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Dans son émission « La marche de l’histoire » sur France Inter, Jean Lebrun propose régulièrement, avec la complicité des comédiens du Français, de faire revivre, à partir de documents d’époque, les débats de l’Assemblée nationale autour d’un projet de loi. Le 14 mai 2014, c’est un condensé des arguments avancés par les députés au sujet de la loi sur l’avortement qui était proposé.
Le projet de loi concernant l’avortement sera adopté en Conseil des ministres le 13 novembre 1974 et présenté à l’assemblée nationale le 26 novembre. Les débats longs et houleux se poursuivront jusqu’au 19 décembre de cette même année. La demi-heure d’émission proposée par Jean Lebrun ne peut en reprendre l’intégralité, mais elle met en évidence les grandes lignes des positions défendues par les députés. Ce qui reste frappant, c’est la façon dont l’histoire se répètera désormais quand les lois dites « sociétales » - en réalité transgressives et idéologiques - seront proposées au vote de l’Assemblée. Sous couvert de libération morale, ces lois génèrent de nouvelles normes liberticides et destructurantes.
Quand il faut en faire assez mais pas trop (voir ICI)....
COMMUNIQUE du Parti Socialiste :
Ne pas diaboliser la venue du Pape
Ce mardi, le pape se présentera devant le Parlement européen, au grand mécontentement de certains. « Certains veulent diaboliser la venue du pape. Pourtant les valeurs du Parlement européen sont l’ouverture d’esprit, la tolérance et le dialogue. Rien d’anormal donc à recevoir un chef d’état, leader d’opinions tant qu’il est en adéquation avec nos valeurs. Je regrette néanmoins le format qui ne permettra pas un réel échange entre le Pape et l’ensemble des Députés.» déclare Marc Tarabella, chef de délégation PS eu Parlement européen.
La position du collègue Mélenchon à cet égard répond en tous points à la définition de l’intégrisme et contraire aux valeurs européennes d’ouverture; il devient ce qu’il dénonce.
Partisan de la laïcité, pas du laïcisme
« Je suis partisan de la laïcité des institutions européennes ou nationales, mais refuser la venue d’invités sous prétexte qu’ils ont des convictions ne tient plus de la laïcité mais du laïcisme, dans le sens intégrisme de la laïcité ».
La venue d’invités au Parlement européen
En 2008, le Dalaï-lama était venu s’exprimer également devant l’ensemble des Eurodéputés. Le Parlement européen a pour vocation de recevoir les leaders d’opinion ou chaque groupe, association ou culte qui voudrait partager leur point de vue.
« Pourquoi accepter de recevoir le Dalaï-lama, Conchita Wurst mais aussi les lobbies cigarettiers, des associations pour la défense de la planète, tous vecteurs d’opinions, partagées ou non, et refuser la venue le Pape François ? Ce serait faire preuve d’intolérance. »
Les institutions européennes comme les services publics doivent être laïques mais…
La laïcité est une valeur fondamentale. Un guichetier à l’hôtel de ville se doit d’être neutre mais on ne peut en demander autant au citoyen qui se présente devant lui. Il en va de même ici.
Les institutions européennes se doivent d’être laïques, qu’aucun signe ostentatoire par exemple n’orne les murs et que le personnel et le service européen restent neutres, on ne peut en demander autant aux personnes reçues par celles-ci.
Le format proposé par le Parlement européen n’est néanmoins pas le bon
Comme lors de la réception d’autres chefs d’État mais aussi de personnalités comme les prix Sakharov ou prix Nobel de la paix, je regrette le format « ex cathedra » qui ne permet pas le dialogue et l’échange autant que nous pourrions espérer.
Et pourtant, les questions au Pape ne manquent pas
« En tant qu’Eurodéputé également en charge de l’égalité des genres, j’aurais voulu pouvoir échanger avec lui sur des thèmes importants comme
· le droit à l’avortement et donc le droit des femmes à disposer de leur corps
· le droit des femmes à être prêtre
· la reconnaissance des droits des homosexuels et du mariage gay
· le mariage des divorcés
· les bienfaits du port du préservatif
En conclusion, recevoir au Parlement européen le Pape n’est en rien une soumission à la religion catholique mais la rencontre entre une institution qui représente 500 millions de citoyens européens et un homme, porte-parole d’une croyance partagée par plus d’un milliard de citoyen de par le monde. Le dialogue valeur centrale de l’Europe, est indispensable. »
Il l’a expliqué, le 3 octobre, aux évêques du Conseil des conférences épiscopales d’Europe. Son discours était resté secret. En voici le texte. À la veille du voyage du pape à Strasbourg
par Sandro Magister
CITÉ DU VATICAN, le 24 novembre 2014 – Les deux discours que François va prononcer demain à Strasbourg ne seront pas les premiers qu’il adressera à l’Ancien Continent.
