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Actualité - Page 1242

  • Les protestants évangéliques de France s'opposent à la bénédiction liturgique des couples de même sexe accordée par le synode de l'Eglise Protestante Unie

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    COMMUNIQUÉ DU CNEF CONSEIL NATIONAL DES ÉVANGÉLIQUES DE FRANCE

    Bénédiction des couples de même sexe, une décision consternante pour les protestants évangéliques

    En ouvrant la possibilité de pratiquer une bénédiction liturgique des couples de même sexe, le synode de l’Église Protestante Unie a pris, le 17 mai 2015 à Sète, une décision consternante. Le Conseil national des évangéliques de France redoutait un tel choix, mais a été surpris par le vote massif des délégués synodaux en sa faveur.

    Précédée par toute une réflexion sur le sens de la bénédiction, cette décision repose néanmoins sur des choix contestables. Le premier d’entre eux, c’est de confondre le souci louable d’accueillir en Église les personnes homosexuelles avec la bénédiction d’une pratique condamnée sans équivoque par la Bible. C’est ensuite de faire de la bénédiction un simple accompagnement de la volonté des personnes demandeuses au lieu d’en faire une occasion pastorale de découverte, avec elles, de la volonté de Dieu. C’est enfin de promouvoir une grâce à bon marché bien éloignée de l’Évangile de Jésus-Christ et de ses exigences en matière d'éthique de vie.

    Pour toutes ces raisons, alors qu’il est interrogé par de nombreux médias, le Conseil national des évangéliques de France juge nécessaire de rappeler que tous les protestants n’approuvent pas cette décision, en particulier les protestants évangéliques qui représentent plus de 70% des pratiquants réguliers du protestantisme en France.

    Pour autant, ces derniers ont le souci d’accueillir dans leurs Églises toutes les personnes, quel que soit leur arrière-plan social, culturel, religieux voire leur orientation sexuelle. 

    Mais ils ont soin de préciser qu’accueillir ne veut pas forcément dire cautionner. En outre ils ne veulent pas simplement suivre les tendances de la société, mais exprimer, à l’exemple des premiers Réformateurs, une voix libre. Leur préoccupation est avant tout d’appeler tout homme et toute femme à se convertir à Jésus-Christ, puis de les accompagner, avec sensibilité et respect, en les aidant à vivre selon l’Évangile.

    Nul doute que la décision de l’Église Protestante Unie marquera de façon négative les relations qu’elle entretient avec les protestants évangéliques et compliquera aussi les relations avec les autres Églises. 

  • Le cardinal Burke se défend d'être opposé au pape

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    cardinal-raymond-burke.jpgDu site de l'Homme Nouveau, cette traduction d'un entretien réalisé par le journaliste Riccardo Cascioli pour le blog "La Nuova Bussola".

    Je ne suis pas contre le Pape. Ils veulent discréditer ceux qui défendent l’enseignement de l’Église

    Ces derniers mois, il a été dénoncé comme un fanatique ultraconservateur, anti-conciliariste, comploteur contre le Pape François, et même préparé au schisme dans le cas où le Synode engageait des changements déplaisants. La campagne est si forte que, même en Italie, des évêques ont refusé d’accueillir dans leurs propres diocèses les conférences du cardinal. Et quand bien même la permission d’organiser une rencontre lui est accordée quelque part – comme récemment dans quelques villes d’Italie du Nord – il trouve immanquablement des prêtres qui le contestent et l’accusent de mener une campagne de propagande contre le Pape. « Ce ne sont que des sottises ; je ne comprends pas ce comportement. Je n’ai jamais rien dit contre le Pape ; je m’efforce seulement de servir la vérité, ce qui est d’ailleurs le devoir de tous. J’ai toujours considéré mes interventions, mes activités, comme un soutien au ministère pétrinien. Ceux qui me connaissent peuvent témoigner que je ne suis en rien un antipapiste. Au contraire, je suis toujours très loyal et j’ai toujours voulu servir le Saint-Père, ce que je continue à faire encore aujourd’hui »«Je ne suis pas contre le Pape, je n’ai jamais rien dit contre le Pape, j’ai toujours considéré mon activité comme un soutien au ministère pétrinien. Mon unique intention est de servir la vérité ». Le cardinal Raymond Leo Burke est attristé par la campagne négative qui s’est déchaînée à son endroit. 66 ans, consacré évêque par Jean-Paul II en 1995, expert reconnu et estimé en droit canonique, il est appelé à Rome par Benoît XVI en 2008 pour assumer la fonction de préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique, avant d’être créé cardinal en 2010.

