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  • Colonialisme : le Congo a-t-il enrichi la Belgique ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Repentance — Le Congo a-t-il enrichi la Belgique ?

    On dispose de chiffres relativement précis qui permettent de répondre à cette question : 

    En 1908 [...] au moment de la reprise du Congo par la Belgique, le Congo avait rapporté à l’État belge 26 millions francs-or. De 1908 à 1950, Les dépenses coloniales engagées par la Belgique […] atteignirent un total de 259 millions de francs-or. Durant la même période, les avantages recueillis par la Belgique grâce au Congo furent au total de 24 millions.Les dépenses nettes de la Belgique, de 1908 à 1950, s’élevèrent donc à 235 millions. Le Congo avait rapporté 26 millions au moment de la reprise. Il a coûté 235 millions depuis. Dans l’ensemble, il a donc coûté à la Belgique, jusqu’en 1950, 209 millions de francs-or. 

    Jean Stengers, « Combien le Congo a-t-il coûté à la Belgique ? », Académie royale des sciences coloniales, Tome XI, fascicule I., 1957, p. 350.

    Ces 209 millions de francs-or qui, en 1950, avaient la contre-valeur de 7 milliards de francs belges représentaient alors moins d’un dixième des dépenses annuelles de l’État belge.

    De même les 26 millions de bénéfices pour la période de l’État indépendant du Congo (1885-1908) doivent-ils être relativisés par rapport au budget de l’État belge puisque la seule construction du palais royal de Laeken entre 1902 et 1908 coûta 12 millions et celle du palais de Justice de Bruxelles 43 millions. Le Congo ne comptait donc pas pour grand-chose dans l’économie belge.

    Billet de loterie coloniale belge fondée le 29 mai 1934 pour aider la colonie en pleine crise économique et alimenter sa colonie en capitaux frais venus de la métropole

    À titre de comparaison, la même année, c’est-à-dire en 1950, le simple budget belge des pensions était de 12 milliards et demi ce qui signifie qu’à lui seul ce poste constituait une dépense deux fois plus importante que le coût de 70 ans de présence au Congo (Stengers, 1957, pp 350-351). Le Congo ne comptait donc pas plus dans l’économie belge même s’il avait une importance économique considérable pour certains Belges.

    De 1918 à 1939, en moyenne, le budget des Colonies fut annuellement de 1 300 000 francs or et de 1 500 000 de 1945 à la fin (A.J. van Bielsen, Pour une politique congolaise nouvelle, Revue générale belge, 15 avril 1956, p. 811) 1956 : 911). Le budget du ministère des Colonies représentait :

    — en 1910 : 0,15 % du budget national belge

    — en 1920 : 0,17 %

    — en 1930 : 0,13 %

    — en 1950 : 0,10 %

    — en 1956 : 0,08 %

    Rapporté au budget du Congo, le budget du ministère des Colonies représentait pour sa part :

    — en 1911 : 3 % du budget du Congo

    — en 1930 : 1,8 %

    — en 1950 : 1,6 %

    — en 1956 : 0,6 %

    La Belgique ne pilla donc pas le Congo et pourtant, cette colonie fut une de ces dans lesquelles les profits privés et ceux des consortiums furent les plus importants.

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  • Ils sont tous francs-maçons!

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    De Jean Breton sur le site de l'Homme Nouveau :

    Jean Breton n'en pense pas moins | "De toute façon, ils sont tous francs-maçons !"

    « De toute façon, ils sont tous francs-maçons » ou De l’Art de conclure une discussion politique entre amis quand la bouteille de Chartreuse se vide... Prenez un groupe de catholiques tendance traditionnalistes, avec des opinions bien arrêtées, une certaine idée de la France et tutti quanti. Ils auront beau partager les mêmes convictions sur tout un tas de sujets, politiques, économiques, sociaux, arrivera toujours un moment ou le complotisme fera son apparition dans la conversation. 

    Il faut dire qu’il en faut peu pour mériter son étiquette. Il suffit de faire un lien entre deux évènements, deux mesures, et de laisser entendre que la coïncidence est un peu forte. Ou seulement de rapprocher deux évènements. « Alors leurs yeux s’ouvrirent… ». L’esprit humain est ainsi fait : à cette suggestion, les auditeurs essaient de balayer rapidement les conséquences d’une causalité commune dans deux évènements en apparence disjoints. On s’imagine immédiatement un complot, un être machiavélique, supérieur forcément aux causes apparentes de chacun des deux évènements, bref, on part très loin. Trop loin. Ça fait peur. Autant brider immédiatement à la source ces dérives de l’esprit en bloquant la cause. « Complotiste ».