Le 3 octobre dernier, en effet, le pape a reçu en audience à Rome les participants à l’assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) qui avait pour thème : “Famille et avenir de l’Europe”.
Le CCEE réunit les présidents des 33 conférences épiscopales d’Europe, plus l’archevêque de Luxembourg et celui de la Principauté de Monaco, ainsi que l’évêque de Chisinau en Moldavie. Il est présidé par le cardinal Peter Erdö, archevêque de Budapest.
Mais, le 3 octobre, le pape Jorge Mario Bergoglio a choisi de ne pas lire le texte qui avait été préparé, qu’il s’est limité à remettre à l’assistance. Il a pris le mot de bienvenue prononcé par Erdõ comme point de départ d’un discours improvisé, dans lequel il a parlé à l'Europe et de l'Europe, sans se priver de lancer des flèches politiquement très incorrectes contre les comportements actuels de l’Ancien Continent.
Voici le lien qui permet d’accéder au discours officiel diffusé par les médias du Vatican :
Et voici d’autre part le discours – complètement différent et jusqu’à présent inédit – qui a été effectivement prononcé par le pape, tel qu’il a été transcrit par quelqu’un qui était présent.
Un discours qu’il faut lire en entier et dont il faudra se rappeler chaque mot, demain, à Strasbourg. __________
"EUROPE, REVIENS À JÉSUS!"
par François
Chers frères dans l’épiscopat,
Je vous salue tous avec affection à l’occasion de cette assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe. Et je remercie le cardinal Peter Erdõ de l’allocution par laquelle il a ouvert cette rencontre. Je vais vous faire remettre le discours que j’ai ici et, à sa place, je vais me permettre de vous communiquer quelques idées que j’ai dans le cœur et qui m’ont été inspirées par les propos de Son Éminence.
Grandiose manifestation hier, samedi, à Madrid (plusieurs centaines de milliers de participants) pour le respect de la vie mais aussi pour dénoncer la reculade du gouvernement qui a renoncé à revenir sur la loi libéralisant la pratique de l'avortement.
"Pourquoi le traumatisme post-abortif est-il laissé sous silence ou simplement nié ? Peut-on parler de liberté quand la parole est interdite ?", demande Mgr de Kerimel.
Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne, a adressé une déclaration à l'AFP, ce 22 novembre, à propos d'un projet de résolution parlementaire relative au "droit à l'avortement", sous le titre: "Une banalisation sans précédent !"
Depuis novembre 2012, Mgr de Kerimel est responsable, au sein de la Conférence des évêques de France, d'un groupe de travail sur « le phénomène social de l'avortement et l'éducation des jeunes ».
Voici le texte intégral de la déclaration de Mgr de Kerimel.
Déclaration de Mgr de Kerimel
Le Parlement se prépare, ces jours-ci, à voter une résolution pour réaffirmer solennellement, à l’occasion de l’anniversaire de la loi Veil, le droit fondamental à l’avortement. Cette surenchère pour imposer l’avortement comme un acte médical banal au service de la liberté des femmes dit la difficulté à fonder de manière solide ce « droit fondamental ». Un droit humain peut-il reposer sur la négation du droit à la vie d’autres êtres humains au tout début de leur existence et de leur croissance ? Nous sommes tous passés par le stade embryonnaire, l’aurions-nous oublié ?
Certes, la promotion de la liberté des femmes et de l’égalité homme/femme sont des causes justes auxquelles on ne peut que souscrire, mais de quelle liberté parle-t-on ? Quand on lit le récit de bon nombre de femmes qui ont avorté, on entend leur angoisse, la pression de l’entourage, souvent du géniteur, et la souffrance qu’elles éprouvent durablement d’avoir été amenées à commettre un acte qu’elles ressentent comme grave. Pour certaines c’est une véritable descente aux enfers : des sociologues, des psychologues et des psychanalystes, hors de toute référence religieuse, connaissent ces situations douloureuses. Pourquoi le traumatisme post-abortif est-il laissé sous silence ou simplement nié ? Peut-on parler de liberté quand la parole est interdite ?
