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Actualité - Page 1067

  • Aux yeux des chrétiens du Pakistan, l'Europe est gravement menacée

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    De Mathilde Rambaud sur aleteia.org :

    Pour les chrétiens pakistanais, « une grave menace guette l’Europe »

    Depuis qu’il a été menacé de mort dans sa propre église à Nice, dans les jours qui ont suivi les attentats contre Charlie Hebdo en janvier 2015, le frère Louis-Marie Ariño-Durand, 46 ans, a « encore plus envie de porter [son] habit » ! Prêtre dominicain, il est depuis 2007 le promoteur général du Rosaire, autrement dit le représentant officiel du maître de l’Ordre pour la diffusion de cette prière reçue, selon la tradition, par saint Dominique en personne des mains de la Vierge Marie. Le religieux en habit blanc voyage donc beaucoup et c’est d’ailleurs en Irak, le 7 novembre dernier, qu’il a officiellement ouvert les festivités du huitième centenaire de l’ordre des Prêcheurs, « présent là-bas depuis des siècles ».

    « Les réfugiés veulent quitter l’Irak »

    La tristesse des Irakiens fuyant les djihadistes de l’État islamique dépasse tout entendement. « J’ai vu en Irak des gens d’une tristesse que l’on ne peut imaginer. Ils ont dû tout abandonner du jour au lendemain. Nos sœurs ont perdu 19 maisons en une nuit. Elles sont parties avec seulement ce qu’elles avaient sur le dos alors qu’elles étaient chez elles. Alors oui, on peut propager de belles images bien romantiques du martyre, mais les chrétiens d’Orient le vivent dans leur chair ! » Frère Louis-Marie confie qu’il a eu besoin de deux mois pour se remettre « émotionnellement et moralement » de sa visite en Irak, soulignant bien qu’ « aucun chrétien n’a perdu la foi ».

    « Le travail des frères et des sœurs sur place est extraordinaire mais on sent que les gens veulent partir », regrette le religieux. « Erbil se situe à 25 km de la ligne de front ; ils savent pertinemment qu’ils ne reviendront jamais chez eux. Les seuls chrétiens qui sont encore dans la ville restent parce qu’ils n’ont pas encore réussi à fuir. »

    « Les chrétiens pakistanais n’ont même pas le temps de prendre conscience de leur courage »

    Le frère Ariño effectue un voyage à l’étranger par an à la rencontre des 100 000 frères, moniales, sœurs et laïcs de l’Ordre, présents sur tous les continents. Il s’est rendu à Lahore, au Pakistan, il y a quelques semaines à peine : « En dix ans, c’était la première visite du promoteur du Rosaire auprès de notre communauté pakistanaise ! ». L’une des situations les plus dangereuses auxquelles le religieux ait été confronté. « Pour circuler, je devais m’habiller en civil et me cacher dans une voiture avec des pare-soleil sur toutes les fenêtres. »

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  • "Loi de Dieu" et "loi des hommes", une déclaration interpellante de notre Premier Ministre

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    On a entendu Charles Michel, ce 1er mai, déclarer: "Dans une démocratie, la loi des hommes prime toujours la loi de Dieu" !!
    Même s'il visait les islamistes, la généralité du propos est interpellante...
     
    Pour rappel (source) :

    « Les chrétiens, de même que tous les hommes de bonne volonté, sont appelés, en vertu d’un grave devoir de conscience, à ne pas apporter leur collaboration formelle aux pratiques qui, bien qu’admises par la législation civile, sont en opposition avec la Loi de Dieu ». (1995 Evangelium Vitae 74)

    Un chrétien reconnaît en Dieu le Créateur de toutes choses et il met son bonheur à aimer ce que Dieu veut. Dieu a inscrit dans la nature humaine une loi qui est certaine : c’est la loi morale naturelle, connaissable de tous les hommes, sans besoin de la révélation divine. Les chrétiens retrouvent une expression de ces lois dans le Décalogue transmis par Dieu à Moïse.

    Il a laissé l’homme libre de suivre cette loi non écrite par l’homme.

    En revanche, c’est l’homme qui organise lui-même la société où il vit. C’est pourquoi la loi qui dit « Tu ne tueras pas l’innocent » est valable pour chacun des hommes de la planète. C’est une loi morale commune, universelle, valable pour tous... au contraire des lois particulières de chaque Etat sur le montant et les modalités de l’impôt, par exemple.

