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Actualité - Page 1318

  • La JOC belge n'est plus ni ouvrière ni chrétienne

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    51959_joc-belgique_440x260.jpgD’Anna Latron sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :

    “Notre nom correspond-il à la réalité ? À la JOC aujourd’hui ? À cette définition ? Après débats et votes, le Conseil National a répondu NON.” Ce questionnement, détaillé dans le dernier numéro de Red' Action, magazine trimestriel du mouvement, a abouti à une révolution sémantique: depuis le 15 février, la JOC belge ne signifie plus “Jeunesse ouvrière chrétienne” mais “Jeunes Organisés Combatifs”.

    Débat sur l'identité

    Fondée en 1925 par un prêtre belge, Joseph Léon Cardijn, la JOC voulait aider les jeunes ouvriers à faire le lien entre leur quotidien et le message de l’Evangile. Mais alors que la procédure en béatification du fondateur a été ouverte il y a quelques mois, le mouvement, s'est choisi un nouveau nom, plus en phase avec ses combats actuels.

    “Un enjeu important était aussi de pouvoir nous définir, non pas par ce que nous ne sommes pas, mais bien par ce que nous sommes,précise le magazine du mouvement. Il était clair qu’une grande partie des jeunes ne se retrouvaient pas dans les termes ‘’chrétien’’ et ‘’ouvrier’’.”

    Issus de milieux précarisés et sans emploi, beaucoup de membres ne se s’identifiaient plus à la référence ouvrière du mouvement. Quant à l’adjectif chrétien, il était perçu comme empêchant l’inclusion de Jocistes d’autres confessions.

    Le mouvement suit en cela le scoutisme belge qui, en 2012, a supprimé la référence à Dieu de sa loi scoute.

    “Depuis deux ans, les jeunes jocistes d'aujourd'hui ont décidé de mettre en place un long processus de réflexion sur l'identité de la JOC”, explique le mouvement dans un communiqué de presse. Un débat interne sous forme de questionnaires aux membres et de rencontres avec les militants historiques.

    Mise en lumière par ce nouveau nom, la combativité devient la principale valeur du mouvement dans un contexte de crise. “Les JOC cherchent à organiser tous ceux qui sont révoltés et veulent combattre toutes les formes d'oppressions causées notamment par le système capitaliste, précise le communiqué. Il ne s'agit pas juste de dénoncer les injustices que les jeunes vivent, mais aussi de lutter concrètement pour les abolir.”

    Une béatification remise en cause ?

    La décision de la JOC interpelle InfoCatho.be, un site d'information continue des médias catholiques belges. “Cette prise de distance des “Jeunes Organisés Combatifs” avec les valeurs de leur fondateur pourrait-elle remettre en cause la procédure en béatification de Joseph Cardijn ?” En effet, le tribunal ecclésiastique pour examiner les vertus, les mérites et l'enseignements de Mgr Cardijn a été installé en janvier dernier par Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles.

    “On pourrait estimer que les choses sont mal embarquées, analyse InfoCatho.beMais ce serait réducteur puisque une procédure en béatification a plus pour but d’évaluer les mérites spirituels de la personne que de juger les associations ou communautés qu’il a fondé. Même si les deux peuvent être liés.”

    Et le site d'évoquer l'exemple de l'ONG “Action Damien”, qui n’a pas hésité à prendre ses distances avec ses origines catholiques. Ce revirement n’a pas empêché la canonisation de son fondateur, le père Damien de Molokaï, apôtre des lépreux, en 2009.

    Réf. La JOC belge n'est plus ni ouvrière ni chrétienne

    Le Cardinal Joseph Cardijn, dont on instruit présentement le procès en béatification, doit se retourner dans sa tombe. Mais, pour le reste, que représente encore ce groupuscule gauchiste et qui se soucie même de ce que pourrait éventuellement en dire la  « plate bande » des évêques  belges (comme la surnommait déjà Mgr Léonard lors de son accession à l’épiscopat, en  1991) ? JPSC.

  • Ne soyons pas naïfs, prévient le pape : le diable existe même au XXIe siècle !

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    Le diable existe, il ne faut pas être naïf, avertit le pape

    (Zenit.org) Anita Bourdin

     

    Le diable existe, même au XXIe s. : nous ne devons pas être naïfs !, a expliqué le pape François dans son homélie de la messe de 7 h du vendredi 11 avril, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican.

