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  • Des cardinaux pour quoi faire ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Pourquoi le pape a-t-il créé de nouveaux cardinaux ? Quelles conséquences pour la réforme de la curie ? Pourquoi les cardinaux Kasper et Ouellet s'opposent-ils à cette réforme ? Le Club des Hommes en noir composé des abbés Célier, Barthe et Guelfucci, ainsi que de Guillaume de Thieulloy, sous la direction de Philippe Maxence, s'attelle à nous apporter quelques réponses dans ce premier épisode de la saison 2022-2023.

    16 septembre 2022

  • D'après le pape, l'Occident se fourvoie

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    De Catholic News Agency :

    Pape François : "L'Occident sur de mauvaises voies".

    15 sept. 2022

    Discutant, sur le vol entre le Kazakhstan et l'Italie, de la dégradation morale de l'Occident, en particulier concernant l'avancée de l'euthanasie légale, le pape François a déclaré que la région a pris le mauvais chemin et que la mise à mort devrait être laissée "aux animaux."

    "Il est vrai que l'Occident dégénère", a déclaré le pape lors de sa conférence de presse en vol du 15 septembre, en réponse à une question sur la perte des valeurs en Occident, et en particulier sur la poussée de l'euthanasie légale en France, en Italie et en Belgique.

    "Il n'est pas, en ce moment, au plus haut niveau d'exemplarité ... L'Occident a pris de mauvaises voies", a déclaré le pape.

    Pressé sur le problème de l'euthanasie, le pape François a déclaré : "Tuer n'est pas humain, un point c'est tout. Si vous tuez - avec motivation, oui - à la fin vous tuerez davantage. Ce n'est pas humain. Laissons le meurtre aux animaux".

    Le pape François a visité le Kazakhstan du 13 au 15 septembre, participant au septième congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles, un sommet interreligieux, et rendant visite aux catholiques et aux fonctionnaires de cet État d'Asie centrale.

    Au cours de la conférence de presse en vol, le pape a également abordé la guerre russo-ukrainienne et le droit de l'Ukraine à se défendre, les relations entre le Saint-Siège et la Chine, et a critiqué le fait que la participation au congrès interreligieux kazakh risque l'indifférentisme.

    Concernant les préoccupations relatives à la liberté religieuse en Chine, et en particulier à Hong Kong, le pape François a déclaré : "Pour comprendre la Chine, il faut un siècle. Et nous ne vivons pas dans les siècles. La mentalité chinoise est une mentalité riche, et quand elle devient un peu malade, elle perd sa richesse. Pour comprendre, nous avons choisi la voie du dialogue."

    "Il y a une commission bilatérale Vatican-Chine qui, a-t-il dit, se déroule bien."

    "C'est lent parce que le rythme chinois est lent. Ils ont une éternité pour aller de l'avant. Un peuple d'une patience infinie. Mais des expériences que nous avons eues avant, nous pensons aux missionnaires italiens qui sont allés là-bas et qui étaient respectés comme des scientifiques. Nous pensons aussi aujourd'hui aux nombreux prêtres ou croyants appelés dans les universités chinoises parce qu'ils valorisent la culture", a-t-il déclaré.

    "Il n'est pas facile de comprendre la mentalité chinoise mais il faut la respecter. Je respecte toujours. Et ici au Vatican, il y a une commission de dialogue qui avance bien, le cardinal Parolin la préside et il est, en ce moment, l'homme qui connaît le mieux la Chine et le dialogue avec les Chinois. C'est une chose lente, mais on avance toujours d'un pas."

    Le pape a mis en garde contre une "classification" de la Chine dans un binaire démocratie-antidémocratie, "parce que c'est un pays tellement complexe avec ses rythmes."

    "Et il est vrai qu'il y a des choses qui nous semblent non démocratiques, c'est vrai", a-t-il ajouté.

    "Plus que de classer, j'essaie de soutenir la voie du dialogue", a dit le pape. "Dans la voie du dialogue, tant de choses sont clarifiées. Et pas seulement de l'Eglise mais d'autres domaines ; par exemple l'étendue de la Chine, les gouverneurs des provinces sont tous différents, il y a aussi différentes cultures à l'intérieur de la Chine, qui est un géant. Comprendre la Chine est une chose énorme, mais il ne faut pas perdre patience, cela demande beaucoup. Mais nous devons poursuivre le dialogue".

    Se tournant vers l'Ukraine, le Saint-Père a déclaré que l'armement du pays "peut être moralement acceptable", rappelant que "se défendre est non seulement légal mais aussi une expression de l'amour de la patrie." Il a affirmé le droit d'une nation à se défendre lorsque cela est nécessaire.

