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Actualité - Page 1388

  • A propos de la « réforme » de la Curie papale

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    Lu sur le site de « La Vie »

    "Le cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga, archevêque hondurien et coordinateur du groupe de huit cardinaux chargés par le pape de travailler à une réforme de la Curie, s'est prononcé en faveur de la création d'une congrégation romaine pour les laïcs, comme il en existe pour les évêques, le clergé ou les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique (les religieux, donc). Cette information est rapportée par le vaticaniste Andrea Tornielli sur le site Vatican Insider de la Stampa.

    Dans l'organisation actuelle de la Curie, les dicastères (institutions comparables à des ministères) peuvent être permanents, comme c'est le cas des congrégations, ou « destinés à répondre aux besoins de chaque époque ». Dans ce second cas, on parle de conseils pontificaux. Or, jusqu'ici, il n'existe pas d'institution permanente chargée de s'occuper des questions propres aux laïcs dans l'Eglise catholique : ceux-ci doivent se contenter d'un conseil pontifical, au même titre que la culture, les« communications sociales » ou encore le dialogue interreligieux.

    Cette situation pourrait donc évoluer dans le cadre de la grande réforme structurelle voulue par le pape François. Selon le cardinal Maradiaga, qui a fait cette confidence lors d'un déplacement dans la ville espagnole de Logroño, « les organes du Vatican seront réorganisés », afin de corriger cette incohérence qui fait qu'« il existe aujourd'hui une congrégation pour les évêques, une autre pour les prêtres et encore une pour les religieux, mais pas pour les laïcs, malgré le fait qu'ils représentent la majorité dans l'Eglise ».

    « Il existe une ligne commune en faveur de la création d'un dicastère propre », a-t-il ajouté, selon le journal espagnol El Nacional, rappelant que le pape souhaitait aboutir à « quelque chose de complètement nouveau » avec une réforme « en profondeur », qui ne se limiterait donc pas simplement à des« changements cosmétiques ».

    Si le cardinal Maradiaga ne s'est pas exprimé concrètementsur cette possible réorganisation, il a toutefois concédé que« certains dicastères ou ministères au sein du Vatican vont être modernisés et d'autres repris en main ». La nouvelle congrégation romaine pourrait ainsi résulter de la fusion de plusieurs conseils pontificaux : le conseil pontifical pour les laïcs, évidemment, mais aussi certainement celui pour la famille et « d'autres thèmes liés », ce qui pourrait par exemple signifier que le conseil pour la pastorale des services de santé serait également concerné.

    La création d'une telle congrégation serait bien entendu perçue comme un signal positif en faveur de la revalorisation de la place des fidèles laïcs au coeur de l'institution catholique. Mais tout en rapportant l'information dans le Vatican Insider, Andrea Tornielli souligne le paradoxe qu'il y aurait à passer par une forme de« cléricalisation » pour revaloriser les laïcs, alors même que le pape François ne cesse de dénoncer les ravages du cléricalisme."

    Réf. Bientôt un organisme permanent pour les laïcs au Vatican ?

    Le « G8 » du pape François va-t-il redécouvrir le fil à couper le beurre ?

    Il existe déjà, en effet, un Conseil pontifical pour les laïcs, organisme de la curie romaine, créé par le Motu Proprio de Paul VI "Catholicam Christi Ecclesiam", le 6 janvier 1967. En décembre 1976, le même pape a réformé une première fois et confirmé cette instance par le Motu Proprio «  Apostolatus peragendi ». Sa mission actuelle a été définie par la constitution apostolique  « Pastor Bonus » de 1988, sur la refonte de laquelle travaille le « G8 » issu de l’imagination du collège cardinalice qui a élu François, et que Mgr Danneels a aussi pompeusement qualifié de « conseil de la couronne » pontificale.

    L’actuel Conseil pour l’apostolat des laïcs  est chargé de la promotion et de la coordination de cet apostolat et, en général, compétent dans les matières qui concernent la vie chrétienne des laïcs en tant que tels (art. 131 de la const. Pastor Bonus). Le cardinal polonais Stanislaw Rylko en est le président. Il est entouré d'un vice-président (Mgr Joseph Clemens), et d'un secrétaire. Le conseil compte trente deux membres, évêques, prêtres et laïcs (hommes et femmes) qui se réunissent périodiquement, auxquels s'ajoutent trente consulteurs convoqués sur des questions spécifiques. Cela ne suffit pas ?

