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  • L’ensemble des sacrements dans la forme traditionnelle bientôt interdit ?

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    Nous lisons sur "Riposte catholique" :

    "Selon notre confrère anglophone le blog Rorate Caelila Congrégation pour le Culte Divin (présidée par Mgr Artur) publierait dans quelques jours le décret d’application du Motu Proprio Traditionis Custodes, dans lequel l’ensemble des sacrements dans la forme traditionnelle serait interdit, sauf la messe elle-même (reprenant ainsi ce qui a été publié pour le diocèse de Rome)."

    Or, selon Edward Pentin (sur le National Catholic Register) :

    L'interdiction des sacrements en rite traditionnel à Rome est critiquée par les canonistes

    Rome, 15 déc. 21 (ACI).- Les canonistes et les experts en liturgie considèrent que l'instruction pastorale du diocèse de Rome interdisant la célébration de tous les sacrements, à l'exception de l'Eucharistie, dans la forme traditionnelle du rite romain avant la réforme du Concile Vatican II, est illégale et nuisible aux âmes si elle reste en vigueur.

    Les directives, publiées dans une lettre du 7 octobre signée par le vicaire de Rome, le cardinal Angelo De Donatis, indiquent qu'à la lumière du motu proprio Traditionis custodes (gardiens de la tradition) du pape François, "il n'est plus possible d'utiliser le Rituale Romanum et d'autres livres liturgiques du "rite ancien" pour la célébration des sacrements et des sacramentaux (par exemple, pas même le rituel de réconciliation des pénitents selon la forme ancienne)".

    Ces sacrements, dit De Donatis, sont "expressément interdits et seul l'usage du Missale Romanum de 1962 reste autorisé."

    Le diocèse a donc interdit toutes les formes sacramentelles traditionnelles de baptême, de mariage, d'ordination, de pénitence, de confirmation et d'extrême-onction, ou onction des malades. L'instruction interdisait également la célébration du Triduum pascal selon le rite traditionnel dans toute église du diocèse. Le titulaire du diocèse de Rome est le pape. Le pape étant responsable de l'Église universelle, c'est au vicaire général qu'il revient d'administrer les affaires courantes du diocèse.

    Le cardinal De Donatis a déclaré qu'il avait publié cette instruction afin de fournir des "directives précises" pour la mise en œuvre de Traditionis custodes et "pour le bien spirituel des fidèles".

    Traditionis custodes restreint radicalement la messe traditionnelle, également connue sous le nom de messe tridentine, qui était célébrée avant les réformes liturgiques de 1970 du pape Saint Paul VI.

    Le motu proprio révoque les décrets papaux des 35 dernières années qui libéralisaient l'utilisation de l'ancienne forme de la messe, en particulier la lettre apostolique Summorum pontificum de 2007 de Benoît XVI, qui étendait à tous les prêtres le droit de célébrer la messe en utilisant le Missel romain de 1962.

    Traditionis custodes stipule que les prêtres qui veulent célébrer le rite traditionnel doivent demander une autorisation écrite à l'évêque diocésain. Elle a également mis fin au droit de célébrer la messe traditionnelle dans les églises paroissiales.

    Le pape François a déclaré qu'il souhaitait un "retour en temps utile" à la liturgie instituée après le concile Vatican II et qu'il avait imposé ce décret parce que certains fidèles traditionnels rejettent Vatican II et affirment que la liturgie réformée trahit "la tradition et la "véritable Église"". Il a donc déclaré qu'il se sentait poussé à prendre une mesure aussi radicale "pour défendre l'unité du Corps du Christ" après que les libéralisations précédentes de l'ancien rite aient été, selon lui, exploitées pour exposer l'Église "au danger de la division".

    Selon les critiques, l'instruction de Rome va bien au-delà du décret du pape, qui ne mentionnait pas l'interdiction des anciens rites liturgiques.

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  • En est-on arrivé à devoir sauver Noël ?

