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  • Le Président de la COMECE préoccupé face à l'érosion de la liberté de religion dans les États membres

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    Communiqué de presse, 22/01/2021

    Le Président de la COMECE préoccupé face à l'érosion de la liberté de religion dans les États membres

    Dans la déclaration ci-dessous, publiée le vendredi 22 janvier 2021, le Président de la COMECE, S. Em. le Card. Jean-Claude Hollerich s.j., a exprimé sa préoccupation vis-à-vis d’un projet de loi qui sera bientôt débattu au Danemark et qui pourrait entraver indûment le droit fondamental à la liberté de religion en exigeant que les sermons et les homélies soient prononcés dans la langue nationale.

    Tout en respectant les processus législatifs nationaux, le chef des évêques de l'UE se dit préoccupé par une tendance plus large et croissante à la négligence du droit fondamental à la liberté de religion dans les États membres de l'UE.

    Si, toutefois, la COMECE comprend que l'objectif de la proposition est de prévenir la radicalisation et de contrer l'incitation à la haine et au terrorisme, elle estime que celle-ci aurait un impact négatif et discriminatoire, « en particulier envers les confessions religieuses plus petites, souvent formées de communautés d'immigrés » - déclare le Card. Hollerich, qui fait part de la solidarité des évêques de l'UE à la conférence épiscopale scandinave et aux autres communautés concernées au Danemark.

    La COMECE encourage un dialogue intense et fructueux entre les autorités publiques compétentes et les Églises et communautés religieuses concernées, et soutient le rôle de la Commission européenne dans l'identification d'alternatives efficaces aux solutions juridiques invasives et potentiellement dommageables.

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  • "Scripturae sacrae affectus" : la lettre apostolique du pape François pour le 16e centenaire de la mort de saint Jérôme

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  • Pandémie : vivre dignement, sans avoir peur de la mort

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    Du Père Christian Venard (*) sur le site web « aleteia » :

    « Une réappropriation de la mort comme fin de tout être humain permet à chacun de réévaluer le sens réel de sa vie.

    Tempete-apaisee.jpg« Nous devrons tous mourir, mais avant, nous aimerions pouvoir vivre un peu ! » Telle est l’idée que l’on aimerait bien faire entendre à nombre de gouvernants occidentaux, qui peu à peu nous enferment dans un complexe réseau de règles sanitaires, donnant à nos cités l’allure d’un vaste camp de prisonniers. La première question posée est bien celle de notre rapport à la mort.

    Cette évidence de notre fin avait eu tendance à disparaître de notre horizon. Les progrès médicaux et sociaux en ont été fort heureusement la cause, mais aussi une philosophie sécularisée, progressiste, matérialiste et athée. Même chez les militaires — dont c’est pourtant une donnée d’engagement essentielle —, il a fallu les morts d’Afghanistan pour remettre en perspective la question de la mort, qui avait été évacuée ! Tous nous devrons mourir. Sagesse antique, trop oubliée ou passée sous silence, dans l’étourdissement du « divertissement pascalien », favorisé par la multitude de nos écrans. Question essentielle qui nous arrive désormais en pleine figure, non seulement par la répétition anxiogène des messages officiels sur la Covid-19, mais aussi parce que, coincés par des règles sanitaires et sociales de plus en plus exigeantes, dans des espaces réduits de sociabilité, nous nous retrouvons face à nous-mêmes. L’explosion du mal-être psychique notée par tous les acteurs médicaux et paramédicaux en est un signe tangible.

    La dignité du désir de vivre

    Une réappropriation de la mort comme fin de l’être humain devient donc urgente. Elle permet à tout un chacun de repenser, de réévaluer, ses engagements, ses besoins, ses désirs, in fine, le sens réel de sa vie. Pour le chrétien, ce travail sur soi devrait être simplifié par la foi. Nous connaissons l’origine de la mort, peine due au péché de nos premiers parents, mais désormais transcendée par un Dieu-fait-homme qui l’ayant traversée a définitivement vaincue la mort sur la Croix par sa Résurrection. Seule l’acceptation de notre finitude, seul l’apprivoisement de cette vérité si simple au fond, peuvent nous permettre alors d’aborder le sens de notre vie aujourd’hui.

