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  • Ordonner des hommes mariés ? Une question épineuse...

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    De Samuel Pruvot, Hugues Lefèvre et Clotilde Hamon sur le site de Famille Chrétienne :

    En octobre, s’ouvre le synode sur l’Amazonie. L’un des paragraphes du document de préparation évoque la possibilité d’ordonner des hommes mariés, les viri probati. Eclairages avec Mgr Éric de Moulins-Beaufort.

    Rappelant que le célibat est un don pour l’Église, le document de préparation du synode demande que, « pour les zones les plus lointaines de la région, on étudie la possibilité de l’ordination sacerdotale pour des personnes mûres, de préférence indigènes, respectées et acceptées par leur communauté, même si elles ont déjà une famille constituée et stable, afin d’assurer les sacrements qui accompagnent et soutiennent la vie chrétienne ». Que dites-vous aux chrétiens qui pourraient être troublés par cette hypothèse ?

    Dans toutes les Églises orientales participant à la communion catholique, il y a toujours eu des hommes mariés qui ont été ordonnés prêtres. Le Christ a laissé à ses apôtres le pouvoir de proclamer l’Évangile, de pardonner les péchés en son nom et de célébrer l’eucharistie, en laissant une très grande plasticité dans la mise en œuvre de ses dons. L’Église latine a fait le choix que tous les prêtres soient pris parmi ceux qui avaient choisi le célibat. Ce qui est constant dans l’Église d’Orient ou d’Occident, c’est aussi que les évêques sont toujours pris parmi ceux qui ne se sont pas mariés. Quand on a la grâce de pouvoir engendrer par les sacrements des fils et des filles de Dieu, on n’a pas besoin d’engendrer des enfants de la chair et du sang. Il faudra toujours des hommes pour recevoir l’appel de Dieu au célibat consacré pour avoir des évêques successeurs des Apôtres.

    ▶︎ À LIRE AUSSI : Un synode pour l’Amazonie en octobre 2019

    Pourquoi alors sortir de ce schéma  dans certaines situations ?

    Les missionnaires européens ont transporté le modèle latin dans tous les pays où ils sont allés. Ils avaient plus ou moins confiance en la capacité des indigènes à vivre ce modèle de sacerdoce et, dans certains cas, ils préféraient ne pas les appeler à la prêtrise.

    Avec la fondation de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples en 1622, le grand travail des papes a été d’insister auprès des grands ordres religieux pour qu’ils forment un clergé indigène. Ils estimaient alors que, partout dans le monde, des hommes étaient capables de vouer leur célibat à Dieu et de recevoir l’ordination.

    Peut-être que répandre partout le choix spirituel qui a été fait en Occident n’est pas opérant parce qu’on ne prend pas assez en compte un certain nombre de réalités, les différences culturelles par exemple.

    Du côté des chrétientés d’Orient, qui ont été assez vite submergées par des pouvoirs politiques musulmans, il s’est agi de survivre dans un environnement social où le christianisme n’était pas toujours bien toléré. On a un peu vite pensé que les peuples d’Amazonie étaient voués à devenir des Occidentaux, en oubliant une caractéristique locale : les distances à parcourir pour recevoir les sacrements.

    Cela veut dire qu’en Occident, la question ne se posera pas ? Et si demain la Creuse devient notre Amazonie ?

    Sincèrement, je n’en sais rien. Mais il serait illusoire de croire qu’ordonner des prêtres mariés serait une solution à la crise des vocations. Ces vocations sont toujours un don de Dieu. On peut trouver qu’aujourd’hui le cadeau est insuffisant, mais pouvons-nous refuser ce que Dieu nous donne ?

    Les diacres ne sont pas des prêtres au rabais, ils sont un don pour l'Église. C'est un souhait que d'appeler davantage d'hommes à devenir diacres permanents

    Quelle différence y a-t-il entre le « mariage des prêtres » et l’ordination d’hommes mariés ?

    Dans l’ordination, l’homme est saisi par le Seigneur dans son état de vie. Il y a donc un choix qui est posé, un consentement qui est constant. Cela vaut pour les diacres permanents. Si un diacre permanent qui est marié devient veuf, il ne pourra pas se remarier. Car le mariage ne doit pas venir compenser une insuffisance. Cela laisserait penser qu’être le prêtre du Seigneur ne comblerait pas notre humanité.