    A propos du dialogue avec la Russie, le Pape François a déclaré qu'"il est toujours difficile de comprendre le dialogue avec les Etats qui ont commencé la guerre... C'est difficile, mais nous ne devons pas l'écarter, pour donner l'opportunité du dialogue à tous, à chacun. Parce qu'il y a toujours la possibilité qu'avec le dialogue les choses puissent changer, même en offrant un autre point de vue, un autre point de considération."

    Il poursuit : "Mais je n'exclus pas le dialogue avec toute puissance qui est en guerre, même si elle est l'agresseur. Parfois, le dialogue doit se faire comme ça, mais il faut le faire. Ça pue, mais il faut le faire. Toujours un pas en avant. La main tendue, toujours, parce qu'avec le contraire on ferme la seule porte raisonnable pour la paix. Parfois, ils n'acceptent pas le dialogue - c'est dommage - mais le dialogue avance toujours, il est au moins proposé. Et c'est bon pour celui qui offre".

    Sur le risque d'indifférentisme, le pape François a déclaré que "s'il n'y a pas de dialogue, il y a l'ignorance ou la guerre. Mieux vaut vivre en frères ; nous avons une chose en commun, nous sommes tous humains. Vivons comme des humains, avec de bonnes manières : Qu'est-ce que tu penses, qu'est-ce que je pense ? Mettons-nous d'accord, parlons, apprenons à nous connaître".

    Développant sa discussion sur la dégénérescence de l'Occident, le pape François a demandé : "Qu'est-ce que l'Occident a perdu, pour oublier d'accueillir ?" Il a noté son besoin de croissance démographique, considérant "l'hiver démographique que nous avons. Nous avons besoin de personnes, tant en Espagne, en Espagne surtout, mais aussi en Italie."

    À cette fin, il a souligné la nécessité d'accueillir, de promouvoir et d'intégrer les immigrants.

    Le pape a mis en garde contre le populisme et a déclaré que l'Occident "est peut-être (...) en train d'expirer un peu."

    "Mais nous devons reprendre les valeurs. L'Europe doit reprendre les valeurs des pères qui ont fondé l'Union européenne - ces grands", a-t-il dit, en faisant auparavant référence à Ven. Robert Schuman, Konrad Adenauer et Alcide De Gasperi.

  • Birmanie : la junte profane une nouvelle église catholique dans l’État Shan

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    La junte birmane profane une nouvelle église catholique dans l’État Shan

    16/09/2022

    La semaine dernière, l’église de la Mère de Dieu de Moe Bye, une localité de l’État Shan dans le sud de la Birmanie, a été profanée par des soldats de la junte alors que des combats ont repris entre l’armée et les Forces de défense populaires locales. La paroisse de Moe Bye dépend du diocèse de Pekhon, où au moins six paroisses ont dû être abandonnées et où plusieurs églises, dont la cathédrale du Sacré-Cœur, ont été attaquées au cours des conflits internes depuis le coup d’État du 1er février 2021, selon des sources ecclésiales locales.

    L’église de la Mère de Dieu (localité de Moe Bye, dans l’État Shan), a été profanée par des troupes de la junte, qui ont également posé des mines à proximité.

    Une nouvelle église catholique a été profanée par des soldats de la junte, qui l’ont utilisée comme cuisine et qui ont posé des mines autour de l’édifice, selon des sources ecclésiales. L’armée birmane continue de cibler des églises et des infrastructures chrétiennes depuis le début du conflit interne, alors que la minorité religieuse subit les violences déclenchées par le coup d’État du 1er février. L’affaire a eu lieu dans la ville de Moe Bye, dans l’église de la Mère de Dieu dans l’État Shan, dans le sud du pays, quelques jours avant de se retirer de l’église cette semaine après avoir subi des pertes au cours de violents combats contre les Forces de défense locales.

    Moe Bye, où la majorité de la population est catholique, dépend du diocèse de Pekhon. Sur une vidéo publiée par les Forces de défense populaire de la région, devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut voir le sol couvert de poussière et de détritus et des bancs renversés, ainsi que des casseroles et des uniformes militaires à même le sol. Les paroissiens ont été appelés à ne pas tenter de s’approcher de l’église, l’armée ayant posé des mines à proximité.

    De nouveaux combats ont éclaté la semaine dernière entre l’armée et les Forces de défense locales dans les environs du canton de Moe Bye, les militaires ayant eu recours à des frappes aériennes et des armes lourdes après la mort de plusieurs dizaines de soldats. Plus de 5 000 personnes auraient fui leur domicile à cause des combats, et plus d’une centaine d’habitations auraient été détruites par les frappes aériennes de la junte.