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  • Journées pour les vocations: du marketing au sacrilège

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    Sur le site Diakonos.be,  à l’en croire « le premier blog belge d’informations et d’approfondissement catholique en langue française. », cette réflexion  dAntonio Margheriti Mastino, d’après un article original en italien traduit et publié avec l’autorisation de l’auteur :

     vocations2012-300x200.jpg« Chaque année, à la même période, on nous bassine avec les « Journées de prière pour les vocations » qui le plus souvent se résument à un déferlement de sociologie de bas étage, de psychologie de bazar et de moralisme larmoyant ; le tout finissant par dégénérer en de soi-disant « stratégies » de marché ou, pire, en un véritable marketing des vocations.

    En règle générale, tout cela m’ennuie profondément parce que l’offre de « spiritualité » en tout genre est déjà abondante sur le marché, souvent à un niveau de professionnalisme plus élevé, et que cette pauvreté spirituelle ne permet en aucune manière un engagement durable pour toute la vie.

    Ce n’est certainement pas un hasard si cet état de fait, issu d’une logique de marché, a débouché sur le scandale de la soi-disant « traite des religieuses » des pays du tiers-monde (le cas de cette sœur étrangère tombée enceinte « à son insu » est emblématique). Voilà ce qui se passe lorsqu’on l’on ratisse large et que l’on importe des personnes – plus que des vocations – pour le moins boiteuses.  Cela est tellement vrai que, comme c’était à prévoir, c’est aujourd’hui l’édifice tout entier des congrégations religieuses qui tremble au point de se mettre à vaciller dangereusement : il fallait bien qu’un jour où l’autre, le couvercle de la boîte de Pandore finisse par sauter.

    Pour le reste, la bible elle-même nous rappelle de ne pas construire nos maisons sur le sable mais sur le rocher.  Ce rocher, c’est d’abord celui d’une formation solide, d’une vocation authentique et soigneusement éprouvée qui repose non pas sur un conditionnement mais sur la pleine maîtrise de soi ainsi que sur la capacité de compréhension et la volonté du candidat.  S’immiscer dans ce rapport aussi délicat qui ne regarde que Dieu et le candidat ou forcer le cours des choses pour « faire du chiffre » constitue un délit contre Dieu et contre la conscience.  Un délit pour lequel le ciel nous présentera bien plus tôt que nous ne le pensons une addition plutôt salée à régler.

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  • La GPA en Belgique : un modèle singulier reposant sur le don d'une mère porteuse

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    De bfm.tv :

    GPA: la Belgique, un modèle singulier qui repose sur le don d’une mère porteuse

    Après la transcription de trois actes de naissance d’enfants nés de GPA à l’étranger, le débat autour de cette pratique est relancé en France. En Asie ou aux États-Unis, les mères porteuses sont un véritable business et les dérives sont nombreuses. Mais plus proche de chez nous, en Belgique, il existe une autre forme de gestation pour autrui. Sans argent, sans catalogue, sans file d’attente. Zoom sur un modèle singulier et méconnu.

    GPA. Trois lettres qui font beaucoup de bruit en France. Régulièrement, les dérives liées à cette pratique en Inde ou aux États-Unis font la une de nos journaux. Et pourtant, tout près de chez nous, en Belgique, trois centres exercent depuis près de 20 ans la gestation pour autrui, sans qu’aucun abus n’ait été signalé.