    Observons qu’à Rome, comme souvent ailleurs dans l’Eglise, de nouveaux organes en tous genres ont proliférés dans la foulée du concile Vatican II. Lors de son trop court pontificat, Benoît XVI a tenté timidement d’opérer certaines fusions (les conseils de la culture et du dialogue interreligieux, par exemple) sans y réussir.

    Une vraie réforme ne serait-elle pas d’alléger l’organigramme plutôt que de créer encore une congrégation, un poste de coordinateur de la curie à côté du secrétaire d’Etat rebaptisé « papal », sans oublier ce « G8 » dont l’institutionnalisation annoncée ne manquera pas d’entrainer la mise en place d’un secrétariat permanent, et ainsi de suite ?…

    JPSC

  • Belgique : quand les partisans de l'euthanasie sont confrontés à la peine de mort pour les criminels récidivistes emprisonnés

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    La France scrute de près la Belgique, ce laboratoire de l'euthanasie où l'on parle français ... 

    Lu sur Le Figaro :

    Ces détenus belges qui préfèrent la mort à la prison

    Par Stéphane Kovacs Publié le 30/10/2013

    En septembre, un détenu condamné à une lourde peine avait obtenu l'euthanasie : une première en Belgique. Aujourd'hui, une dizaine de prisonniers belges auraient également demandé que soit mis fin à leur vie.

    Il n'a plus aucun espoir de retrouver un jour la liberté. Et d'ailleurs, il ne le réclame même pas. «Je suis un monstre!», reconnaît Frank van den Bleeken, un Belge de 50 ans, interné depuis près de trente ans pour le viol et le meurtre d'une étudiante. Un traitement entamé en prison ne l'a pas aidé, constate le quinquagénaire, précisant que s'il sortait, il recommencerait «certainement et rapidement». «Je ne me sens plus un homme», lâche ce violeur récidiviste. Qui demande, dès lors, à la justice belge, de l'euthanasier.

    Son avocat, Jos van der Velpen, vient d'assigner la ministre de la Justice devant le tribunal des référés de Bruxelles. «C'est mon client qui insiste pour ne pas passer devant la commission qui pourrait le libérer, souligne-t-il. Il ne veut pas prendre le risque de faire d'autres victimes. Mais, selon les psychiatres, il souffre mentalement, de manière intenable: il ne veut plus souffrir ainsi jusqu'à la fin de sa vie». Il y a trois ans, Frank van den Bleeken avait déjà déposé une demande d'euthanasie. «Deux médecins ont donné leur accord, poursuit l'avocat. Mais un troisième hésite. Car il y aurait peut-être une alternative: que mon client soit transféré dans une clinique néerlandaise spécialisée, où les conditions de détention sont beaucoup plus humaines, et où il pourrait bénéficier d'un traitement».

    Mais pour le ministère de la Justice, il n'est pour l'instant pas question d'extradition. «Cela créerait un précédent!, s'exclame l'avocat Fernand Keuleneer, ancien membre de la Commission de contrôle et d'évaluation, qui vérifie si l'euthanasie a été pratiquée dans le respect des conditions légales. Après, on verrait, pourquoi pas, des détenus demandant d'être extradés au soleil…».

    Peine de mort volontaire

    En septembre, un détenu condamné à une lourde peine avait obtenu l'euthanasie: une première en Belgique. Aujourd'hui, une dizaine de prisonniers belges auraient également demandé que soit mis fin à leur vie. Un retour de la peine de mort «par le biais humanitaire», s'inquiètent déjà certains… «Voilà la peine de mort volontaire!, lance Me Keuleneer. Grâce à ces prisonniers, on commence à se poser des questions, on hésite parce que peut-être que leurs souffrances seraient uniquement dues à leur détention… Mais c'est dans tous les cas que l'on devrait se poser ces questions sur l'origine des souffrances psychiques et la façon de les apaiser!» Pour Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) et membre de la Commission de contrôle, «il faut faire attention à certains raccourcis»: «S'il s'agit uniquement du désespoir d'être entre quatre murs, ça me pose un problème, dit-elle. Mais cet homme a un problème médical pour lequel il n'y a pas de solution durable».

    La Belgique, qui réfléchit actuellement à un élargissement de sa loi sur l'euthanasie aux mineurs et aux déments, enregistre cette année un nombre record de déclarations anticipées. La loi permet de faire une telle déclaration pour le cas où l'on ne serait plus en état de la demander. Entre le 1er janvier 2013 et la mi-octobre, 15.279 déclarations anticipées ont été recensées (12.728 en 2012). «De plus en plus, les gens refusent de laisser quelqu'un d'autre parler en leur nom, conclut Jacqueline Herremans. La preuve que la dépénalisation de l'euthanasie a représenté la création d'un espace de liberté». Frank van den Bleeken saura mi-novembre s'il pourra bénéficier du seul «espace de liberté» qui lui reste.