    Ne faudrait-il pas commencer par appeler plus de diacres permanents ?

    Quand j’étais à Paris, je disais aux paroisses : « Il faut qu’il y ait dix diacres permanents dans chaque paroisse !» Parce que le jour où il y en aura dix, alors on comprendra véritablement qu’ils ne sont pas des sous-prêtres. Non ! Les diacres ne sont pas des prêtres au rabais, ils sont un don pour l’Église. C’est un souhait que d’appeler davantage d’hommes à devenir diacres permanents. Il faut encourager des jeunes hommes et leurs épouses d’accepter de se préparer au diaconat. Cela nécessite un certain changement des mentalités.

  • Plus belle la vie grâce à Downton Abbey

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    Lu sur la Sélection du Jour (Louis Daufresne) :

    GRÂCE À DOWNTON ABBEY, C'EST PLUS BELLE LA VIE

    Arrivé en salles le 25 septembre, Downton Abbey vient, une nouvelle fois, donner à la France une leçon de bon goût, de génie culturel et de rayonnement planétaire. À ce grand jeu de l’influence, l’Angleterre n’est pas « exit ». C’est même tout le contraire : 120 millions de téléspectateurs dans plus de 200 pays, tel est le tableau de chasse de la série TV qui s’imposa pendant six saisons (2010-2015) comme un must à l’esthétique indépassable. Récompensé aux Golden Globes et Emmy Awards américains comme aux Bafta britanniques, Downton Abbey suscita un engouement qui devait continuer à surprendre jusqu’à son créateur et scénariste Julian Fellowes : « Je ne pensais pas particulièrement à un film quand la série s'est arrêtée (...) mais il y a eu cette espèce de vague de demandes et finalement c'est devenu réalité », expliqua-t-il le 9 septembre lors de l’avant l'avant-première mondiale à Londres. Les critiques britanniques, dans leur ensemble, apprécièrent le charme de ce « somptueux » long métrage, tout en soulignant qu'il n'est pas autre chose qu'un nouvel épisode, plus développé, de la série TV. Le majordome Carson y reprend du service à l'occasion de la visite du roi George V et de la reine Mary, un honneur qui plonge la famille Crawley dans un grand état d'excitation. Julian Fellowes réussit la prouesse d'inventer une intrigue pour chacun des personnages (une vingtaine !). Il ne s’agit pas ici de faire la critique de cette version longue et unique mais de se poser une question simple :

    Comment expliquer le succès de Downton Abbey ? Car enfin, la série retrace la vie quotidienne d'une famille d'aristocrates et de leurs domestiques de 1912 à fin 1925. Le film reprend l'histoire en 1927, un an après la grève générale opposant le monde ouvrier au patronat allié au gouvernement conservateur de Stanley Baldwin. Mais, pour être franc, il ne se passe rien. Downton Abbey n’est pas une fresque historique, ne raconte pas des « événements ». Ce n’est que du théâtre filmé, contrairement à l’adaptation télévisée du roman de Jean d’Ormesson, Au plaisir de Dieu (Gallimard, 1974). Dans la série française de six épisodes, tournée au château de Saint-Fargeau (Yonne), le sublime Jacques Dumesnil interprète le duc de Plessis-Vaudreuil : tous les déchirements politiques y passent, de la Séparation de l'Église et de l'État à la séparation d'avec la demeure familiale. Et les ultimes paroles du duc sont dignes d’une tragédie : « c’était beau », dit-il en se retournant vers son château pour la dernière fois. Downton Abbey est beau, et les images sont mieux séquencées et plus soignées que dans son vieil équivalent français. Et surtout, l’histoire s’y conjugue au présent. C’est la prouesse de cette série : le charme dit quelque chose de l’Angleterre inaltérable, de la permanence d’un style. Comme si les peuples de tous les pays raffolaient de ce modèle monarchique occidental. Sinon, comment expliquer que Lady Violet (l'actrice Maggie Smith), pourtant un monument de la scène britannique, connaisse une célébrité planétaire si tardive, alors qu'elle compte à 84 ans deux Oscars, quatre Emmy awards, trois Golden Globes, un Tony Award et cinq Baftas ? « Je menais une vie parfaitement normale avant Downton Abbey, confiait-elle en 2007. J'allais au théâtre, dans des galeries d'art (...) toute seule. Maintenant je ne peux plus », se lamentait l'impitoyable comtesse de Grantham, aux répliques délicieusement vachardes.