    Des conditions très strictes

    La Citadelle de Liège, le CHU Saint-Pierre de Bruxelles et l’Hôpital universitaire de Gand, voilà les trois centres qui proposent la gestation pour autrui en Belgique. Mais pour y avoir recours, il faut à répondre à de nombreux critères. Tout d’abord, aucune GPA de confort n’est pratiquée. Autrement dit, des contre-indications médicales doivent obligatoirement être prescrites pour le couple demandeur, notamment pour la mère intentionnelle. Cette dernière doit être dans l’incapacité de porter son enfant (suite à une ablation de l’utérus ou à des fausses-couches à répétition par exemple).

    Autre condition sine qua non: le couple intentionnel doit présenter une mère-porteuse dite "relationnelle". Le plus souvent, il s’agit d’une sœur ou d’une amie du couple infertile. Mais attention, cette femme, déjà mère et âgée de moins de 40 ans, ne doit être rémunérée. Un véritable don de soi exempt de toute contrepartie financière. Seuls les frais médicaux sont pris en charge par le couple commanditaire. Les parents intentionnels doivent obligatoirement être les parents génétiques en fournissant leurs gamètes. La mère-porteuse n’a, ainsi, aucun lien génétique avec l’enfant.

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  • Le pape François des médias n'est pas le vrai

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    Les deux François, celui des médias et le vrai

    Ils sont de plus en plus différents l’un de l’autre. La voix publique continue à donner du pape l’image d’un révolutionnaire. Mais les faits prouvent le contraire 

    par Sandro Magister

    ROME, le 15 mai 2015 – Désormais, il y a deux papes François et ils sont de plus en plus différents l’un de l’autre : le François des médias et puis le vrai, le réel.

    Le premier est archiconnu et il a été lancé dès sa première apparition à la loggia de la basilique Saint-Pierre.

    C’est l’histoire du pape qui révolutionne l’Église, qui dépose les clés symbolisant son pouvoir de lier et de délier, qui ne condamne pas mais se contente de pardonner ou, plus exactement, qui ne juge même plus, qui lave les pieds à une détenue musulmane et à un transsexuel, qui abandonne son palais pour se lancer vers les périphéries, qui ouvre des chantiers dans tous les domaines, aussi bien celui des divorcés remariés que celui des finances du Vatican, qui ferme les douanes du dogme et ouvre toutes grandes les portes de la miséricorde. Un pape ami du monde, dont on admire déjà l’encyclique consacrée au "développement durable", dont la publication est imminente, avant même de connaître son contenu.

    En effet il y a, dans ce que dit et ce que fait Jorge Mario Bergoglio, beaucoup d’éléments qui se prêtent à ce genre d’histoires. 

    Le François que présentent les médias est aussi, quelque peu, sa propre création, géniale, lui qui, du jour au lendemain, a miraculeusement transformé du tout au tout l'image de l’Église catholique. D’opulente et décadente, celle-ci est devenue "pauvre et au service des pauvres".

    Mais dès que l’on touche du doigt ce que le pontificat de François a apporté de véritablement nouveau, la musique est différente.

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  • Les garçons victimes de l'absence de leur père

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    De Aleteia.org (Philippe Oswald) :

    Pourquoi les garçons ont-ils besoin de leur père ?

    Une nouvelle étude universitaire montre les dégâts éducatifs, psychologiques et sociaux causés par l’absence du père. Plus particulièrement chez les garçons qui deviennent « accros » aux poisons du Net.

    Psychologues, sociologues et éducateurs le constatent depuis des décennies : l’absence du père prive les enfants de repères. C’est particulièrement dommageable chez les garçons, constate le psychologue américain  Philip Zimbardo, professeur à l'université de Standford.

    Quand, par-dessus le marché, la mère est trop sollicitée par son métier, les fils ont tendance à se tourner vers Internet et à s’enfermer dans ce monde virtuel  où le porno et le jeu vidéo leur imposent leur loi. C’est le constat de Philip Zimbardo dans son nouveau livre « Why do boys need fathers ? » (Pourquoi les garçons ont besoin de leur père) que présente The Guardian outre-Manche et (en français), Le Vif :

    « Dans le monde actuel, un enfant a plus de chance d'avoir une télé dans sa chambre, qu'un père à la maison à la fin de son enfance. Pour chaque demi-heure qu'un garçon britannique parle avec son père, il passe 44 heures devant son écran.»