     

    « Nous sommes tous tentés, a expliqué le pape, parce que la loi de la vie spirituelle, notre vie chrétienne, est une lutte : une lutte. Parce que le prince de ce monde – le diable – ne veut pas de notre sainteté, ne veut pas que nous suivions le Christ. Quelqu’un parmi vous, peut-être, je ne sais pas, pourrait dire : ‘Mais, Père, vous êtes vraiment vieux : parler du diable au XXIe siècle !’ Mais, vous savez, le diable existe ! Le diable existe. Même au XXIe siècle ! Et nous ne devons pas être naïfs ! Nous devons apprendre de l’Évangile comment faire pour lutter contre lui ».

    Le pape indique le modèle du Christ Jésus : « La vie de Jésus a été une lutte. Il est venu vaincre le mal, vaincre le prince de ce monde, vaincre le démon » : le démon, « a souvent tenté Jésus et Jésus a éprouvé dans sa vie les tentations » et « les persécutions ». Les baptisés, « nous qui voulons suivre Jésus », « nous devons bien connaître cette vérité », a insisté le pape.

    « Nous aussi nous sommes tentés, a-t-il expliqué, nous aussi nous faisons l’objet des attaques du démon, parce que l’esprit du mal ne veut pas de notre sainteté, il ne veut pas de notre témoignage chrétien, il ne veut pas que nous soyons disciples de Jésus. Et comment fait l’esprit du mal pour nous éloigner de la route de Jésus, avec ses tentations ? »

    Le pape décrit les « trois caractéristiques » de ce qu’on pourrait appeler, après Lewis, la « tactique du diable » : « Les tentations du démon ont trois caractéristiques et nous devons les connaître pour ne pas tomber dans le piège. Comment fait le démon pour nous éloigner de la route de Jésus ? La tentation commence légèrement, mais elle grandit : elle grandit toujours. Deuxièmement, elle grandit et en contamine un autre, elle se transmet à un autre, elle cherche à être communautaire. Et finalement, pour tranquilliser l’âme, elle se justifie. Elle grandit, elle contamine et elle se justifie ».

    La tentation est séduisante !

    La première tentation de Jésus, « ressemble presque à une séduction », a commenté le pape : le diable dit à Jésus de se jeter du haut du Temple pour que, suggère-t-il, « tous disent : ‘C’est le Messie !’ ».

    Avec Adam et Ève, même tentation : « C’est la séduction ». Le diable « parle presque comme s’il était un maître spirituel », explique le pape : et « quand on repousse » la tentation, « elle grandit : elle grandit et elle revient encore plus fort ».

    Jésus, « le dit dans l’Évangile de Luc : quand le démon est repoussé, il tourne en rond à la recherche d’autres compagnons et il revient avec cette bande », a rappelé le pape : et donc, la tentation « grandit aussi en impliquant les autres ». C’est ce qui « s’est passé avec Jésus » : « le démon implique » ses ennemis, et ce qui « ressemblait à un filet d’eau, un petit filet d’eau, tranquille, devient une marée ».

    La tentation « grandit et elle contamine », a repris le pape, et finalement, elle se justifie » : quand Jésus prêche dans la synagogue, aussitôt ses ennemis le rabaissent en disant : « Mais celui-ci est le fils de Joseph, le charpentier, le fils de Marie ! Jamais allé à l’université ! Mais avec quelle autorité parle-t-il ? Il n’a pas étudié ! ». Progressivement, a expliqué le pape François, la tentation « a impliqué tout le monde contre Jésus », et le point le plus élevé, « le plus fort de la justification, c’est celui du grand prêtre » qui dit: ‘Ne savez-vous pas qu’il vaut mieux qu’un seul homme meure’ pour sauver ‘le peuple’ ? »