Oui, la liberté doit être le fondement des relations homme/femme, et de la maternité. L’amour entre deux personnes humaines inclut la liberté s’il se veut pleinement humain ; la paternité et la maternité requièrent, elles aussi, l’engagement des libertés. Dans les deux cas, il s’agit d’une liberté responsable, une liberté qui s’engage par le dialogue et conduit à une parole donnée.
C’est donc en amont qu’il faut travailler à la promotion de la liberté des femmes et à l’égalité homme/femme, pour qu’une grossesse ne devienne pas comme une agression qui justifierait une légitime défense en supprimant « l’agresseur » bien innocent, à qui l’on fait porter les conséquences de comportements irresponsables.
Tragédie des chrétiens d’Irak, victimes de Daesh. Reportage.
Irak:La désespérance des réfugiés chrétiens abandonnés.
REPORTAGE.
Depuis l’été dernier plusieurs centaines de milliers de d’irakiens ont fui l’avancée éclair des troupes de l’état islamique. Parmi ceux-là une immense majorité de chrétiens. Pour l’essentiel, les chrétiens ont alors, dans l’urgence, trouvé refuge au Kurdistan. Mais la province autonome d’Irak, en guerre totale contre Daesh, et à la pointe de ce combat, ne peut subvenir à l’immensité des besoins des « déplacés ». Qui survivent dans des conditions misérables. La communauté internationale qui s’était particulièrement émis du calvaire des chrétiens et des Yazidi d’Irak a là encore beaucoup promis mais peu fait. La France n’est pas à l’honneur dans ce tableau. Les chrétiens d’Irak sombrent aujourd’hui dans l’amertume et un profond désarroi. D’autant que les souvenirs des atrocités subies sont encore là, et que l’hiver arrive désormais, annonciateur d’une catastrophe humanitaire effrayante si rien n’est fait dans les semaines qui viennent.
NEW YORK, 21 novembre (C-Fam) La terre compte aujourd’hui une jeunesse plus nombreuse que jamais. D’après le dernier rapport du Fonds de l’Onu pour la Population (UNFPA), c’est le moment ou jamais de faire des progrès sans précédent, mais cela requiert que les futures générations soient moins nombreuses.
Les instructions de l’ UNFPA visent à ce que le « dividende démographique » garantisse un libre accès à l’avortement aux adolescents, l’abrogation de l’âge minimal de consentement aux relations sexuelles, et l’affaiblissement du rôle des parents dans la formation sexuelle de leurs enfants.
« Les jeunes ont besoin d’accès à une large palette de services de santé sexuelle et reproductive, qui inclut […] des soins abortifs sans danger », explique le rapport 2014 sur l’état de la population mondiale. Selon l’ UNFPA, les systèmes juridiques de la plupart des pays sont en retard dans la mise en œuvre des traités de protection des droits de l’homme. Ils doivent désormais « reprendre contact avec les réalités des adolescents et de la jeunesse. »
Aucun traité de l’Onu ne fait mention de l’avortement, ou n’oblige les Etats à exposer la jeunesse aux adultes qui leur offrent des services sexuels et reproductifs.
L’ UNFPA est particulièrement préoccupée par l’âge de consentement, et par les législations exigeant une autorisation préalable des parents pour l’accès à l’avortement, à la contraception, ou à d’autres services, comme par exemple les programmes d’échange d’aiguilles pour les usagers des drogues.
1. CINQ WEEK-ENDS AVEC MARCEL PÉRÈS, DIRECTEUR DE L’ENSEMBLE ORGANUM ET DU CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes).
A l’abbaye de la Paix-Notre-Dame, Bd d’Avroy, 54, à Liège.
Les deux premiers week-ends seront consacrés à l’œuvre d’ Hildegarde von Bingen:
du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 (18h00) décembre 2014 et du vendredi 23 (17h00) au dimanche 25 (18h00) janvier 2015.
Les trois suivants constitueront un mini-cycle pour restituer les vêpres de l’office primitif de saint Lambert :
du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 juin (18h00) juin 2015 ; du vendredi 4 (17h00) au dimanche 6 (18h00) septembre 2015 ; du vendredi 18 (17h00) au dimanche 20 (18h00) septembre 2015.