    L’amour père/fils doit s’éprouver

    Bien sûr, tout enfant, garçon ou fille, a besoin de ses deux parents. Mais les mères, malgré la généralisation du travail féminin, restent plus présentes à la maison et plus vigilantes. L’amour maternel est plus instinctif que l’amour paternel : c’est un amour inconditionnel et perçu comme tel. Tandis que l’amour paternel n’est pas fusionnel : il doit en quelque sorte « faire ses preuves », s’objectiver.  C’est un besoin qu'éprouvent surtout les garçons. La présence, et autant que possible, le modèle de leur père, les poussent à bien agir pour qu’il soit fier d’eux. C’est pourquoi ils sont davantage fragilisés que les filles par l’absence (ou pire, le discrédit) de leur père.

    De fait, constate le psychologue Philip Zimbardo, ce contrat tacite passé entre un père et un fils a disparu pour un enfant sur trois : « Aux USA, on estime qu'un tiers des garçons a été élevé dans un foyer où le père est absent. Au Royaume-Uni, c'est un quart des enfants qui sont élevés par des mères célibataires. C'est trois fois plus qu'en 1971. »  Même tendance en France où les familles monoparentales - dans lesquelles c’est presque toujours la mère qui élève seule ses enfants-, ont augmenté de plus de 70% en vingt ans (1990 - 2010).

    Enfermés dans la bulle virtuelle de la violence et de la pornographie

    Les conséquences de ce phénomène social sans précédent sont immenses et désastreuses. L’effet le plus immédiatement perceptible est un manque de repères : « Les jeunes ont plus de mal à apprendre la communication sociale élémentaire et ne savent plus comment réagir au rejet ». Les garçons surtout, plus tentés que les filles de s’enfermer dans la « bulle » d’un monde virtuel dominé par la violence et la pornographie. En France, un fait divers sordide vient d’illustrer la force de cette tentation et ce à quoi elle peut conduire de jeunes garçons. Ceux-ci n’appartiennent  pourtant nullement à des milieux défavorisés socialement, bien au contraire : ce sont des élèves du prestigieux Lycée Montaigne, au cœur du très huppé sixième arrondissement de Paris. Cinq garçons de sixième sont passés en conseil de discipline lundi dernier et ont été sanctionnés pour des gestes déplacés commis sur des filles de leur âge, leurs camarades de classe : « Ils sont hauts comme trois pommes, coincent les filles dans les toilettes pour les « tripoter » et regardent des vidéos pornographiques sur la plate-forme YouPorn dans la cour de récréation. » résume Le Parisien.

    L’absence des pères ébranle tout le corps social

    Coupables, ces très jeunes ados ? Sans doute. Victimes ? Sûrement ! Du porno sur Internet, certes, mais en amont, de l’absence de repère éducatif, et notamment d’un père qui les « recadre », car cela appartient surtout à la fonction paternelle. Quand les pères sont absents ou démissionnaires, la famille se délite et tout le corps social en est ébranlé. Une société sans père est une société sans repères, comme je le martelais -avec bien d’autres- il y a près de vingt ans dans  « Debout les pères ! » (Le Sarment/Fayard). Un cri qui n’a malheureusement rien perdu de son actualité.

  • Le Président égyptien souhaite un renouvellement du discours religieux

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    AFRIQUE/EGYPTE - Nouvelles déclarations du Président égyptien en matière de renouvellement du « discours religieux »

    Le Caire (Agence Fides) – En Egypte, les efforts faits jusqu’à présent pour « renouveler le discours religieux » et ainsi « tarir les sources » de l’extrémisme et du terrorisme « ne sont pas encore suffisants ». C’est ainsi que s’est exprimé le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, dans un discours transmis par les chaînes télévisées nationales hier soir, 12 mai. Dans son intervention, le Chef de l’Etat a de nouveau sollicité l’Université islamique al-Azhar et les autres institutions religieuses nationales afin qu’elles montrent plus d’engagement dans ce domaine, du moment que cela pourrait avoir un fort impact en Egypte et dans d’autres pays de la région. Au cours de son apparition télévisée, le Président égyptien a également révélé qu’au cours du seul mois d’avril, 600 personnes, qu’il a qualifié de « terroristes », avaient été arrêtées dans le pays, un nombre qui « reflète les efforts que nous faisons actuellement et l’ampleur du défi que nous avons à relever ».