    Arrêter à temps le la tentation

    Le pape est passé aux exemples pour actualiser cette page de l’Evangile : « Nous avons une tentation qui grandit : elle grandit et contamine les autres. Pensons au bavardage, par exemple ; j’éprouve un peu d’envie à l’égard de telle personne, de telle autre et, au début, j’ai l’envie seulement dedans, et on a besoin de la partager et on va dire à une autre personne : ‘Mais tu as vu cette personne ?’… et elle cherche à grandir et à contaminer quelqu’un d’autre, et un autre… Mais ça, c’est le mécanisme des commérages et nous avons tous été tentés par les commérages ! Ce n’est peut-être pas le cas de l’un d’entre vous, s’il est saint, mais moi aussi j’ai été tenté par les commérages ! C’est une tentation quotidienne, celle-là. Mais ça commence comme cela, en douceur, comme un filet d’eau. Cela grandit par contagion, et à la fin on se justifie. »

    C’est pourquoi le pape a recommandé la vigilance « quand, dans notre cœur, nous sentons quelque chose qui va finir par détruire » les personnes : « soyons attentifs parce que si nous n’arrêtons pas à temps ce filet d’eau, quand il grandira et contaminera, ce sera une marée telle qu’elle ne fera que nous pousser à nous justifier du mal, comme ces personnes qui se sont justifiées » en affirmant qu’il « vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple ».

    Avec une traduction d'Hélène Ginabat

  • Semaine Sainte : se confesser

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    SEMAINE SAINTE

    ET

    FÊTE DE PÂQUES 2014 

    A L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    Le 15 avril 2014, Mardi-Saint

    confes10.jpg

    De 17h00 à 19h00 : confessions pascales et adoration du Saint-Sacrement exposé. Vêpres grégoriennes à 17h00, chapelet à 18h00, salut et bénédiction finale à 18h45.

     Renseignements : tél. + 32(0)4.344.10.89 Courriel sursumcorda@skynet.be

    Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

    Lu sur le site de « La Vie », sous la signature de Jean Mercier (extraits) :

    La Semaine sainte est généralement propice, chez de nombreux catholiques, à un passage par la confession avant la fête de Pâques. Le secret est total, les prêtres ne pouvant jamais révéler ce qui reste entre Dieu et les pénitents... S’ils se sont interdit de révéler des situations particulières, quelques prêtres ont accepté de nous éclairer sur des généralités.

    Au fond, que vient-on chercher dans la boîte obscure ? « C’est très ambigu, car la notion même de péché fait problème. Il n’est pas évident de discerner entre la culpabilité ressentie et le péché en tant que manquement à l’amour envers Dieu, les proches, soi-même, analyse un curé de la grande banlieue. Les gens viennent moins chercher le pardon divin que trouver un tiers qui va les aider à régler le problème qu’ils ont avec eux-même ou autrui. » Un autre prêtre confie sa perplexité : « Le péché n’est pas d’avouer que l’on a manqué au programme de perfection que l’on s’est fixé. Le saint n’est pas un parfait, mais celui qui, ayant péché, croit que le Christ est victorieux de son péché. Je suis là pour amener le pénitent à se tourner vers le Christ. »

    Parler de péché suppose aussi qu’on parle d’une conscience dûment éclairée par la loi de Dieu et s’opposant à elle, suggère un curé philosophe : « Cela suppose donc la prise en compte d’un ordre moral objectif... Et d’une transgression de cet ordre en pleine liberté de choix. Mais comment parler de liberté s’il n’existe pas la maîtrise de soi ? Les personnes incapables de maîtriser leurs pulsions ne veulent pas reconnaître leur péché. Cela pose l’enjeu de la responsabilité. Allez vous y retrouver ! »

     « Le travail de confesseur consiste à détacher la personne de son amour-propre pour la placer devant Dieu et son amour, explique ce confesseur blanchi sous le harnais. Car le péché est le refus de la dépendance amoureuse envers Dieu : on veut arriver à la fin à laquelle Dieu nous appelle, mais sans lui. C’est la volonté de toute puissance. » Comme une plaque photographique, le péché se « révèle » quand le pénitent prend conscience de l’amour de Dieu qu’il a blessé. « Notre sens du péché est directement liée à notre union au Christ. Plus on l’aime, plus on voit le mal qu’on commet. »