    Toutefois, l’homme moral et l’homme politique sont le même homme et ainsi la loi morale et la loi de la cité ne doivent pas être en opposition. Quand cela arrive, et ces deux types d’ordre se contrarient, ce n’est pas la loi morale gravée au cœur de la nature humaine qui est en tort, mais la loi édictée par les hommes. La seule loi qui puisse être injuste est celle qui porte le sceau de l’homme.

    La question revient donc à savoir s’il faut toujours obéir aux hommes, et s’il vaut mieux obéir aux hommes qu’à Dieu. La réponse dans les deux cas est non, et la loi civile doit respecter la loi morale, i.e. la loi des hommes doit toujours respecter la loi de Dieu. Quand un chef d’Etat déclare « non à une loi morale qui serait supérieure à la loi civile », il y a lieu de s’inquiéter car c’est alors une profession de foi du pouvoir humain absolu sur la loi naturelle.

    Comment discerner quand une loi est injuste et quand une loi injuste impose la désobéissance ?

    Ce sont deux questions différentes car, précisons-le, il y a une certaine injustice de la loi qui n’entraîne pas automatiquement la désobéissance.

    • On peut dire qu’une loi est injuste dès lors qu’elle va dans le sens contraire de la justice de la loi morale. Ainsi en est-il par exemple pour une loi qui légifère sur l’avortement, dans la mesure où l’avortement s’oppose à la loi morale « tu ne tueras pas l’innocent ». Une telle loi n’a jamais le pouvoir d’imposer l’obéissance.
    • Une loi peut également être dite injuste lorsqu’elle n’aboutit pas au rôle qui est le sien, à savoir de concourir à ordonner la cité en vue du bien commun, sans toutefois contrecarrer directement les lois morales. Tel serait le cas par exemple d’une loi ou d’une composition de lois organisant une fiscalité excessive qui ne parvient pas à établir une justice entre les citoyens face à l’impôt, voire même qui aboutit au phénomène contraire. Dans ce deuxième cas, il est parfois préférable d’obéir et parfois non, et parfois aussi cela est impossible... Il faut alors apprécier si obéir à une telle loi imparfaite cause plus de torts ou de biens pour la cité que de désobéir, et réciproquement.

    En résumé, il faut se référer à la loi morale pour savoir si une loi civile est injuste ou non. Lorsqu’elle est injuste, il faut distinguer si elle l’est parce qu’elle s’oppose directement aux principes moraux, ou bien si elle s’oppose seulement aux modalités pratiques d’atteinte du bien commun, si elle pêche par excès ou par défaut. Dans le premier cas, nul ne peut moralement lui obéir. L’appréciation de la réaction à avoir dans le deuxième cas est plus complexe car elle nécessite de peser ce qui est le mieux pour la cité : il s’agit d’évaluer le moindre mal compte tenu des enjeux. En effet, il peut-être préférable de supporter un mal que d’en commettre aux conséquences pires ; et parfois il faut mieux aller contre la loi, ce qui oppose une atteinte à l’autorité sur un sujet non fondamentalement immoral, que de suivre une loi aux conséquences pires.

    Mais de nos jours, on trouve des lois qui sortent de leur rôle d’interdire ou d’obliger mais seulement qui permettent. Alors le problème se complexifie car il y a une permissivité qui peut entraîner une confusion terrible entre le bien et le mal (cf. Evangelium Vitae).

  • Un appel de la Communauté Saint-Jean de Bruxelles pour aménager une salle en vue de la formation et de l'évangélisation

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    Le détail du projet se trouve ICI ainsi que les indications concernant les dons.

  • Liège : trois cents personnes ont assisté au concours de musique sacrée pour jeunes choristes

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    Liège, samedi 30 avril 2016 : le concours de musique sacrée pour jeunes choristes a attiré 300 personnes à l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy (source):

    logo_bleu.jpgPlus de 300 personnes se sont rassemblées à Liège, en l’église du Saint-Sacrement, ce samedi 30 avril 2016 pour assister au grand concours de musique sacrée où cent vingt jeunes choristes ont rivalisé de talent pour se partager les trois prix décernés par le jury des professeurs de musique venus de l’IMEP (institut de musique d’église et de pédagogie musicale) et des écoles de musique de la province de Liège. Le premier prix, offert par l’Echevin du Patrimoine et du Tourisme de la Ville de Liège, Michel Firket, a été attribué à l’Ensemble « Cantus Firmus » de Schaerbeek, dirigé par Hélène Richardeau. L’échevin était représenté à la remise des prix par son chef de cabinet.

