De Cécile Séveirac sur Aleteia.org :
Inde : des familles attaquées pour avoir suivi des « pratiques chrétiennes »
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De Cécile Séveirac sur Aleteia.org :
Inde : des familles attaquées pour avoir suivi des « pratiques chrétiennes »
Pour l’Avent, la Foi prise au mot vous propose une série sur les convertis au catholicisme. Pour ce premier épisode, nous découvrons G.K Chesterton. Personnage colossal, auteur essais, de romans, de pièces de théâtre, des biographies, d’ouvrages théologique très complexes et même de romans policiers, il se convertit au catholicisme en 1922. Pour en parler, Régis Burnet reçoit Hubert Darbon et Philippe Maxence.
La Libre (!!!) de ce 28 novembre 2022 (p. 39) publie une opinion de Diane Roman et Marc Verdussen plaidant en faveur de l'inscription du droit à l’avortement dans la Constitution :
28 novembre 2022
extrait :
La Hongrie, la Pologne, la Suède, l’Italie… autant d’États européens qui ont basculé vers le populisme, voire l’autoritarisme. Et demain ? Nul État du continent n’est à l’abri d’une dérive illibérale. Aujourd’hui, les démocraties libérales ne se renversent plus par des coups d’État inconstitutionnels, mais elles se dégradent insidieusement, quand des élections constitutionnelles portent au pouvoir des partis enclins à bafouer les droits fondamentaux et à fragiliser les juges dans leur mission de protection de ces droits. L’état de droit régresse ainsi dans un nombre de plus en plus important de pays européens. Dans ces conditions, refuser toute réforme constitutionnelle en se berçant de l’illusion de croire que nos lois sur l’avortement sont intangibles et nos juges perdurables relève au mieux d’un déconcertant angélisme, au pire d’une turpitude intellectuelle. La déferlante des extrêmes sur les scènes politiques de nos pays ne doit-elle pas nous incliner à la plus grande vigilance ? Ne s’impose-t-il pas de préserver l’avenir en ‘sécurisant’ dans nos Constitutions le droit à l’autonomie personnelle des femmes et les droits liés à la procréation ? Les lois belge et française sur l’avortement sont abrogeables par une majorité ordinaire d’élus, tandis que les Constitutions des deux pays ne sont révisables qu’au terme de procédures plus strictes et à des majorités renforcées : deux tiers en Belgique et (sauf recours au référendum) trois cinquièmes en France.
A ce propos, lire : “La constitutionnalisation de l’IVG entraînerait des conséquences désastreuses”
Où l'on apprend comment nos excellences sont allées déverser leur bonne parole à Rome et en sont revenues ravies d'y avoir été écoutées avec complaisance sans apparemment y avoir subi la moindre contradiction...
Du Nederlands Dagblad (Hendro Munsterman) :
26 novembre 2022
De Kesel a donné une introduction sur la sécularisation au Vatican. L'accent a été mis aussi sur la "bénédiction gay" et les femmes diacres
Pendant une semaine, les évêques de Belgique se sont exprimés au Vatican sur la situation de l'Église belge. La pénurie de prêtres y a été abordée, mais aussi les questions relatives aux personnes mariées, les prêtres, les diacres féminins et, bien sûr, la "bénédiction gay" qu'ils ont récemment publiée.
Les 11 évêques belges étaient encore enflammés vendredi soir après cette réunion de deux heures qu'ils avaient eu avec le Pape François le matin même. Inoubliable", "impressionnant", "Quelle expérience !", "Quel pape nous avons !", ont-ils raconté avec émotion lors d'une conférence de presse. (voir ICI)
Juste avant, leur président, le cardinal Joseph De Kesel, était revenu sur cette visite ad-limina. L'atmosphère a changé ", a déclaré Mge De Kesel, qui avait également effectué une visite ad limina en 2003 et 2010, avec trois papes différents.
L'accueil a été très chaleureux partout", a noté De Kesel avec satisfaction. Nous avons parlé de beaucoup de questions qui touchent nos églises locales. A chaque fois, on nous a dit qu'ils voulaient nous écouter pour comprendre notre situation". Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de discussion.
Avant tout, De Kesel s'était fixé un objectif précis pour "sa mission personnelle de la semaine dernière", comme il l'appelle. Il voulait se rendre "dans chacun des dicastères (départements du Vatican) pour expliquer notre situation d'une société pluraliste et sécularisée, un thème sur lequel il a écrit un livre l'année dernière qui sera bientôt publié en italien. A Rome, la situation belge "est parfois jugée avec des présupposés propres à l'Europe", une situation telle qu'elle n'a plus existé chez nous depuis les années 1950, à savoir d'une Eglise ayant beaucoup de prestige et de pouvoir, dans une société chrétienne homogène".