    Après, c’est aussi facile qu’un point Godwin. Feu Raspail, qui disait « En démocratie, le premier qui dit « fasciste » à l’autre à raison », est dépassé. Mais c’est le même mécanisme. Tout ce que pourra dire le malheureux pour expliquer son propos est aussitôt débouté. Comment ? Le maire a accéléré les travaux pour qu’ils soient finis juste avant l’élection ? Mais y croire revient à dire que le directeur des travaux publics est dans la boucle. Pourquoi pas le préfet tant qu’on y est ? Allons, reviens sur terre !

    Eh bien, tant pis si je suis catalogué comme un vilain complotiste, mais il existe pourtant un complot, bien plus ancien que les Templiers, plus néfaste que les Illuminati, plus dangereux que le progressisme. Le Diable. Croyez-vous que le Diviseur ait besoin des loges pour s’en prendre au troupeau de Dieu ? Croyez-vous qu’il ait attendu l’invention des mass-médias pour attaquer sur plusieurs fronts en même temps ? Aussi, est-il vraiment utile de rechercher des liens terrestres entre les diverses attaques contre la foi ou l’ordre naturel ? Peut-être y a-t-il dans un building de New-York ou un bunker de Pyongyang un possédé tirant plusieurs ficelles d’un coup, mais ce n’est pas nécessaire pour expliquer le chaos social et moral actuel.

    Est-ce une raison pour baisser les bras ? Non, bien entendu. La convergence idéologique des luttes en cours, si elle est mise en lumière, peut avoir au moins deux bénéfices : celui de frapper un public plus large et de lui faire prendre conscience, qui sait ? de le ramener à la foi ; et celui d’espérer avoir une vue plus large sur les plans de l’Ennemi. Le complotisme est parfois un découragement. À quoi bon lutter contre telle ou telle loi inique, si de toute façon un grand-maître d’une loge quelconque, aux pouvoirs démesurés, souhaite son exécution ?

    Le remède contre ce complotisme originel ? La prière bien sûr. Et contre le complotisme « de ce monde » ? La confiance. Pas celle issue de la « transparence », tellement proche de la délation et de la calomnie. La confiance de la proximité dans un gouvernement moins centralisé. La confiance par la connaissance des gens grâce à notre investissement dans la Cité. La confiance parce que nos dirigeants répondent de leurs actes. 

    Enfin, avant de dénigrer tous les politiques et journalistes, influenceurs et responsables, ayons bien en tête que la plus grande partie d’entre eux sont de bonne foi. Persuadés d’agir au mieux selon leurs convictions, toutes dévoyées qu’elles soient. Avant d’accuser le toit de chaume de propager l’incendie, sachons nous rappeler qu’il ne l’a pas allumé lui-même, occupé qu’il était à nous protéger de la pluie.

  • Extension de l'avortement à 4 mois et demi : l’adoption de la proposition de loi s’éloigne à nouveau

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    De L. Vanbellingen sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Extension de l'avortement à 4 mois et demi : l’adoption de la proposition de loi s’éloigne à nouveau

    02/07/2020

    Alors qu'un vote définitif était annoncé depuis plusieurs jours à la Chambre, la proposition de loi concernant l'extension de l'avortement a fait finalement l'objet d'une nouvelle demande d'avis au Conseil d'Etat.

    Plusieurs amendements complémentaires ont en effet été déposés par le cdH, le CD&V et la N-VA, au sujet desquels 55 députés ont sollicité l'avis du Conseil d'Etat.

    Ces amendements ont notamment trait à l'absence de toute sanction prévue dans le texte actuel, en cas de non-respect des nouvelles conditions, notamment quant au délai de 18 semaines de grossesse (sur ce point, voy. le Dossier IEB spécialement consacré à cette dépénalisation de l'avortement).

    Les députés à l'initiative de la proposition ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme une « manoeuvre dilatoire » pour reculer le vote. Il convient à cet égard de préciser que ceux-ci s'opposent par ailleurs à ce que des experts soient enfin entendus à propos de cette réforme, ce qui n'a toujours pas pu être effectué depuis le dépôt de la proposition en octobre 2019.