    La soirée s’est conclue par un buffet convivial très suivi par les choristes et le public venu en foule dans la grande salle de la Maison décanale Saint-Jacques prêtée pour la circonstance par M. le Doyen Eric de Beukelaer.

    Le lendemain dimanche, avant de reprendre sa route vers la Normandie, l’une des formations lauréates, la sympathique maîtrise Saint-Evode de la cathédrale de Rouen (dir Loïc Barrois), a aussi animé en grégorien et en polyphonie la messe latine de 10h à l’église du Saint-Sacrement,

    Il faut saluer enfin le bel effort rédactionnel du magazine Vlan-Spectacle (édition liégeoise) qui a apporté sa contribution efficace à l’annonce de l’événement.

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  • Pâques à Moscou : pour les Orthodoxes, la nuit de la Résurrection c’était le week-end dernier

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    … avec le Patriarche Cyrill, le  Président Vladimir Poutine et le Premier Ministre Dimitri Medvedev. De quel œil les regardent les maîtres à penser de l’Occident laïc et apostat ?

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    JPSC

  • Stages musicaux à l’abbaye de Maredret

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    Les sœurs de Maredret et les professeurs ont le plaisir de vous annoncer les prochains stages avec :

    img_5919_dx.jpg1° Ve. 27 au di. 29 mai:

    Guillaume Houcke (pose de voix) et François Houtart (sémiologie et chant grégorien)

    2° Di. 3 au ve. 8 juillet (enfants et adultes) :

    Paul Gerimon (pose de voix) et François Houtart (chant grégorien),

    Catherine Verkindere et Emi Shiraki (flûtes à bec),

    Florence Stache (chant choral)

    + Di. 3 juillet à 17:00

    CONCERT des professeurs 

    3° Dimanche 5 juin à 17:00:

    "Églises ouvertes"

    CONCERT VIOLON et ORGUE

    Claude Vonin et François Houtart

    PALESTRINA, VITALI, MUFFAT, BACH, JONGEN,

    HOUTART : Création de "Sons et Silences" op. 34

    Même CONCERT à Saint-Jean-Baptiste à Molenbeek

    le ve. 3 juin à 20:00 

    Renseignements et inscriptions :

    www.accueil-abbaye-maredret.info 

    ou ici plus bas

    Contacts et infos : www.francois-houtart.eu & www.organumnovum94.wix.com/organum-novum

     JPSC

  • Menaces sur l’Eglise catholique au Burundi

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    monument-in-bujumbura.jpgDe Laurent Larcher, correspondant du journal « La Croix » à Bujumbura :

    Depuis un an, le Burundi est plongé dans une grave crise, née de la réélection contestée du président Pierre Nkurunziza en juillet dernier.

    Les laïcs et l’Église catholique sont victimes de la violence des forces de l’ordre et des intimidations du pouvoir.

    Pour nous rencontrer, nous avons dû suivre mille précautions. Nous rendre dans un lieu discret et improbable. Attendre dans une pièce sombre à l’insu de presque tout le monde. Le voilà. Appelons-le Pascal. Il est accompagné d’un ami, connu et respecté par tous les catholiques burundais. Il se porte garant de son témoignage.

    Recherché par les services de sécurité, les agents du renseignement et les miliciens Imbonerakure, Pascal vit clandestinement depuis l’été 2015, dans la capitale burundaise. Tutsi d’une vingtaine d’années, il est le responsable d’une fraternité de jeunes du Renouveau charismatique. Cet étudiant en santé publique habitait Mutakura, l’un des hauts lieux de la contestation populaire contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.

    > Lire aussi Bujumbura vit dans la terreur

    Le 1er juillet 2015, il assiste à la descente meurtrière des forces de l’ordre dans son quartier : une journée en enfer, sans témoins. « Officiellement, ils cherchaient des armes, se souvient-il. Les jeunes étaient arrêtés, rassemblés et triés. Parmi les forces de l’ordre, j’ai vu des policiers et des miliciens tuer systématiquement les Tutsis tombés entre leurs mains. »

    À la merci d’une dénonciation

    Pris dans la nasse, Pascal est condamné : « Mon nom était inscrit sur une liste de personnes à éliminer car j’étais responsable d’un groupe de jeunes catholiques de Mutakura. Aux yeux du régime, j’étais un leader de la jeunesse contestataire, un ennemi à abattre. »