    Mais alors, pourquoi Downton Abbey plaît-il autant ? Et si c’était notre monde à l’envers, tout simplement ? Le beau y est partout et fait prendre conscience de la prolétarisation esthétique de notre époque, aussi bien dans l’architecture que dans l’habillement. Le temps y est inutile : l’image le laisse s’écouler sur tous les personnages au fil de conversations qui font entrer dans l’intimité de chacun d’eux, comme s’il n’y avait quasiment pas de second rôle. Bien sûr, Lady Mary (l'actrice Michelle Dockery) et Matthew forme le couple le plus glamour qui soit. La mort de Matthew (l’acteur Dan Stevens) à la fin de la saison 3 submergea de tristesse des millions de gens et les offusquèrent car son épouse venait d’avoir son bébé. Downton Abbey, dit-on, joue à fond sur le glamour et les élégances. Mais ce n’est pas le seul ingrédient du succès. Une musique de fond y est constante : le sens du devoir, de la reconnaissance et de la retenue. Qu’il s’agisse des aristocrates ou des domestiques, il y a la volonté de faire durer un mode de vie et d'y tenir son rang. Le majordome Charles Carson (l’acteur Jim Carter) se montre plus fidèle aux traditions que son maître, Robert Crawley (l'acteur Hugh Bonneville). Même les ressentiments irlandais du chauffeur Tom Branson (l’acteur Allen Leech) s’effacent devant la loyauté à une famille qui lui aura permis de progresser socialement. Avec Downton Abbey, les mondes d'en-haut et d'en-bas ne sont pas étanches. Les plafonds du Highclere Castle sont de bois sculptés, et point de verre.

  • Toutes les bonnes raisons pour que nos amis français aillent manifester dimanche

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    Du site aleteia.org :

    Bioéthique : toutes les (bonnes) raisons de manifester dimanche

    © LOIC VENANCE
     

    Rassemblant une vingtaine d’associations, le collectif "Marchons enfants!" organise, ce dimanche 6 octobre à Paris, une manifestation pour dénoncer le projet de loi bioéthique actuellement examiné à l’Assemblée nationale. La rédaction d’Aleteia a choisi de répondre aux arguments, de fond et de forme, avancés par ceux qui hésitent à (se) manifester.

    Depuis quelques jours les discussions s’animent dès qu’il est question de la manifestation prévue ce 6 octobre à Paris contre le projet de loi bioéthique. Faut-il y aller pour manifester son désaccord ? N’est-ce pas trop tard ? Cette forme de contestation n’est-elle pas un peu trop connotée ? Et puis, dans le fond, qu’y a-t-il de choquant dans le texte actuellement examiné à l’Assemblée nationale ? La rédaction d’Aleteia a choisi de répondre à quatorze arguments, de fond et de forme, avancés par ceux qui hésitent à (se) manifester.

    « La loi est passée, ça ne sert à rien ! »

    Non, la loi n’est pas passée. La procédure législative ne se limite pas au seul vote de l’Assemblée nationale. Si l’article 1 du projet de loi bioéthique portant sur l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules a bien été adopté par les députés le vendredi 27 septembre dernier, le texte doit non seulement encore être voté dans son ensemble mais aussi être adopté dans les mêmes termes par le Sénat. La chambre haute a d’ailleurs annoncé la création d’une commission spéciale le 15 octobre, jour où l’Assemblée lui transmettra probablement son texte.

    La Présidente des Associations familiales catholiques (AFC), Pascale Morinière, a en effet déploré que « beaucoup de journaux affirment que le premier article est “définitivement” voté… Ce qui entretient une confusion profonde et grave sur le mécanisme de fabrication de la loi ». À partir du 15 octobre, ce sera donc au tour des sénateurs d’examiner le projet de loi, selon une procédure de va-et-vient appelée « navette » entre les deux Assemblées, chacune étant appelée à examiner et, éventuellement, à modifier le texte adopté par l’autre. À chaque étape, seuls les articles sur lesquels demeure une divergence restent en discussion, jusqu’à la recherche d’un consensus entre les deux chambres. Un processus long, donc, et qui ne sera pas clos avant l’été prochain.