    « Je veux vivre avant de mourir. » Ce surgissement des profondeurs de tout notre être, ce jaillissement d’énergie créatrice est essentiel. C’est bien lui que, dans un délire sécuritaire, mettent à mal toutes les dispositions de plus en plus liberticides, prises par nos responsables. Il y a pourtant là un droit fondamental de tout être humain : celui de vivre, et de vivre dignement. Est-ce encore une vie digne pour des enfants que de se retrouver dès leur plus jeune âge « en-masqué » ? Est-il digne d’empêcher toute une jeunesse, à l’heure de sa propre prise en main de la vie, de sortir, de se parler, de rire ensemble ? Est-il digne de vivre, bousculé dans des foules inquiètes pour trouver le temps entre deux horaires d’interdiction de faire les courses du quotidien ? Est-il digne encore de ne plus voir ses collègues de travail, autrement que par le truchement d’un écran ? Est-il digne enfin, d’achever sa vie, dans un Ehpad ou un hôpital, privé de tout contact de ses proches ou même de l’ultime consolation portée par un simple prêtre ?

    Le virus de la peur

    Mener une réflexion de fond, nécessiterait enfin que nos gouvernants et nos responsables écoutent d’autres voix que celles, crédibles dans leur domaine de compétence technique, des spécialistes médicaux : celle des philosophes, celles des artistes, celles des écrivains — et celles des religieux. Encore leur faudrait-il pour cela, un zeste d’humilité. Un reste d’humanité… Quand Churchill, au tout début de la Deuxième Guerre mondiale, perdu dans les batailles politiciennes, assommé par les nouvelles terribles en provenance du front, affaibli par les luttes intestines de son parti, reçut le conseil du roi d’aller écouter le peuple, c’est dans le métro londonien, dans l’écoute des simples braves gens du quotidien, qu’il alla puiser la force de la résistance. Et que l’on ne s’y trompe pas. Ce n’est pas contre un dictateur nazi (ou un Trump, ou un Erdogan, ou un Poutine…) que nous sommes en guerre cette fois-ci. Ni contre un virus d’ailleurs. Mais bien contre nos propres peurs, au premier rang desquelles : celle de la mort. Courage. Résistance. »

    Ref. vivre dignement, sans avoir peur de la mort

    (*) L'abbé Christian Venard est aumônier militaire depuis 1998. Il a accompagné les troupes françaises dans une dizaine d'opérations extérieures. Auteur de plusieurs livres dont Un prêtre à la guerre (Tallandier, 2015), il est aussi chroniqueur sur KTO et dans la revue Parole et Prière.

    JPSC

  • Toujours plus de violence et de discrimination à l'encontre des chrétiens en Inde

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Augmentation des violences et discriminations à l'encontre des chrétiens en 2020 et extension des lois anti-conversion

    21 janvier 202

    New Delhi (Agence Fides) – La violence à l'encontre des chrétiens en Inde continue à augmenter et en 2020 ont été enregistrés dans le pays 327 cas de violence à l'égard de personnes ou d'instituts chrétiens. C'est ce qu'affirme l'Evangelical Fellowship of India (EFI) qui, s'appuyant sur des organismes de recherche et de contrôle propres tels que la Commission pour la liberté religieuse et le service téléphonique Helpline a publié son rapport annuel 2020 intitulé « Haine et violence ciblée contre les chrétiens en Inde ». Le texte, parvenu à l'Agence Fides, documente plusieurs des 327 cas de violence précités dont la mise à mort de cinq personnes, l'incendie ou la destruction de six églises et 26 épisodes de boycott ou de discrimination sur base religieuse.