    Pour un autre curé de paroisse, le Mal existe, et il faut sortir d’une vision psychologisante du péché : « On a tendance à se prendre à tête, à nier la question du Malin, selon un confesseur expérimenté. L’idée qu’un esprit mauvais intervienne ne nous vient plus à l’idée. Dans les Evangiles, Jésus et les disciples chassent les esprits mauvais mais on réduit ça à des archaïsmes, comme si l’Evangile avait été écrite par des débiles. Or, pourtant, quand on s’est mis en rage, qu’on a été violent, on se demande après : mais qu’est ce qui m’a pris? Je n’étais plus moi-même ! Et bien, c’est un esprit mauvais qui nous a possédé l’espace d’un instant. Lorsque Jésus dit à Pierre : “Passe derrière moi Satan”. Jésus alerte son ami : “Attention, ce n’est pas toi qui parle !” Se laisse traverser par un l’esprit de Satan, ça nous arrive souvent en fait. Mais la présence du Malin est quelque chose qui n’est guère audible par les gens qui ont plus que le bac... C’est pour ça que des chrétiens n’ont parfois plus besoin de Jésus dans leur vie ! »



    Un confrère souhaiterait une approche plus objective de la faute : « Les gens ne savent pas faire leur examen de conscience autrement qu’en regard de leur culpabilité ! Je suis pour une approche qui consiste à se confronter aux dix commandements. Cela évite que les gens se focalisent sur un problème et qu’ils reviennent nous voir en disant : ma confession n’a pas marché, j’ai toujours le même souci ! Comme si on était des magiciens ! Cela ne sert à rien de se confesser si on ne s’engage pas dans un travail sur soi. C’est Dieu qui convertit les coeurs, mais pas sans que l’homme ne fasse son bout de chemin. Le confesseur ne juge pas une personne mais ses actes mauvais. Il faut donc ensuite que cette personne pose ensuite des actes bons. »

    



    

Dans une société éthiquement dérégulée s’affirme, notamment chez les jeunes, une attente forte de repères entre le bien et le mal, comme en témoigne ce prêtre : « Un jeune de 19 ans, qui avait poussé sa copine à avorter, m’a supplié de lui dire si c’était bien ou mal. Il était soulagé, et presque heureux, quand je lui ai dit que c’était mal ! Etre jugé est libérant, car je suis capable de me mesurer à mon acte. Il y a toujours en nous un bourreau qui nous tourmente avec notre faute. Or je ne suis pas ma faute. Par la confession, on vient s’entendre dire que Dieu nous décolle de notre faute. »

    Réf. Le péché a-t-il un genre ?

    JPSC

  • Promouvoir la famille et la fertilité pour faire face au vieillissement de la population

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    Vieillissement de la population : promouvoir la famille et la fertilité
    Anne Kurian (Zenit.org)
    Le phénomène inquiétant du vieillissement de la population dans certaines régions du monde « ne peut être résolu que par la promotion de la vie familiale et de la fertilité », estime le Saint-Siège.

    Une délégation de la mission permanente du Saint-Siège auprès de l'Organisation des Nations Unies à New-York est intervenue au cours d'une Commission sur la population et le développement, le 10 avril 2014.

    Promouvoir la famille et la fertilité

    Le Saint-Siège diagnostique « une grande source d'inquiétude » pour l’avenir de la population mondiale : « le phénomène insoutenable du vieillissement des populations ».

    « 80 pays enregistrent maintenant un taux de fécondité inférieur au seuil de renouvellement ; le nombre d'adultes en âge de travailler par personne âgée est déjà faible dans la plupart des pays les plus développés et devrait continuer à baisser dans les prochaines décennies, avec une pression fiscale sur le système de soutien pour les personnes âgées », rappelle-t-il.

    Ce phénomène « ne peut être résolu que par la promotion de la vie familiale et de la fertilité », car « l’aide au vieillissement ne peuvent être soutenue que par une génération suivante plus nombreuse, et non en payant un système de sécurité sociale », estime la délégation.

    La grossesse n'est pas une maladie

    Pour la mise en œuvre de la Conférence internationale sur la population (CIPD, 1994) le Saint-Siège fait observer qu’on ne saurait « traiter la fertilité et la grossesse comme une maladie qui doit soit être évitée soit être gérée par le gouvernement ou l'aide extérieure ».

    Il plaide pour « une approche plus raisonnable » qui se concentre moins « sur la réduction de la fertilité » et plus « sur les programmes et les valeurs qui favorisent le développement humain intégral, à savoir : le développement personnel, social et spirituel ».

