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Actualité - Page 1250

  • C’est officiel : deminutio capitis pour le Cardinal Burke

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    Cardinal-Raymond-Burke-2014_653_384_55_s_c1.jpgAprès Mauro Piacenza (cardinal-préfet de la congrégation du clergé) réaffecté à la pénitencerie apostolique, Antonio Canizarès (cardinal-préfet de la congrégation du culte divin), envoyé comme évêque à Valence, exit aujourd’hui Raymond Burke, 66 ans (cardinal-préfet du Tribunal suprême de la Signature Apostolique Raymond Burke) pour rejoindre un placard doré : l’Ordre des Chevaliers de Malte...

    Le bulletin de la Salle de presse du Saint-Siège de ce jour annonce la nomination du cardinal Burke comme patron de l'Ordre souverain militaire de Malte.

    Il est remplacé par le Français Mgr Dominique Mamberti à la tête du Tribunal de la Signature apostolique. Ce prélat corse devrait normalement être créé cardinal. Jusqu'ici secrétaire pour les relations avec les Etats (ministre des Affaires étrangères), il est remplacé par le Britannique Paul Richard Gallagher, actuel nonce apostolique en Australie.

    JPSC

  • BXL, 12 novembre : Les droits de l'homme, nouvelle religion d'Etat ?

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    Les droits de l’homme -

    Nouvelle religion d’État ?

    Conférence

    mercredi 12 novembre 2014 de 18h30 à 20h30

    au Palais de Justice de Bruxelles,

    salle des audiences solennelles de la Cour de cassation,

    Place Poelaert 1, 1000 Bruxelles, par

    Gregor PUPPINCK

    Directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ –Strasbourg)

    Docteur en droit et expert auprès du Conseil de l’Europe

    Entrée gratuite

    Inscription souhaitée à l’adresse e-mail : conferenceconfsaintyvesjurivie@gmail.com

    Depuis une dizaine d’années, la Cour européenne des droits de l’homme s’est manifestement donnée pour mission d’être la « conscience de l’Europe » comme elle se désigne elle-même. La Cour peut légitimement s’enorgueillir d’avoir considérablement étendu le contenu de la Convention européenne des droits de l’homme.

    La Jurisprudence de la Cour européenne évolue et ce qui était conforme à la Convention des droits de l’homme pendant trente ans, soudain ne l’est plus. La Convention n’a pas changé, seules ont évolué les circonstances culturelles telles que perçues par la Cour.

    Aujourd’hui, la Convention européenne sert de base juridique pour condamner les pays qui n’ont pas encore légalisé des pratiques qui n’existaient pas en 1950, ou même qui étaient strictement pénalisées.

    Qu'est ce qui est sous-jacent à cette évolution jurisprudentielle?

    La religion, la famille et même la conception rationnelle de l’agir humain, de la morale et du droit sont des réalités qui par elles-mêmes opposent une résistance au projet idéologique sous-jacent à cette évolution. Dans cette perspective, ces institutions et conceptions ne seraient-elles pas considérées comme oppressives ?

    (via Le Salon beige)

  • Quand un vaccin antitétanique proposé par l'OMS et l'UNICEF vise à contrôler les naissances

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    Lu ICI :
    Les évêques catholiques du Kenya ont demandé aux femmes de ne pas se laisser vacciner contre le tétanos à l’occasion de la campagne en cours dans le pays, affirmant qu’il s’agit d’une « campagne destinée à contrôler les naissances », comme l’a explicitement affirmé le cardinal John Njue de Nairobi.
    Un communiqué de l’association des médecins catholiques du Kenya publié mardi affirme
     
     que cette organisation a trouvé un antigène qui provoque des fausses couches dans un vaccin antitétanique actuellement administré à 2,3 millions de femmes et de jeunes filles par l’OMS et l’UNICEF. Le programme de vaccination national est soutenu par le gouvernement kenyan.
    L’association dit avoir fait analyser six vaccins en provenance de diverses régions du Kenya dans un laboratoire sud-africain. « Ils contenaient tous l’antigène HCG », l’hormone de la grossesse, sous forme synthétique. Provoquant une réaction immunitaire, l’administration de l’hormone de synthèse a pour conséquence la création d’anticorps qui est ensuite déclenchée si la femme tombe enceinte et fabrique son propre Beta HCG, la fabrication d’anticorps se déclenche aussitôt, et la fausse couche suit.