    Selon des sources locales, l’armée a occupé l’église pour prévenir des attaques des Forces de défense locales. « Ces dégâts subis par l’église, qui est un lieu saint, résultent d’une attaque du malin », a déploré un prêtre birman sur Facebook. « C’est triste à voir, c’est comme si nos cœurs mêmes étaient brisés », a également réagi une paroissienne catholique.

    « Il y a de plus en plus de preuves de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre »

    Le diocèse de Pekhon se trouve dans l’une des régions les plus affectées par les violences dans le pays, avec le diocèse voisin de Loikaw situé dans l’État Kayah. Au moins six paroisses du diocèse de Pekhon ont dû être abandonnées, tandis que plusieurs églises, dont la cathédrale du Sacré-Cœur, ont été attaquées et endommagées à plusieurs reprises à cause des conflits internes, selon des sources ecclésiales locales.

    Plus de 150 000 civils, dont des catholiques des États Kahah et Shan, ont dû trouver refuge dans des églises, des camps de fortune ou dans la jungle, alors que l’armée a également ciblé des prêtres et des pasteurs, et bombardé et profané des églises dans les régions majoritairement chrétiennes de Kahah, Chin et Kachin.

    Le 12 septembre, lors d’une session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, Nicholas Koumjian, responsable du Mécanisme d’enquête indépendant pour la Birmanie, a déclaré que « depuis le coup d’État militaire de février de l’an dernier, il y a eu de plus en plus de preuves de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, dont des cas de meurtre, de torture, de déportation et de déplacements forcés, de persécution et d’emprisonnement, avec la population civile prise pour cible ». « Les coupables de crimes internationaux les plus graves en Birmanie doivent savoir que nous sommes unis afin de mettre fin au cycle d’impunité et d’assurer que les responsables de tels crimes seront amenés devant la justice », a-t-il ajouté.

    (Avec Ucanews)

  • Saint Lambert, patron du diocèse de Liège (17 septembre)

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    Buste-saint-Lambert.pngSa biographie par Godefroid Kurth (Biographie nationale T. IX pp. 143 et suiv., publiée par l'Académie royale des sciences, des lettres et des Beaux-arts de Belgique, Bruxelles, 1897). (source)

    LAMBERT (Saint) , LANDBERTUS, LANTPERTUS, LANDEBERTUS, naquit à Maestricht pendant le second quart du VIIe siècle. Ses parents, qui étaient riches et chrétiens de longue date, semblent avoir fait partie de l'aristocratie de cette ville. Un remaniement de sa première biographie donne à son père le nom d'Aper, et à sa mère celui de Herisplendis ; mais le texte primitif de ce document ne nous a pas conservé leurs noms.

       Lorsqu'il eut atteint l'âge des études, son père le confia aux soins de saint Théodard, alors évêque de Maestricht, qui, comme tous les prélats de l'époque, dirigeait l'éducation des jeunes clercs de son diocèse. La cour royale siégeait parfois à Maestricht. Lambert eut l'occasion d'y vivre dans l'entourage du roi et d'y être remarqué de lui. On ne sait ce qu'il faut croire de l'assertion d'un écrivain du Xe siècle, d'après lequel son premier maître aurait été un prêtre romain du nom de Landoald (voir ce nom), qui aurait vécu quelque temps avec son disciple à Wintershoven, dans une ferme de ses parents, où des miracles auraient fait éclater les vertus de l'enfant. Ce qui est certain, c'est que, de bonne heure, Lambert paraît avoir eu un rang élevé dans le clergé de Maestricht, et y avoir rallié, grâce à sa famille et à ses qualités personnelles, un grand nombre, de sympathies. Lorsque, en 668 ou 669, saint Théodard périt assassiné dans le pays de Spire, ce fut Lambert qui, au dire de la Vita Theodardi, alla redemander ses ossements aux habitants de cette contrée.

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  • "Un supermarché des religions"

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    L'évêque du Kazakhstan met en garde contre la rencontre interreligieuse à laquelle le pape a participé

    L'évêque Athanasius Schneider a parlé avec EWTN du rassemblement dans son pays, qui s'est terminé aujourd'hui.

    15 septembre 2022

    NUR-SULTAN, Kazakhstan - Une grande conférence interreligieuse à laquelle le pape François a assisté au Kazakhstan cette semaine avait l'objectif bienvenu de promouvoir la paix et l'harmonie, mais risquait aussi de donner l'impression d'un "supermarché des religions" qui relativise la seule vraie religion de l'Église catholique, a déclaré Mgr Athanasius Schneider. 