    « L’accès à l'éducation, les opportunités économiques, la stabilité politique, les soins de santé de base et le soutien à la famille devraient être les priorités pour la réalisation de ce développement humain intégral », ajoute-t-il.

    Eliminer une vie humaine n'est pas un progrès

    Le Saint-Siège dénonce également « un dépassement abusif du programme d'action de la CIPD » par « la promotion insistante de soi-disant ‘droits’ sexuels et reproductifs, presque à l'exclusion de toute autre question » et « la promotion de libéralisation des lois sur l'avortement ».

    Il rappelle au contraire que le programme d'action « ne promeut en aucune façon l'avortement, mais le rejette expressément comme moyen de contrôler les familles ou la population ». « Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine », insiste le Saint-Siège en citant le pape François (Evangelii gaudium, 214).

    Plutôt que de « se concentrer sur la réduction de la fertilité », le Saint-Siège encourage « une approche du développement véritablement centrée sur l'humain », notamment en mettant l’accent sur ​​« la lutte contre la pauvreté », « l’éducation, les soins de santé, l'accès à la nourriture et le respect de tous les droits de l'homme ».

  • Pour le pape, l'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables

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    S'opposer à tout attentat à la vie, appel du pape
    Rencontre avec le Mouvement italien pour la vie (texte intégral)

    ROME, 11 avril 2014 (Zenit.org) - Le pape François appelle à s’opposer « le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition ».

    Reprenant les mots du Concile Vatican II, il réaffirme que « l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables » et invite à « protéger la vie avec courage et amour à toutes ses étapes » mais « avec le style de la proximité, en [se] faisant proches : que toutes les femmes se sentent considérées comme des personnes, écoutées, accueillies, accompagnées ».

    Le pape François a reçu le Mouvement italien pour la vie (Mpv) ce vendredi 11 avril 2014, à 11h30, dans la salle Clémentine du Vatican. Il a remercié les participants pour leur engagement pour la vie, « à une époque où les enfants et les grands-parents sont pensés comme du matériel jetable. Non ! Les enfants et les grands-parents sont l’espérance d’un peuple ! »

    Discours du pape François

    Chers frères et sœurs,

    En entrant, j’ai cru que je m’étais trompé de porte, que j’étais entré dans un jardin d’enfants… Excusez-moi !

    Je souhaite une cordiale bienvenue à chacun de vous. Je salue Monsieur Carlo Casini et je le remercie pour les paroles qu’il m’a adressées, mais surtout je lui exprime ma reconnaissance pour tout le travail qu’il a accompli toutes ces années au sein du Mouvement pour la vie. J’espère que, lorsque le Seigneur l’appellera, ce seront les enfants qui lui ouvriront la porte là-haut ! Je salue les présidents des Centres d’aide à la vie et les responsables des différents services, en particulier ceux du « Projet Gemma » qui, depuis vingt ans, a permis, à travers une forme particulière de solidarité concrète, la naissance de tant d’enfants qui n’auraient pas vu le jour. Merci pour le témoignage que vous donnez en promouvant et défendant la vie humaine depuis sa conception ! Nous le savons, la vie humaine est sacrée et inviolable. Tout droit civil s’appuie sur la reconnaissance du droit premier et fondamental, le droit à la vie, qui n’est subordonné à aucune condition, ni qualitative ni économique, et encore moins idéologique. « De même que le commandement de ‘ne pas tuer’ pose une limite claire pour assurer la valeur de la vie humaine, aujourd’hui, nous devons dire ‘non’ à une économie de l’exclusion et de la disparité sociale. Une telle économie tue... On considère l’être humain en lui-même comme un bien de consommation, qu’on peut utiliser et ensuite jeter. Nous avons mis en route la culture du ‘déchet’ qui est même promue » (Exhort. apost. Evangelii gaudium, 53). Et ainsi, on rejette aussi la vie.