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    Magnifique intervention de François-Xavier Bellamy au Parlement européen le 15 décembre 2021, dans le cadre du débat sur les « Lignes directrices de la Commission européenne sur le langage inclusif » suite à la publication puis au retrait du « guide du vocabulaire inclusif » de la commissaire européenne #Helena_Dalli. « Nier ce qui nous relie, c'est détruire toute possibilité d'appartenir à une culture commune. Joyeux Noël. » #lexique_inclusif

  • Terre Sainte : la présence chrétienne sous la menace constante des groupes extrémistes

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    De Vatican News (Manuella Affejee) :

    Terre Sainte: les chefs des Églises dénoncent des menaces sur la présence chrétienne

    Dans une vigoureuse interpellation publiée à quelques jours de Noël, les chefs des Églises de Jérusalem pointent avec grande inquiétude les menaces constantes que font peser des groupes extrémistes sur la présence chrétienne en Terre Sainte. Ils réclament la tenue d’un dialogue avec les autorités israéliennes et jordaniennes sur la création d’une «zone spéciale» pour protéger le quartier chrétien de la vieille ville de Jérusalem.

    La déclaration commune publiée le 13 décembre débute par un constat sans appel: «Dans toute la Terre Sainte, les chrétiens sont devenus la cible d’attaques fréquentes et soutenues de la part de groupes radicaux marginaux». Agressions physiques et verbales contre des membres du clergé, profanations et vandalismes d’églises et de lieux saints, intimidations permanentes à l’encontre des fidèles: autant d’actes visant à «chasser la communauté chrétienne de Jérusalem et d’autres parties de la Terre Sainte», selon les patriarches et les évêques.

    La cité trois fois sainte cristallise tout particulièrement l’inquiétude des chefs religieux; le quartier chrétien de la vieille ville suscite en effet la convoitise de ces mêmes «groupes radicaux», qui y acquièrent des propriétés stratégiques au prix de «tractations sournoises et de tactiques d’intimidation», y compris l’expulsion de leurs résidents. La présence chrétienne s’en voit subséquemment toujours plus amoindrie et l’itinéraire des pèlerinages entre Jérusalem et Bethléem, perturbé. «Le principe selon lequel le caractère spirituel et culturel des quartiers distincts et historiques de Jérusalem doit être protégé est déjà reconnu dans la loi israélienne en ce qui concerne le quartier juif», prennent soin de rappeler les évêques.

    Une zone spéciale de culture et patrimoine chrétiens

    À l’aune de ces faits précis, les chefs des Églises sollicitent des autorités israéliennes et jordaniennes la tenue d’un dialogue «urgent» avec eux, dans un double objectif:

    Traiter les défis présentés par les groupes radicaux de Jérusalem à la fois à la communauté chrétienne et à l’état de droit, afin de garantir qu’aucun citoyen ou institution n’ait à vivre sous la menace de la violence ou de l’intimidation»;

    -Discuter de «la création d'une zone spéciale de culture et de patrimoine chrétiens afin de sauvegarder l'intégrité du quartier chrétien de la vieille ville de Jérusalem et de garantir que son caractère unique et son patrimoine soient préservés pour le bien-être de la communauté locale, de notre vie nationale et du monde entier».

    Si les signataires de la déclaration saluent l’engagement du gouvernement israélien à maintenir «un foyer sûr» pour les chrétiens de cette terre, ils relèvent néanmoins avec amertume que cet engagement est «trahi par l’incapacité des politiques locaux, fonctionnaires et forces de l’ordre» à mettre un terme aux agissements répréhensibles de ces groupes radicaux de plus en plus audacieux, qui semblent nier à Jérusalem sa vocation à l'universalité.

  • « Le passé belge », du blog au livre

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    Paul Vaute annonce sur son blog la parution d'un volume reprenant les publications du "passé belge" :

    « Le passé belge », du blog au livre

    A deux jours près, il y a exactement cinq ans (le 13 décembre 2016) que paraissait le premier article du blog « Le passé belge ».

    Cet anniversaire coïncide avec la publication d’un premier volume imprimé. Régulièrement, en effet, des lecteurs m’ont fait part de leur souhait de disposer de la matière ici rassemblée sur un support physique, avec le confort de lecture et la durabilité certaine qui lui sont liés. On trouvera dans ce livre 140 chapitres, mis à jour quand cela s’imposait, regroupés autour de grands thèmes (figures, religion, politique, économie-social, vie quotidienne…), à l’intérieur desquels l’ordre chronologique est suivi.

    Le blog contenant à ce jour 205 articles, enrichis de trois nouveaux par mois en moyenne, on aura compris que ce tome I sera suivi d’autres. En tout cas, je l’espère… Tel quel, c’est déjà un livre de 704 pages. Tout publier en une fois n’était guère pensable.