  • L'hommage des Moscovites aux victimes de Staline

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    Lu ICI :

    Hommage à Moscou aux victimes des répressions staliniennes

    Des centaines de Moscovites ont rendu hommage mardi aux victimes des répressions staliniennes, en lisant le nom de milliers d'habitants de la capitale russe fusillés en 1937 et 1938, au plus fort de la terreur.

    Cette commémoration a été organisée, à la veille de la Journée du souvenir des victimes des répressions politiques, par l'ONG Mémorial, qui s'attache depuis la chute de l'Union soviétique à faire connaître l'histoire des répressions en URSS, de 1917 à 1991.

    Chaque personne lit une liste de noms indiquant l'âge, la profession et la date de l'exécution d'un habitant de Moscou : "Gelver Alexandre Fiodorovitch, 25 ans, serrurier, fusillé le 2 janvier 1938, Abel Emma Iakovlevna, 54 ans, femme de ménage, fusillée le 7 février 1938, Bamboulevitch Anton Vassilievitch, 39 ans, colonel à l'état-major, fusillé le 25 décembre 1937..."

    Après lecture de la liste, par laquelle on réalise qu'ont été fusillées aussi bien des personnes de 19 ans que de 79 ans, nombreux sont ceux qui ajoutent : "Et mon père, fusillé en 1938", ou encore "Et mon grand-père mort de faim dans un camp..."

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  • Flandre : économiser sur les vieux et sur les malades en phase terminale ?

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    D'après SenNetMagazine, les Flamands veulent économiser sur les malades en phase terminale ou dans le coma et sur les personnes âgées de plus de 85 ans.

    Selon une étude réalisée par la VUB (Université Libre de Bruxelles néerlandophone), quatre Flamands sur dix considèrent qu'il ne faut plus faire bénéficier d'interventions médicales supérieures à 50000 euros des personnes âgées de plus de 85 ans, à moins qu'ils n'en aient personnellement les moyens. La majorité de la population flamande considère en outre qu'il faut restreindre l'accès aux soins de santé aux personnes malades en phase terminale, à celles qui sont dans le coma ou qui mènent un mode de vie malsain. Il faudrait ainsi cesser de perdre de l'argent pour la santé de personnes qui n'en vaudraient plus la peine, c'est ce que l'opinion majoritaire en Flandre pense.

    Cette enquête a été réalisée sous la direction du Professeur Mark Elchardus auprès de 3000 Flamands âgés de 18 à 75 ans. Commanditaire de cette enquête: les Mutualités Socialistes qui veulent en utiliser les résultats dans la perspective de la politique future dans le domaine des soins de santé.

    Le Professeur s'émeut des résultats de cette enquête et dénonce une stigmatisation de groupes sans défense. Il dénonce un manque d'information de la population qui ne se rend pas compte que les soins de santé ne peuvent exister sans ajustements.

    On trouve ici une illustration concrète et inquiétante de cette "culture du déchet" dénoncée à plusieurs reprises par le pape François. Malheureusement, elle semble bien implantée chez nous, tout particulièrement dans le nord du pays. Le lien avec la banalisation de l'euthanasie s'impose, car de la restriction ou du refus de soins considérés comme coûteux à l'élimination du patient considéré comme incurable, le pas n'est-il pas vite franchi ?

    Lire l'article (en neerlandais) : http://www.seniorennet.be/Magazine/artikel/46/besparen-op-terminaal-zieken-comapatinten-en-85plussers

  • Quand un couple gay divorce

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    Premier divorce gay en France (sur le blog de Jeanne Smits)

    C'est une information francetvinfo : le divorce d'une couple de lesbiennes sera prochainement pronocé par le tribunal de Paris, où le dossier des deux femmes restées anonymes a été déposé le 2 octobre. A la fois rien et tout à voir avec la loi Taubira : le « mariage » des deux femmes n'a pas été célébré dans son cadre, mais dès 2011 aux Etats-Unis. Mais dès l'entrée en vigueur de la loi française, alors qu'elles étaient déjà séparées, elles ont fait retranscrire leur union dans les registres de l'état civil français en application de la loi sur le « mariage pour tous ».

    C'est leur avocat, Rémy Rabaudo, qui a rendu publique cette affaire dont tout porte à croire qu'il s'agit du premier divorce à la suite d'un « mariage » homosexuel.

    Et ce sera, a-t-il dit, un « divorce à l'amiable ».