  • 106 candidats à la prêtrise sont actuellement en formation dans les séminaires belges

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    BRUXELLES (KerkNet) - Durant l'année scolaire en cours 2014-2015, 106 séminaristes se préparent à la prêtrise: 23 néerlandophones et 83 francophones.

    Le nombre de recrues en première année s'élève à 20: 5 néerlandophones et 15 francophones. Il est à noter que deux candidats néerlandophones à la prêtrise de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles sont en formation à Namur.

    • Le diocèse d'Anvers, cette année, a quatre séminaristes (dont 1 en première année): 3 dans le séminaire interdiocésain Jean XXXIII à Leuven et 1 dans le séminaire néerlandais de Bovendonk (formation pour des séminaristes d'âge mûr).
    • Le diocèse de Bruges compte 10 séminaristes (trois étudiants en première année) dans leur propre séminaire diocésain de Bruges.
    • Le diocèse de Gand: deux séminaristes (un à Louvain, un en stage).
    • Le diocèse de Hasselt: : 3 séminaristes ( 1 en première année) à Leuven.
    • L'archidiocèse de Malines-Bruxelles: 4 séminaristes neerlandophones (3 à Leuven et un à Bovendonk). Un des quatre fait partie de la Fraternité des Saints-Apôtres récemment érigée par Mgr André-Joseph Léonard.

    L'archidiocèse a en outre 49 séminaristes en formation dans des séminaires francophones: 11 (dont 1 en première année) qui étudient au séminaire interdiocésain Notre-Dame de l'Espérance à Namur, 22 (2 étudiants en première année) qui suivent leur formation au Séminaire Redemptoris Mater à Limelette dans le Brabant Wallon et 16 autres séminaristes (dont sept étudiants en première année) qui font partie de la Fraternité des Saints-Apôtres. Ces derniers séjournent à Marche-les-Dames et étudient à Namur.

    Cela porte le nombre total des séminaristes de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles à 53. Parmi ceux-ci, six sont néerlandophones et deux parmi eux suivent leurs études en français à Namur; ils font cela pour être parfaitement bilingues. Ils effectuent leurs stages dans des paroisses flamandes.

    Dans les diocèses francophones, les chiffres sont les suivants:

    • Tournai a neuf séminaristes dont deux en première année et Namur 21.
    • A Namur, les candidats au sacerdoce sont répartis entre deux séminaires: 8 (dont 1 en première année) sont au séminaire inter-diocésain Notre-Dame et 13 étudiants, dont deux en première année, au séminaire Redemptoris Mater. Les séminaristes du Redemptoris Mater de Namur et ceux de Limelette font partie du néocatéchuménat (également connu sous le nom de Chemin), un mouvement organisé dans l'Église catholique romaine à travers le monde qui met fortement l'accent sur ​​la formation des adultes. Le mouvement compte plus de 100 séminaires.

    Durant l'année académique 2012-2013, il y avait 102 séminaristes: 20 néerlandophones (dont six étudiants en première année) et 82 francophones (30 étudiants en première année). Pour l'année universitaire 2013-2014 les chiffres complets ne sont pas disponibles.

  • Le Père Joseph Moingt, alchimiste de la foi

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    Joseph Moingt est ce célèbre théologien jésuite qui connut son heure de gloire médiatique  après le Concile Vatican II. Ses livres étaient partout. Aujourd’hui, à bientôt 99 ans, il signe le premier tome de son testament spirituel: au fond de l’alambic dans lequel il a distillé les dogmes chrétiens, reste-t-il encore quelque chose sinon l’ « anima vagula blandula » dont parlait l’empereur Hadrien ? Est-ce le sort qui menace la foi de l’Eglise du troisième millénaire, sous le couvert de la révolution « pastorale » dont nos oreilles sont aujourd’hui à nouveau rebattues ?  Sur le site web de « La Vie », Jean Mercier nous montre, en tout cas, le point d’aboutissement de celle du Père Moingt.  JPSC :  

    « Plus que quelques jours, et il entrera dans sa… 100e année. Mais Joseph Moingt n’est pas près de s’arrêter de penser. Alors que paraît aujourd’hui chez Gallimard le premier tome de son nouveau livre Croire au Dieu qui vient. De la croyance à la foi critique, qui compte plus de 600 pages, il écrit déjà le second volume.