    En raison de la longueur de l’ouvrage et parce qu’il s’agit, pour l’essentiel, d’une matière disponible ici en libre accès, il ne m’a pas été possible de convaincre un éditeur. Et je peux le comprendre. J’ai eu, dès lors, recours à la plateforme d’auto-édition de livres Amazon Kindle Direct Publishing (KDP). Seule ombre au tableau, mais de taille: le prix. Il a été fixé d’office par le management KDP à 75,33 euros. Même pour un livre aussi volumineux et richement illustré (en couleurs ou en noir et blanc selon les cas), c’est beaucoup. En vain j’ai tenté de convaincre les responsables de ramener le coût à un montant plus raisonnable, en renonçant à toute rétribution personnelle. Pas prévu par le règlement! A se demander si Amazon n’a pas peur qu’avec un prix trop attractif, on fasse concurrence à sa propre librairie…

    Les lecteurs et lectrices intéressés trouveront les informations complémentaires et la possibilité de passer commande ici.

    Bonnes fêtes à toutes et tous!

    P.V.

    La présentation du livre sur Amazon.com :

    La pratique médiévale des pétitions, les turbulences politiques au tournant du millénaire, l'influence du concile de Trente, les missionnaires martyrs du Congo, les conséquences du "Brexit" napoléonien, la condition ouvrière dans les charbonnages, les funérailles maçonniques au XIXè siècle, les découvreurs de l'Australie, les colons de Manhattan, les invasions de la mer du Nord, le refroidissement climatique dans les tableaux de Bruegel, la légende nationale d'Ulenspiegel, la belgitude des Schtroumpfs, la révélation des iguanodons de Bernissart, le centenaire de la Grande Guerre, l'essor du droit international…: ces sujets figurent parmi tous ceux – 140 au total – qui sont abordés dans ce livre.

    La plupart proviennent des contributions pionnières de l'histoire, souvent méconnues du grand public. Y accéder, c'est aussi aller à la découverte de multiples facettes ignorées du vécu ancestral ou même parental. En rendre compte pour tout lecteur, sans trop de prérequis, était déjà et demeure l'ambition du blog Le passé belge, inauguré en 2016. Une partie importante des textes qui y ont été publiés sont ici repris, adaptés, mis à jour au besoin.

    Ce recueil est ainsi constitué de coupes transversales ou d'agrandissements opérés sur des événements et des situations relevant de temps récents ou anciens, avec quelques essais plus longitudinaux. La plupart reposent sur des sources inexploitées auparavant. Certains apportent un éclairage nouveau sur des questions déjà traitées ou au moins débroussaillées. D'autres sont des mises au point sur des épisodes mal connus ou déformés. Tous ont quelque chose à nous dire de nos identités.

  • L'affaire de l'asbl Rafaël : la réponse des journalistes aux critiques des milieux ecclésiastiques

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    De Thierry Denoël et David Leloup sur le site du Vif :

    Scandale Rafaël : les journalistes du Vif, de Knack et de la RTBF réagissent aux déclarations de l'Eglise

    14/12/21

    La récente enquête du Vif, de Knack et de la RTBF sur l'asbl Rafaël a suscité beaucoup de réactions et d'attaques à l'égard du travail des journalistes ayant investigué durant six mois. Voici leurs réponses détaillées en sept points.

    Notre enquête sur l'asbl Rafaël diffusée le 8 décembre a provoqué de nombreuses réactions. Parmi elles, quatre critiques de notre travail journalistique publiées sur les médias confessionnels Cathobel et Kerknet, et sur le blog personnel du Vicaire général de l'Évêché de Liège :

    Les journalistes souhaitent rétablir certains faits et répondre à ces critiques infondées par une mise au point factuelle et documentée. Car comme l'écrivait Albert Londres en 1929, "Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie en mettant dans la balance son crédit, son honneur, sa vie."

    Lire la suite sur le site du Vif 

  • Quand l’Europe faisait face à des esclavagistes arabo-musulmans

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    D'Alexandre Del Valle sur Atlantico :

    Ces 1000 ans durant lesquels l’Europe a fait face à des esclavagistes arabo-musulmans

    Face à l'idéologie woke, il est utile de rappeler certains faits historiques, notamment sur les raids esclavagistes barbaresques en Méditerranée.