    « J’ai manifesté contre le mariage pour tous et la loi est passée quand même ! »

    Certes la loi autorisant le mariage des couples de personnes de même sexe a été promulguée le 17 mai 2013, malgré de nombreuses vagues de manifestations dans plusieurs villes de France. Mais cette large mobilisation a cependant contribué à freiner d’autres réformes sociétales. Sans ces mouvements d’opposition, la GPA serait peut-être de l’histoire ancienne et la pluriparentalité une question de jours. L’exemple le plus frappant fut le report, en 2014, de l’examen de la loi Famille. Report annoncé le lendemain de la quatrième manifestation organisée par La Manif pour tous ayant rassemblé entre 100.000 et 500.000 personnes. Lors de cette même manifestation, le collectif réclamait également la suspension de l’expérimentation des « ABCD dits de l’égalité », proposés par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, abandonnés depuis. En 2015, un amendement déposé par Erwan Binet, proposait d’étendre aux couples pacsés et aux concubins la possibilité d’adopter. Amendement retiré quelques jours plus tard. Tous ces exemples soulignent que même si l’objectif premier semble perdu d’avance, il y a des victoires collatérales dont les retombées ne sont pas nulles.

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  • De l'Amazonie à l'Allemagne et à son "complexe anti-romain"; une leçon du cardinal Brandmüller

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    De Sandro Magister en traduction française sur le site Diakonos.be :

    De l’Amazonie à l’Allemagne et son « complexe anti-romain ». La leçon du cardinal Brandmüller

    Ce n’est plus un mystère que derrière le synode sur l’Amazonie, désormais à notre porte, se profile un autre « chemin synodal » beaucoup plus en rupture, celui de l’Allemagne.

    Une rupture telle que l’archevêque de Cologne, le cardinal Rainer Maria Woelki n’a pas exclu qu’il pourrait aboutir à un « schisme » au sein de l’Église d’Allemagne et à la naissance d’une « Église nationale allemande » avec une grande autonomie par rapport à Rome.

    Et en effet, si l’on analyse son histoire, l’Église d’Allemagne s’est souvent distinguée par son « complexe anti-romain » qui a aujourd’hui retrouvé une nouvelle vigueur et que les responsables de la Conférence épiscopale allemande, avec à leur tête l’archevêque de Munich, le cardinal Reinhard Marx, voudrait étendre à l’Église universelle.

    Le cardinal Walter Brandmüller, 90 ans, allemand lui aussi, éminent historien de l’Église et président du Comité pontifical des sciences historiques de 1998 à 2009, a voulu reconstruire l’histoire de ce « particularisme national » typique de l’Église allemande pour en dénoncer le danger « autodestructeur ».

    Le cardinal Brandmüller a publié cette leçon cinglante via l’agende catholique autrichienne Kath.Net :

    > “Ohne Juda, ohne Rom, bauen wir Germaniens Dom”

    Nous en reproduisons ci-dessosu la traduction intégrale

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    La cathédrale de la Germanie sera construite sans l’aide de Juda et de Rome

    par le card. Walter Brandmüller

    « Ohne Juda, ohne Rom, bauen wir Germaniens Dom » [La cathédrale de la Germanie sera construite sans l’aide de Juda et de Rome] : ce slogan de l’un des premiers maîtres à penser d’Hitler, George von Schönerer (1842-1921) exprime ce ressentiment germanique qui – en définitive – s’était exprimé lors de la Bataille de la forêt de Teutobourg. La défaite de Rome en l’an 9 de notre ère au cours de cette bataille d’Hermann (la bataille d’Arminius), a fait partie intégrante de la culture « Teutonique » de ces deux derniers siècles.

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  • RDC : les laïcs chrétiens se mobilisent et lancent un avertissement au Président Félix Tshisekedi

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    Lu sur le site de  « La Libre Afrique » :

    Conformément à son avertissement, le CLC (Comité laïc de coordination), qui avait organisé en 2017 et 2018 les grandes manifestations pour les élections, appelle les Congolais à participer, le 19 octobre, à une journée de protestation contre la corruption.