    « Il ne s'agit pas du tout d'une liste exhaustive des incidents, nombre desquels demeurent non dénoncés et non enregistrés, à cause de la crainte d'ultérieures atrocités, surtout dans les zones rurales. Les fidèles sont chancelants ou refusent ouvertement de porter plainte dans les cas de violence religieuse à cause de la peur » a déclaré à Fides le pasteur Vijayesh Lal, Secrétaire général de l'EFI.

    « La situation de la liberté religieuse en Inde – explique-t-il – doit être vue dans le contexte des poussées qui arrivent du panorama politique dans lequel les partis de la majorité ont modifié des lois ou approuvé de nouvelles mesures défavorables aux minorités de différentes manières » indique le pasteur.

    La Commission pour la liberté religieuse note que « l'alphabétisation juridique est décidément inadaptée. La police se refuse régulièrement de prendre les plaintes déposées par les chrétiens. Même si un cas fait l'objet d'une plainte devant les autorités de police, les agresseurs sont rarement poursuivis en justice ». « D'autre part, le plaignant court le risque de subir des rétorsions » affirme le pasteur.

    Quant à la méthode de surveillance, les incidents cités dans le rapport susmentionné sont enregistrés pour la première fois par des bénévoles qui transmettent les informations à la Commission qui vérifie ensuite auprès de la victime ou des témoins en contactant également les postes de la police locale.

    Sur un total de 327 cas enregistrés, l'Uttar Pradesh se classe premier Etat dans lequel la minorité chrétienne est prise pour cible avec 95 incidents au cours de l'année passée. Le suit le Chhattisgarh avec 55 incidents, la majeure partie de ceux-ci intervenus dans la région tribale du Bastar, désormais saturée de bénévoles d'organisations hindouistes envoyés pour « lutter contre l'influence chrétienne ». Il existe une campagne politique bien planifiée de la part de ces groupes – indique le texte – visant à promouvoir l'hinduité, idéologie qui préconise « l'Inde aux hindous », excluant d'autres communautés religieuses. Au Chhattisgarh, comme dans les régions tribales limitrophes, ces groupes sont libres et disposent d'appuis au niveau politique.

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  • XVIe-XVIIIe siècles : quand l'Eglise invente l'école

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    Une émission de KTO :

    Quand l’Église invente l’école (XVIe-XVIIIe s.)

    21/01/2021

    Quelle influence l’Eglise a-t-elle eu exactement sur l’école entre le XVIe et le XVIIIe siècle ? Quels rôles les ordres enseignants ont-ils joué ? Qui en furent les grandes figures ? Que provoqua l’arrivée du protestantisme ? Ce soir, l’émission Au risque de l’histoire propose de partir à la découverte de la réalité éducative à l’époque moderne. L’Église, tant critiquée au XIXe siècle pour la qualité et la nature de son enseignement, a pourtant pris part à l’instauration en France de l’école pour le plus grand nombre. Pour en parler, Christophe Dickès reçoit l’historien Bernard Hours et le père Jean-Robert Armogathe.

  • La bonne conscience idéologique des démocrates américains

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    De la rubrique "Au quotidien" sur le site de l'Homme Nouveau :

    De quoi Biden est-il le nom ?

    Au quotidien n°132 : de quoi Biden est-il le nom ?

    Auteur d’un essai sur Christopher Lasch, professeur associé à l’American University Washington College of Law à Washington DC, Renaud Beauchard revient dans une tribune libre publiée par le Figaro Vox sur la bonne conscience idéologique des démocrates américains qui conduit tout droit au contrôle social afin de créer un conformisme idéologique.