    Un des risques les plus graves auxquels notre époque est exposée est le divorce entre l’économie et la morale, entre les possibilités offertes par un marché doté de toutes les nouveautés technologiques et les normes éthiques élémentaires de la nature humaine, de plus en plus négligée. Il faut par conséquent insister en s’opposant le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition. Rappelons les mots du Concile Vatican II : « La vie doit donc être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables » (Const. Gaudium et spes, 51). Je me souviens qu’une fois, il y a bien longtemps, j’avais une conférence avec des médecins. Après la conférence, j’ai salué les médecins – c’était il y a très longtemps. Je saluais les médecins, je parlais avec eux et l’un d’eux m’a pris à part. Il avait un paquet et il m’a dit : « Père je veux vous laisser ceci. Ce sont les instruments que j’utilisais pour pratiquer des avortements. J’ai rencontré le Seigneur, je me suis repenti et maintenant je me bats pour la vie ». Il m’a remis tous ces instruments. Priez pour cet homme courageux !

    Le chrétien a toujours le devoir de donner ce témoignage évangélique : protéger la vie avec courage et amour à toutes ses étapes. Je vous encourage à toujours le faire avec le style de la proximité, en vous faisant proches : que toutes les femmes se sentent considérées comme des personnes, écoutées, accueillies, accompagnées.

    Nous avons parlé des enfants : il y en a beaucoup ! Mais je voudrais aussi parler des grands-parents, à l’autre bout de la vie ! Parce que nous devons aussi prendre soin des grands-parents, parce que les enfants et les grands-parents sont l’espérance d’un peuple. Les enfants, les jeunes, parce qu’ils le feront avancer, ils feront avancer ce peuple ; et les grands-parents parce qu’ils ont la sagesse de l’histoire, ils sont la mémoire d’un peuple. Protéger la vie à une époque où les enfants et les grands-parents entrent dans cette culture du rebut et sont pensés comme du matériel jetable. Non ! Les enfants et les grands-parents sont l’espérance d’un peuple !

    Chers frères et sœurs, que le Seigneur soutienne l’action que vous menez à travers les Centres d’aide à la vie ou au sein du Mouvement pour la vie, en particulier le projet « Un de nous ». Je vous confie à l’intercession céleste de la Vierge Marie, notre Mère et je vous bénis de tout cœur ainsi que vos familles, vos enfants, vos grands-parents, et priez pour moi parce que j’en ai besoin !

    Quand on parle de la vie, on pense aussitôt à sa mère. Tournons-nous vers notre Mère pour qu’elle nous garde tous. Ave Maria

    Bénédiction.

    Une dernière chose. Pour moi, quand les petits enfants pleurent, quand les enfants se plaignent, quand ils crient, c’est une très belle musique. Mais quelques-uns des enfants pleurent parce qu’ils ont faim. S’il vous plaît, donnez-leur à manger ici tranquillement !

    Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

  • Le pape François s'oppose aux expérimentations éducatives sur les enfants

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    Le pape s'oppose aux expérimentations éducatives sur les enfants

    Zenit.org (Anne Kurian)

    Le pape François s’oppose à « toute forme d’expérimentation éducative sur les enfants » : "Ce ne sont pas des cobayes de laboratoire", déclare-t-il devant une délégation du Bureau international catholique de l’enfance (BICE), ce 11 avril 2014, au Vatican.

     

    Le pape a appelé à lutter « contre toute forme de violence sur les mineurs », invitant cependant au discernement des moyens : « Parfois, pour défendre, il est nécessaire de fuir ; parfois, il est nécessaire de s’arrêter pour protéger ; et parfois, il est nécessaire de combattre. Mais il faut toujours avoir de la tendresse. »

    « On ne peut pas faire des expériences avec des enfants et des jeunes. Ce ne sont pas des cobayes de laboratoire ! », a-t-il poursuivi en exprimant son « refus de toute forme d’expérimentation éducative sur les enfants ».

    Pour le pape, « les horreurs de la manipulation éducative des grandes dictatures génocidaires du XXe siècle n’ont pas disparu ; elles conservent leur actualité sous des aspects divers et avec des propositions prétendument modernes qui poussent les enfants et les jeunes à marcher sur la voie dictatoriale de la ‘pensée unique’ ».

    Le pape n’a pas précisé la nature de ces expérimentations éducatives mais a affirmé par ailleurs « le droit des enfants à grandir dans une famille, avec un papa et une maman capables de créer un climat favorable à leur développement et à leur croissance affective ».