    CLC-1.jpgLe CLC [issu essentiellement des milieux catholiques (50% de la population congolaise) et parrainé par l’épiscopat, NdB],  avait donné aux autorités jusqu’à la fin septembre pour fournir aux Congolais « des garanties fermes » de leur résolution à s’opposer à la corruption. En vain.

    https://afrique.lalibre.be/24874/rdcongo-nouvel-appel-du-clc-des-elections-credibles-ou-rien/

    Les 15 millions de dollars disparus

    « Les signaux attendus concernaient : la suspension, à titre conservatoire, de toutes les personnes impliquées dans le détournement des 15 millions de dollars » disparus des caisses de l’Etat depuis plusieurs mois – un scandale dans lequel est impliqué le directeur de cabinet du chef de l’Etat, son allié politique Vital Kamerhe, qui a tenté de faire cesser l’enquête –  « et la démission des soi-disant juges constitutionnels de la République », qui ont cautionné le hold up électoral début 2019.

    Or, rien ne s’est passé en ce sens. Au contraire: dans une interview à TV5 Monde, rendue publique le 22 septembre, le président Félix Tshisekedi avait affirmé: « Selon mes informations, il s’agit non pas d’un détournement de fonds, mais d’une affaire de rétro-commissions. Nous sommes certains que ce n’est pas de l’argent volé au Trésor. En réalité, il y a eu de la maladresse. L’inspecteur général des Finances (NDLR: qui a lancé l’enquête) est un peu sorti de sa mission et je l’ai d’ailleurs appelé pour le lui dire, tout en l’assurant de mon soutien face aux menaces inacceptables qu’il a pu recevoir. Avant de lancer son enquête, il aurait dû m’en informer car il est sous ma resposabilité. Il a agi un peu comme un procureur. Mon directeur de cabinet, contre qui je n’ai aucune preuve de méconduite jusque-là, a voulu le lui rappeler. Ce qui a semé cette confusion regrettable ».

    « Vous savez, les rétrocommissions d’une affaire », a-t-il aussi indiqué, « bien qu’illégales sous d’autres cieux, est (sic) légale au Congo ».

    Marchés de gré à gré illégaux

    Par ailleurs, au cours de la première moitié de cette année, des documents de la Présidence avaient « fuité » indiquant que celle-ci avait attribué plusieurs marchés, portant sur des sommes importantes, de gré à gré au lieu de recourir à un appel d’offres comme le veut la loi.

    https://afrique.lalibre.be/38869/rdcongo-palais-presidentiel-lautorite-des-marches-publics-saisie/

    « Pour que le règne de l’impunité ne continue pas d’avoir raison de l’exigence commune au (sic) changement , la croisade contre l’impunité, contre le règne de la corruption, contre l’impuissance de la justice est devenue un réel impératif, écrit le CLC dans un communiqué daté de ce 3 octobre, dénonçant ces « pratiques qui enfoncent de plus en plus notre société sous domination de la loi de la jungle ».

    Cette croisade « nous la mènerons jusqu’au bout, sur l’ensemble du territoire national », assure le CLC, qui appelle « tous et chacun » à participer à « la grande journée populaire de protestation », le 19 octobre prochain, en marchant « avec nos bibles, croix et chapelets, symboles de la justice pour tous ».

    Ref. RDCongo: le CLC appelle à manifester le 19 octobre contre la corruption

    JPSC

  • Le cardinal Zen critique à nouveau la politique du Vatican à l'égard de la Chine

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    De Kath.net :

    Cardinal Zen: "Le Saint-Siège a trahi les croyants"
     
     
     
     
     
     
     
    L'archevêque émérite de Hong Kong critique à nouveau vivement la politique du Vatican à l'égard de la Chine et le silence du Saint-Siège sur les émeutes de Hong Kong

    Le cardinal Joseph Zen, archevêque émérite de Hong Kong, a critiqué le Vatican dans une interview au journal The World pour ne pas avoir commenté les émeutes de Hong Kong. "Malheureusement, il existe des forces au Saint-Siège qui, avec toutes les ressources disponibles, plaident pour une telle Ostpolitik, une politique que le pape François aime également. L’accord (signé entre la Chine et le Vatican) était une erreur, il trahissait l’Eglise souterraine en Chine ", a déclaré le cardinal, rappelant un document datant de juin appelant les fidèles à se joindre à l’Eglise officielle. Mais c'est une Eglise renégate. "Le Saint-Siège a trahi ceux qui croient, qui ont besoin d'aide, et ne reçoivent rien en retour de Pékin."

    Selon le cardinal Zen, le Vatican reste silencieux alors que le monde entier regarde Hong Kong. (...) Selon le cardinal, les communistes ont ruiné la Chine, son peuple et ses valeurs. Le pouvoir et l'argent régissent la Chine d'aujourd'hui. Ce n'était pas un progrès.