Dans plusieurs dicastères, les évêques ont été informés que le principal problème est le manque de vocations sacerdotales. C'est effectivement douloureux", a admis De Kesel. Mais c'est aussi nécessaire de se demander pourquoi. Selon De Kesel, la sécularisation actuelle n'est pas tant un "obstacle" qu'une réalité à accepter et qui est une opportunité et un défi. Il y a donc eu une discussion. J'ai pu dire ce qui me préoccupe, dans un esprit de fraternité et de respect. Nous ne sommes pas venus à Rome en tant qu'exécuteurs de ce qui a été décidé ici, mais en tant qu'évêques qui ont également leurs propres responsabilités dans leur église locale", a déclaré Mgr De Kesel dans des termes qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à ce que les évêques allemands ont proclamé il y a une semaine
Selon plusieurs participants à la visite ad-limina, la mission de De Kesel a porté des fruits. Un cardinal romain a même mis de côté une partie de ce qu'il avait préparé comme étant "non pertinent" alors qu'il avait entendu De Kesel et deux de ses collègues exprimant leur opposition. Je comprends mieux maintenant", aurait-il dit.
La "bénédiction gay" des évêques flamands a également été discutée, bien sûr. Le cardinal parle d'ailleurs très explicitement non pas d'une bénédiction gay ou d'une liturgie, mais plutôt plus prudemment sur un "moment de prière dans lequel nous demandons à Dieu de nous aider et de nous protéger".
Je suis très heureux que nous ayons pu l'expliquer et que nous ayons été écoutés", a déclaré M. De Kesel qui a souligné qu'il n'y a pas de tensions entre les Flamands et les francophones. Nous nous concentrons sur les homosexuels croyants qui essayent de vivre une vie qui est possible, qui ont trouvé un partenaire avec qui ils peuvent partager la vie. Vous devez être réaliste : le célibat est un charisme, un don qui ne convient pas à tout le monde. C'est ce que j'ai expliqué ici à Rome.
Les dirigeants du Vatican ont souvent mis en évidence le "déficit de vocation", faisant principalement référence à un manque de candidats à la prêtrise. Mais les évêques belges ont également évoqué la possibilité pour les "viri probati" (hommes mariés qui ont déjà des responsabilités) et "l'ordination diaconale des femmes". Et aussi l'importance de la place des femmes dans l'Église : c'est une question très importante". L'archevêque de Malines a fait état d'"études montrant que le diaconat féminin a existé au cours de l'histoire de l'Europe". Vous ne pouvez pas le nier. Même avec l'imposition des mains, c'est-à-dire en tant qu'acte ecclésiastique...
Mais selon De Kesel, les prêtres mariés et les femmes diacres ne doivent pas être considérés comme une solution à la pénurie de prêtres. Ce n'est pas une solution. Nous ne le demandons pas parce qu'il y a un manque... Mais parce que c'est important en soi, même s'il y avait trop de vocations sacerdotales".
De Benjamin Mars sur matele.be :
L'église de Haid (Ciney) bientôt à vendre ?
Dans quelques mois, l'église de Haid sera peut-être à vendre. La commune de Ciney, propriétaire du bâtiment, vient d'être sollicitée par la fabrique d'église d'Haversin pour une désaffectation de cet édifice religieux qui tourne au ralenti depuis plus de deux ans. Une bonne décision selon Jean-Marc Gaspar, échevin du Patrimoine à Ciney.
La fabrique d'église a pris une sage décision de prendre cette initiative concernant l'édifice d'Haid, car il est encore en bon état. Et comme le bâtiment n'est plus chauffé, il risque de se détériorer plus rapidement, surtout l'hiver.
Avant une possible vente de l'édifice religieux, la procédure de désaffectation est encore longue. Elle sera officiellement lancée lorsque la fabrique d'église d'Haversin en fera la demande écrite. Le dossier passera ensuite entre les mains de l'Evêché de Namur qui prendra une décision.
La chapelle de Jannée vendue 130.000 euros
Si la procédure de désaffectation va à son terme, l'église de Haid ne sera pas le premier édifice à être désacralisé dans la commune cinacienne. Dernièrement, la chapelle de Jannée a subi le même sort. Elle vient d'être revendue 130.000 euros à un privé qui compte y installer des bureaux.
À la revente, la commune de Ciney s'était alors montrée assez exigeante quant à la future réaffectation du bâtiment désacralisé. Pour l'église de Haid, elle se montrera plus transigeant, annonce l'échevin du Patrimoine cinacien.
Il est clair que nous ne pouvons accepter n'importe quel projet de transformation pour une église au coeur du village. Toutefois, pour la chapelle de Jannée, nous nous étions montrés assez restrictifs. Ce qui a probablement réduit le nombre de demandes. Pour l'église de Haid, nous ne fermerons plus la porte à des projets tels que la création d'un gîte par exemple.
En ce qui concerne le mobilier, il ne sera pas compris dans la vente du bâtiment s'il vient à être désaffecté. Tout le mobilier sera transféré en priorité dans d'autres églises, si des fabriques se montrent intéressées.