    Ce jésuite infatigable ne cesse d’approfondir la question de la foi, et son livre s’inscrit dans une quête existentielle qui consiste à creuser jusqu’à l’os la moindre des définitions dogmatiques du catholicisme, quête qui s’est radicalisée ces 20 dernières années, à la poursuite de son Graal personnel : une foi totalement nue, dépourvue de toute béquille, libérée des mythes dont, selon lui, l’Église catholique a fait ses dogmes.

    Dans ce livre, le théologien a donc voulu passer à la moulinette ces derniers pour vérifier s’ils sont crédibles, afin d’y adhérer – ou pas – du fond de son cœur. Par exemple, la Résurrection, point central du christianisme. Si Joseph Moingt croit dur comme fer que le Christ s’est bien relevé de la mort, cet événement aurait seulement été ressenti spirituellement par ses disciples, et rien d’autre.« La résurrection de Jésus n’a jamais été expérimentée qu’en esprit, et il ne pouvait en être autrement », écrit-il.

    Si on le questionne sur ces multiples textes, qui, dans les Évangiles, évoquent les apparitions du Ressuscité à ses apôtres, le chercheur est catégorique : « Ce sont des inventions. » Comment peut-il en être sûr ? « C’est invraisemblable, donc c’est une fiction. Les apôtres ont seulement ressenti en eux-mêmes que Jésus était ressuscité. Son cadavre a peut-être été jeté dans une fosse commune, par exemple… » Si l’on fronce les sourcils, il déclare avec fougue : « Vous avez besoin de preuves pour croire ? Moi pas ! Il faut renoncer aux preuves. »

    De la même manière, il rejette la notion de péché originel :

     « Ce n’est plus audible aujourd’hui ». Selon lui, c’est parce que l’Église catholique « n’a pas le souci de la vérité des textes que les gens se sont détachés d’elle ». Ne peut donc être tenu pour matière de foi que ce qui est plausible du point de vue historique et qui se communique à l’esprit de façon rationnelle et intériorisée… Le but qu’il poursuit ainsi est, écrit-il, « que la foi chrétienne devienne, dans les temps qui sont les nôtres, pensable et vivable au sein de l’Église, crédible et attractive pour le monde environnant ». Sa démarche fait cependant penser au plan du métro que l’on trouvait jadis sur le quai de Châtelet, à Paris : à force d’être effleuré des milliers de fois, le nom de la station avait disparu sous l’index des voyageurs.

    À force de passer et repasser la Révélation par tamis et alambics,  la foi de ce croyant en liberté est devenue si farouchement personnelle qu’on se demande comment il peut la partager avec l’ensemble des chrétiens, et notamment sa propre Église. « Oui, je donne prise à tous les reproches possibles. Beaucoup de mes frères jésuites ne sont pas d’accord avec moi. Mais l’important est que je sois vrai avec moi-même. »

    Ref. Joseph Moingt passe les dogmes à la moulinette

    JPSC

  • Eglise de France : réinvestir les « patros » ?

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    En Belgique, les « patros » se sont distanciés de l’Eglise « institutionnelle »  C’est du moins ce qu’ils ont déclaré dans un communiqué du 23 novembre 2013: « Nous faisons référence à Jésus, l’homme, sa vie, ses valeurs, son message et non à l’Eglise institutionnelle ». Quand à la divinité de Jésus, passons...