    - Prof. Thomas Schirrmacher: "Le rouge dans l'habillement du cardinal Zen est vraiment pour le sang des martyrs"

    - Plus de messages de KATH.NET sur Cardinal Zen


    photo d'archives: le cardinal Zen à la présentation du Prix Stephen 2018 La photo ci - dessus: le cardinal Zen (c) Thomas Schirrmacher / kath.net

  • 19 pays unis pour s’opposer à l'avortement

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    19 PAYS S’UNISSENT POUR S'OPPOSER À L’AVORTEMENT

     

    Lors de l’assemblée générale des Nations unies le 23 septembre dernier, 19 pays se sont unis à l’initiative des Etats-Unis « pour s’opposer publiquement aux attaques internationales contre la vie et la famille ». Ils représentent 1,3 milliard de personnes.

    Dans cette déclaration qui constitue une première, ces 19 pays « dénient l’existence de tout droit international à l’avortement et s’opposent aux pratiques d’éducation sexuelle irrespectueuses des droits et des convictions des parents ». Leur objectif ? « Couper court à tout nouvel effort de l’Onu de promouvoir l’avortement lors de la prochaine conférence internationale sur la population et le développement », conférence lancée en 1927 à l’initiative de Margaret Sanger, la fondatrice du planning familial, pour « convaincre les gouvernements occidentaux de la nécessité de limiter la croissance démographique des pays pauvres pour éviter des déséquilibres politiques et économiques ».

    Cette déclaration n’est ni plus ni moins qu’un « rappel du droit international » « qui garantit le droit à la vie, les droit des parents et protège la famille ».

    Sources: Valeurs actuelles (03/10/2019) - Une alliance pour contrer l’avortement
  • Saint François d'Assise (4 octobre) présenté par Benoît XVI

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    De BENOÎT XVI lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 27 janvier 2010 :

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    Saint François d’Assise

    Chers frères et sœurs,

    Dans une récente catéchèse, j'ai déjà illustré le rôle providentiel que l'Ordre des frères mineurs et l'Ordre des frères prêcheurs, fondés respectivement par saint François d'Assise et par saint Dominique Guzman, eurent dans le renouveau de l'Eglise de leur temps. Je voudrais aujourd'hui vous présenter la figure de François, un authentique « géant » de sainteté, qui continue à fasciner de très nombreuses personnes de tous âges et de toutes religions.

    « Surgit au monde un soleil ». A travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François, survenue à la fin de 1181 ou au début de 1182, à Assise. Appartenant à une riche famille – son père était marchand drapier –, François passa son adolescence et sa jeunesse dans l'insouciance, cultivant les idéaux chevaleresques de l'époque. A l'âge de vingt ans, il participa à une campagne militaire, et fut fait prisonnier. Il tomba malade et fut libéré. De retour à Assise, commença en lui un lent processus de conversion spirituelle, qui le conduisit à abandonner progressivement le style de vie mondain qu'il avait mené jusqu'alors. C'est à cette époque que remontent les célèbres épisodes de la rencontre avec le lépreux, auquel François, descendu de cheval, donna le baiser de la paix, et du message du Crucifié dans la petite église de saint Damien. Par trois fois, le Christ en croix s'anima, et lui dit: « Va, François, et répare mon église en ruine ». Ce simple événement de la parole du Seigneur entendue dans l'église de Saint-Damien renferme un symbolisme profond. Immédiatement, saint François est appelé à réparer cette petite église, mais l'état de délabrement de cet édifice est le symbole de la situation dramatique et préoccupante de l'Eglise elle-même à cette époque, avec une foi superficielle qui ne forme ni ne transforme la vie, avec un clergé peu zélé, avec un refroidissement de l'amour; une destruction intérieure de l'Eglise qui comporte également une décomposition de l'unité, avec la naissance de mouvements hérétiques. Toutefois, au centre de cette église en ruines se trouve le crucifié, et il parle: il appelle au renouveau, appelle François à un travail manuel pour réparer de façon concrète la petite église de Saint-Damien, symbole de l'appel plus profond à renouveler l'Eglise même du Christ, avec la radicalité de sa foi et l'enthousiasme de son amour pour le Christ. Cet événement qui a probablement eu lieu en 1205, fait penser à un autre événement semblable qui a eu lieu en 1207: le rêve du Pape Innocent III. Celui-ci voit en rêve que la Basilique Saint-Jean-de-Latran, l'église mère de toutes les églises, s'écroule et un religieux petit et insignifiant la soutient de ses épaules afin qu'elle ne tombe pas. Il est intéressant de noter, d'une part, que ce n'est pas le Pape qui apporte son aide afin que l'église ne s'écroule pas, mais un religieux petit et insignifiant, dans lequel le Pape reconnaît François qui lui rend visite. Innocent III était un Pape puissant, d'une grande culture théologique, et d'un grand pouvoir politique, toutefois, ce n'est pas lui qui renouvelle l'église, mais le religieux petit et insignifiant: c'est saint François, appelé par Dieu. Mais d'autre part, il est intéressant de noter que saint François ne renouvelle pas l'Eglise sans ou contre le Pape, mais seulement en communion avec lui. Les deux réalités vont de pair: le Successeur de Pierre, les évêques, l'Eglise fondée sur la succession des apôtres et le charisme nouveau que l'Esprit Saint crée en ce moment pour renouveler l'Eglise. C'est ensemble que se développe le véritable renouveau.