     

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  • Le Djihadisme : un désir mortifère d’Occident

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    Lu sur le metablog de l’abbé Guillaume de Tanoüarn (extrait) : 

     « […] Jusqu’ici les terroristes occidentaux des années de plomb (ceux d’Action directe ou de la Bande à Baader) avaient toujours des revendications. Il s’agissait de libérer un tel ou un tel ou de soutenir les Palestiniens. Rien de tel dans la nouvelle violence qui s’impose au monde. Il n’y a aucun objectif politique ni éloigné ni proche. Il faut donc chercher le secret de cette violence non pas dans le monde extérieur, comme si elle permettait d’atteindre tel ou tel but, mais dans l’âme même des teroristes, à l’intime d’eux-mêmes et aussi peut-être chez les leur. Il faut maintenir vivant l’antagonisme entre le fidèle et les koufars. Il faut rendre efficace la charia qui stipule que seuls les musulmans sont membres de plein droit de la communauté politique (oumma), que seuls ils sont des hommes à part entière, que la différence entre le bien et le mal n’existe vraiment que pour eux et entre eux, parce qu’ils sont eux, des fidèles, soumis à la loi. Il me semble que c’est la première utilité des attentats, leur inhumaine pédagogie. Il s’agit de rappeler les musulmans à la dureté originaire de la Loi. 

    Quant aux victimes musulmanes que peut faire cette politique de la terreur, il ne faut pas oublier que les premiers mécréants, dans le système djihadiste, ce sont les musulmans non pratiquants, qui boivent ou mangent du porc. Ceux qui n’ont pas de loi ne sont pas obligés de l’observer, s’ils croient en Dieu. Ils peuvent toujours payer le tribut. Mais le musulman qui a une loi et qui ne l’observe pas est un monstre dont ces gens veulent débarrasser la terre. 

    Le djihadisme est donc bien lié à l’islam légaliste. Dans sa courageuse Lettre ouverte au monde musulman (éd. Les Liens qui Libèrent 2015), Abdennour Bidar s’exprime ainsi : « Cher monde musulman, je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : Daesh. Et cela m’inspire une question, la grande question : pourquoi ce monstre a-t-il choisi ton visage et non un autre ? Ce problème est celui des racines du mal. Car ce monstre en réalité est sorti de tes propres entrailles et il n’est que le symptôme le plus radical de ta propre crise de civilisation ». C’est au nom de l’islam, c’est au nom de la loi islamique et pour elle que les djihadistes tuent et se font tuer. Leur comportement est foncièrement religieux, même s’il ne s’agit pas du tout de la vertu de religion, mais de ce que l’on pourrait appeler un vice de religion. 

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  • Plaidoyer du pape en faveur d'un meilleur accès aux thérapies cellulaires

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    Le Pape François plaide pour un meilleur accès aux thérapies cellulaires

    (Radio Vatican) Le 3e congrès international sur les progrès de la médecine régénérative et son impact culturel sur la société se poursuit au Vatican. Cet évènement est organisé par le département Science et foi du Conseil pontifical pour la culture, en partenariat avec la fondation américaine Stem for life, qui promeut les thérapies cellulaires éthiques, pour lutter contre les maladies à travers les recherches sur les cellules souches adultes. Les membres de ce congrès ont été reçus ce vendredi matin, 29 avril 2016, par le Pape François dans la salle Paul VI. Le Saint-Père a plaidé pour un meilleur accès au soin et pour le développement d’une recherche qui mette en valeur la dignité de la personne humaine.

    Les précisions d’Olivier Bonnel

    Le Pape invite à faire plus pour faciliter l’accès aux soins pour les plus vulnérables, les enfants en particulier touchés par des maladies rares.

    «On ne prête souvent pas suffisamment attention à ces patients parce qu’on n’entrevoit pas de retour sur les investissements fait en leur faveur», déplore François, qui a salué les membres de ce congrès en expliquant que leurs travaux prenaient une dimension significative dans le cadre de l’année de la miséricorde.

    Le Pape encourage le travail de tous ceux qui sont engagés dans le domaine de la médecine régénérative, et les a invité à mettre en avant trois aspects :

    -la sensibilisation d’abord, il est fondamental de« promouvoir l’empathie dans la société, afin que personne ne soit indifférent à l’aide du prochain».