    L'évêque auxiliaire d'Astana, au Kazakhstan, qui a participé à la visite du pape dans ce pays d'Asie centrale du 13 au 15 septembre, a déclaré que l'objectif de la rencontre, à savoir promouvoir l'harmonie et la paix, était "bon", mais a ajouté "qu'il y a aussi un danger que nous, l'Église catholique, n'apparaissions pas simplement comme une des nombreuses religions."

    "Nous ne sommes pas l'une des nombreuses religions, nous sommes la seule vraie religion que Dieu a ordonné à tous les peuples de croire", a déclaré l'évêque Schneider à Alexey Gotovskiy d'EWTN à Nur-Sultan, la capitale de la nation. "Il n'y a pas d'autre voie vers le salut". 

    Le pape s'est rendu à Nur-Sultan (anciennement Astana) principalement pour s'adresser au septième congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles. Cette rencontre, qui a lieu tous les trois ans, a rassemblé près de 100 délégations de 60 pays, et comprenait des représentants du christianisme, de l'islam, du judaïsme, du shintoïsme, du bouddhisme, du zoroastrisme et de l'hindouisme.

    Dans ses commentaires à M. Gotovskiy, Mgr Schneider s'est dit préoccupé par le fait que lorsque les responsables de l'Église participent à de tels événements, ils donnent l'impression que l'Église appartient à "un supermarché des religions - tout le monde est là et vous pouvez choisir ce que vous voulez. Mais Jésus-Christ n'est pas dans le supermarché des religions. Il est le seul [vrai Dieu]". 

    Il a préconisé de trouver des moyens d'améliorer ces réunions, et a recommandé qu'il serait préférable d'avoir des réunions locales à un "niveau humain", atténuant ainsi "le danger du relativisme, de l'indifférentisme et du syncrétisme." 

    L'évêque Schneider a exprimé des préoccupations similaires dans son livre à succès de 2019, Christus Vincit : Le triomphe du Christ sur les ténèbres de l'époque. Il a déclaré à la journaliste Diane Montagna qu'en ne prêchant pas clairement la vérité du Christ aux membres d'autres religions, il pense que les clercs d'aujourd'hui commettent un "grand péché par omission." 

    Depuis le Concile Vatican II, a-t-il poursuivi, le dialogue interreligieux a donné l'impression que tous les peuples "voyagent sur des voies parallèles vers le même Dieu et parviendront tous à la même fin", mais il a estimé que c'était une "trahison de l'Évangile". Si les Apôtres avaient utilisé cette méthode, a-t-il dit, "ils n'auraient pas converti tant de gens au Christ" et seraient morts "non pas en martyrs mais dans leur lit". 

    Au cours du congrès, le pape, qui était assis aux côtés d'autres chefs religieux comme un parmi tant d'autres, a partagé avec eux son espoir que la rencontre conduise à un chemin "fraternel" vers la paix construit sur "le respect, le dialogue sincère, le respect de la dignité inviolable de chaque être humain et la coopération mutuelle." 

    "Les religions nous rappellent que nous sommes des créatures, que nous ne sommes pas omnipotents, mais des hommes et des femmes qui cheminent vers le même but céleste", a-t-il déclaré aux participants lors d'un discours-programme mercredi. Le lendemain, dans ses commentaires de clôture du congrès, il a exhorté toutes les religions et sociétés à impliquer les femmes et les jeunes dans la quête de la paix mondiale.

    Remarques à Reuters

    Mgr Schneider a critiqué publiquement le pape par le passé, mais il a déclaré aux journalistes à Nur-Sultan le 15 septembre, alors qu'il attendait l'arrivée du pape François à la cathédrale Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours pour une réunion d'évêques, de membres du clergé, de religieux et de laïcs, que ces critiques étaient l'expression de la "collégialité" et qu'elles étaient utiles à l'Église. 

    "Nous ne sommes pas des employés du pape, des évêques. Nous sommes des frères", a-t-il déclaré, selon l'agence Reuters. "Quand en toute conscience je sens que quelque chose n'est pas correct ou ambigu, je dois le lui dire, avec respect, fraternellement". 

    Les évêques qui ne sont pas d'accord avec le pape doivent être francs, a-t-il poursuivi, et ne doivent pas se laisser prendre aux "adulations et à l'encens" ou "se comporter comme un employé envers un patron", selon Reuters. 

    Le pape François a déclaré par le passé qu'il accueillait favorablement ces "critiques constructives" et est connu pour apprécier la franchise et l'honnêteté de ses amis et associés, mais il a critiqué "ceux qui sourient tout en vous poignardant dans le dos".