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  • Le cardinal polonais Stefan Wyszyński bientôt béatifié

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    Card. Wyszynski, 15 août 1966 @ wikimedia commons

    Card. Wyszynski, 15 Août 1966 @ Wikimedia Commons

    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Causes des saints : un miracle dû à l’intercession du cardinal polonais Stefan Wyszyński

    Il sera proclamé bienheureux

    3 octobre 2019

    Le Vatican a reconnu un miracle attribué à l’intercession du cardinal polonais Stefan Wyszyński (1901-1981), archevêque de Gniezno et Varsovie, ouvrant la voie à sa béatification.

    En recevant le préfet du dicastère le cardinal Angelo Becciu, le pape François a en effet autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier le décret de reconnaissance de ce miracle, le mercredi 2 octobre 2019.

    « Il a servi l’homme et la nation, a dit le pape Jean-Paul II sur le cardinal Wyszyński (homélie du 16 juin 1983, à Varsovie). Il a servi l’Église et le monde, servant le Christ par Marie. … Il était un serviteur puissant … il a fortifié l’Église et la nation au milieu d’épreuves et d’expériences historiques. »

    Le cardinal Wyszyński est né le 3 août 1901 à la frontière entre la Mazovie et la Podlachie, lit-on dans sa biographie en polonais publiée sur le site de l’archidiocèse de Gniezno. Au lycée, il s’installe à Włocławek où, après avoir passé ses examens finaux, il entre au séminaire. Après son ordination, le 3 août 1924, il étudie le droit canonique à l’Université catholique de Lublin. Il obtient son doctorat à 28 ans.

    Ses intérêts concernent principalement les questions d’enseignement social catholique, qu’il a l’occasion d’explorer lors de voyages en Italie, en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. De retour en Pologne, il donne des conférences, publie, dirige l’Athénée sacerdotal et s’implique dans le syndicat catholique.

    Durant l’occupation allemande de la Pologne, il mène son ministère sacerdotal dans la clandestinité. Il célèbre la messe et distribue les sacrements en cachette. En 1944, durant l’insurrection de Varsovie, le cardinal Wyszyński sert comme aumônier militaire.

    En mars 1946, le pape Pie XII le nomme évêque de Lublin. Deux ans plus tard, il est transféré à l’archevêché de Gniezno et de Varsovie. Il se met à travailler avec beaucoup d’énergie. L’une des tâches les plus urgentes consistait à reconstruire les églises détruites de Varsovie.

    Au début des années 1950, les pressions sur l’Église catholique en Pologne se font plus importantes : les pratiques religieuses sont réprimées et les nominations de personnalités ecclésiastiques sont décidées par le régime communiste. En 1953, Stefan Wyszyński signe une lettre ouverte au gouvernement polonais, Non possumus, signée par l’ensemble de la Conférence épiscopale, refusant de collaborer avec le régime communiste. Le 25 septembre 1953, il est arrêté et mis en prison.

    En réaction à son emprisonnement, Stefan Wyszyński est créé cardinal par le pape Pie XII lors du consistoire du 12 janvier 1953 avec le titre de cardinal-prêtre de Sainte-Marie-de-Trastevere, alors qu’il est encore en prison. Il est libéré trois ans plus tard, en 1956.