    La situation est-elle meilleure en France ?  Le blog « Salon Beige nous apprend que:

    «  (…) Le 11 novembre prochain, le patronage du Bon Conseil organise à Paris, en partenariat avec Famille Chrétienne, un colloque sur le thème : « L’Église a-t-elle encore quelque chose à faire en éducation ? L’exemple des patronages ». L’abbé Vincent de Mello, fondateur du patronage, indique :

    "Quand l’Église a été congédiée de sa mission éducative par la séparation de l’Église et de l’État, elle a investi les patronages pour compenser. Après la guerre, les patronages ont eux-mêmes été abandonnés. L’idée selon laquelle l’Église aurait alors perdu le sens de sa mission éducative n’est pas tout à fait fausse.

    Les patronages, qui ne sont ni l’école, ni un cours de catéchisme, mais une école d’amitié, ont donc été abandonnés, parce que l’Église a considéré que ce n’était pas le rôle du prêtre d’être animateur d’un club de foot. Elle a préféré se concentrer sur ses missions premières, son « service public » propre, les sacrements. Elle a ainsi déserté un front considérable, qui a été réinvesti par des Maisons des jeunes et de la culture (MJC).

    Mais ce n’est pas avant tout une question de moyens, mais de décision politique, de la façon dont l’Église a défini ses priorités. Le terrain non catéchétique a semblé inutile. Je pense au contraire, qu’il est indispensable, que cette gratuité est très importante. La devise des patronages est « Ici on joue, ici on prie ». Le jeu permet à l’enfant de se créer un imaginaire, le jeu éveille son âme, l’ouvre à la possibilité d’un autre monde, et rend plausible l’existence de l’autre monde dans lequel nous introduit la liturgie.

    N’est-ce pas plutôt que l’Église a renoncé à régenter la vie entière des individus ?

    Il y a là sans doute de l’idéologie. Mais c’est plus complexe. Beaucoup ont pensé que la formule des patronages était usée, vieillotte, peu « modernisable ». L’abandon de ce terrain a peut-être aussi été accentué par une paranoïa autour de la crise de la pédophilie dans l’Église.

    Mais l’Église a aussi voulu se spécialiser, et laisser l’éducation à des spécialistes. L’école catholique a ainsi cloisonné la pastorale, l’enseignement et l’éducation. C’est une démarche exactement opposée à celle qui animait jusque-là les traditions éducatives catholiques, des jésuites comme des oratoriens.

    Les professeurs aujourd’hui se cantonnent à leur seul rôle d’enseignant. Il faut au contraire réfléchir à la façon d’en faire aussi des éducateurs. Dans cet esprit, nous proposons par exemple que les surveillants ne soient pas seulement des pions, mais jouent avec les enfants et les collent si nécessaire.

    [...] La demande des parents est grande, et va bien au-delà des familles catholiques. La plupart des enfants de mon patronage ne sont pas catholiques. Pourquoi les familles se tournent-elles vers l’Église ? Parce qu’elle peut donner un accompagnement de qualité. Elle a pour atout un savoir ancestral, facile à retrouver, des ressources pédagogiques considérables.

    Aujourd’hui, il nous est possible de développer notre « caractère propre », tout en étant en règle avec la législation, qui ne limite pas la portée évangélisatrice des patronages. Au contraire, le prêtre y retrouve un contact avec beaucoup de gens qu’il ne pourrait toucher autrement. La figure du prêtre est une figure paternelle, qui porte l’amour maternel de l’Église. Sa présence concourt à donner un climat de charité fraternelle. Sa figure a une signification sacramentelle que les parents perçoivent. Cela donne lieu à des demandes de baptême par exemple. Michel Janva ».

    Ref. Le terrain non catéchétique est indispensable pour l'Eglise

    JPSC

  • Retour de Russie

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    Un éditorial de Christophe Geffroy, rédacteur en chef du mensuel  « La Nef » (n° 264, novembre 2014) : 

    Du 4 au 12 octobre, nous emmenions un groupe de lecteurs de La Nef en Russie à la découverte du monde orthodoxe de ce grand pays. Voyage passionnant qui nous a permis de prendre le pouls d’une nation régulièrement caricaturée dans les médias. Et finalement, après huit jours à arpenter les rues, les monastères et les églises de Moscou, Serguiev Possad, Iaroslav, Souzdal, Vladimir, Novgorod et Saint-Petersbourg, on comprend mieux la haine de l’intelligentsia pour la Russie de Vladimir Poutine (1). Non seulement les Russes ont le mauvais goût d’apprécier leur président qui bénéficie d’une popularité à laquelle M. Hollande ne peut espérer – pas même en rêve –, mais il émane du peuple russe tout ce que méprisent nos intellectuels de la rive gauche : un peuple qui a retrouvé la fierté de ce qu’il est, de son histoire, de sa culture et de sa religion.