Ce dernier week-end se clôturera par le chant des vêpres restituées à l'église du Saint-Sacrement, dans le cadre d’une célébration liturgique organisée le 20 septembre (16h00) pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège.
Le droit d’inscription (repas et collations compris) reste inchangé : 100 € par week-end (règlement sur place).
Réduction de 10 % pour : ceux qui s’inscrivent à tout le moins aux trois week-ends consacrés aux vêpres primitives de la fête de saint Lambert ; les religieuses et les religieux ; les jeunes de moins de 33 ans.
Des possibilités de logement à prix modique sont offertes à l’abbaye des Bénédictines et à l’hôtel des acteurs (proche de l’abbaye).
Trente places sont ouvertes par week-end. Les inscriptions peuvent se faire dès à présent . Personnes de contact : Jean-Paul Schyns (académie de chant grégorien) : tel. 04.344.10. 89 (de l’étranger : +32.4.344.10.89) ou email jpschyns@skynet.beou Sœur Petra (abbaye des bénédictines de Liège) email : petra.osb@skynet.be. L’inscription est également possible en ligne sur le site web de l’académie http://www.gregorien.com . Les inscriptions sont ouvertes
Ensemble Organum: florilège:
2. CYCLE DE COURS D’INITIATION AVEC STÉPHAN JUNKER, PROFESSEUR AU CONSERVATOIRE DE VERVIERS
À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège
Deux samedis après-midi par mois, du 29 novembre 2014 au 30 mai 2015. Chant d’ensemble : 12 leçons (de 15h à 17h30). Travail individualisé de la voix (supplément facultatif) : 4 leçons (de 17h30 à 18h30). Journée grégorienne de clôture : le samedi 30 mai 2015 (concert à 16 h. et messe chantée à 18h ) avec le concours de la Schola Resupina de Vienne (Autriche), direction : Isabell Köstler. Le thème du cycle sera « le chant romano-franc célèbre Charlemagne († 814). De la réforme carolingienne à l’ars nova. »
Calendrier :
● Les samedis 29 novembre et 20 décembre 2014, 17 et 31 janvier, janvier, 14 et 28 février, 21 et 28 mars, 25 avril, 2 et 16 mai 2015, de 15h à 17h30 ● Le jeudi 28 mai 2015, de 19h30 à 21h30 : répétition générale ● Le samedi 30 mai 2015, de 16h à 18h : concert et messe de clôture avec le concours de la Schola Resupina de Vienne
Ces cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.
La participation aux frais est fixée comme suit : 33 ans et plus : 105€ ∙ moins de 33 ans : 75€ ∙ réduction pour ceux qui ont déjà participé aux cours de l’académie : -15€ ∙ supplément pour inscription (facultative) à un travail individuel de la voix : 20€.
Les paiements sont reçus au compte IBAN: BE96 2100 6808 9305 BIC : GEBABEBB de l’Académie de Chant grégorien à Bruxelles, avec la mention « cours Liège ». Le paiement d’un acompte de 20€ est requis (avant le 20 novembre 2014).
Renseignements et inscriptions :
● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be. Les inscriptions sont ouvertes
● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com
Office de saint Lambert par l'Ensemble Psallentes (dir. H. Van den Abeele):
les origines du chant grégorien, par un moine de Solesmes:
Alors que la première pierre de Capmissio, nouvelle école d'évangélisation dont il est à l'origine, est posée ce vendredi, le père René-Luc, auteur du best-seller Dieu en plein cœur, revient sur la rencontre avec celle qui a bouleversé sa vie. De Mathilde Rambaud sur le site « aleteia »
Aleteia : Dans votre livre Dieu en plein cœur (Éd. Presses de la Renaissance), vous racontez votre « rencontre » avec Marthe Robin, sur son lit de mort. Dans quel contexte cela s’est-il passé ?
Père René-Luc : J’étais un adolescent d’une quinzaine d’années et je venais tout juste de me convertir. Je participais à une mission d’évangélisation dans un collège à Megève (Haute-Savoie, ndlr), en février 1981. À la fin de cette semaine, sur le chemin du retour, nous avons appris le décès de Marthe Robin et décidé de faire un détour par Châteauneuf-de-Galaure (dans la Drôme, village natal de Marthe Robin, ndlr). Nous y sommes arrivés le lendemain de sa mort, le 7 février. On m’avait dit que cette femme était stigmatisée, mais je ne savais même pas ce que signifiait ce terme et, converti depuis quelques mois seulement, je n’avais jamais entendu parler de Marthe. Mais j’étais un peu intrigué…
Quel souvenir en gardez-vous ?
