Alors que des agences de presse européennes véhiculent des informations partielles (et partiales ?) qui minimisent les évènements, voilà ce qu'on peut lire ce soir sur le site de La Croix (et qui ne fera sans doute pas réfléchir les Obama, Hollande et autres va-t-en-guerre) :
Le village chrétien de Maaloula est tombé aux mains des rebelles
Les rebelles ont pris une bourgade, à majorité chrétienne, proche de Damas.
Les chrétiens ont fui la ville. On rapporte des dizaines de victimes. Des signes religieux ont été détruits.
Mariam est une mère de famille, parmi d’autres, de Maaloula. Depuis vendredi 6 septembre, elle, ses quatre enfants et son époux Ziad sont réfugiés à Damas, chez des cousins. Ils ont fui les combats et les bombes qui ont enflammé ce haut lieu chrétien de Syrie. Joint au téléphone par La Croix, Mariam répétera : « Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Nous n’avons rien fait et les bombes sont tombées sur le village. Nous étions en paix. Qu’a-t-il fait, mon fils de 2 ans et demi, pour mériter cela ? »
Ziad était ouvrier dans le bâtiment. C’était avant la guerre. « Mais, depuis deux ans et demi, à Maaloula, les hommes restent à la maison, comme les femmes. Il n’y a pas de travail. » Dans la nuit de jeudi à vendredi, des voitures sont venues de Damas, situé à une cinquantaine de kilomètres, pour aider les familles chrétiennes à sortir de Maaloula. Mariam, Ziad et leurs enfants ont profité du convoi. Ils ont abandonné leur maison.
Dimanche 8 septembre, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) confirmait que des rebelles, dont des djihadistes liés à Al-Qaida, avaient pris le contrôle du village chrétien, après de violents combats avec l’armée. Selon cette ONG, qui s’appuie sur un réseau de militants et de médecins, les combats ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, parmi les rebelles, les forces gouvernementales et la population. Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, estime que les rebelles sont constitués notamment de combattants du groupe sunnite extrémiste du Front Al-Nosra.
Le Cercle des anciens étudiants du Professeur Ratzinger a tenu sa réunion annuelle à Castel Gandolfo. C’est le philosophe et historien Rémi Brague qui était invité. Les cardinaux Christophe Schönborn et Kurt Koch ont assisté à la rencontre.
(VIS) Environ 100.000 personnes se sont rassemblées pour la veillée de prière présidée par le Saint-Père Place St.Pierre, en le jour de jeûne et de méditation qu'il a choisi pour la paix en Syrie, au Proche et Moyen Orient et de par le monde. Cette initiative ecclésiale a vu l'adhésion d'autres confessions chrétiennes, de fidèles d'autres religions, notamment bouddhistes, juifs et musulmans, mais aussi de personnes a-religieuses. Côté catholique, outre les diocèses du monde entier, on compte celles de la Caritas, de Sant-Egidio, de nombreux groupes de prière, de congrégations religieuses comme les carmélites de Terre Sainte. Y prennent part également des élus politiques italiens, diverses organisations engagées dans la promotion de la paix, de la coopération et du développement, des syndicats, des personnalités comme le Président du Parlement européen, le Grand Mufti sunnite de Damas qui a prié cet après-midi avec d'autres chefs religieux dans la Mosquée des Omeyyades. Place St.Pierre, les confessions ont commencé sous les colonnades à 17 h 45' avec une cinquantaine de prêtres. Le Pape avait recommandé d'entamer cette journée dans la réconciliation car la paix véritable naît de coeurs réconciliés avec Dieu et les frères.
La politique des deux enfants en Chine, une mesure insuffisante et trop tardive