    -la recherche ensuite ; le Pape souhaite voir se développer «des parcours scientifiques interdisciplinaires, qui fassent une place constante à la protection de la vie et la dignité de la vie humaine».

    Enfin, le Souverain Pontife invite à assurer l’accès aux soins, expliquant une nouvelle fois qu’il faut s’opposer à une «économie de l’exclusion», qui fait de nombreuses victimes «quand le mécanisme du profit prévaut sur la valeur de la vie humaine».

    Face à ces défis a conclu le Pape, «nous sommes ainsi appelés à faire connaitre le problème des maladies rares à une échelle mondiale, à promouvoir une meilleure législation et un changement de paradigme économique, mais aussi à assurer un accès aux soins à ceux aux victimes de ces pathologies».

  • Bière d'abbaye ou bière trappiste ?

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    Via aleteia.org (Daniel R. Esparza) :

    Vous préférez la bière d’abbaye ou la bière trappiste ?

    Deux nectars savoureux mais si différents...

    Choix difficile à faire tant les bières de type « trappiste » diffèrent de l’une à l’autre. Sachez également que le vocable « d’abbaye » s’avère bien trompeur pour celui qui s’y fie… La bière dite « d’abbaye » appartient en effet le plus souvent à de grands groupes de spiritueux et n’a de monastique que le nom ! Les méthodes de production des bières « trappistes » restent pour leur part fidèles à la tradition dans leur recette et toujours élaborée sous le contrôle des moines, comme le souligne David Jaimes Messori, maître brasseur.
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    Membres de l’Association internationale trappiste et produits respectifs © International Trappist Association

    Conforme à l’élaboration monastique de la bière

    On dénombre dans le monde environ 176 monastères trappistes, membres de l’Ordre Cistercien de la Stricte Observance, une refondation de l’Ordre cistercien apparue en 1660 à l’initiative de l’abbé Armand Jean Le Bouthillier de Rancé. La congrégation est appelée trappiste en mémoire du lieu de sa fondation initiale : l’abbaye Notre-Dame de la Trappe (ou la Grande-Trappe), monastère toujours en activité, situé à Soligny-la-Trappe (dans l’Orne). Cette prestigieuse et rayonnante abbaye avait rejoint l’Ordre cistercien en 1147 (du nom de l’abbaye de Cîteaux fondée par Robert de Molesme en 1098), issu lui-même d’une réforme de l’Ordre de Saint-Benoît fondé en 529*.

    Seuls onze de ces monastères détiennent une licence de brasseur, délivrée par l’Association internationale trappiste. Elle se matérialise sur la bouteille par un logo en forme de losange qui indique que la bière a été produite en suivant les règles strictes d’élaboration monastique de la bière, en vue de permettre au monastère et à sa communauté de subsister à leurs besoins, et de financer différentes œuvres caritatives associées à l’Ordre.

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  • L'Esprit des Lettres - 29/04/2016 (François Sureau, Guillaume de Tanoüarn, Cécilia Dutter)

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    via Metablog :

    "Le Jour du Seigneur, KTO et La Procure se sont associés depuis 2008 pour ce magazine mensuel entièrement consacré au livre religieux. Tournée dans la célèbre librairie du VIe arrondissement à Paris, cette émission de 90 minutes donne la parole à trois écrivains, dont l'oeuvre globale, l'originalité du travail d'auteur ou l'actualité peuvent donner matière à un véritable dialogue avec l'animateur et un échange entre invités. Leur discussion est ponctuée par les chroniques des libraires de la Procure qui nous font part de leur "coup de coeur", des "meilleures ventes du mois", ou encore d'un "portrait d'auteur". Ce mois-ci, autour de Jean-Marie Guénois : François Sureau pour son livre Je ne pense plus voyager aux Éditions Gallimard. Guillaume de Tanoüarn pour son ouvrage Délivrés : méditations sur la liberté chrétienne aux Éditions du Cerf et Cécilia Dutter pour son livre Flannery O'Connor: Dieu et les gallinacés aux Éditions du Cerf."

    L'Esprit des Lettres - 29/04/2016.

  • Bruxelles : la jeunesse franciscaine évangélisera les rues à l'Ascension

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    D'Aliénor Gamerdinger sur aleteia.org :

    La Jeunesse Franciscaine évangélisera les rues de Bruxelles pour l’Ascension

    Alors que Bruxelles est encore marquée par les attentats du 22 mars, le Groupe Saint-François de Cholet invite des volontaires à y faire brûler l'Amour du Ressuscité.