    Cette semaine, Alexandre del Valle poursuit sa série d'articles-feuilletons consacrés aux "mythes fondateurs du cosmopolitiquement correct" et du "wokisme" anti-occidental. Notre chroniqueur montre que face aux adeptes wokistes de la punition permanente de l'Homme occidental Blanc judéo-chrétien sommé de s'auto-flageller pour expier des fautes passées, rien n'est plus utile que de rappeler des faits historiques incontestables et d'entrer en résistance intellectuelle et psychologique.

    Alexandre Skirda, essayiste et historien d’origine russe, explique dans son ouvrage La Traite des Slaves : l’esclavage des Blancs du VIIIe au XVIIIe siècle[1], qu’avant-même la traite atlantique, des millions de Blancs furent soumis à une traite encore plus terrible et meurtrière que celle des Noirs d’Afrique par les Européens. Skirda distingue deux traites des Slaves : la traite dite « occidentale », qui s’exerça en Europe centrale, et la traite « orientale », qui sévit de la Pologne à la Russie. La première débuta  au VIIIe siècle. Elle visait les Tchèques, les Moraves, les Slovaques, les Polonais, les Slovènes et les Croates de Slavonie, régulièrement razziés ou faits prisonniers dans les guerres les opposant aux germains ou hongrois. Les Esclavons de Slavonie étaient capturés sur les côtes dalmates puis étaient acheminés vers Cordoue, en « Al-Andalous », ou vers la Syrie, l’Egypte, l’Irak ou le Maghreb. Cette traite « occidentale » prit fin au XIe siècle en raison de la reconquista et de l’éclatement, en 1031, du califat de Cordoue, qui se fragmenta en de multiples « taïfas ». Ainsi la chute du soi-disant royaume musulman « éclairé » de Cordoue fut une bénédiction pour les victimes européennes des esclavagistes arabes. Quant à la traite des Slaves d’Europe orientale, elle dura plus de 1000 ans[2]. Les captifs étaient aussi bien des slavophones originaires d’Ukraine, de Pologne, de Russie, etc. Et les esclavagistes musulmans, dont les descendants ne se sont jamais repentis et n’ont jamais été condamnés par la « communauté internationale », étaient aussi bien des nomades turco-mongols venus des steppes de l’Asie centrale, des Polovtses, des Khazars et d’autres peuplades turcophones islamisées comme les Tatars. Les Khazars acheminaient leurs captifs vers la Volga, Boukhara et Samarcande, grands foyers industriels de castration et du lucratif commerce de l’esclavage destiné à Bagdad et à l’Extrême-Orient. Ensuite, les razzias mongoles et leurs intermédiaires génois alimentèrent en jeunes captifs mâles les armées d’esclaves slaves et grecs orthodoxes de l’Egypte des Mamelouks. Les Tatars, peuple turco-mongol converti à l’islam au XIVe siècle, sont ceux qui terrifièrent le plus les Russes-orthodoxes et les dominèrent pendant des siècles. Apparentés aux Turc-ottomans, les Tatars ravitaillaient la cour d’Istanbul en esclaves capturés en terre slave orientale. Cet état de fait dura jusqu’au règne de la tzarine Catherine II, qui vainquit l’Empire ottoman. L’Encyclopédie ukrainienne (2002) évalue à deux millions et demi au minimum le nombre d’esclaves slaves prélevés par les Tatars sur l’Ukraine, la Biélorussie et la Moscovie, rien que pour la période allant de 1482 et 1760. Sachant que la population de ces régions à cette époque était estimée à six millions d’âmes, ce chiffre est plus que considérable. Mais ceux qui pratiquèrent le plus longtemps cette traite des Slaves furent les Turcs ottomans. Cette traite des Slaves fut contemporaine des traites arabo-berbéro-turco-musulmanes qui terrifièrent l’Europe du Sud durant des siècles. Auteurs de L'Atlas des esclavages (2007), Marcel Dorigny et Bernard Gainot, notent que l’on ne dispose que de très peu de traces des esclaves en pays musulman pour la bonne raison qu’ils étaient castrés de façon industrielle et qu’en plus des autres mauvais traitements, ceci provoqua une mortalité extrêmement importante qui devait être compensée par des captures continuelles de nouveaux esclaves. On peut toutefois avoir un ordre d’idée. Ainsi, d’après Alexandre Skirda, le nombre total des victimes de la traite des Slaves entre le VIIIe et le XVIIIe siècle s’élèverait à quatre ou cinq millions d’âmes, en se fondant sur le bilan de la traite barbaresque établi par Robert Davies à 1 250 000 esclaves européens pour le seul domaine de la Méditerranée occidentale, sur une période quatre fois plus réduite.

