le monde politique, chefs d’Etat en fonction ou émérites en tête, occupait le devant de la scène. Lu sur le site web de l’hebdomadaire « Famille chrétienne »:mgr-aupetit-jacques-chirac_article.png

    « Nous venons d’entendre saint Paul nous expliquer le sens de la cérémonie que nous sommes en train de vivre : « Frères, j’encourage avant tout à faire des prières et des actions de grâce pour tous les hommes, pour les Chefs d’état et tous ceux qui exercent l’autorité ». C’est donc une tradition ancestrale de l’Église de prier avec bienveillance et dans l’espérance pour ceux qui nous gouvernent. Si nous prions pour ceux qui sont chargés de nous diriger c’est parce qu’ils ont la responsabilité du bien commun, de chacune des personnes et de l’ensemble de la communauté afin que tous puissent atteindre leur plein épanouissement. Ce n’est donc pas une prière facultative pour nous, c’est une obligation qui tient à l’amour du prochain. Nous le savons aussi, le bien commun n’est pas l’intérêt général car celui-ci peut supporter le sacrifice et l’oubli du plus faible.

    Le président Jacques Chirac avait axé sa campagne de 1995 sur le thème de la fracture sociale, portant ainsi son regard sur ceux qui restent sur le bord de la route. La fracture sociale est un mal qu’il est sans doute difficile de traiter puisque, aujourd’hui encore, certains se ressentent comme exclus. Un des rôles de l’Église est de construire la fraternité, cette fraternité qui constitue un des trois piliers de notre République et qui permet d’édifier une véritable unité entre nous. Cette fraternité est évidente pour les chrétiens puisqu’elle se réfère à l’unique Paternité de Dieu. C’est au nom de cette Paternité que Dieu, dès le commencement de l’humanité fracturée, demande à Caïn qui vient de tuer son frère Abel : « Qu’as-tu fait de ton frère » ?

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    L’attention aux plus petits, aux plus faibles, aux laissés-pour-compte est une caractéristique du christianisme. Nous l’avons entendu dans cet évangile choisi par la famille : « J’avais faim, tu m’as donné à manger, j’avais soif, tu m’as donné à boire, j’étais nu et tu m’as habillé, j’étais un étranger, tu m’as accueilli, j’étais malade et tu m’as visité, j’étais en prison et tu es venu jusqu’à moi ».

    Il y avait chez notre ancien président, cet homme chaleureux soutenu par son épouse Bernadette, un véritable amour des gens. Aussi à l’aise dans les salons de l’Élysée qu’au Salon de l’agriculture, beaucoup en le rencontrant se sentaient considérés. Son amour pour sa famille était profond et, bien que pudique, chacun a pu percevoir la tendre compassion qu’il avait pour la vulnérabilité de sa fille Laurence.

    "C’est en raison de l’étincelle divine qui réside dans notre humanité, que toute personne, du commencement de sa vie à la conception, jusqu’à sa mort naturelle, est appelée à être aimée et respectée."

    Cette attention aux plus faibles a une raison plus profonde encore que la délicatesse de l’affection. Jésus dit « Ce que tu fais aux plus petits d’entre les miens c’est à moi que tu le fais ». C’est en raison de l’étincelle divine qui réside dans notre humanité, que toute personne, du commencement de sa vie à la conception, jusqu’à sa mort naturelle, est appelée à être aimée et respectée. Cela nous oblige à un changement de regard qui doit aller bien au-delà des apparences et des postures qui caractérisent nos sociétés humaines. Dieu voit le fond du cœur, il convient de se mettre à son école. En effet, les gestes que nous posons vis-à-vis d’un frère en humanité vont bien au-delà de l’entourage et de la dimension sociale et politique, car ils passent par le Christ et, par lui, atteignent les autres jusqu’aux extrémités du monde.

    « Gouverner c’est prévoir » cette célèbre citation d’Émile de Girardin, le président Jacques Chirac l’a illustré à plusieurs reprises. En septembre 2002, lors du Sommet de la Terre, avant la prise de conscience écologique forte d’aujourd’hui, il avait dit : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».

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    De même, en février 2001, au forum mondial des biotechnologies, il avait vu la nécessité d’une conscience éthique : « Face à l’importance des enjeux et à la rapidité des progrès, il est essentiel que les avancées de la science s’accompagnent partout d’une conscience démocratique et d’une réflexion politique et morale aussi large que possible ».

    Enfin, lorsque la France pouvait être engagée dans une guerre injuste et dangereuse pour l’équilibre mondial, il a su librement se démarquer des pays amis qui voulaient entraîner notre patrie dans une aventure imprudente. Puisse-t-il être entendu aujourd’hui sur tous ces sujets.

    Mais si nous sommes ici, si nous célébrons cette messe de funérailles demandée par la famille et, je le crois, par tout le pays, c’est pour présenter cet homme à la Miséricorde de Dieu. Saint Paul nous l’a redit dans la première lecture : « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés ». Si tous les hommes « naissent libres et égaux en droit », on sait aussi qu’ils ne naissent pas forcément égaux dans la réalité de leur existence. Tout dépend de la façon dont ils sont accueillis, acceptés, aimés et des conditions dans lesquelles émerge leur jeune vie. En revanche, la mort est bien le lieu commun de notre humanité et, au fond, l’égalité véritable de notre condition humaine.

    Saint Jean de la Croix, ce grand mystique espagnol, nous l’avait révélé : « Au Ciel nous serons jugés sur l’amour ». Si nous présentons notre ancien président à Dieu avec tant de confiance, c’est parce que nous savons que seul l’Amour peut juger l’amour. Le Christ, Jésus de Nazareth, nous a révélé l’immensité de cet amour de Dieu qui dépasse infiniment nos connaissances expérimentales et nos capacités intellectuelles de connaître l’au-delà du réel qui nous entoure.

    Pour finir, je voudrais citer cette phrase du président Chirac, tellement d’actualité, qu’il a prononcée pour la visite du Pape saint Jean-Paul II en 1980 : « C’est en ces lieux, sous le commandement des tours de Notre-Dame, à portée de la chapelle où Saint-Louis a honoré la Passion, au pied de la Montagne sainte-Geneviève où flotte encore le souvenir de l’antique bergère de Nanterre, patronne de la capitale, sous le regard de la prestigieuse Sorbonne où tant de docteurs ont enseigné, c’est en ces lieux que la France sent le plus fortement battre son cœur ».

    Les événements récents et dramatiques survenus à Notre-Dame nous ont montré combien cette intuition était vraie. Adieu et merci M. Chirac.

    Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris »

    Ref :  L'homélie de Mgr Aupetit pour la messe d'obsèques de Jacques Chirac

    Concision et précision, bienveillance sans concession mondaine ni raideur, le ton juste dans la sobriété, bref :  caritas in veritate. Une homélie qui tranche sur le verbiage convenu des éloges funèbres.

    JPSC