    Pour l’Ascension, le Groupe Saint-François invite les jeunes de bonne volonté ayant entre 18 et 35 ans à le rejoindre pour un week-end d’évangélisation pour l’Europe. À raison d’une mission par jour pendant quatre jours, la Jeunesse Franciscaine, accompagnée des volontaires, parcourra les rues de Bruxelles afin d’annoncer la Bonne Nouvelle. Ensemble, ils participeront à accomplir la demande que Jésus Christ formula à ses disciples en Galilée après sa Résurrection : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 19-20). Les volontaires français pourront se rendre à Bruxelles avec un car au départ du couvent Saint-François à Cholet, ou d’Angers (Maine-et-Loire), s’ils ne peuvent rejoindre la capitale belge par leurs propres moyens.

    Le Groupe Saint-François (GSF) rassemble les jeunes (17-30 ans) rattaché à la Jeunesse Franciscaine (JF), un mouvement international de la famille franciscaine. Accompagné par le couvent Saint-François des franciscains conventuels situé à Cholet le groupe se réunit fraternellement le samedi et le dimanche, pour le « week-end Saint François », une fois par mois (voirprochaines dates) pour prier, louer, partager et se laisser enseigner. Ces rencontres sont, bien entendu, ouvertes à tous !

    Une charte et une promesse

    Ceux qui le désirent peuvent rejoindre ce groupe en s’engageant sur une charte et en faisant une promesse. Le responsable demande aux promettants ce qu’ils désirent, ce à quoi ils répondent : « Appelés par l’Esprit Saint et attirés par l’idéal franciscain, nous voulons nous mettre en chemin, découvrir notre vocation, et découvrir avec nos frères JF l’expérience de la vie chrétienne en fraternité. Nous demandons à Notre Seigneur Jésus-Christ, d’éclairer les ténèbres de notre esprit, de nous donner une vraie humilité, une foi droite, une espérance solide, une parfaite charité, et qu’en toute chose nous agissions conformément à sa Volonté ».

    Puis les promettants renouvellent les merveilleux vœux du Baptême, dans lequel ils « renoncent à Satan, à toutes ses œuvres, et à toutes ses séductions, en rejetant le péché et tout ce qui conduit au mal », et « disent oui à Jésus, qui est notre route, notre joie, et notre vie ». Ils terminent par cette promesse : « Oui Père, me voici, je désire faire ta volonté. Oui, Fils Bien aimé du Père, je m’engage à faire effort pour vivre ton Évangile. Oui, Esprit Saint, toi qui fais les Apôtres, j’accepte d’être témoin et évangélisateur dans mon milieu de vie. Oui, frères et soeurs, je m’engage à approfondir ma vocation à la lumière de la vie et du message de Saint François. Le monde attend le passage des saints. Je désire devenir saint. Pour cela, trois piliers façonneront chacune de mes journées : je m’engage à prendre un temps de prière quotidien, à nourrir un intérêt passionné pour les autres, et à me donner par de multiples petits dépassements de moi-même ».

    La Jeunesse Franciscaine est consacrée à la Sainte Vierge, et les grâces sont nombreuses comme le témoignent les engagés :

    « C’est par cette spiritualité (franciscaine et louangeuse) que j’ai retrouvé la foi. Mais aussi parce que le principe de l’engagement est pour moi une idée qui manque cruellement dans nos sociétés modernes, et la possibilité de pouvoir faire cette démarche aujourd’hui ne peut être qu’un phénomène portant du fruit. »

    ou encore :

    « Ma rencontre avec la spiritualité franciscaine m’ouvre au Seigneur, me règle, me protège, me nourrit. Tel une bûche, je brûle, mon péché s’effrite et laisse place peu à peu à une vie nouvelle. Je voudrais n’être en rien ingrat. Je veux m’engager dans la fraternité franciscaine car je souhaite faire corps avec l’ensemble de mes frères et soeurs, laïcs et religieux, et tout les saints en Jésus Christ. À mon échelle, j’ai désormais la responsabilité de prier pour eux, et grâce au secours de la Très Sainte Vierge de devenir homme non pas pour moi-même mais pour les autres. »

    Les inscription se clôturent ce dimanche 1er mai sur le blog du Groupe Saint François. Vous y retrouverez également tous les détails ainsi que le bulletin d’inscription.