  • Espagne : l’aide budgétaire à l’avortement dix fois plus élevée que l’aide à la grossesse

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Espagne : l’aide budgétaire à l’avortement dix fois plus élevée que pour la maternité

    14 déc. 2021

    En Espagne, l’aide budgétaire à l’avortement est « dix fois plus élevée que [l’aide] à la grossesse ». Ainsi, 3 392 233 euros ont été alloués à la maternité et « 32 218 185 euros à faciliter l’avortement pour les femmes ». « Des données choquantes » pour María Torrego, présidente de la fondation Redmadre qui estime que « le manque actuel de solidarité publique doit être inversé ».

    Le nombre de naissances en Espagne a diminué de 5,2% entre janvier et juin 2021, par rapport à la même période en 2020. Cette baisse est de 7,9% par rapport à 2019, selon l’Institut national de la statistique (INE) (Cf. Covid-19 : les naissances en chute libre).

    L’égalité : aider les femmes à exercer leur maternité librement

    La fondation Redmadre remarque que « seulement 1,3% des dépenses du PIB sont consacrées à la famille ». « Le soutien aux femmes enceintes en difficulté se résume à 8 euros par an », déplore-t-elle. Selon María Torrego, « des milliers de femmes sont oubliées par les administrations publiques ». Elle ajoute que « si le soutien nécessaire n’est pas fourni aux femmes pour exercer leur droit d’être mères, la société ne sera pas durable ».

    La présidente de Redmadre dénonce les « manipulations » « dans la sphère politique  » : l’avortement est présenté sous la « bannière de l’égalité », quand « l’égalité commence par le fait d’aider les femmes à exercer leur maternité librement, sans obstacles. » (cf. Un bébé ou un travail ? Les femmes sous pression). Elle réclame « la mise en œuvre de véritables politiques de soutien aux femmes et à la maternité car lorsqu’une femme enceinte en situation de vulnérabilité se sent accompagnée, ses doutes se dissipent ».

    Source : ABC, Laura Peraita (14/12/2021)

  • Bruxelles, 17 décembre : procession aux flambeaux aux Minimes

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    Ce vendredi 17 décembre, le troisième vendredi de l’Avent, la Paroisse des Saints Jean et Etienne « aux Minimes » (rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles) ouvre ses portes pour la troisième soirée « nocturne aux Minimes ». 

    Nous vous invitons à la Messe (à 18h30). Après la Messe nous partagerons la soupe populaire et pénitentielle afin de consentir un sacrifice alimentaire en ce jour de pénitence. Ensuite, cette soirée d’Avent pour le Seigneur se poursuivra avec la Procession aux flambeaux.

    Ce vendredi d’Avent « nocturne aux Minimes » est ouvert à tous. Venez nombreux et invitez largement autour de vous.  

  • Les chrétiens s'opposent la loi anti-conversion au Karnataka (Inde)

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Les chrétiens s'opposent la loi anti-conversion au Karnataka

    14 décembre 2021

    Bangalore (Agence Fides) - Dans le but de s'opposer au projet de loi anti-conversion visant les chrétiens dans l'État du Karnataka situé dans le sud de l'Inde, les fidèles de l'État ont lancé une campagne de sensibilisation et divers événements publics . Parmi les associations promotrices, le United Christian Forum of Karnataka a ouvertement critiqué le Premier ministre du Karnataka, Basavaraj Bommai, un représentant du parti nationaliste Bharatiya Janata Party (BJP). Ce dernier a en effet annoncé que lors de la session du Parlement de l'État, entre le 14 et le 23 décembre, le projet de loi sera présenté à l'Assemblée pour approbation.

    "La loi anti-conversion est une violation des droits fondamentaux de la Constitution indienne. Il viole de nombreux articles de la Constitution indienne. Même B.R. Ambedkar, le principal architecte de la Constitution indienne, s'était converti au bouddhisme sans la permission de l'État ", a déclaré à l'Agence Fides Mgr Peter Machado, Archevêque catholique de Bangalore. "La loi anti-conversion est une honte pour la coexistence et le pluralisme de la nation indienne. C'est une loi dangereuse qui pourrait déclencher des violences inter-communautaires", a averti Mgr Machado.