    Pourquoi avoir pris la peine de faire retranscrire leur « mariage » en France si c'était pour le défaire aussitôt ?

    Question de sécurité juridique : la loi Taubira reconnaissant les « mariages » d'homosexuels conclus à l'étranger, les deux femmes couraient le risque de se devoir encore secours et assistance en cas de besoin – or la fidélité n'est manifestement pas au premier rang de leurs préoccupations – et d'être considérées comme solidairement responsables des dettes contractées ensemble.

    « Le divorce est un acte sécurisant », a expliqué Me Rabaudo au site d'informations, ajoutant qu'en outre elles pourront grâce à ce « divorce » se « remarier ».

    Un « divorce » homosexuel n'a pas plus de sens qu'un « mariage » homosexuel : comment défaire ce qui est une contradiction par rapport à la réalité ? Mais on comprend bien à travers cette histoire exemplaire que c'est le galvaudage du mariage vrai qui a permis et qui sert d'exemple et d'exonération aux couples homosexuels qui revendiquent d'être en tous points égaux aux autres.

  • Quand 1500 chrétiens de Syrie émergent du cauchemar

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    Syrie : les 1 500 chrétiens assiégés à Sadad sont libres (Radio Vatican)

    Les 1 500 syriens : hommes, femmes et enfants, qui étaient encerclés dans le village de Sadad, situé à 70 km à l’est de la ville de Homs, sont désormais libres. L'armée a repris lundi le contrôle de ce village chrétien après plusieurs jours d'âpres combats contre des rebelles et des jihadistes. 

    En revanche, on est toujours sans nouvelles des dizaines de civils chrétiens assiégés dans le village voisin d’Hofar.

    Le prêtre syrien Ziad Hilal s’est rendu ce mardi matin à Sadad, il décrit un village dévasté et des familles traumatisées. « J’ai vu quelques voitures pleines d’enfants, d’hommes et de femmes qui ont vécu ces jours terribles et qui donc ont préféré sortir quelques jours pour rejoindre Homs ou d’autres lieux, et après je ne sais pas s’ils vont revenir ou non ». Le père Ziad, qui était accompagné d’un autre prêtre syro-catholique, déclare avoir rencontré le prêtre du village « jusqu’à hier, ils ont enterré 29 chrétiens du village et il en reste deux d’après lui ».

    31 chrétiens tués et les églises ravagées

    De nombreux bâtiments ont été détruits ou endommagés, a pu constater le père Ziad Hilal, notamment l’école principale du village et d’autres bâtiments officiels et les quatre églises du village- trois syro-orthodoxe et une syro-catholique - ont été endommagées. « Ils les ont utilisées comme logement et il y avaient des matelas et des couvertures pour les fanatiques, les voyous qui sont venus au village.»

    « Ils ont aussi écrit partout, sur les murs des églises, des slogans et ont cassé le Saint-Sacrement dans les quatre autels des églises. » Le père Ziad Hilal indique par ailleurs que ce sont pour l’instant « les Églises qui organisent l’aide humanitaire » en contactant les organisations pour aider les habitants de Sadad.

    Appel à l'aide de l'Église syro-orthodoxe

    L’Archidiocèse syro-orthodoxe de Homs et Hama avait lancé, en fin de semaine dernière, un cri de détresse, relayé par l’Œuvre d’Orient, aux institutions et organisations humanitaires internationales au nom de ces populations « assiégées dans des zones inatteignables ».

    « Je supplie tous ceux qui ont les moyens d’atteindre les organisations influentes dans le monde de faire pression sur les assiégeants et de parlementer avec eux » insiste Mgr Silwanos Boutros Alnemeh. Le village chrétien de Sadad comptait 15 000 habitants. 12 000 ont pu fuir il y a quelques jours. La plupart se sont réfugiés à Homs et dans sa région.

    « Nous réitérons, affirme-t-il, au nom de Dieu, notre appel aux assiégeants pour qu’ils aient pitié de ces innocents qui ne sont aucunement en cause dans cette tragédie, afin qu’ils les laissent sortir sains et saufs en leur réservant un bon traitement ». 

  • Liège, 3 novembre – Saint Hubert / Cathédrale: Messe aux Trompes de chasses

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    Ce 3 novembre, c'est la Saint-Hubert - dont la fête tombe cette année un dimanche. On l'ignore souvent, mais si saint Lambert est le patron du diocèse de Liège, le nom de saint Hubert est lié à la Cité Ardente. Né vers 656 dans la haute noblesse franque et mort en 727, il devint évêque de Tongres-Maastricht et établit sur les lieux de l'assassinat de son prédécesseur - saint Lambert - une institution religieuse, base de la future cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert, y ramenant ses reliques. Ce fait contribua à la création d'une métropole qui devint dans le courant du VIIIe siècle, le nouveau siège du diocèse de Tongres-Maastricht. Enterré à Liège et élevé à son tour sur les autels, son corps fut transféré en 825 à Andage en Ardennes - lieu qui reçut dès lors le nom de "Saint-Hubert".