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  • A propos des frontières de la Russie

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    La question ukrainienne a remis en lumière celle des frontières de la Russie. Sur le site web « Liberté politique », Michel Pinton tente d’y répondre (extraits) :

    Les-frontieres-de-la-Russie-ne-sont-pas-sovietiques_visuel (1).jpg« Il y a un peu plus de vingt ans, le système communiste s’effondra et l’Union soviétique disparut. Aussitôt, des nations que l’on croyait disparues ont resurgi. La résurrection la plus surprenante de toutes a été celle de la Russie. Pour en comprendre la réalité et la portée, j’eus l’honneur de conduire à Moscou, au nom du Parlement européen, une délégation de responsables politiques et religieux, d’universitaires et d’éditorialistes, venus débattre d’un projet ambitieux : examiner sur quelles bases l’Union européenne tout juste née et la Russie revenue à la vie pouvaient établir des relations stables, étroites et confiantes.

    Qu’est-ce qu’être Russe ?

    (…) Nos interlocuteurs de Moscou étaient hantés par une interrogation qui dépassait le cadre de nos discussions : qu’est-ce que la Russie à notre époque ? Ou en termes plus concrets : qui est Russe et comment cette affirmation identitaire peut-elle se manifester au XXIe siècle sur le triple plan politique, social et religieux ?

    Après avoir été enfermée dans une tombe pendant plus de soixante-dix ans, la nation revenue à la lumière était absorbée par cette question existentielle (…). Un problème particulièrement compliqué et douloureux fut évoqué plusieurs fois devant nous : celui de l’espace russe. Tous nos interlocuteurs étaient d’accord pour considérer que la République née trois ans plus tôt était enfermée dans des frontières artificielles. Elles avaient été tracées par Lénine et Staline de façon arbitraire, dans le but avoué d’effacer tout sentiment d’appartenance nationale.

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  • Proclamation commune de la Résurrection sur la Place Cathédrale à Liège

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  • Ce dimanche à Liège : messes des rameaux en grégorien

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    Le 13 avril, dimanche des Rameaux: à l'église du Saint Sacrement, Boulevard d'Avroy, 132 à Liège (liturgies traditionnelles et chants grégoriens).

    09h45 : bénédiction du buis, distribution et procession avec l'hymne célèbre « Gloria Laus » ( Théodulfe d'Orléans † en 841) suivies de la grand’messe chantée en grégorien (latin, missel de 1962) et de la psalmodie de la Passion selon saint Matthieu. Motets classiques et orgue.

    11h15 : bénédiction et distribution du buis bénit suivies de la messe en français (missel de 1970). Lecture de la Passion selon saint Matthieu. Chants grégoriens, violoncelle et orgue.

    Plus de renseignements http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     Entendre et voir l'hymne "Gloria Laus":

  • Le pape fustige le narcissisme intellectuel

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    Sur le site web de Radio-Vatican :

    « Le Pape François a rencontré jeudi 10 avril 2014, la Communauté de l'Université pontificale Grégorienne et instituts associés c’est-à-dire, l’Institut Biblique Pontifical et l’Institut Pontifical Oriental, ils étaient 5000 personnes. Ces trois institutions pontificales sont gérées par la compagnie de Jésus. 
    Le Pape François les a exhortés à regarder « l’avenir avec créativité et imagination, cherchant à avoir une vision globale de la situation et des défis actuels et un mode partagé de les affronter, en trouvant des voies nouvelles. » 
    Ces trois institutions ne sont pas des « machines pour produire des théologiens ou des philosophes, ce sont des communautés où l’on grandit en famille, qui font des étudiants, des personnes capables de construire l’humanité, de transmettre la vérité dans une dimension humaine. » Le théologien qui se complait dans sa pensée complète et fermée est un médiocre. Le bon théologien et le bon philosophe ont une pensée incomplète, toujours ouverte au maius de Dieu et de la vérité ». 
    “Le théologien qui ne prie pas et n’adore pas Dieu finit perdu dans le plus écœurant narcissisme“, a assuré le Pape. Et d’ajouter: “c’est une maladie ecclésiale qui fait tant de mal“. Il faut une vraie herméneutique évangélique pour mieux comprendre la vie, le monde, les hommes, a assuré François, et non une synthèse“. Pour le Pape, il faut associer dans les instituts un passé et un présent. “Il y a les racines de la foi: les mémoires des apôtres et des martyrs, a rappelé François, et il y a ‘l’aujourd’hui’ ecclésial, il y a le chemin actuel de cette Eglise qui préside à la charité, au service de l’unité et de l’universalité“.