    L'absence de vote définitif est d'autre part liée aux négociations actuelles concernant la formation d'un gouvernement fédéral. Joachim Coens, président du CD&V, considère en effet difficile, pour son parti, de pouvoir poursuivre les négociations si une telle loi était adoptée.

    Plus largement, les voix semblent de plus en plus nombreuses, ces derniers jours, pour s'opposer à ce texte. Une carte blanche émanant d'un collectif représentant plus de 2600 soignants a en effet récemment rappelé les raisons de fond expliquant les dangers d'une telle réforme : lourdeur de l'acte d'avortement après 3 mois (effectué par démembrement du foetus, celui-ci mesurant 20 cm), absence de consensus des experts, suppression du devoir d'information sur les aides matérielles et psychologiques, … Pour les mêmes raisons de fond, le député Michel de Maegd et la ministre Marie-Christine Marghem invitent les parlementaires à voter contre un tel texte.

    Une incertitude plane encore sur le délai accordé au Conseil d'Etat pour rendre son avis : le Président de la Chambre a en effet laissé entendre qu'il pourrait solliciter l'urgence de sa propre initiative, afin que cet avis soit délivré dans un délai de cinq jours ouvrables. Dans une telle hypothèse, le texte pourrait être à nouveau examiné en séance plénière avant les vacances parlementaires débutant le 21 juillet. Dans le cas contraire, l'avis ne serait pas rendu avant un mois, ce qui repousserait les débats et le vote final sur la proposition à la rentrée parlementaire d'octobre.

    Pour rappel, le Conseil d'Etat avait déjà rendu un avis sur la proposition de loi adoptée en commission, ainsi que sur plusieurs amendements déposés en mars dernier (voy. Flash Expert IEB). Le Conseil d'Etat se refuse jusqu'ici à analyser le fond de la proposition, en particulier quant aux raisons qui permettraient de considérer que l'équilibre est assuré entre l'intérêt de la femme et celui de l'enfant à naître.

  • "La famille a besoin d'être protégée" : vidéo du pape pour le mois de juillet 2020

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :
    capture @ La Vidéo du Pape juillet 2020

    Capture @ La Vidéo Du Pape Juillet 2020

    « La famille a besoin d’être protégée »: La Vidéo du Pape de juillet 2020

    Par l’Eglise et par les Etats

    Le pape y présente son intention de prière pour tout le mois de juillet.

    Le pape évoque les « dangers » auxquels la famille est exposée: « Les dangers auxquels elle est confrontée sont nombreux : rythme de vie actuel, stress… Les parents oublient parfois de jouer avec leurs enfants. »

    Il indique le rôle de l’Eglise: « L’Eglise doit encourager les familles et être à leur côté afin qu’elles découvrent des chemins leur permettant de surmonter toutes ces difficultés. »

    Il conclut par son intention de prière confié à tous, grâce à son Réseau Mondial de Prière : « Prions pour que les familles d’aujourd’hui soient accompagnées avec amour, respect et conseil. »

    Le pape insiste sur le rôle des Etats: « Et, de manière particulière, pour qu’elles soient protégées
    par les États. »

    Voici la présentation du « Réseau Mondial de Prière du Pape »

    Le Pape exhorte les États à protéger les familles

    Dans une nouvelle Vidéo du Pape, le Saint-Père insiste sur les moments difficiles que traversent les familles aujourd’hui, marquées par le stress d’un monde en crise, et demande qu’elles soient « accompagnées avec amour, respect et conseil ».

    (Cité du Vatican, 2 juillet 2020) – La Vidéo du Pape du mois de juillet vient d’être publiée, faisant connaître l’intention de prière que le Saint-Père confie au Réseau Mondial de Prière du Pape (incluant le Mouvement Eucharistique des Jeunes – MEJ). Il met à l’honneur les familles, qui ont besoin d’être protégées en ces temps difficiles. Avec ce souci à l’esprit, François demande que les États les protègent et que « dans le monde d’aujourd’hui, elles soient accompagnées avec amour, respect et conseil ».

    Les réalités familiales aujourd’hui sont différentes d’avant. Immergées dans une culture où le temps est compté, où l’excès de travail empêche parfois de créer un espace de coexistence et où la connexion numérique déplace, dans certains cas, les liens affectifs, de nombreuses familles se sentent seules et souffrent en silence. En ces temps de crise, où nous continuons à voir les conséquences socio-économiques de la pandémie – comme la perte d’un emploi ou la difficulté de payer un logement – il devient encore plus évident que ni les individus ni la société ne peuvent se passer des familles. C’est pourquoi les États doivent promouvoir des politiques qui les entourent et les protègent.