    La Messe en l'honneur de saint Hubert sera célébrée à 10 heures en la Cathédrale Saint-Paul de Liège. L'office sera animé par les trompes de chasses du Bien-Aller Ardennes, qui chaque année - et ce, depuis plus de 20 ans - viennent sonner la Saint-Hubert à la cathédrale. Cette année, la fête tombant un dimanche, cela se fera exceptionnellement au cours de la Messe. A la fin de la liturgie, les fidèles pourront venir admirer la "clef de Saint-Hubert". Ce chef-d'œuvre de l'orfèvrerie mosane sera amené pour la circonstance sur place par l'équipe du Trésor de la Cathédrale. Selon la légende, cette clef aurait été offerte à saint Hubert par le pape comme souvenir de son pèlerinage à Rome. La poignée de la clef contient en effet une limaille des liens de Saint-Pierre. En fait, il s'agit d'un reliquaire datant - selon les parties - du XIIe au XIIIe siècle, et donné à l'évêque pour rehausser le prestige de l'Eglise de Liège.

     

    Contact chanoine Armand Beauduin, Doyen du chapitre, tél0475/913753

  • Le pape François, apôtre de Marie qui défait les noeuds

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    Mary,_Untier_of_Knots_by_Schmidtner.pngDe Sandro Magister (chiesa espresso) :

    Les nœuds du pasteur Bergoglio (extraits)

    C’est lui qui a importé d’Allemagne en Argentine la dévotion à la Vierge "qui défait les nœuds". Aux études il préférait le soin donné aux âmes. (...)

    ... on sait encore peu de choses (de la vie du pape) à propos des six années, entre 1973 et 1979, pendant lesquelles Bergoglio a été le supérieur de la province d’Argentine de la Compagnie de Jésus et des véritables motifs qui ont ensuite provoqué sa marginalisation, jusqu’à son exil dans la résidence jésuite périphérique de Cordoba, en tant que simple directeur spirituel. C’est au cours de l’une de ces années qui furent difficiles pour lui que Bergoglio s’est rendu en Allemagne "afin de travailler à sa thèse de doctorat", comme l’indique de manière succincte sa biographie officielle que l’on peut voir sur le site web du Vatican.

    C’était au mois de mars 1986. Bergoglio allait fêter ses 40 ans en décembre de cette année-là. Pour sa thèse de doctorat, il avait choisi comme sujet Romano Guardini, le grand théologien allemand (...). Les archives de Romano Guardini se trouvaient à Munich, alors que la faculté de théologie où Bergoglio devait soutenir sa thèse de doctorat était la faculté Sankt Georgen, à Francfort. Cependant Bergoglio ne s’est pas limité à effectuer le va-et-vient entre ces deux villes. Depuis Munich on peut également de se rendre rapidement, par le train, à Augsbourg.

    Et c’est dans cette dernière ville que son séjour en Allemagne a changé radicalement d’orientation.

    À Augsbourg, il y a dans l’église des jésuites, qui est placée sous l’invocation de Saint Pierre, une image mariale qui est vénérée : celle de la Vierge "qui défait les nœuds". Marie y est représentée en train de défaire les nœuds d’un ruban que lui présente un ange, tandis qu’un autre ange reçoit d’elle l’autre bout du ruban, débarrassé de ses nœuds. La signification est claire. Les nœuds sont tout ce qui complique la vie, les difficultés, les péchés. Et Marie est celle qui aide à les défaire.

    Bergoglio fut très frappé par cette image mariale. Quelques mois plus tard, lorsqu'il rentra en Argentine, il emporta une bonne quantité de cartes postales représentant la Vierge "qui défait les nœuds".

    La thèse de doctorat fut abandonnée dès ses débuts et la pensée même de Romano Guardini ne laissa pas une empreinte durable sur Bergoglio. Dans l’interview que le pape François a accordée à "La Civiltà Cattolica" et dans laquelle il parle longuement de ses auteurs de référence, Guardini n’apparaît pas. Et il n’est pas non plus cité dans ses autres textes ou discours.