    Certes, tout est loin d’être idyllique en Russie, mais la grande différence avec la France est que ce pays meurtri par plus de soixante-dix ans de communisme est maintenant sur une voie de redressement. Pas seulement du point de vue économique, mais surtout d’un point de vue politique, spirituel et moral. Vladimir Poutine a replacé la Russie au cœur du concert des nations qui comptent et sa diplomatie a désormais une cohérence et une vision à long terme qui contribue aux équilibres internationaux, limitant ainsi la toute puissance des États-Unis. Les Russes cherchent maintenant à s’appuyer sur leur longue histoire et à ceux qui les accusent d’agression, ils aiment à rappeler (avec de légers trous de mémoire) que depuis la fondation du royaume de Kiev, ils n’ont fait que se défendre des invasions à l’est (Mongols et Tatares, Turcs) et à l’ouest (Pologne-Lituanie, Napoléon, Hitler) !

    Ce retour aux sources a bénéficié à l’Église orthodoxe qui connaît un fort développement avec plus de 13 000 églises construites depuis la chute du communisme et des séminaires pleins. La pratique religieuse reste cependant encore assez faible, mais il est évident pour tous que l’orthodoxie est un élément essentiel de l’identité russe. La Russie est enfin l’un des rares pays développés où les notions de loi naturelle et de famille traditionnelle ont encore un sens, même s’il reste beaucoup à faire en raison des pratiques instituées de longue date par le communisme.

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  • Etat islamique: Voici ce que James Foley et les otages subissent avant leur décapitation

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    Lu sur le site web de « La Libre », cet article signé par Jacques Besnard :

    Que se passe-t-il pour les otages de l'Etat islamique entre le moment où ils sont enlevés et le terrible moment de leur décapitation ? Le New York Times est parvenu à retracer les deux ans de captivité de James Foley entre le 22 novembre 2012 et le 19 août 2014, jour de sa décapitation. Le document parle beaucoup du cas de l'Américain, mais évoque aussi celui des autres otages occidentaux enlevés par l'Etat islamique (EI).

    Ce récit unique s'appuie sur les témoignages de cinq anciens otages, de témoins locaux, de leurs amis ou leurs proches et des spécialistes de la région. Des détails cruciaux ont même été confirmés par un ancien membre de l'EI. Récit.

    « L'enlèvement

    Le 22 novembre 2012, à seulement 40 minutes de voiture de la frontière turque, James Foley et John Cantlie, son collègue photojournaliste britannique, décident de faire une dernière halte en Syrie pour envoyer leurs articles et leurs images dans un cybercafé de Binesh.

    Soudain, un homme entre dans la pièce. "Il avait une grosse barbe" raconte ainsi Mustafa Ali, leur traducteur syrien. "Il ne souriait pas et ne disait rien. Il nous regardait avec un regard noir".

    Les deux hommes reprennent la route mais n'atteindront jamais la frontière. Sur le chemin, en effet, un van les dépasse et leur coupe la route. Les deux hommes sont ensuite mis à terre, menottés et jetés dans le véhicule.

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  • S’inscrire au prochain lunch-débat de l’Union des étudiants catholiques de Liège – Groupe « Ethique sociale »

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    Invitation

    Madame, Monsieur, Chers amis,

    header.jpgVous êtes cordialement invités à prendre part à la prochaine rencontre du cycle de lunch-débats 2013-2014 organisé à l’Université de Liège sur le thème « humanisme chrétien, travail et société », par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.