    Dans les années 1957-1966, le cardinal dirige la Grande Neuvaine, qui doit préparer la nation à la célébration du millénaire du baptême de la Pologne. La neuvaine se termine le 3 mai 1966 par l’acte de consécration de la nation à la Mère de Dieu pour la liberté de l’Église en Pologne et dans le monde.

    Le cardinal participe activement aux travaux du concile Vatican II, au cours desquels il présente au pape Paul VI le mémorial de l’épiscopat polonais concernant la proclamation de Marie Mère de l’Église.

    Compte tenu de la situation politique et sociale en Pologne, le cardinal Wyszyński déploie des efforts pour résoudre les conflits entre le gouvernement et l’opposition. Dans les années 1980-1981, il sert d’intermédiaire dans les négociations entre les autorités et la fédération des syndicats polonais Solidarnosc (Solidarité).

    Le cardinal Wyszyński est décédé à Varsovie le 28 mai 1981. Ses funérailles ont été une grande manifestation nationale.

    En reconnaissance de ses mérites, le Parlement de la République de Pologne a proclamé 2001 Année du cardinal Stefan Wyszyński. Le 6 février 2001, le processus de béatification était terminé.

  • Liège : le 6 octobre 2019 à 10h00, premier dimanche du mois en musique à l’église du Saint-Sacrement.

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 6 octobre prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois d’Arcangelo Corelli (XVIIIe siècle). 

    Le propre grégorien de la messe « Justus es Domine » du XVIIe dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Plus de renseignements, cliquez ici:

    Liège : le 6 octobre 2019 à 10h00, premier dimanche du mois en musique à l’église du Saint-Sacrement.

    Tel. 344 10 89  / email : sursumcorda@skynet.be

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    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

  • 13 octobre : prière du Rosaire pour la Belgique et le monde

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    Dimanche 13 octobre 2019 à 15h00

    Le Dimanche 13 octobre 2019 à 15.00, date anniversaire de la dernière des apparitions de Notre Dame à Fatima en 1917, nous prierons le Rosaire en de nombreux endroits à travers la Belgique. Nous invoquerons Marie, notre Mère, pour la Foi, la protection de la Vie et la Paix en Belgique et dans le monde en union avec d’autres priants du Rosaire à travers le monde entier.

    La répétition des Ave du Rosaire, couronne de roses pour Marie, Reine du Ciel et de la terre, représente un temps de méditation pendant lequel nous nous laissons façonner par et à l’image de Notre Dame, miroir parfait de la vie divine.

    Avec le Rosaire, nous demandons à Marie d’intercéder auprès de son Fils Jésus pour les uns et pour les autres ; nous présentons ainsi à Dieu nos demandes, nos supplications. Il s’agit aussi d’une opportunité de nous rassembler : « Là ou deux ou trois sont réunis, je suis au milieu d’eux » Matthieu 18 :20 , de créer des foyers de prière qui pourraient connaître d’heureux lendemains.

    Pour vous aider à transmettre cette information autour de vous, n’hésitez pas à demander des affiches ou flyers lors de votre inscription en envoyant un mail à info@rosaryontheborders.be

    Si vous connaissez quelques maisons de repos, hôpitaux ou autres lieux où résident des personnes qui ne pourrons pas se déplacer et souhaiteraient néanmoins s’unir à ce moment de prière, veuillez nous communiquer pour le 15 septembre 2019 au plus tard, le nombre de ‘carnets de prière’ que vous souhaitez pour eux et l’adresse à laquelle nous pouvons vous les envoyer. Merci de préciser également le nom de l’institution où résident ces personnes pour qu’il n’y ait pas de double envoi.

    Tout don sur le compte  IBAN : BE38 9733 5179 3772 – BIC : ARSPBE22   est bienvenu pour soutenir les impressions d’affiches et de flyers, la réalisation des carnets de prière pour les personnes isolées et les frais d’envoi. D’avance, nous vous en remercions!

    Soyez nombreux à vous inscrire comme animateur ou priant à l’aide du formulaire en ligne que vous trouverez sur le site   https://www.rosaireauxfrontieres.be sous la rubrique «  Rosaire » ! Que Notre Dame vous garde et vous protège !

  • Bruxelles, 29 octobre : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier pour penser avec et comme saint Thomas

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