    Edward Pentin a commencé à faire des reportages sur le pape et le Vatican à Radio Vatican avant de devenir le correspondant à Rome du National Catholic Register d'EWTN. Il a également réalisé des reportages sur le Saint-Siège et l'Église catholique pour un certain nombre d'autres publications, dont Newsweek, Newsmax, Zenit, The Catholic Herald et The Holy Land Review, une publication franciscaine spécialisée dans l'Église et le Moyen-Orient. Edward est l'auteur de The Next Pope : The Leading Cardinal Candidates (Sophia Institute Press, 2020) et The Rigging of a Vatican Synod ? Une enquête sur les allégations de manipulation lors du Synode extraordinaire sur la famille (Ignatius Press, 2015). 

  • France : l'Ordre des médecins n'est pas favorable à l'euthanasie

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    L’Ordre des médecins « pas favorable » à l’euthanasie

    15 septembre 2022

    Jeudi, le président du Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom), François Arnault, a déclaré que l’Ordre n’était « pas favorable à l’euthanasie ». Si la France légiférait sur le sujet, une clause de conscience devrait être instaurée (cf. L’objection de conscience : un droit fondamental parce qu’elle est un devoir). « Il faut que la loi protège le médecin dans l’accompagnement qu’il serait amené à faire », explique-t-il. Sans toutefois s’opposer au fait d’adresser le patient à un confère non objecteur (cf. Avortement et euthanasie : l’Association médicale mondiale veut limiter l’objection de conscience).

    Il est « nécessaire que chaque département dispose d’établissements dédiés à la fin de vie, avec des soignants formés et soutenus », a rappelé François Arnault qui juge la France « très en retard » sur le sujet. « Il faut lutter contre ces inégalités d’accès aux soins palliatifs », insiste-t-il.

  • La victoire des droites unies en Suède : une première historique

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    15 septembre 2022

    En Suède, la victoire des droites unies est une première historique

    C’est fait ! Après trois jours de vérifications comptables tant les écarts étaient serrés, les résultats des élections législatives de dimanche dernier en Suède ont été annoncés hier soir, 14 septembre : la coalition de la droite libérale (Modérés, chrétiens-démocrates et Libéraux) et de la droite nationaliste (Démocrates de Suède, SD) a remporté 176 sièges, contre 173 pour la coalition de gauche sortante (en part des voix, le bloc de droite obtient 49,6%, contre 48,9% pour celui de gauche, un ensemble « rouge-vert »). Magdalena Andersson, premier ministre, a annoncé sa démission, effective ce jeudi 15 septembre. « Merci pour la confiance – maintenant nous allons remettre de l’ordre en Suède ! », a commenté sur Facebook le chef du parti des Modérés, Ulf Kristersson, artisan de la collaboration entre la droite et le SD. « Je commence maintenant le travail pour former un nouveau gouvernement efficace », a-t-il ajouté. Le président du Parlement va lui confier la mission de former une majorité, après des négociations entre partis. L’élection du nouveau chef de gouvernement n’interviendra qu’après le 27 septembre, date de la première session plénière du Parlement.

    Qualifier ce scrutin d’historique n’est pas abuser du mot. Jamais la droite qualifiée d’« extrême » en Europe en raison de son nationalisme qui la démarque de la droite libérale classique, n’avait pu rompre le « cordon sanitaire » et sortir de la marginalisation en Suède. Et voilà le SD propulsé par ces élections au rang de premier parti de droite devant les trois partis de la droite traditionnelle avec lesquels il s’est allié, et de deuxième parti du pays, derrière les sociaux-démocrates à gauche ! Le SD obtient 20,6% des voix (il était entré au parlement en 2010 avec 5,7% des voix), ce qui lui donne 73 sièges. Surtout, il progresse de 11 sièges par rapport aux dernières élections de 2018, tandis que les trois autres partis de droite en perdent : – 2 pour les Modérés (68 sièges), – 3 pour les chrétiens-démocrates (19 sièges), – 4 pour les Libéraux (16 sièges). Le chef du SD, Jimmie Åkesson, a promis d’être une « force constructive et d’initiative » au sein du parlement. Il n’a pas obtenu le soutien des trois autres partis de droite pour devenir Premier ministre. La participation au gouvernement du SD, premier parti de la nouvelle majorité mais peu apprécié de ses alliés en raison de ses origines « populistes » voire « néo-fascistes », reste une hypothèse peu probable. Comme l’a laissé entendre Jimmie Åkesson au soir de sa victoire, le SD se contentera vraisemblablement d’appuyer le gouvernement sans en faire partie, position au demeurant plus confortable, d’autant que cette majorité disparate et étriquée ne paraît pas inébranlable !