    La rencontre sera animée par la députée fédérale Vanessa MATZ, avec le témoignage du politologue et reporter de guerre  Pierre PICCININ da PRATA. Elle aura lieu le lundi 24 novembre 2014 dans les conditions indiquées ci-dessous :

    MOYEN ORIENT ET PERSÉCUTION RELIGIEUSE

    La question des minorités chrétiennes et des autres minorités

    La cause des chrétiens d’Orient et des autres minorités nous concerne tous, au titre de la fraternité et au nom de la liberté. Le renoncement ou l’impuissance seraient intolérables devant cette tragédie quotidienne qui met en péril l’existence de communautés chrétiennes dans le monde musulman. Leur existence même est un  enjeu de civilisation commun pour l’Europe et pour l’Islam.

    Vanessa Matz est licenciée en droit de l’Ulg. Ancienne directrice politique du cdH, elle fut aussi sénatrice, de 2008 à 2014. Elle est aujourd’hui députée fédérale de Liège. Membre suppléant du député Georges Dallemagne à la commission des Relations Extérieures de la Chambre, elle se consacre notamment, avec celui-ci, au dossier des minorités du Proche-Orient .

    Historien et politologue, enseignant et reporter de guerre, spécialiste du monde arabo-musulman, Pierre Piccinin da Prata a couvert les terrains de toutes les révolutions du Printemps arabe. Avec l’envoyé spécial su quotidien italien La Stampa, Domenico Quirico, il a été, entre autres, retenu en otage, d’avril à septembre 2013, par les brigades islamistes al-Farouk.

    Par Vanessa Matz
    Députée de Liège au Parlement fédéral
      Programme
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30
    Pierre Piccinin da Prata
    Historien et politologue, enseignant et reporter de guerre, spécialiste du monde arabo-musulman, il a couvert les terrains de toutes les révolutions du Printemps arabe.

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (19 novembre) :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit via le site internet : ethiquesociale.org

    JPSC

  • Paul VI face à la crise

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    Retour sur la figure du pape Paul VI, béatifié à l'occasion du récent synode. Un entretien intéressant entre Gérard Leclerc et Christophe Geffroy, rédacteur en chef de « La Nef ».  Éditorialiste de France Catholique et chroniqueur de Radio Notre-Dame, Gérard Leclerc est un fin connaisseur de la vie de l’Église.

    " La Nef – En 1978, quand Paul VI meurt, il laisse une Église secouée par la crise post-conciliaire, au point qu’il a lui-même évoqué les « fumées de Satan » dans l’Église et son « autodestruction » : quel rôle a-t-il joué dans cette crise – l’a-t-il aggravée ou contenue – et cette situation même de crise est-elle compatible avec sa béatification ? 

    Gérard Leclerc – Personnellement je reprendrais les choses tout à fait autrement. La crise qui a suivi le concile a complètement surpris Paul VI, qui s’attendait à des retombées tout à fait bénéfiques pour l’évangélisation. Il y a, de ce point de vue, un document tout à fait intéressant, c’est celui de la relation de Jean Guitton, ami intime du pape Montini, qui a rapporté ses propos au moment de l’achèvement du concile. Le pape croyait fermement que Vatican II avait réglé les problèmes en suspens qui empêchaient des relations fécondes entre l’Église et le monde moderne. Il ne s’est pas aperçu qu’au moment même où se déroulait Vatican II une révolution souterraine était en train de bouleverser la civilisation occidentale. Pour me faire comprendre, j’emploierais des formules, certes critiquables, mais parlantes. On est passé durant les sixties de la société d’après-guerre à la société post-moderne. En d’autres termes, d’une culture marxisante ou démocrate chrétienne on est passé à une culture foucaldienne (du nom de Michel Foucault). Du coup, les références intellectuelles de Jean-Baptiste Montini vacillaient. Ce n’était plus Humanisme intégral de Maritain qui pouvait servir de boussole, mais L’Apocalypse du désir de Pierre Boutang. En d’autres termes, la problématique chrétienne, de maritanienne devenait clavelienne (du nom de Maurice Clavel). Mais on ne peut pas reprocher au pape de ne pas avoir perçu le phénomène. Il était de la génération d’avant ...."