    Les chrétiens critiquent également la procédure précipitée choisie par le gouvernement du Karnataka, qui a agi en l'absence d'un débat public sur des questions cruciales liées à la démocratie, à l'État de droit et aux libertés fondamentales.

    L'ensemble de la communauté chrétienne du Karnataka s'oppose à la proposition de loi anti-conversion et s'interroge sur la nécessité d'une nouvelle mesure de ce type, puisqu'il existe déjà suffisamment de lois et de directives pour surveiller tout abus.

    Selon le rapporteur de la mesure, Goolihatti Shekhar, un homme politique du BJP, les conversions religieuses "par la force ou l'induction sont endémiques" dans tout l'État, et plus de 15 000 personnes, dont sa mère, se seraient converties au christianisme dans sa circonscription.

    Selon les résultats de l'enquête, il n'y a pas eu de tentatives ou d'incidents de "conversions forcées" et ceux qui se sont convertis au christianisme l'ont fait volontairement et librement.

    Les organisations chrétiennes ont contesté les données sur le prosélytisme présumé. Selon le recensement de 2001, les chrétiens du Karnataka étaient 1,91 %, alors qu'en 2011, ils n'étaient plus que 1,87 %. S'il y avait des "conversions rampantes", observe-t-on, la population chrétienne de l'État aurait enregistré une augmentation, mais ce n'est pas le cas.

    La même tendance peut être observée à l'échelle nationale : la communauté chrétienne en Inde en 2001 était de 2,34%, alors qu'en 2011 elle était tombée à 2,30% de la population.

    S'opposant au projet de loi aujourd'hui, les chrétiens du Karnataka ont déclaré dans un mémorandum que le projet de loi anti-conversion est destiné contre les minorités religieuses, qui sont donc appelées à manifester.

    Des "lois anti-conversion" similaires sont en vigueur dans plusieurs États indiens. Dans l'Orissa, dans l'est de l'Inde, une loi anti-conversion est en vigueur depuis 1967. Six autres États indiens ont adopté des lois similaires, qui ont entraîné une augmentation des attaques contre les chrétiens.

    (SD-PA) (Agence Fides 14/12/2021)

  • Mgr Aupetit dénonce la cabale dont il a été victime

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    Du site de Libération :

    Contre-attaque

    Après sa démission, l’ex-archevêque de Paris Michel Aupetit se dit «victime d’une cabale»

    L’ex-archevêque de Paris Michel Aupetit réagit ce mardi dans «le Parisien» après sa démission dans un contexte flou. Accusé d’avoir eu des comportements ambigus avec des femmes, il se dit «victime d’une cabale». Une plainte pour diffamation devrait être déposée contre «Paris Match».

    14 décembre 2021

    «Avez-vous le sentiment d’avoir été victime d’une cabale ?» «Oui.» A question simple, réponse simple. L’ex-archevêque de Paris, Michel Aupetit, a réagi pour la première fois après sa démission, acceptée par le pape, dans les colonnes du Parisien ce mardi. Accusé d’avoir entretenu des relations ambiguës avec plusieurs femmes, Michel Aupetit nie tout et évoque des «réseaux» qui «[lui] en voulaient et ont agi»«Mais je n’ai aucune preuve», s’empresse-t-il de préciser.

    Sur l’envoi d’un mail en 2012, exhumé par l’hebdomadaire le Point fin novembre, à une femme, Aupetit répond : «C’est une personne qui, comme il arrive souvent quand on est prêtre ou médecin, s’attache parce qu’elle souffre de solitude.» Il décrit une femme qui lui écrivait «tous les jours»«J’ai répondu à un courrier», concède l’ex-archevêque, mais nie toute liaison. «Une fois, cette personne a eu mal au dos. Je lui ai fait un massage pour la soulager. Je rappelle que je suis médecin.»

    Une plainte contre «Paris Match» en rédaction

    Publiées il y a une semaine, des photos de Paris Match montraient Michel Aupetit en compagnie d’une femme, à la sortie d’une brasserie puis en promenade dans la forêt de Meudon (Hauts-de-Seine). Il s’agissait de Laetitia Calmeyn, une théologienne ultraconservatrice belge de 46 ans et vierge consacrée, proche de l’archevêque et bien vue jusqu’à Rome. «Cela n’a rien à voir avec une relation d’amour ou une relation sexuelle. C’est une amitié», explique Michel Aupetit. Il annonce aussi qu’une plainte pour diffamation contre l’hebdomadaire est actuellement en rédaction. «Je ne peux accepter que mon silence soit interprété comme un aveu de culpabilité.» Laetitia Calmeyn a elle aussi annoncé qu’elle porterait plainte contre Paris Match après la publication de ces photos.