Nous sommes arrivés dans sa chambre et j’ai été saisi par l’ambiance feutrée et douce de la pièce et du peu de lumière qui filtrait, même après son décès. J’ai alors découvert ce « petit bout de femme »… Elle était assez âgée ! Beaucoup de photos de Marthe la montrent quand elle avait une trentaine d’années, mais quand je l’ai vue elle devait avoir près de 80 ans. Et son visage était si paisible… Son front m’a particulièrement marqué. Il y avait des traces de sang, comme des croutes, pas énormes mais bien visibles. J’étais impressionné.
Que vous a apporté cette rencontre ?
Après avoir quittée Marthe, je me suis mis à la prier et à énormément lire sur sa vie. Je l’ai choisie comme ma petite sœur dans ma vocation sacerdotale. La question de la vocation est en effet arrivée peu après et j’ai mis Marthe « dans le coup ». Comme je le dis dans mon livre Dieu en plein cœur, Marthe doit avoir le pied marin parce que j’ai souvent eu recours à elle quand ma vie tanguait ! Et à chaque fois, j’ai vraiment senti son soutien.
Quel lien avez-vous avec elle aujourd’hui ?
Je la prie toujours comme une petite sœur dans le Ciel et j’ai beaucoup d’amis dans les Foyers de Charité. Je vais régulièrement à Châteauneuf me recueillir dans la chambre de Marthe. Elle fait partie de ma vie, de mon univers. Je suis tellement content de savoir qu’elle est vénérable ! C’est un vrai signe de reconnaissance qui me touche beaucoup.
Vous ouvrirez, en septembre 2015, Capmissio, une nouvelle école d’évangélisation à Montpellier. Comment ce projet est-il né ?
Suite à cette mission d’évangélisation à Megève, le père Daniel-Ange qui était l’un des prêtres de l’équipe, s’est dit que faire intervenir un jeune auprès des jeunes était une idée géniale. J’ai participé à plusieurs missions avec lui entre 1981 et 1984. Il a alors fondé la première école d’évangélisation. Le principe est de dispenser une formation à des jeunes tout en leur donnant la possibilité de s’investir auprès d’autres jeunes. Ceux-ci n’ont pas le temps de se former spirituellement pendant leurs études et le regrettent. L’Église, par ces écoles, répond à ces deux besoins de formation et d'évangélisation. Pendant mes missions, j’ai toujours prié Marthe dans mon cœur. Pour moi, elle est vraiment présente de manière étonnante dans la mise en place de ce projet d’école d’évangélisation à Montpellier.
En quoi cette nouvelle école d’évangélisation sera différente ?
Du 28 au 30 novembre prochains, le pape François va effectuer un voyage apostolique en Turquie, à l’occasion de la fête de saint André (30 novembre), apôtre considéré fondateur de l’Église d’Orient. L’évêque de Rome, comme François aime s’appeler lui-même, a jusqu’ici montré beaucoup de réserve et de prudence dans ses commentaires sur le drame que vivent les chrétiens d’Orient en terre d’Islam. C’est ce que nous rappelle ici Sandro Magister sur le site « chiesa » :
« « Dans quelques jours, le pape François va se rendre en Turquie, c'est-à-dire dans une région où a lieu cette nouvelle guerre mondiale "en morceaux" qu’il voit se répandre dans le monde.
Le califat islamique qui s’est installé tout près de la frontière turque, à cheval sur la Syrie et l'Irak, pulvérise les vieilles frontières géographiques. Il est mondial par nature. "La marche triomphale des moudjahidines arrivera jusqu’à Rome", a proclamé, à la mi-novembre, Abou Bakr al-Baghdadi, le calife.
En Égypte, en Arabie Saoudite, au Yémen, en Algérie et en Libye, pays qui est juste en face des côtes italiennes, des éléments islamiques lui ont fait allégeance. Par son activité dans deux pays voisins, le Nigeria et le Cameroun, Boko Haram a étendu le califat jusqu’à l'Afrique subsaharienne. Et le califat attire de nouveaux adeptes accourus d'Europe et d’Amérique du Nord.