    Nous avons déjà une idée très précise de ce qu’implique l’appel à l’unité lancé par Joseph Biden depuis son élection. Comment peut-on en effet parler d’unité dans un contexte caractérisé par une vague de censure sans précédent orchestrée par la Silicon Valley qui sévit depuis les événements du Capitole ? Est-il sérieux d’appeler à la réconciliation nationale tout en annonçant que la priorité de l’Administration Biden dans l’aide accordée aux PME pour rouvrir et reconstruire après le Covid ira aux entreprises détenues par des Noirs, des Latinos, des Asiatiques, des Amérindiens et des femmes ? Ou en soutenant sans preuves qu’une occupation semblable à celle du 6 janvier par des militants Black Lives Matter aurait été réprimée de façon beaucoup plus violente ?

    Parler d’unité ou de réconciliation comme le fait Biden est tout simplement une impossibilité en raison de la philosophie morale qui constitue le cœur idéologique de la gauche américaine depuis de nombreuses années.

    Essayons de nous interroger un instant pour savoir à quoi ressemble le ressenti quotidien des Américains en fonction de leur sensibilité politique. Si vous êtes d’une sensibilité qui vous rapproche du Parti démocrate, tout est conçu pour vous flatter et vous persuader que vous appartenez au cercle de la raison et de la vertu sans jamais en questionner le bien-fondé moral. Les programmes des chaînes d’information en continu, les séries et les films, les formations des départements des ressources humaines, les panneaux publicitaires, les slogans des supermarchés et des restaurants, les devoirs scolaires de vos enfants, les sportifs agenouillés à la télévision en hommage à George Floyd, tout est à l’unisson de ces écriteaux où l’on lit des slogans de vertu ostentatoire et que de nombreux Américains plantent désormais dans leur jardin.

    En revanche, sans même aller jusqu’à être un fervent supporteur de Trump, vous êtes classé ipso facto dans le camp des « déplorables » si vous n’adhérez pas en bloc à ce prêt à penser. (…)

    Au cours de l’année 2020, cette séparation a considérablement empiré. Mal penser (par exemple émettre des réserves sur le fait que des hommes biologiques soient habilités à concourir dans des compétitions sportives féminines) est de plus en plus périlleux pour occuper ou conserver son emploi, des sources de rémunération ou une respectabilité sociale. (…)

    On connaît le projet des autorités chinoises visant à mettre en place un système national de réputation des individus et des entreprises. Ce système dit de « crédit social » vise à renforcer le conformisme collectif et le respect d’une orthodoxie idéologique. Eh bien, dût-on paraître provocateur, on soutient que le même système existe déjà de façon informelle aux États-Unis. Si vous bravez l’interdiction des rassemblements pour vous rendre à une manifestation Black Lives Matter, vous recevez des bons points dans le système de « crédit social » américain. En revanche, rendez-vous à un meeting de Trump, et vous voilà devenu un super spreader du Covid. Et depuis les événements du 6 janvier, si vous émettez le moindre doute sur l’intégrité de l’élection de 2020, vous êtes étiqueté comme « terroriste domestique », alors que vous venez de vivre pendant quatre ans au son de la rengaine relayée 24 heures sur 24, 365 jours sur 365 que l’élection de 2016 était le produit de l’influence de la Russie, allégation formellement invalidée au terme de l’enquête du procureur spécial Mueller.

    La ligne de fracture politique qui divise l’Amérique en deux n’est pas organisée autour de conceptions rivales de l’organisation économique, mais autour d’une hiérarchie morale, à laquelle l’idée de bien commun est étrangère.

    Allons plus loin : ce n’est pas seulement les États-Unis de 2021 qui vivent dans ce climat. Ils ne se distinguent que par le degré atteint et les moyens financiers mis en œuvre. Mais toute la politique moderne est fondée sur l’idéologie, séparée de tout rapport avec la nature humaine et donc du sens du bien commun. Il ne faut pas seulement rompre avec la gauche américaine, mais avec sa source, la modernité politique.