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  • Hongrie : les femmes qui envisagent de se faire avorter devront au préalable écouter les battements de cœur de leur foetus

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    De LifeSiteNews :

    Une nouvelle loi hongroise exige que les femmes entendent les battements de cœur du fœtus avant de décider de l'avortement

    Un membre conservateur du Parlement a salué cette règle comme "la première mesure en faveur de la vie" depuis que la Hongrie a légalisé l'avortement en 1956.

    14 septembre 2022

    BUDAPEST (LifeSiteNews) - Le gouvernement hongrois a publié un décret qui exige que les médecins montrent aux femmes qui cherchent à avorter "les facteurs indiquant la présence des fonctions vitales de l'embryon." Selon les rapports, cela signifie que les femmes devraient écouter le son des battements de cœur du bébé à naître. 

    Dans un communiqué publié lundi 12 septembre, le ministère de l'intérieur a déclaré que "près de deux tiers des Hongrois associent le début de la vie d'un enfant aux premiers battements de cœur" et que des équipements modernes peuvent contribuer à fournir des informations pertinentes aux femmes enceintes en détectant les battements de cœur au début de la grossesse. Le nouveau règlement devrait entrer en vigueur le 15 septembre. 

    Le fait de voir les signes vitaux d'un bébé à naître a, par le passé, fait changer d'avis des mères qui souhaitaient avorter. Un exemple récent en est une femme du Texas qui a choisi de ne pas avorter après avoir vu ses jumeaux à l'échographie. 

    Lire également la synthèse de presse de gènéthique.org : Hongrie : une nouvelle mesure pour limiter l’avortement

  • Liturgie 18 : Les messes à l’époque baroque (XVIIe / XVIIIe s) : cathédrales, églises, clergé et fidèles

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    SUITE DU COURS D'HISTOIRE LA LITURGIE

    Liturgie 18 : Les messes à l’époque baroque (XVIIe / XVIIIe s) : cathédrales, églises, clergé et fidèles (44 mn)

    https://youtu.be/QUevhzcd37o

    Après le Concile de Trente, on constate que les directives concernant la liturgie n’aboutissent pas forcément aux résultats escomptés lorsqu’elles sont à la charge d’un clergé peu ou mal formé. C’est très visible aux XVIIe et XVIIIe siècle (comme au XXe s après Vatican II). La lecture de statuts synodaux datant de 1777 prouve que les directives épiscopales ne sont guère suivies et que les enseignements du concile de Trente concernant le déroulement de la liturgie ne parviennent pas à éviter les interactions entre le culte idéal souhaité par l’Église et les goûts de l’époque : liturgies exagérément spectaculaires, goût de la mondanité où les dignitaires écclésiastiques passent souvent avant Dieu. De même, il y a décalage entre ce qui se fait à l’autel et le comportement assez souvent relâché des fidèles dans les nefs.  

    Selon James Anthony, spécialiste de la musique baroque en France, l’Église marchait à cette époque là de son plein gré au même pas que toutes les autres institutions soumises aux ordres des puissants de ce monde.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

  • Les maigres effectifs du séminaire de Namur

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    De cathobel.be (14 septembre) :

    Où en est-on dans la formation des futurs prêtres en Belgique francophone ? Quels sont les enjeux et les défis du moment ? L’abbé Joël Spronck, recteur du séminaire, donne quelques chiffres : 16 (peut-être 17) séminaristes diocésains, issus des quatre diocèses francophones de Belgique sont actuellement en formation. Parmi eux, un (peut-être deux) entre(nt) en propédeutique (année de réflexion et de discernement avant la formation proprement dite), tandis que sept sont en dernière année et en stage pastoral.

    Plusieurs séminaristes seront d’ailleurs très prochainement ordonnés diacres en vue du ministère presbytéral. (...)

    En outre, on compte 11 séminaristes diocésains du Chemin Néo-catéchuménal – dont 7 sont en mission pastorale itinérante (mais ces chiffres peuvent encore fluctuer…).

    À côté des séminaristes, on compte aussi une quinzaine de religieux de diverses communautés (Maredsous/Gihindamuyaga, Maredret, Salésiennes de Don Bosco, Franciscains, famille Myriam de Jambes, Assomptionnistes de Bruxelles, Prêtres du Sacré-Cœur de Bxls, d’autres encore…) qui suivent la formation philosophique ou théologique, en tout ou en partie, avec des programmes variés et personnalisés.

    Il reste à souhaiter qu'il n'y ait pas trop de défections dans ces rangs déjà très clairsemés...