    Mais en compensation, grâce au séjour qu’il avait fait en Allemagne en 1986, Bergoglio a fait naître en Argentine, sans s’en rendre compte, une nouvelle dévotion mariale. Un artiste à qui il avait donné la carte postale achetée à Augsbourg fit une reproduction de l’image et l’offrit à une paroisse du quartier populaire du Barrio de Agronomía, au centre de Buenos Aires. Installée dans cette église, l'image de Marie "desatanudos" a attiré des fidèles en nombre croissant, elle a converti des pécheurs et elle a entraîné une augmentation inattendue de la pratique religieuse. À tel point que la tradition d’un pèlerinage à l'image, rassemblant, le 8 de chaque mois, des gens en provenance de tout Buenos Aires et même de plus loin, s’est solidement établie en quelques années seulement.

    "Jamais autant qu’en cette occasion je ne me suis senti un instrument dans les mains de Dieu", a confié Bergoglio à un confrère jésuite qui a été son élève, le père Fernando Albistur, aujourd’hui professeur de sciences bibliques au Colegio Máximo San Miguel, à Buenos Aires. Le père Albistur le raconte dans un livre qui vient tout juste de paraître sous la supervision d’Alejandro Bermúdez et où l’on peut lire les interviews données par dix jésuites et dix laïcs argentins amis de longue date de Bergoglio.

    Et il n’est pas le seul. La même histoire est racontée dans ce livre par le plus respecté des théologiens argentins, le père Juan Carlos Scannone, ancien professeur du jeune jésuite Bergoglio. D’après Scannone, cette affaire de la Vierge "qui défait les nœuds" aide à mieux comprendre le profil "pastoral" du pape François et la grande attention que celui-ci porte au "peuple". (...)

    Le pape François s’est référé de manière explicite à la Vierge "qui défait les nœuds" dans la première partie de la méditation qu’il a prononcée, le 12 octobre, sur la place Saint-Pierre, lors de la journée mariale de l'année de la foi, en présence d’une image mariale encore plus célèbre, celle de Fatima :

    > "La foi de Marie dénoue le nœud du péché…"

  • La mort de Tadeusz Mazowiecki

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    Tadeusz_Mazowiecki.jpgLu sur RadinRue :

    TADEUSZ MAZOWIECKI s’en est allé auprès de Dieu

    par enka

    La Pologne vient de perdre un des piliers de son passage entre la dictature communiste et la libre Pologne d’aujourd’hui. Tadeusz Mazowiecki est décédé à l’âge de 86 ans ce lundi. Il fut le créateur des « Intellectuels Catholiques » et Premier Ministre dans l’époque charnière de la Pologne sous le joug des rouges (PRL) et la République Polonaise qui a aboli le communisme en Europe.

    Juriste, journaliste et Premier Ministre, Tadeusz Mazowiecki a été un des piliers de la Pologne qui a lutté contre le communisme. Il fut le Premier Ministre polonais à la charnière du passage vers la liberté.

    Avec lui, la Pologne perd « l’un des pères de la liberté et de l’indépendance », a souligné aujourd’hui le ministre des affaires étrangères polonais, Radoslaw Sikorski.

    Mazowiecki avait obtenu ses diplômes de Droit à la fin de la seconde guerre mondiale. Il rejoint rapidement "Pax" mouvement intellectuel catholique très influent dans une Pologne à la botte des communistes. Mais "Pax" reste assez effacé politiquement dans le combat contre le communisme, et Mazowiecki préfère un engagement plus solide pour son pays.

    Il quitte PAX en 1955, et en 1957 crée KIK (Klub intelektualistow Katolickich) – Club des intellectuels catholiques – et, l’année suivante, le dote d’une revue mensuelle, „Więź” (Le lien). Il fait alors la connaissance de Karol Wojtyla, que l’on consacre évêque à Cracovie. Il restera rédacteur en chef de Więź” , jusqu’à son arrestation par le pouvoir communiste dirigé alors par le Général Jaruzelski le 13 décembre 1981, alors que l’Etat de guerre est promulgué en Pologne. De décembre 1981 à mars 192, le mensuel est interdit.

    En 1961, il entre au Parlement : la déstalinisation ouvre la Diète polonaise a des députés catholiques vraiment indépendants, ceux du groupe Znak (Signe), du nom de la maison d’édition qui publie, à Cracovie, Tygodnyk Powzechny. Cet hebdomadaire est la seule publication d’opposition et Wojtyla y écrit régulièrement.