  • Le Parlement Européen condamne l’exploitation sexuelle à des fins de Gestation Pour Autrui et de Reproduction

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    Communiqué de Presse

     

    Le Parlement Européen condamne l’exploitation sexuelle à des fins de Gestation Pour Autrui et de Reproduction

    Bruxelles, le 21 janvier 2021

    La session plénière s’étant tenue cette semaine à Bruxelles s’achève avec l’adoption du paragraphe 32 du rapport sur la Stratégie de l’Union européenne en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes.[1] Le rapport de l’allemande Maria Noichl, du parti européen socialiste S&D, a permis de mettre en exergue le refus catégorique de toute exploitation de la femme dans ses fonctions reproductrices par 464 voix, dont 122 PPE, 81 Renew, 138 S&D, 67 Verts/ALE et 36 GUE/NGL. Cette condamnation massive à travers tous les groupes parlementaires du Parlement Européen dans un rapport socialiste montre que la lutte contre la maternité de substitution dépasse les clivages politiques et qu’elle fait pleinement partie des valeurs portées par l’Union Européenne.

    A ces 464 voix, il conviendrait d’ajouter les 116 voix des groupes Identité et Démocratie et conservateur ECR qui avaient tous deux déposé une résolution alternative incluant la même condamnation de l’exploitation reproductive.

    In extenso, le Parlement Européen, en son paragraphe 32, « reconnaît que l’exploitation sexuelle à des fins de gestation pour autrui et de reproduction ou à des fins telles que les mariages forcés, la prostitution et la pornographie est inacceptable et constitue une violation de la dignité humaine et des droits de l’Homme; »

    Europe for Family se réjouit de ce vote du Parlement Européen qui l’encourage dans son combat pour l’interdiction internationale de la maternité de substitution, qu’elle soit commerciale ou prétendument « altruiste ». Facteur de discrimination majeure pour les femmes, l’exploitation reproductive et le trafic d’enfants n’ont pas leur place au sein de l’Union Européenne. Celle-ci doit maintenant impérativement s’engager dans cette lutte, sans laquelle il ne lui serait pas possible d’atteindre le Point 5 des Objectifs de Développement Durable de l’ONU Agenda 2030, celui de parvenir à l’égalité des sexes et d’autonomiser toutes les femmes et les filles.

    A propos de Europe For Family

    Europe For Family est une ONG non partisane, non confessionnelle visant à encourager les institutions européennes dans la mise en œuvre des meilleures conditions de développement des familles, la protection des droits des enfants et des femmes, ainsi que de leur filiation. La famille doit être un lieu de dignité, d'éducation, d'écologie et de solidarité et constituer la pierre angulaire des différences entre les sexes et les générations. Affaiblie par un contexte sanitaire, économique, environnemental, social et démographique défavorable, la famille doit plus que jamais être soutenue et mise au cœur des politiques publiques de l'UE, comme par exemple dans le Socle européen des Droits Sociaux.

  • Disney+ : Peter Pan, La Belle et le clochard ou Les Aristochats inaccessibles depuis les profils « enfants » pour "représentation datées"

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Sur Disney+ : Peter Pan, La Belle et le clochard ou Les Aristochats inaccessibles depuis les profils « enfants » pour représentation datées

    21 Jan 2021

    Sur Disney+ France, Peter PanLa Belle et le clochard ou Les Aristochats sont désormais inaccessibles depuis les profils « enfants » en raison de clichés jugés racistes. Un message d’avertissement s’affiche au lancement depuis un profil « adulte ». Les messages d’avertissement avaient été annoncés en octobre dernier, mais pas — à ma connaissance — le fait que ces dessins animés ne puissent plus être joués avec un compte « enfants ».