    La Vidéo du Pape ce mois-ci souligne que la famille « est confrontée à de nombreux dangers ». Il ajoute également les questions fondamentales qui touchent à la vie quotidienne : « Les parents oublient parfois de jouer avec leurs enfants ». C’est pourquoi François insiste sur la nécessité pour l’Eglise « d’encourager les familles et d’être à leur côté afin qu’elles découvrent des chemins leur permettant de surmonter toutes ces difficultés. »

    P. Frédéric Fornos S.J., directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape fait observer : « Nous savons que dans de nombreuses régions du monde, les effets de la pandémie se font encore sentir. De nombreuses familles sont dans le besoin et dans l’incertitude quant à leur emploi actuel et futur. Face à tous les maux et maladies de notre monde, comment ces familles sont-elles accompagnées ? Le Pape rappelle que « la famille est le fondement de la société et la structure la plus adéquate pour garantir aux personnes le bien intégral nécessaire à leur développement permanent ». Dans son dernier appel aux États pour qu’ils les protègent, il souligne une fois de plus que la famille n’est pas seulement une affaire privée, mais un fait de société. En cette période, les familles ont besoin d’être soutenues, affermies, « accompagnées avec amour, respect et conseil ». Prier pour cette intention nous pousse à nous rendre proche au service de nos familles, en soutenant les associations qui les aident à faire face à leurs défis, car la prière véritable s’incarne dans nos vies. En ce mois de juillet, consacrons chaque jour du temps libre à nos familles ; chacun sait concrètement ce que cela veut dire ».

  • Société et individualisme (paradoxes du catholicisme (9) selon Benson)

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    2020_07_03_09_44_54_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Il n'y a pas de société multiculturelle en paix

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    De la revue de presse de l'Homme Nouveau :

    Il y a une autre leçon à tirer de la mort de George Flyod aux États-Unis que la musique habituelle que l’on entend. Tout simplement, souligne Jean-Louis Harouel, historien du droit français, professeur émérite de l'université Panthéon-Assas Paris-II, sur le site de Valeurs Actuelles (27 juin), qu’il n’y a pas de société multiculturelle en paix :

    Toute l'indignation qui se déchaîne aux États-Unis à propos de George Floyd et en France à propos d'Adama Traoré vient nous rappeler qu'il n'y a malheureusement pas de société “multiculturelle” heureuse. Il n'y en a pas et il ne peut pas y en avoir. La raison en est simple : les frustrations sociales, qui sont inévitables dans n'importe quelle société, deviennent particulièrement insupportables lorsqu'elles s'associent à une différence de couleur de la peau. Dans son livre Bowling Alone, le sociologue américain Robert Putnam a montré qu'au sein d'une société, la diversité ethnique est un facteur important d'affaiblissement de la confiance entre les individus. Pour autant, la différence des « souches raciales » , pour parler comme Claude Lévi-Strauss, ne crée pas en soi de difficultés quand elle ne concerne qu'un assez petit nombre d'individus. L'esprit d'une nation européenne peut parfaitement habiter un corps noir ou brun. Dumas et Pouchkine, avec leur part de sang noir, furent des écrivains merveilleusement nationaux qui firent aimer passionnément l'histoire de leur pays. Seulement, ils n'appartenaient pas à une large communauté identitaire. Même chose pour des hommes politiques tels que Severiano de Hérédia ou Gaston Monnerville. Tous deux sang-mêlé, ils furent l'un ministre, l'autre sous-secrétaire d'État sous la IIIe République, le premier dès 1887, le second en 1937. Après quoi Monnerville, sénateur du Lot depuis 1948, deviendra pour une décennie (1959-1968) président du Sénat, et donc deuxième personnage de l'État. (…) Selon Tocqueville, alors même que la destinée de la population d'origine africaine des États-Unis se trouvait « en quelque sorte enlacée » dans celle de la population d'origine européenne, il n'était pas possible de faire que ces deux populations ne restassent fondamentalement étrangères l'une à l'autre. Or, en dépit de tous les efforts des autorités politiques et judiciaires américaines en faveur des Noirs depuis les années 1950, telle est bien la situation que dénoncent les réquisitoires lancés par l'Amérique noire contre l'Amérique blanche. L'un des plus émouvants, encore que parfois injuste et partial, est le livre de Ta-Nehisi Coates, Between the World and Me, traduit sous le titre Une colère noire. Cela dit, les associations d'étudiants de couleur qui empêchent, à Yale comme dans d'autres universités américaines, l'étude d'œuvres intellectuelles majeures au prétexte de combat contre la civilisation de l'homme blanc détruisent toute possibilité de socle commun entre les communautés. Qu'il s'agisse de la population noire ou de la population blanche, le sentiment dominant de la société américaine semble bien être la peur. Dans les pays européens, où l'on avait, comme l'écrit Tocqueville, « le bonheur de naître au milieu d'hommes que la nature avait faits nos semblables » , c'est folie d'avoir laissé s'introduire une situation à l'américaine. C'est folie plus grande encore de la laisser empirer par un déversement continuel de nouveaux migrants.