Sur le drapeau noir de cet État islamique nouveau né, on peut lire, écrite en caractères coufiques, la profession de foi : "Il n’existe pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète".
Les chrétiens figurent parmi les nombreuses victimes de cet islam puritain, qui se définit comme le seul vrai et qui veut également faire disparaître ce qu’il considère comme les principales trahisons par rapport à l'islam des origines : l'hérésie chiite, dont l’épicentre est l’Iran, et le modernisme laïcisant de la Turquie de Kemal Atatürk, personnage dont le pape François visitera le mausolée au début de son voyage dans ce pays.
À Racca - la ville de Syrie qui est la capitale de fait du califat et d’où le jésuite Paolo Dall'Oglio a disparu - le nouvel État islamique a imposé au très petit nombre de familles chrétiennes qui ont survécu, 15 contre 1 500 précédemment, la jizya, l’impôt de protection, à hauteur de 535 dollars par an, un montant disproportionné, sous peine de confiscation de leurs maisons et de leurs biens.
A Mossoul il n’y a plus une seule église où la messe soit encore célébrée, ce qui n’était même pas arrivé après l'invasion des Mongols.
Il est impossible de ne pas discerner, dans ces faits, les caractéristiques d’une "guerre de religion" poussée à l’extrême, une guerre faite au nom d’Allah. Il est illusoire de nier l’origine islamique de cette violence théologique sans bornes. Même la "Civiltà Cattolica", revue qui fait l’objet d’un contrôle, l’a écrit, quitte à être ensuite contredite par son tremblant directeur Antonio Spadaro, un jésuite qui prétend être l’interprète de François.
À propos de l'islam, l’Église catholique balbutie et cela est d’autant plus vrai que l’on monte plus haut dans la hiérarchie.
Visite et discours du Pape François au Conseil de l’Europe
Strasbourg. 20.11.2014 – Le mardi 25 novembre, le Pape François effectuera une visite officielle au Conseil de l’Europe. Répondant à l’invitation faite par le Secrétaire Général Thorbjørn Jagland lors d’une audience privée au Vatican, Sa Sainteté prendra la parole devant l’Organisation lors d’une session solennelle de l’ensemble de ses institutions (à 12h40, heure de Strasbourg), alors que le Conseil célèbre son 65e anniversaire.
Le Pape François sera accueilli par Thorbjørn Jagland, Secrétaire Général ; Charles Michel, Premier Ministre de la Belgique (au titre de la présidence belge du Comité des Ministres) ; Anne Brasseur, Présidente de l’Assemblée parlementaire ; Jean-Claude Frécon, Président du Congrès ; Dean Spielmann, Président de la Cour européenne des droits de l’homme ; Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l’homme ; et Jean-Marie Heydt, Président de la Conférence des OING.
Contexte
La dernière visite d’un Souverain pontife au Conseil de l’Europe remonte au 8 octobre 1988, date à laquelle le Pape Jean-Paul II y a été accueilli à la veille du 40e anniversaire de l’Organisation.
Le Saint-Siège a reçu le statut d’observateur auprès du Conseil de l’Europe le 7 mars 1970, mais la coopération a commencé dès 1962.
Etat Partie à la Convention culturelle européenne, le Saint Siège joue un rôle actif au sein de l’Organisation dans le domaine de la culture. Il participe également au processus d’évaluation et de suivi de Moneyval.
Le Saint-Siège est aussi membre des organes suivants du Conseil de l’Europe:
la Commission européenne pour la démocratie par le droit (« Commission de Venise»);
la Banque de développement du Conseil de l’Europe ;
Le musée historique de Strasbourg prête pour cette occasion spéciale le pupitre original du Conseil de l’Europe utilisé en 1988 par le Pape Jean-Paul II.
Le vitrail de la « Vierge de Strasbourg » (de Max Ingrand), reproduction de l’œuvre donnée en 1956 à Strasbourg et à sa cathédrale par le Conseil de l’Europe, sera présenté au Pape François.
La tapisserie "Astronomie" (d’après un carton de Cornelis Schut provenant des musées du Vatican), don de Paul VI au Conseil de l’Europe en 1977, sera aussi exposée.
La Poste française émettra un timbre commémoratif spécial le 25 novembre.