    En 1968 Mazowiecki s’élève contre les purges mises en place par les communistes à l’encontre des juifs de Pologne. Il s’insurge aussi contre les intimidations violentes que l’état met en place contre les étudiants, ainsi que le mouvement des hippies, qui avait alors à sa tête le sculpteur polonais Joseph Pyrz, et qui luttaient eux-aussi contre le communisme et le manque de liberté d’expression. A cette époque les leaders que seront dans Solidarnosc ( qui n’existait pas encore ) Kuron et Michnik écrivent sous un pseudonyme dans « Więź », qui ouvre ses colonnes à la gauche non communiste.

    1970, c’est la tragédie de Gdansk : l’armée écrase dans le sang la révolte des ouvriers à laquelle participe un certain Walesa. Mazowiecki fera partie de la commission d’enquête. Cette année-là, il est veuf pour la seconde fois, avec trois fils. En 1976, il soutiendra Kuron, Michnik et quelques autres intellectuels qui créent le KOR – Comité de défense des ouvriers. Avec l’historien Geremek, il fonde les « universités volantes », pour diffuser une culture indépendante.

    En 1989 au mois d’août il a été le premier Premier Ministre de la Pologne post-communiste. C’est son gouvernement qui a changé la Pologne.

    Actuellement Mazowiecki était conseillé du président polonais en exercice Bronisław Komorowski. Il a été hospitalisé il y a quelques semaines après une journée de travail à la Chancellerie Présidentielle.

    Toujours vaillant dans la Foi, Mazowiecki est mort le jour de sa fête, son Saint Patron étant Tadé Jude.

    radinrue.com

  • 3 novembre : festivités de la Saint-Hubert

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    Festivités de la Saint-Hubert :
    Fête Patronale. Folklore et Traditions (source)

    Patron des chasseurs depuis le 9ème siècle, St Hubert est aussi invoqué pour le succès des chasses et la protection des chiens et des chevaux. A Saint-Hubert, le 03/11/13 !

    Dès 9h, différentes animations prennent place devant la basilique avec des groupes folkloriques, un marché artisanal, des sonneries de trompes de chasse, des rassemblements de cavaliers, de chasseurs, de Compagnons de St Hubert, ou encore de lanceurs de drapeaux…

    Après la messe, vers 11h, a lieu la traditionnelle distribution de pains bénis et la bénédiction des animaux sur le parvis de l'église en présence des sonneurs de trompes de chasse.

    La cérémonie est suivie d'un marché artisanal avec dégustation et vente de produits locaux et animations diverses. 

    • 9h : Messe à l’autel de saint Hubert (Basilique)
    • 9h : Marché artisanal - Dégustation et vente de produits régionaux
    • 9h30 à 10h30 : Adoration du Saint Sacrement et permanence pour les confessions (crypte)
    • 10h : Sonneries de trompes de chasse, démonstrations de fauconnerie, lanceurs de drapeaux, démonstrations de dressage de chiens (centre ville)
    • 10h45 : Rassemblement et départ en cortège vers la Basilique (Place du Fays)
    • 11h : Grand-messe en l’honneur de saint Hubert par le Royal-Forêt Saint-Hubert et chantée par la chorale paroissiale.(Basilique)
    • Bénédiction des pains et imposition de la relique (Basilique)
    • 12h15 : bénédiction des animaux (devant la Basilique)
    • 13h : départ rallye équestre (Complexe sportif)

     

    Renseignez-vous
  • Ramdam helvétique autour d'une définition hétéro du mariage en passe d'être inscrite dans la constitution

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    Lu ICI :

    «UNE GIFLE POUR TOUS LES HOMOS SUISSES»

    Au grand dam des associations LGBT, le Gouvernement helvétique a accordé son soutien à l'initiative «Non à la pénalisation du mariage». Un texte qui introduit en douce une définition strictement hétéro des unions.

    Le Conseil fédéral n’a rien trouvé à redire à l’initiative du Parti démocrate-chrétien (PDC) baptisée «Non à la pénalisation du mariage». Mercredi, le Gouvernement s’est exprimé en faveur du texte, déposé en décembre dernier, et qui sera donc soumis au peuple. Cette proposition vise à modifier la Constitution de manière à placer les couples mariés sur un pied d’égalité avec les célibataires en matière d’impôts et d’assurances sociales. Depuis son lancement, elle avait pourtant fait l’objet de mises en garde répétées de la part des organisations LGBT helvétiques. En cause, une petite phrase aux conséquences lourdes: Le mariage, dit l’initiative, est «l’union durable réglementée par la loi d’un homme et d’une femme».

    PRÉOCCUPANT

    Une modification de la loi fondamentale dans ce sens serait «une gifle pour toutes les personnes aimant une personne du même sexe, souligne un communiqué commun de six formations politiques helvétiques allant des Gays dans l’UDC aux Jeunes socialistes. Le fait que le Conseil fédéral n’a pas mis un seul mot sur cette définition du mariage dans son communiqué de presse est particulièrement préoccupant.»