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    Faites attention à quelles bandes dessinées vos enfants lisent (Bichon, Titeuf, Mauvais Genre) [rediff avant Noël]

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    États-Unis : plus de prix « Laura Ingalls Wilder » pour cause de Petite maison censément raciste

    C’est ça l’école québécoise moderne : Pas de classiques de la littérature, mais la lutte contre l’hétérosexisme en classe de français, d’anglais, d’histoire et de mathématiques

  • Le centième anniversaire de la naissance d'Eugenio Corti, un Soljenitsyne italien

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    Le 21 janvier 1921 naissait Eugenio Corti. De Philippe Oswald, sur aleteia.org, cet article publié lors de la mort de ce grand écrivain italien :

    Eugenio Corti (1921-2014), immense écrivain et témoin majeur du XXe siècle

    Décédé le 4 février, ce grand auteur catholique restera dans l’histoire comme une lumière et une conscience du siècle, à l’instar d’un Soljenitsyne ou d’un Jünger.

    Siècle de fer et de feu inauguré par l’atroce et folle boucherie de 14-18, le XXe siècle a engendré des témoins à la hauteur des séismes qui l’ont dévasté, des âmes d’élite qui craignaient moins la mort que d’abdiquer leur liberté intérieure et leur dignité. Des écrivains, notamment, qui ont défié par leur courage, leur force intérieure, et leur exceptionnelle longévité, la mécanique infernale qui aurait dû les broyer. Tel l’écrivain allemand Ernst Jünger (1895-1998), mort à cent deux ans après avoir exposé sa vie aux plus grands dangers et traversé toutes les tragédies de l’Allemagne, tel le russe Alexandre Soljenitsyne (1918-2008) mort à presque quatre-vingt dix ans, après avoir survécu à la Seconde guerre mondiale et aux camps soviétiques (« L’Archipel du Goulag ») ; et tel aussi l’italienEugenio Corti rescapé lui aussi du front russe, mais dans l’autre camp, qui vient de s’éteindre à son domicile, le 4 février dernier, à l’âge de quatre-vingt treize ans.

    Son œuvre majeure, récit inspiré de la première moitié de sa longue vie, c’est « Le Cheval rouge », ce cheval étant celui de l’Apocalypse de Saint Jean, symbole de la guerre universelle de la fin des temps. Dans ce roman initiatique d’une rare puissance évocatrice écrit en 1983, la guerre tient une place centrale quoique non exclusive puisque cette fresque autobiographique et historique court jusque dans les années soixante-dix ; elle décrit alors la décomposition culturelle et morale de l’Occident, la dégradation des rapports familiaux, l’abandon de la pratique religieuse, l’errance de beaucoup d’intellectuels et de clercs, ainsi que le flirt de la Démocratie chrétienne transalpine avec le communisme. Son diagnostic était clair : la liberté intérieure et l’esprit critique avaient abdiqué devant les idoles matérialistes du pouvoir, de l’argent et du sexe .

    « Le Cheval Rouge » est à bien des égards le « Guerre et paix » de notre époque – une comparaison que n’aurait sans doute pas récusée ce grand admirateur de Tolstoï. Mais s’il fait preuve d’une empathie tolstoïenne, Corti est supérieur à Tolstoï par l’espérance lucide qui l’anime, sa foi en Dieu, son amour de l’Eglise, de la patrie, de l’épouse aimée, du prochain, de la famille (il était lui-même l’aîné d’une famille catholique de dix enfants dont l’un fut missionnaire en Afrique).

    « C’est parce que l’expérience de la guerre révèle au plus profond l’intériorité de l’homme qu’elle est fondamentale dans mon œuvre » a déclaré Eugenio Corti dans l’une de ses dernières interviews à l’hedomadaire Famille Chrétienne. En l’occurrence, la pire des guerres, celle du front russe sur lequel il se retrouva jeune officier italien pris en étau entre la barbarie nazie et la barbarie soviétique – et très concrètement, encerclé par l’Armée rouge pendant 28 jours dantesques dans la poche du Don. Il fut du très petit nombre des rescapés, par miracle : « Par une nuit terrible, frôlé par la mort, j’ai invoqué la Vierge et promis de travailler au règne de Dieu si j’en réchappais. J’avais 21 ans. J’ai été exaucé au-delà de mes espérances » a-t-il aussi confié dans cette interview, accordée un mois avant sa mort.