     La suite ici : Paul VI face à la crise

    JPSC

  • Dans le numéro de novembre du mensuel « La Nef » : Petit bilan du synode

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    Le synode, avec toutes les controverses qu’il a soulevées, nous invite plus que jamais à porter un regard surnaturel sur l’Église. Point de vue sous forme de petit bilan. Une réflexion du philosophe et écrivain français Thibaud Collin :

    « Quel bilan tirer de ce synode sur la famille qui, rappelons-le, sera suivi d’un second en octobre 2015 ? Beaucoup d’incertitudes planaient dans les esprits à son ouverture ; le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne se sont pas dissipées, voire qu’elles ont gagné en densité. En effet, ce synode a été préparé par le consistoire de février 2014 dont les débats ont été ouverts par le discours du cardinal Kasper dans lequel il prônait une évolution de la discipline sacramentelle envers les fidèles divorcés et remariés civilement. Le pape François a sciemment choisi cet opposant bien connu du cardinal Ratzinger et de Jean-Paul II sur une telle question. Le lendemain de ce discours et alors qu’il avait suscité de vives réactions dans le collège cardinalice, le pape François a publiquement félicité le cardinal Kasper semblant indiqué par là que ses thèses lui convenaient. De même a engendré crainte et perplexité le choix d’envoyer un questionnaire très ouvert à tous les évêques en leur demandant expressément de le transmettre aux prêtres et aux laïcs pour que remontent à Rome les avis de la « base » sur la morale sexuelle et conjugale. Certaines conférences épiscopales se sont empressées de rendre publiques les réponses majoritairement critiques vis-à-vis de l’enseignement de l’Église, signifiant par là que la convocation du synode créait une forte attente de changement sur ces sujets. 

    Bref, le programme du cardinal Martini énoncé lors du synode sur l’Europe de 1999 semblait avoir retrouvé une troublante actualité. Rappelons que dans ce discours-programme l’archevêque de Milan pointait quelques « nœuds » disciplinaires que l’Église devait avoir « le courage » de dénouer pour retrouver une crédibilité dans le monde moderne ; figurait dans la liste l’assouplissement de la morale conjugale. Enfin, le fait qu’aucun membre du Conseil pontifical de la famille et qu’aucun professeur des Instituts Jean-Paul II n’ait été choisi par le pape François a été interprété par de nombreux observateurs comme la volonté de « faire du neuf » sur la pastorale familiale et conjugale. De là, certains et non des moindres osèrent souligner que « l’esprit du concile » était enfin de retour. Le déroulement du synode a-t-il confirmé ces pronostics ?

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  • Oui, la famille est cette cellule de base de toute vie sociale...

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    Lu sur le site de La Croix :

    À Lourdes, Mgr Georges Pontier s’inquiète d’une « fragilisation de la famille »

    Dans son discours d’ouverture de l’Assemblée plénière d’automne des évêques de France qui se tient jusqu’au dimanche 9 novembre à Lourdes, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Georges Pontier, s’est élevé mardi 4 novembre à Lourdes contre « une fragilisation de la vie familiale » et en a appelé aux « responsabilités » plutôt qu’aux « droits individuels » sur la procréation ou la fin de vie.

    « Le développement d’une culture individualiste peu soucieuse des répercussions sur les autres des choix personnels, la soumission désordonnée à la force des sentiments et à la recherche du plaisir, l’immaturité affective peuvent conduire à des égoïsmes irresponsables, à des comportements violents, à un usage à courte vue des progrès techniques », a poursuivi l’évêque avec fermeté, alors qu’il a été souvent jugé plus réservé que d’autres sur les questions familiales.

    Mgr Pontier a visé sans la nommer la loi Taubira sur l’union de couples homosexuels et leur droit à l’adoption, par laquelle « la nature même du mariage a été bouleversée », mais aussi les revendications concernant la procréation médicalement assistée (PMA) et la gestation pour autrui (GPA).

    « Comment soutenir la vie des familles ? Comment soutenir la croissance des enfants ? Comment soutenir les personnes en fin de vie ? Aucune loi, aucun droit individuel ne pourra remplacer la solidarité, la présence affectueuse, le soutien mutuel, le don de soi, le sens des responsabilités », a martelé le président de la CEF.

    Lire la suite sur le site de La Croix