    Déjà dans le discours qu’il avait adressé au début de l’année aux chercheurs et responsables religieux de l’Université al-Azhar – la plus importante de l’islam sunnite – le Président égyptien avait exhorté les responsables religieux de l’islam à « sortir d’eux-mêmes » et à favoriser « une révolution religieuse » pour éradiquer le fanatisme et le remplacer par une « vision plus illuminée du monde ». Au cours de cette intervention, immédiatement reprise par l’Agence Fides (voir Fides 02/01/2015), le Président égyptien avait réaffirmé que le monde islamique ne peut plus être perçu comme « source d’angoisse, de danger, de mort et de destruction » par le reste de l’humanité et il avait pris pour cible une « pensée erronée » - qu’il avait opposé à l’islam authentique – faite d’un embrouillamini d’idées et de textes que « nous avons sacralisé au cours de ces dernières années » et qui conduit l’ensemble de la communauté islamique « à se brouiller avec le monde entier ». (GV) (Agence Fides 13/05/2015)

  • SOS Prière a ouvert son 29e oratoire à Namur

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    D'Emmanuel Info :

    Namur : un nouvel oratoire pour Sos Prière

    Le 25 avril dernier, la mission SOS Prière a été présentée à la Maison Saint Joseph de Namur (Belgique). A la fin de la messe, le Père Thierry Quelquejay a appelé tous les candidats à se mettre à genoux devant l’autel. Appel des dons de l’Esprit : tous les participants, soit une vingtaine environ, se sont engagés autour du nouvel oratoire. Interview de René Sanson, responsable d’SOS Prière.

    > Que présente pour vous le lancement ce nouvel oratoire ?

    C’est la prise de conscience grandissante que de plus en plus de gens ont besoin de se tourner vers la prière, même s’ils ne savent pas très bien ce que cela va leur apporter. Il y a une très très grande soif ! C’est aussi le 29e oratoire d’SOS Prière, cela représente 4 à 5% de temps de présence supplémentaire sur le temps d’écoute. Ainsi, SOS prière continue sa mission et se développe ! D’ailleurs, autre grande nouvelle : le nouvel archevêque de Fort-de-France, Mgr David Macaire,avec un grand enthousiasme, a accueilli le projet d’en établir un aussi dans son diocèse. Ce sera le 30e oratoire d’SOS Prière, avec une trentaine de priants ! Par ailleurs, quatre autres oratoires sont en projet en Afrique francophone.

    Une nouveauté aussi, c’est que nous avons mutualisé les oratoires : un Belge qui appelle au 0 81 98 00 99 ne tombera pas forcément sur l’oratoire de Namur, il pourra tomber par exemple sur celui de Toulouse !

    > Pourriez-vous nous donner quelques chiffres ?

    En 2014, il y a 155.000 appels (+40% par rapport à 2013), les gens appellent en moyenne 2,5 fois pour avoir une communication, ce qui fait “seulement” 55.000 appels efficaces. Vous comprenez bien que la moisson abondante, et les ouvriers peu nombreux ! En 2015, nous avons déjà eu 32.000 appels (chiffre de fin mars), avec un taux d’efficacité augmenté grâce à la technologie IP. Il y a 400 priants en Europe, 40 intercesseurs qui prient pour les messages laissés sur le répondeur (50 par jours), et nous mettons en place une équipe pour prier sur les 6000 intentions laissées sur le site de la Communauté depuis sa refonte, il y a plus d’1 an.

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  • L’Afrique chrétienne régénera t-elle l’Europe ?

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    Le site des médias catholiques belges francophone pavoise :

    Frere-Christopher.jpg« La communauté des moines de l’Abbaye de Maredsous a accueilli un nouveau frère : Kamya Christopher Lukwago, en communauté, Fr. Christophe (photo), a émis ses vœux solennels selon la Règle de Saint Benoît, lors de l’eucharistie  pontificale qui a eu lieu à la Basilique de Maredsous, le 10 mai 2015, en présence du P. Abbé Bernard Lorent, osb, et de la communauté des moines.