    Plus largement, Aupetit a été invité à réagir à sa démission, acceptée le 2 décembre par le pape et justifiée de manière plutôt bancale. «Quand la rumeur grandit, grandit, elle détruit la réputation d’une personne qui ne pourra plus gouverner», avait développé le chef de l’Eglise dans l’avion qui le ramenait de Grèce. «Si l’on démissionne quelqu’un à cause de rumeurs, où va-t-on ?» s’insurgeait un théologien à Paris dans Libération. «S’il me l’avait demandé, j’aurais traversé la tempête. J’en étais capable, explique l’ex-archevêque. J’imagine qu’il a jugé que la situation pouvait fragiliser le diocèse.»

    Avant d’être nommé archevêque de Paris en 2017, Michel Aupetit a été évêque auxiliaire en 2013 puis, un an plus tard, il a hérité d’un diocèse de plein droit, celui de Nanterre. Celui qui a eu à gérer l’incendie de Notre-Dame de Paris en 2019 est aussi connu pour ses positions strictes sur la famille et la bioéthique – il a notamment régulièrement soutenu les «marches pour la vie», hostiles à l’interruption volontaire de grossesse. Il a également eu maille à partir avec les homosexuels en 2012, lors des débats sur le «mariage pour tous».

  • Les Eglises européennes invitent les citoyens à se faire vacciner contre le COVID-19

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    Communiqué de presse, 14/12/2021

    Appel conjoint des Présidents de la COMECE et de la CEC

    Les églises européennes invitent les citoyens à se faire vacciner contre le COVID-19

    Appelant à la responsabilité et à la prudence face à la pandémie actuelle de COVID-19, et encourageant la vaccination ainsi que le respect des mesures sanitaires nécessaires, le Révérend Christian Krieger, Président de la Conférence des Églises Européennes (CEC) et S.Em. le Card. Jean-Claude Hollerich sj, Président de la Commission des Épiscopats de l'Union Européenne (COMECE) ont lancé l'appel commun suivant :

    En ce temps de l'Avent, manifestons l'amour du Christ en faisant preuve de responsabilité et d'attention envers tous. Alors que la pandémie de COVID-19 entre dans sa deuxième année, les églises européennes encouragent chacun à respecter les mesures sanitaires nécessaires et à se faire vacciner.

    Selon les rapports, les infections au COVID-19 sont toujours en hausse en Europe, alors que les médecins et les services paramédicaux sont épuisés et que les hôpitaux risquent de s'effondrer à tout moment.

    Les variations des taux de vaccination à travers l'Europe donnent des indications claires sur les raisons de cette situation dramatique. Dans plusieurs États Membres de l'Union Européenne, le recours à la vaccination complète reste malheureusement très inférieur au seuil nécessaire pour enrayer la propagation du virus, bien que des vaccins soient disponibles.

    Après avoir écouté les experts en science et en médecine, nous pensons que la vaccination est actuellement le moyen le plus efficace de contrer la pandémie et de sauver des vies humaines. La vaccination offre une protection non seulement à nous-mêmes mais aussi à nos frères et sœurs, notamment les plus fragiles d'entre nous. Il s'agit donc d'un acte d'amour et d’attention envers les autres, mais aussi de responsabilité et de justice sociale. 

    Nous reconnaissons que la décision de se faire vacciner peut ne pas être facile à prendre et que les raisons d'hésiter peuvent être multiples. Certains peuvent ne pas être en mesure de se faire vacciner en raison de problèmes médicaux graves. D'autres peuvent avoir peur ou douter de ses effets. Nous les encourageons à clarifier leurs préoccupations et à prendre une décision en connaissance de cause après avoir demandé l'avis des autorités et des experts compétents.

    Malheureusement, nous assistons également à la diffusion de fausses informations et d'affirmations infondées dans nos sociétés concernant la vaccination, instrumentalisant la pandémie en suscitant la peur et la polarisation à un moment où nos sociétés ont besoin de cohésion, d'unité et de solidarité.