  • 1,2 million de filles perdues chaque année en raison du fœticide féminin

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    1,2 MILLION DE PETITES FILLES AVORTÉES CHAQUE ANNÉE DANS LE MONDE

  • Colbert et le "code noir"; qu'en est-il historiquement ?

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    Qu’était réellement Le Code noir ?

    Deux publications à consulter :

    Colbert et le Code noir, la vérité historique par Jean-Christian Petitfils

    Qu'était réellement le Code noir ? par Philippe Pichot-Bravard

  • Laisser les ados faire leurs expériences ?

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    D'Albéric de Serrant sur le site de Famille Chrétienne :

    Faut-il laisser les ados faire leurs expériences ?

    22/06/2020
     
    Premier amour ado

    MAGAZINE – « Il faut laisser les jeunes faire leur expérience. » « Il faut vivre avec son temps. » Je pourrais vous citer plusieurs phrases de ce type. Elles possèdent un point commun : une ambiguïté démissionnaire dans l’accompagnement de l’adolescent. À l’âge de la transformation du corps, de l’affectif, de l’esprit, l’expérience prend une place majeure. Celle-ci doit être accompagnée avec soin et pédagogie, et non offerte avec démagogie libérale. Il est plus difficile de rester près du jeune comme éclaireur dans ses expériences de sa vie que militant démissionnaire. L’adolescence est en effet une période de fondation pour l’adulte qui en naîtra. Elle est une période de structuration où le jeune doit saisir l’équilibre entre l’esprit de découverte, la fougue et la sagesse. C’est cela qui se cache derrière la pulsion.

    Structurer l’expérimentation positive

    Notre époque, marquée par la surconsommation, ne conduit pas le jeune sur ce chemin. Tout, tout de suite, et même avant tout de suite. À peine sortis du confinement, nous pouvons adopter la « déviance adolescente » en achetant une voiture que nous commencerons à payer l’année prochaine. Alors que nous allons vivre une période de grande fragilité économique, notre société de consommation nous invite à croire en une fiction sur l’avenir en nous confisquant le temps présent pour la réflexion. Réflexion nécessaire dans la prudence pour assurer un avenir réaliste. C’est dans ce contexte social que nous devons considérer l’éducation de l’adolescent et structurer l’expérimentation positive.

    L’adolescent doit découvrir la retenue et la patience

    « L’âge fait le sage. » L’adulte doit assurer une présence sécurisante sans s’imposer. L’expérience du jeune est donc guidée par l’expérimentation de l’adulte. À l’envie de connaissances du jeune, l’adulte répond par son expérience et son témoignage.

    Expérience de ce qui l’a construit ou expérience de ce qui l’a blessé. Informations sur les dangers, les pièges et sur les points d’ancrage. Il ne s’agit donc pas de freiner le jeune dans sa découverte personnelle de la vie, mais justement de lui transmettre l’enseignement de la vie.

    Le laxisme n’a pas sa place dans l’implication de l’adulte. Il s’agit d’une responsabilité de l’adulte qui oublie son orgueil et sa recherche d’être aimé pour aimer en vérité l’autre. Savoir dire oui ou non. C’est ce que recherchent un grand nombre de parents qui viennent inscrire leur enfant au collège.

    Le jeune adolescent a besoin de faire l’expérience des biens qui le construisent. La frustration en est l’un des plus grands trésors dans ces années où il doit découvrir la retenue et la patience. Il en est capable et le désire.