    Le profès est né à Kitovu (Uganda), le 22 février 1977. Il a enseigné les sports, l’éducation physique et l’anglais dans le Secondaire, à Nyanza (Rwanda).

    Il est entré au Monastère des Saints-Pierre-et-Paul de Gihindamuyaga (Rwanda), en 2000. Après sa formation en Philosophie, au Grand-Séminaire de Namur, il a demandé à être reçu à l’Abbaye de Maredsous. Depuis le 24 décembre 2010, il assume en communauté, outre les Offices et la vie monastique, la charge de Cérémoniaire, un travail à l’Atelier de Céramique et des services à l’Infirmerie, tout en poursuivant sa formation ».

    Nos prières vous accompagnent, Fr. Christophe.

    JPSC

  • Mgr Léonard a reçu le prix Saint-Etienne de théologie

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    Sans titre.pngUne amie (que nous remercions) nous transmet l'information suivante (traduite du hongrois - source) :

    Le prix Saint-Étienne de théologie pour Monseigneur Léonard

    Lundi dernier ont été donnés à Budapest les prix Saint-Étienne de théologie et de littérature. Le prix de théologie revient à notre Archevêque; notamment pour son ouvrage "Les raisons de croire" qui a été traduit en hongrois et dont l'actualité a été mise en lumière par l'abbé Lajos Pápai : "Ce livre est spécialement actuel chez nous car plusieurs décennies 'd'inculturation' athée nous ont privés d'intellectuels chrétiens." En des termes élogieux, Lajos Pápai a cité le chapitre intitulé "l'humanisme catholique" où notre Archevêque part d'une sentence de Saint Irénée : "La gloire de Dieu c'est l'homme vivant, la vie de l'homme c'est la vision de Dieu." "L'homme trouve la vraie vie en s'ouvrant à Qui le surpasse, à savoir Dieu. Et bien sûr l'être humain s'ouvre à Dieu librement."

    La remise du prix a eu lieu au cours de la vingt-troisième Semaine Saint-Étienne du livre; elle a eu lieu dans la salle Jean-Paul II de l'Université catholique Pázmány Péter. Le prix a été remis à Mgr Léonard par le Cardinal Péter Erdő. Quant au prix de littérature, il a été attribué à Kányádi Sándor, poète dont les textes ont été mis en musique par l'ensemble Kaláka : le plus connu est le très beau texte "Quelqu'un marche au sommet des arbres" (les arbres désignant les êtres humains; "Valaki jár a fák hegyén").

    Lundi après-midi entre 15h et 16h les deux auteurs primés ont dédicacé leurs ouvrages place des Franciscains, où se trouvent plusieurs librairies catholiques de Budapest.

  • Cardinal Pell : le synode sur la famille suivra massivement la Tradition de l’Eglise

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    Du Cardinal George Pell,  dans le « Catholic Herald », cité par le site web « La Vie » :

    Pell-800x500.jpg«Le synode des évêques sur la famille « ne peut pas changer l'enseignement de l'Eglise », a déclaré le cardinal George Pell ce samedi 9 mai lors d'une conférence organisée par Voice of the Family, un réseau international d'organisations pro-vie. Le préfet du Secrétariat pour l'économie a rappelé que« le Christ est très clair concernant le divorce, très clair à propos de l'adultère. Et pas aussi important, mais tout de même très important, saint Paul est explicite à propose des conditions requises pour recevoir la communion ». Concernant la seconde session du synode des évêques sur la famille, qui se déroulera en octobre prochain, le cardinal australien s'attend à ce que l'assemblée « soutienne massivement la tradition », rapporte (en anglais) le Catholic Herald. Et d'assurer que les participants au Synode  « reconnaîtront que la tradition chrétienne du grand saint Jean Paul II, de Benoît XVI et du Concile de Trente est bien établie…et je ne prévois pas que l'on dévie un tant soit peu de cette ligne ». » 

    Ref. Cardinal Pell expects synod to ‘massively endorse’ Church teaching 

    Le Cardinal George Pell, ancien archevêque de Sydney (Australie) , est l’un des membres du « C9 » ( le conseil rapproché du pape François). Il est aussi Préfet du Secrétariat pontifical pour l’économie.