  • Quelle est la place de la famille dans la nouvelle évangélisation ?

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    De l'abbé Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    La famille chrétienne, un phare dans la nuit

    13 septembre 2022

    Quelle est la place de la famille dans la nouvelle évangélisation ?

    Le climat actuel

    La « mid-life crisis », la « crise des 40 ans », est dépassée. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la crise du « quart de vie », un malaise existentiel qui semble toucher une majorité des jeunes adultes entre 25 et 35 ans. Les premiers à en parler furent les Américaines Alexandra Robbins et Abby Wilner dans leur livre, publié en 2001 : Quarterlife Crisis, the Unique Challenges of Life in your Twenties. Cette crise se caractérise par une démotivation, une recherche éperdue de sens, une soif d’épanouissement personnel : même avec un diplôme sous le bras, même avec un bon job, on ne sait pas quoi faire de sa vie.

    Que faire de notre vie ? Pourquoi ce déficit de motivation ? Lors de l’homélie de la messe d’entrée en conclave, le 18 avril 2005, le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, avait eu ces mots célèbres : Nous nous dirigeons vers une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien pour certain et qui a pour but le plus élevé son propre ego et ses propres désirs. Cette expression — dictature du relativisme — nous situe au cœur de la crise contemporaine.

    Beaucoup de gens sentent confusément que nous vivons une sorte d’époque-charnière, un tournant dans l’histoire. Mais ils en méconnaissent le motif. Depuis la renaissance, les prétentions de la raison humaine n’ont cessé de grandir, créant de grands mouvements philosophiques et idéologiques, qui nous ont souvent conduits au désastre. Le 20ème siècle a été le siècle le plus meurtrier de l’histoire, avec deux guerres mondiales, plusieurs génocides, la légalisation de l’avortement, la préparation de la mentalité euthanasique. Les idéologies marxiste et nationale-socialiste sont responsables de dizaines de millions de morts. Une certaine idéologie capitaliste ultra-libérale tue aussi, de façon plus subtile, en asphyxiant les consciences et les aspirations les plus profondes de la personne au nom du seul profit.

    A l’heure actuelle, la décomposition des idéologies (Benoît XVI, Via Crucis 2005) a entraîné une sorte de rejet, d’écœurement face à toute prétention de vérité, face à toute autorité. Le monde politique a perdu toute crédibilité, de même que l’Eglise, que l’autorité parentale, etc. Seules les sciences dites « exactes » peuvent prétendre à la vérité de ce qui est prouvé par les mathématiques ou l’expérimentation scientifique. Tout le reste n’est que goût, opinion ou idée personnelle. Il n’y a plus d’idéal : si rien n’est vraiment vrai, rien n’est vraiment bon, rien ne vaut la peine de s’engager. Il y a un déficit énorme d’espérance aujourd’hui. En termes plus terre à terre, on parlerait d’un déficit de « motivation ». Pour quoi vivre, en définitive ? Quand rien n’en vaut vraiment la peine, après un temps, on est fatigué de tout.

    Plus fondamentalement, s’il n’y a plus de vérité, il n’y a plus de liberté, plus de capacité d’aimer. Car la liberté est la capacité de se donner à ce qui est vrai et bon. Pourquoi voyons-nous tant de jeunes hésiter à se lancer dans la vie ? Pourquoi tant de jeunes couples, de jeunes vocations pour l’Eglise sont si fragiles ? Pourquoi réduisons-nous tout à notre intérêt, au calcul utilitariste, jusqu’à la réalité la plus belle, l’amour, ramené à l’érotisme, à la recherche effrénée du plaisir sensuel, tentant de justifier toutes les expériences sexuelles, même les plus viles ?

    La raison humaine est malade, avec le danger, comme pour toutes les pathologies de la raison, que nous ne soyons même plus en état d’en prendre conscience : de même que le sourd ne peut pas entendre qu’il est sourd, de même, le relativiste n’accepte pas son relativisme, car il le relativise.

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  • La communauté Saint-Martin officiellement installée sur le Mont-Saint-Michel

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    De Maréva Laville et Thomas Savall sur la Gazette de la Manche, d'Ille et Vilaine et de Mayenne :

    La communauté Saint-Martin s'installe officiellement au Mont-Saint-Michel 

    La communauté Saint-Martin s'installe officiellement dans le sanctuaire et bientôt à Saint-James et Pontorson. L'an dernier, une pétition avait circulé pour garder l'ancien curé.