    Eugenio Corti respecta ce vœu. Il devint un témoin de « La responsabilité de la culture occidentale dans les grands massacres du XXe siècle », un sage plein d’humanité et un artiste exceptionnel. Il consacra son dernier livre à sainte Angelina (1372-1435), une des grandes figures de ce Moyen Age qui l’attirait de plus en plus parce que cette époque enracina l’Europe dans le terreau de son double héritage gréco-latin et judéo-chrétien.

    Tous les livres d’Eugenio Corti traduits en français sont publiés à L’Âge d’Homme, ou en coédition avec les éditions de Fallois.

    Romans :
    • Le Cheval rouge, 29 €.
    • La Terre des Guaranis, 25 €.
    • L’Île Paradis, 25 €.
    • Caton l’Ancien, 22 €.

    Récits autobiographiques :
    • La plupart ne reviendront pas, 22 €.
    • Les Derniers Soldats du roi, 19 €.

    Théâtre
    • Procès et mort de Staline, 9 €.

    Essais
    • La Responsabilité de la culture ­occidentale dans les grands massacres du XXe siècle, 6 €.
    • Science et foi, 6 €.

    Entretiens
    • Paroles d’un romancier chrétien, 20 €.

  • Un jeune prêtre italien martyr sous le nazisme

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    De  sur zenit.org :

    Causes des saints : le p. Fornasini, martyr sous l’occupation nazie

    Connu pour ses œuvres de charité

    En recevant, le 21 janvier 2021, le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le pape a autorisé ce dicastère à promulguer les huit décrets concernant le martyre et 7 « vertus héroïques » de trois laïcs de France, d’Espagne et d’Italie, d’une religieuse anglaise, d’un séminariste italien et de deux prêtres italiens.

    Giovanni Fornasini est né à Pianaccio, près de Bologne, le 23 février 1915, lit-on dans sa courte biographie publiée en italien dans Avvenire ce jeudi 21 janvier 2021. Il entre au séminaire en 1931 et est ordonné diacre en 1941, puis il est envoyé à Sperticano pour aider l’archiprêtre âgé.

    Ordonné prêtre le 28 juin 1942, il est nommé vicaire de la même paroisse. Lorsque l’archiprêtre meurt en août de la même année, le p. Fornasini est appelé à lui succéder à la direction de la paroisse.

    Dans la période de l’Occupation nazie, le jeune prêtre transforme sa paroisse en « cour de charité », se mettant à la disposition de tous ceux qui ont besoin d’aide. Il s’occupe en particulier des personnes déplacées, des personnes âgées et des enfants. Plusieurs fois, il intervient auprès des Allemands pour aider les prisonniers ou pour libérer des personnes injustement emprisonnées.

    Le prêtre est tué le 13 octobre 1944 près de la chapelle de San Martino, à Marzabotto, alors qu’il se rend pour porter les sacrements et enterrer les morts au cimetière.

    En 1950, la médaille d’or de la vaillance civile est décernée à sa mémoire.

  • Les évêques polonais répondent au Parlement européen : il existe un droit à la vie, pas un droit à l’avortement

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    Visegrad Post :

    Pour les évêques polonais, il existe un droit à la vie, pas un droit à l’avortement

    Après la résolution « sur l’interdiction de fait du droit à l’avortement en Pologne » adoptée le 26 novembre au Parlement européen, Mgr Stanisław Gądecki, archevêque de Poznań et président de la conférence des évêques polonais, a répondu dans un communiqué que le titre-même de la résolution est trompeur. En effet, a soutenu l’évêque, sur le plan de l’éthique mais aussi du droit international, il n’existe pas de « droit à l’avortement ». Et pour cause, a-t-il écrit, « dans aucun ordre juridique démocratique il ne peut exister un droit à tuer un être humain innocent ».