    Réf : Le Pape rencontre la communauté de l’Université pontificale Grégorienne et des instituts associés

    Et on se souvient aussi du mot de Bernanos : « je tiens l’intellectuel moderne pour le dernier des imbéciles jusqu’à ce qu’il ait fourni la preuve du contraire ». JPSC

  • Deux foetus sauvés in utero grâce à une intervention chirurgicale

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Une intervention chirurgicale in utero sauve deux foetus

    La médecine foetale consiste à "intervenir in utero, directement sur le foetus, pour résoudre des complications durant la grossesse". Atteints du syndrome transfuseur-transfusé, deux foetus ont pu être sauvés à la suite d'une telle intervention, alors que leur pronostic vital était compromis. 

    Le syndrome transfuseur-transfusé se rencontre dans 15% des grossesses gémellaires et vise les situations dans lesquelles le "placenta n'est pas partagé de façon équitable par les deux foetus". Il "s'explique par un déséquilibre dans les vaisseaux sanguins du placenta. La présence d'une vascularisation partagée au sein du placenta unique pour deux jumeaux fait que l'un des jumeaux (transfuseur) donne tout à l'autre (transfusé). Sans traitement, la mort des bébés est pratiquement inévitable". 

    Ainsi, en octobre dernier, une équipe du service de médecine materno-foetale du CHU Vaudois à Lausanne, en Suisse, a pu sauver deux foetus, à trois mois et demi, en procédant à une intervention chirurgicale in utero. Concrètement, l'équipe médicale "a eu recours à une technique de foetoscopie qui permet au chirurgien de voir les futurs bébés en faisant une petite incision dans l'utérus, pour y glisser une caméra miniature couplé à une fibre laser". En procédant dans le même temps à une échographie, "la foetoscopie permet le traitement de pathologies dont le pronostic est très sombre". Par le laser, les médecins ont pu "éliminer les vaisseaux sanguins à la source du problème et rétablir ainsi une juste distribution". 

    Aujourd'hui sortis de l'hôpital, les deux bébés se portent bien. 

     Sciences et Avenir (Hugo Jalinière) 09/04/2014
  • Lancement d'un "GPS" des horaires et lieux de célébrations catholiques en Belgique francophone

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    Communiqué de presse

    www.egliseinfo.be
    Lancement du ‘GPS’ des horaires et lieux 
    de célébrations catholiques en Belgique francophone

     

    Liège, Belgique. Ce jeudi 10 avril 2014, le site internet www.egliseinfo.be a été mis en ligne. Plateforme interactive inédite en Belgique, elle permet d’une part aux paroisses catholiques de communiquer et de maintenir à jour facilement les informations sur les lieux et les horaires des célébrations. D’autre part, chacun peut les géolocaliser en 2 clics via internet, sur tablette ou smartphone. En effet, l’intégration de la technologie GPS permet par exemple de trouver la célébration la plus proche en temps et en distance. Ce projet a été initié par des chrétiens laïcs en septembre 2013.

     

    L’initiateur du projet, Jacques Galloy, dit : « actuellement, plus de 20 unités pastorales pilotes représentant 200 clochers sont déjà accessibles et le plus souvent gérés par des webmasters paroissiaux bénévoles. Cela représente 10% de pénétration en Belgique francophone et le but est d’atteindre 65% avant Noël, notamment en nouant bientôt des partenariats avec des diocèses. En termes de communication, c’est en effet un peu l’Eglise 2.0.» 

     

    Alain Tiri, le webmaster, explique : « Le site belge www.egliseinfo.be est lié au moteur technologique de géolocalisation développé par la Conférence des Evêques de France (« CEF »), moteur sélectionné après une étude de marché approfondie sur une dizaine d’applications similaires dans le monde. »

     

    La mise en ligne du site s’est faite en présence des promoteurs, du représentant du CEF, Patrice de Saint Steban et du curé-doyen de Liège centre, le chanoine Eric de Beukelaer, en tant que première paroisse pilote. Le lancement a eu lieu à Liège, à l’ombre de l’église St Jacques, d’où sont partis, depuis des siècles, des marcheurs qui suivent le chemin…