    Don Maurice Franc est le nouveau recteur du Mont. Il fait partie de la communauté Saint-Martin. Après un temps d’observation, il proposera au diocèse des projets.
    Don Maurice Franc, le recteur du Mont-Saint-Michel, a installé officiellement sa communauté Saint-Martin jeudi 1er septembre. ©La Gazette de la Manche

    Pourtant, il y a un an de cela, le successeur du père Gesmier, que tout le monde surnomme Riton, n’avait pas reçu un tel accueil. Une pétition avait même tourné avec l’objectif de maintenir celui qui était à la tête du sanctuaire depuis un an. « Quand j’ai vu le représentant de la communauté en avril 2021, j’étais sûr qu’il prendrait le sanctuaire alors qu’il disait venir pour un projet »,  témoigne Riton contacté par téléphone par la rédaction.

    Un an plus tard, le temporaire devient définitif. « Une communauté met toujours une empreinte. Riton ne souhaite pas commenter la décision de l’évêque.  » Il doit l’assumer. Je fais confiance à l’évêque.  » Riton respecte la décision hiérarchique sans être en accord total. 

    « Ils portent la soutane » 

    Lui a vécu un mois et demi avec cette communauté. Il a pu voir des changements rapidement au Mont-Saint-Michel avec eux. « Ils portent la soutane. Ils ont amené leurs vêtements liturgiques. Ils ont changé la disposition de l’église et les horaires des messes. On ne rentre plus dans le chœur. Ils ont mis des ficelles avec un sens giratoire. Avant, c’était plus ouvert. Même la prière à Saint-Michel est passée au vouvoiement et le latin est revenu en force. Ils ont une autre approche de Dieu. » 

    « L’importance est la bonté des personnes »

    Et alors, répond l’évêque de la Manche, Mgr Le Boul’ch. « Ils portent la soutane mais ce n’est pas neuf chez nous. C’est une manière d’exprimer son identité de prêtre. Ce qui compte, c’est la bonté des personnes ». Lui préfère voir une communauté qui n’est pas en rupture avec la tradition, plutôt que « conservatrice ». « Tradition ne veut pas dire immobilisme.

    Aujourd’hui, la différence de sensibilité devient vite un conflit », déplore-t-il. Il faut dire que le Sud-Manche n’est pas habitué à ce genre de situation. Recevoir une communauté au Mont-Saint-Michel est une première depuis 1905 au Mont-Saint-Michel, après la paroisse de Saint-Edme. « Chez nous, on n’a pas trop l’habitude d’accueillir des gens de l’extérieur. Avant on était assez nombreux », commente l’évêque de la Manche. 

    Une communauté avec de nombreux prêtres

    Mais l’arrivée de « l’habit noir », comme l’avait surnommé le journal Le Monde en référence aux soutanes portées par les prêtres de la communauté Saint-Martin,  » ne changera strictement rien », assure le nouveau recteur. Si ce n’est, donc, que dans le paysage local, les prêtres revêtus de leurs robes noires seront plus nombreux.

     « La communauté Saint-Martin apporte des forces nouvelles et spirituelles sur le Mont. On n’avait plus les énergies suffisantes pour aboutir à nos projets pour le sanctuaire et le prieuré d’Ardevon », explique l’évêque de la Manche, Mgr Le Boulch, qui assure toutefois que le projet reste diocésain. Lui comme le recteur savent que les prêtres de Saint-Martin ne font rien de mieux que les autres. Mais il semblerait qu’ils répondent aux maux des diocèses : le manque de curés. 

    Quelques projets pour le Mont-Saint-Michel

    Avec leur installation, les curés de la communauté Saint-Martin se projettent surtout sur la communication, la visibilité et les relations entre les paroisses. « Le sanctuaire souffre d’un déficit de communication auprès des diocèses et des paroisses. On va travailler là-dessus avec des courriers envoyés dans les services diocésains de pèlerinage avec un programme clé en main ». Ce n’est pas tout.

    Don Maurice Franc lit à voix haute le passage d’un texte pontifical du pape Léon XIII, datant de 1895 en latin. « J’ai l’idée de mutualiser les confréries de Saint-Michel du monde entier. C’était la volonté des papes. Le but c’est de rassembler. » A leur façon. Puisque la communauté Saint-Martin fait partie de cette branche de l’Église qui vie en communauté. Soudée, mais pas tant conservatrice, dira l’abbé du Mont-Saint-Michel. Car lui, les « on-dit » sur le côté conservateur de la communauté, il préfère les épargner. « Je n’ai jamais compris ce que ça voulait dire être conservateur, car je n’ai jamais fait de conserve », blague l’abbé. L’homme n’a pas à s’en faire, de toute évidence. « Les a priori sont en train de tomber », estime l’évêque. L’avenir le dira.