    C’est cela, se dépasser, pour un jeune. Contrôler ses pulsions. Se préserver d’expériences prématurées. Ne pas se gaver, puis se lasser en prétendant avoir tout essayé. C’est une belle leçon pour un adolescent que d’observer ces athlètes qui se concentrent avant de réaliser un grand exploit qui leur a valu de recevoir les lauriers.

  • Etats-Unis : des bébés disséqués pour y prélever des organes

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    De Michel Janva sur Le Salon Beige

    Etats-Unis : le Planning Familial fait disséquer des bébés et y prélever des organes

    Etats-Unis : le Planning Familial fait disséquer des bébés et y prélever des organes

    Sous serment, le partenaire de prélèvement d’organes du Planned Parenthood (ABR) déclare disséquer des bébés et prélever des organes sur eux alors même que leur coeur bat encore.

    “Je peux voir des cœurs qui ne sont pas dans un [bébé] intact qui battent de façon indépendante”

     
  • Le patriarche de Constantinople met en garde contre la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/TURQUIE - La reconversion de Sainte Sophie en mosquée, source de discorde entre chrétiens et musulmans selon le Patriarche oecuménique de Constantinople

    mercredi, 1 juillet 2020
    Hagia Sofia, Istanbul

    Istanbul (Agence Fides) – L'éventuelle reconversion en mosquée du complexe monumental de Sainte Sophie à Istanbul « pousserait des millions de chrétiens dans le monde entier contre l'islam » : tel est le dramatique cri d'alarme lancé par le Patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomé I°, à la veille de la décision du Conseil d'Etat turc prévue en audience demain 2 juillet relative à la possibilité d'ouvrir à nouveau au culte islamique le complexe de Sainte Sophie, abrogeant la décision par laquelle, en 1934, le gouvernement turc avait converti en simple musée l'ancienne Basilique byzantine devenue mosquée après la chute de Constantinople en 1453. Les paroles fortes du Patriarche oecuménique de Constantinople ont été prononcées durant l'homélie donnée au cours de la divine liturgie du 30 juin célébrée en l'église des Saints Apôtres du quartier de Feriköy, à Istanbul. Sainte Sophie, en vertu de sa sacralité – a remarqué Bartholomé I° - est un centre de vie « dans lequel s'embrassent l'Orient et l'Occident » et son éventuelle reconversion en lieu de culte islamique « serait cause de rupture entre des deux mondes. Au XXI° siècle – a continué le Patriarche oecuménique de Constantinople – il est « absurde et dommageable que Sainte Sophie, de lieu qui, maintenant, permet à deux peuples de se rencontrer et d'admirer sa grandeur, puisse de nouveau devenir un motif d'opposition et d'affrontement ». Dans l'homélie, le Patriarche oecuménique de Constantinople a répété avec fougue que Sainte Sophie « n'appartient pas seulement à ceux qui la possèdent en ce moment mais à toute l'humanité et que « le peuple turc a la grande responsabilité et l'honneur de faire resplendir l'universalité de ce monument magnifique » attendu que Sainte Sophie « en tant que musée constitue le lieu symbole de la rencontre, du dialogue, de la solidarité et de la compréhension réciproque entre le Christianisme et l'islam ».

    Au début du mois de juin, ainsi que l'a indiqué l'Agence Fides, (voir Fides 06 et 10/06/2020), les moyens de communication turcs ont publié des indiscrétions selon lesquelles le Président Erdogan en personne dans le cadre d'une réunion du comité exécutif central de son Parti, l’AKP (Parti de la justice et du développement) aux affaires en Turquie depuis 2002. Selon les sources anonymes, le Président turc aurait donné mandat de « commencer à travailler » à la recherche d'une formule qui rende possible ce changement, en tenant compte du fait que l'éventuel passage de Sainte Sophie à lieu de culte islamique pourrait avoir lieu sans pour autant fermer l'édifice aux visites des touristes. La décision du Conseil d'Etat turc, attendue pour le 2 juillet, représentera une réponse institutionnelle forte, qui permettra d'évaluer les possibilités réelles de succès des pressions mises en œuvre par des secteurs politiques actuellement aux affaires en Turquie. (GV) (Agence Fides 01/07/2020)

  • Chine : plus de 500 croix retirées des clochers dans la province de l'Anhui

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