    Dans la foulée, LOS, Familles Arc-en-Ciel, Transgender Network et Pink Cross met en évidence le grand bond en arrière que constituerait une telle disposition pour la Suisse alors que l’Espagne, par exemple, vient de confirmer le droit constitutionnel au mariage égalitaire. Ce pays, note le communiqué, «a réussi le pari de représenter et d’intégrer au sein de la société la diversité des modèles familiaux, ceci sans grand conflit. [..] La constellation que nous présente le PDC comme étant la famille idéale, papa/ maman/enfant cache l’évidence: la grande majorité des familles ne ressemble en rien à ce modèle, mais plutôt à une famille monoparentale, à un patchwork familial, ou à une famille homoparentale.»

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  • François salue l'oeuvre de Benoît XVI qui "faisait de la théologie à genoux"

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    "Benoît XVI faisait de la théologie à genoux"

    Le pape François remet le Prix Ratzinger à deux théologiens (zenit.org)

    « Benoît XVI faisait de la théologie à genoux… et il l’a mise à disposition sous une forme la plus accessible possible », a déclaré le pape François en remettant le Prix Ratzinger, samedi 26 octobre 2013, au Vatican.

    Le Prix Ratzinger, institué en 2011 par la « Fondation vaticane Joseph Ratzinger – Benoît XVI », a été attribué cette année au prof. Richard A. Burridge, doyen du King’s College de Londres et ministre de la Communion anglicane et au laïc Christian Schaller, professeur en théologie dogmatique et directeur adjoint de l’Institut pape Benoît XVI à Ratisbonne (cf. Zenit du 26 juin 2013).

    Le pape a rendu hommage à la trilogie « Jésus de Nazareth » de Benoît XVI, qui « a fait don à l’Eglise, et à tous les hommes, de ce qu’il avait de plus précieux: sa connaissance de Jésus, fruit d’années et d’années d’étude, de confrontation théologique et de prière ».

    Discours du pape François :

    Chers frères et sœurs, 

    Je vous remercie et je suis content de vous rencontrer, en signe surtout de notre reconnaissance et de notre grande affection pour le pape émérite Benoît XVI.

    Je voudrais partager avec vous une réflexion qui me vient spontanément à l’esprit quand je pense au don vraiment singulier que celui-ci a fait à l’Église avec ses livres sur Jésus de Nazareth. 

    Je me souviens du jour où sortit le premier volume, certains disaient : «  mais qu’est-ce que c’est ? Un pape ça n’écrit pas de livres de théologie, ça écrit des encycliques!... Le pape Benoît s’était certainement posé le problème, mais dans ce cas aussi, comme toujours, il a suivi la voix du Seigneur dans sa conscience éclairée. Avec ces livres, il n’a pas fait de « magistère » au sens propre du mot, et il n’a pas fait d’étude académique. Il a fait don à l’Eglise, et à tous les hommes, de ce qu’il avait de plus précieux: sa connaissance de Jésus, fruit d’années et d’années d’étude, de confrontation théologique et de prière. Car Benoît XVI faisait de la théologie à genoux, et nous le savons tous. Et il l’a mise à disposition sous une forme la plus accessible possible. 

    Personne ne peut mesurer tout le bien qu’il a fait en faisant ce don ; seul le Seigneur le sait! Mais nous en avons tous une certaine perception, pour avoir entendu dire que tant de personnes, grâce aux livres sur Jésus de Nazareth, ont nourri leur foi, l’ont approfondie,  ou se sont même approchés pour la première fois du Christ de manière adulte, en conjuguant ensemble les exigences de la raisons et la recherche du visage de Dieu.

    En même temps, l’œuvre de Benoît XVI a stimulé une nouvelle saison d’études sur l’Evangile entre l’histoire et la christologie, et c’est dans ce cadre que s’inscrit aussi votre Symposium, dont je  fais tous mes compliments aux organisateurs et aux intervenants.

    Je félicite également tout spécialement le pasteur et professeur Richard Burridge et le professeur Christian Schaller, auxquels est remis le prix Ratzinger cette année. Au nom également de mon prédécesseur – avec qui j’étais il y a trois ou quatre jours – je vous fais mes plus vives félicitations: que le Seigneur vous bénisse  toujours vous et votre travail au service de son Royaume. 

    Et qu’il vous bénisse tous, chers amis, et vos proches. Merci!

    Traduction d’Océane Le Gall