    Nous appelons fermement tous ceux qui portent une responsabilité dans la société, y compris les acteurs politiques et médiatiques, ainsi que les membres de nos églises, à contrer toute tentative de désinformation.

    Nous appelons tous les acteurs de la société à sensibiliser et à encourager chacun à prendre des mesures responsables pour se protéger et protéger les autres, en particulier ceux qui ne peuvent pas être vaccinés pour des raisons de santé ou autres.

    Nous souhaitons également réitérer notre appel à l'Union Européenne et à ses États Membres pour qu'ils respectent leurs engagements en matière de partage des vaccins et qu'ils intensifient les efforts mondiaux visant à garantir un accès équitable aux vaccins contre le COVID-19 pour tous, y compris dans les régions où les systèmes de santé sont plus faibles.   

    Alors que nous nous préparons à célébrer Noël, rappelons-nous : « Une voix proclame : ‘Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur ; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu’. » (Isaïe 40.3)". Dieu a envoyé son Fils sur Terre pour exprimer son amour et sa sollicitude à notre égard. Cette bonne nouvelle reste très actuelle. Donnons-en un témoignage vivant, faisons preuve de responsabilité et d'attention envers les autres.

  • Kraainem : le couvent des Sœurs de la Visitation devient un foyer pour les pauvres

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    De kerknet.be :

    Kraainem : le couvent des Sœurs de la Visitation devient un foyer pour les pauvres

    14 décembre 2021

    Les Sœurs de la Visitation confient leur couvent de Kraainem à la famille Querton qui en fera un refuge pour les pauvres.

    Interieur van het klooster van de zusters Visitatie in de Hebronlaan in Kraainem © Amis Européens du Monastère de la Visitation à Kraainem (Brussels) Intérieur du cloître des Sœurs de la Visitation, avenue d'Hébron à Kraainem © Amis Européens du Monastère de la Visitation à Kraainem (Bruxelles)

    La communauté des Sœurs de la Visitation de Sainte-Marie, en accord avec les supérieurs de la Congrégation française et l'archidiocèse de Malines-Bruxelles, a décidé de donnner une nouvelle affectation à son couvent de l'avenue Hebron à Kraainem. Ce faisant, elles répondent à l'appel du pape François et du Vatican aux instituts de vie consacrée. Le décret de fermeture du monastère de Kraainem a été publié le 1er décembre 2021 à Rome par la Congrégation pour les instituts de vie consacrée. 

    Pas de futur

    L'âge et la santé fragile de la majorité des sœurs, leur petit nombre, le vaste domaine avec des coûts d'entretien considérables et l'impossibilité de revitaliser le couvent de manière à assurer les responsabilités de gestion, de formation et d'économie, ont conduit les sœurs à présenter une demande de fermeture du couvent à la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée à Rome, explique Sr. Marie-Catherine Pétiau, déléguée épiscopale pour la vie consacrée dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles. Les sœurs ont choisi de rejoindre les monastères de la Visitation de Sainte Marie, respectivement à Annecy, Thonon-les-Bains, Moulins, Paray-le-Monial et Scy-Chazelles. Quatre sœurs vivront dans la Résidence Nazareth à Uccle et une sœur réside déjà dans la Maison des Petites Sœurs des Pauvres à Bruxelles.

    Refuge  

    Avec le consentement de Rome, les sœurs ont choisi de confier les terrains de leur couvent de Kraainem à la famille Querton. La famille est active dans divers secteurs caritatifs et dans les médias catholiques. Sr. Pétiau : "Inspirée par les fondateurs des Sœurs de la Visitation de Sainte Marie, la famille a entrepris de faire du site de Kraainem un refuge pour les pauvres, de préserver le site et l'œuvre de Dom Bellot, bénédictin et architecte français, d'y mener des activités caritatives et sociales, notamment en aidant les enfants et les mères vulnérables, fondée sur les valeurs de l'Évangile, et de promouvoir les principes traditionnels de la vie monastique, tels qu'une maison partiellement permanente, une forme de vie communautaire et des activités agricoles dans l'esprit de "Laudato Sí", l'encyclique verte du pape François."

    Vente

    Le produit de la vente sera partagé équitablement, conformément aux directives de Rome, entre les couvents abritant les sœurs de la communauté de Kraainem et la Fédération France-Nord des Sœurs de la Visitation de Sainte-Marie, qui prendra en charge les soins des sœurs qui séjournent en maison de retraite.