    JPSC

  • Grand succès pour la Vème Marche pour la Vie à Rome

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    IMG_8734.jpgDe la-nouvelle-gazette.fr (Marie Perrin) :

    Rome : grand succès de la Vème Marche pour la Vie 

    La Vème édition de la Marche pour la Vie à Rome s’est déroulée ce dimanche 10 mai, avec un extraordinaire succès et une grande affluence. Selon les sources officielles, reprises également par Adn Kronos et par la presse, dont le Corriere della Sera, il y eut plus de 40.000 participants, dont de très nombreux jeunes, familles, prêtres, religieux et religieuses.

    Ils sont venus de toute l’Italie, en train, en voiture, ou par le car : plus de 60 cars ont convergé vers la capitale. Mais outre l’Italie, il faut noter aussi une forte présence internationale : de France, Roumanie, Irlande, Hollande, Allemagne, Suisse, Malte, Slovénie, Etats-Unis, Canada, Australie, et de bien d’autres pays.

    S’ils sont venus nombreux, c’est également pour l’intérêt que présente le Congrès pour la Vie qui chaque année précède la marche. Il s’est tenu la veille, samedi 9 mai, dans une salle de conférence proche du Vatican, réunissant les principales instances pro-life internationales avec des interventions très attendues telles que celles du Cardinal George Pell, Préfet du Secrétariat pour l’Economie, sur « les parents comme meilleurs éducateurs » et du chef-rédacteur de Lifesitenews.com, John-Henry Westen, à propos des problèmes-clés posés par le Synode sur la famille. Enfin, la journée s’est clôturée par l’adoration pour la vie, présidée par le cardinal Raymond Leo Burke.

    De la France, étaient présents le docteur Dor et Jean-Marie Le Méné, directeur de la Fondation Jérôme Lejeune, mais aussi Jeanne Smits et Olivier Figueras, ou encore ce couple de français présent chaque année, fier de hisser le drapeau “Espoir et Salut de la France” !

    En ce dimanche, après l’Angelus du Pape, le cortège est parti de la via della Conciliazione, à quelques mètres de la basilique Saint-Pierre. Passant par le centre historique, au pied du Capitole, le parcours a pris fin à la Bocca della Verità, où tous les groupes pro-life étrangers sont montés sur le podium aux côtés du porte-parole de la Marche, Virginia Coda Nunziante, qui, dans son discours de clôture, a parlé des “symboles, bannières, banderoles, pancartes” de la Marche comme étant “le signe de vie d’un peuple qui ne rend pas, qui combat et qui obtiendra la victoire”, citant à l’appui sainte Jeanne d’Arc qui disait “qu’il nous est demandé seulement de combattre et que c’est Dieu qui donne la victoire”. Puis elle a précisé : « Notre refus catégorique de tout compromis ne porte pas seulement sur l’avortement, mais sur toute forme de violation de la loi morale parce que cette loi morale, la loi divine et naturelle, ne connaît pas d’exception. Elle est absolue, car inscrite dans la conscience de tout être humain. Nous savons bien combien et quelles sont les abérrations qui aujourd’hui nous menacent, à commencer par la folie du gender, qui dans un certain sens est plus grave que l’avortement, parce que l’avortement veut détruire la vie physique, tandis que le gender corrompt la vie spirituelle de nos enfants, détruisant leur innocence et les éduquant à la perversion”. Enfin, la porte-parole de la Marche a conclu en ces termes : « Nous nous adressons à toutes les mères d’Italie et du monde et nous leur disons : réagissez contre cette culture de mort, contre cette dictature du relativisme et du nihilisme. Levez la bannière de la vie spirituelle et morale. Et vous, pères de ces créatures innocentes, ne vous résignez pas, ne vous rendez pas complices de ce délit, combattez avec nous pour le supprimer de l’histoire ».

    La Marche de l’an prochain a déjà été annoncée : elle aura lieu à Rome le deuxième dimanche de mai.