    Citant la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, où il est dit, au point 1 de l’article 2, que « toute personne a droit à la vie », Mgr Gądeckir appelle aux 455 eurodéputés qui ont voté en faveur de la résolution du 26 novembre contre la Pologne que « le droit à la vie est un droit fondamental de la personne humaine » et « ce droit a toujours priorité sur le droit au choix car aucun être humain ne peut décréter qu’il est autorisé de tuer autrui ». C’est pourquoi, a poursuivi le président de la conférence épiscopale de Pologne, « parler de compromis légal en matière de protection de la vie est une déformation de la réalité, car cela implique d’omettre une tierce-partie qui est celle qui importe le plus dans ce conflit : les enfants en gestation dotés d’un droit imprescriptible à la vie ».

    L’archevêque de Poznań en a profité pour remercier les défenseurs du droit à la vie pour leurs efforts en faveur de la protection de la vie des enfants à naître. « Ces milieux sont la voix de milliers d’enfants dont la vie est menacée dans le ventre de leur mère. Ils sont la voix de la raison naturelle qui, contrairement à l’opportunisme et au conformisme idéologique, est du côté de la protection de la vie humaine à chaque étape de son développement », peut-on lire dans le communiqué publié au nom de la conférence des évêques polonais.

  • Jérôme Lejeune est déclaré "vénérable"

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    De la Fondation Jérôme Lejeune :

    Jérôme Lejeune franchit une étape décisive dans son procès de béatification

    L’Eglise Catholique a déclaré aujourd'hui le Professeur Jérôme Lejeune "Vénérable"

    Ce 21 janvier 2021, le Pape François a accepté la promulgation du décret reconnaissant l’héroïcité des vertus de Jérôme Lejeune, après le vote positif du congrès des théologiens et des évêques et cardinaux réunis en session ordinaire le 12 janvier 2021.

    Pour notre Fondation qui porte le nom de Jérôme Lejeune, cette nouvelle constitue une immense joie et contribuera à faire rayonner le nom de Jérôme Lejeune en France et à travers le Monde, Pionnier de la génétique moderne, médecin, grand savant et Homme de foi.

    Cette annonce intervient dans un contexte alarmant pour le respect de la vie en France, alors que la loi de bioéthique toujours en discussion au Parlement chosifie et déshumanise toujours plus l’embryon qui est le plus jeune membre de l’espèce humaine.

    Ce combat pour le respect de l’embryon, Jérôme Lejeune l’avait mené durant toute sa vie, opposant historique de la Loi Veil qui légalisa l’avortement en France en 1975, et qui avait vu dès la première loi de bioéthique en 1994, juste avant sa mort, en tant que chercheur et médecin, où nous conduiraient la fécondation in vitro et la recherche sur l’embryon.

    Premier président de l’Académie pontificale pour la vie nommé par Jean-Paul II, l’Eglise catholique reconnaît un homme de science exceptionnel qui avait mis son intelligence, ses talents et sa foi au service de la dignité des personnes blessées par un handicap mental, parmi lesquels les enfants porteurs de trisomie 21.

    Pour Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation, cette décision constitue un grand encouragement pour poursuivre l’œuvre du Professeur Jérôme Lejeune au service de la vie : « La qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres ».

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    "Jérôme Lejeune, La liberté du savant"

    Aude DUGAST - Artège - 480 pages - 2019

    Dans cette biographie, Aude Dugast, postulatrice de la cause de béatification, dresse un portrait fidèle et inédit d’un Jérôme Lejeune découvreur génial, plein d’humour, époux et père de cinq enfants, proche des grands de ce monde, et défenseur des plus petits. 

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    JÉRÔME LEJEUNE DÉCLARÉ VÉNÉRABLE; La vie seule peut gagner, propos recueillis par Aymeric Pourbaix