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Actualité - Page 1479

  • Quand des gynécologues belges s'interrogent...

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    Lu sur le site de la RTBF (D. Van Ossel):

    Une simple prise de sang pour savoir si votre fœtus est porteur de la trisomie 21, c’est désormais possible. Jusqu’à présent, ce test se faisait uniquement par amniocentèse, une technique invasive qui entraîne des risques de fausses couches. Avec la prise de sang, ce risque est écarté. Mais le test coûte cher, 600 euros qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Et il pose des questions éthiques. Puisque ce test est sans risque, plus rien, si ce n’est le coût, n’empêche les futurs parents de savoir à l’avance les handicaps ou les maladies dont leur fœtus est porteur et d’agir en conséquence.

    Le professeur Jacques Jani, chef du service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital Brugmann explique que "la seule chose c’est que pour l’instant ce test ne se fait que pour les trois trisomies principales. Il est vrai que la question plus éthique va se poser dans les mois ou les années à venir parce qu’on va aller de plus en plus loin dans ce qu’on peut faire sur ce test-là. Ce test permet par exemple de pouvoir dire si c’est un garçon ou une fille. Et en Belgique l’IVG peut se faire avant 12 semaines sans devoir clairement donner une raison. Pour une raison psychologique, une maman qui décide d’avoir le test à 10 semaines et sait quelques jours plus tard si c’est un garçon ou une fille peut se dire qu’elle souhaite interrompre pour le choix du sexe. Cela devient dangereux. (!!!) C’est la raison pour laquelle par exemple personnellement je ne ferai pas une analyse du sexe de bébé, malgré le souhait des parents, si ce n’est pas pour une demande très particulière. Et j’essaie de le faire après le délai de l’interruption volontaire de grossesse".

  • Benoît XVI de retour au Vatican

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    Benoît XVI au Vatican le 2 mai
    Sous le signe de Célestin V - Anita Bourdin

    ROME, 30 avril 2013 (Zenit.org) - Benoît XVI, pape émérite depuis le 28 février dernier à 20h, et résidant depuis au palais pontifical de Castelgandolfo, reviendra au Vatican jeudi prochain, 2 mai, annonce le père Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.

    Un retour sous le signe, comme sa renonciation à sa charge de Successeu de Pierre annoncée le 11 février dernier, du saint pape Célestin V, puisque ce sera le premier jour des célébrations du VIIe centenaire de la canonisation du saint pape redevenu moine après un pontificat de quelques mois entre juillet et décembre 1294: il avait 85 ans.

    On a pu dire que le pape Benoît XVI l'a en quelque sorte canonisé une deuxième fois dans ses discours de 2009  lorsqu’il avait déposé son pallium sur la tombe de Celestin V à L'Aquila, et en 2010, pour son pèlerinage lors du Pardon de Célestin V.

    Dans sa Divine Comédie, Dante Alighieri place le pape Pietro de Morrone en enfer justement parce qu’il n’a pas compris que sa démisison était une façon d’embrasser la volonté de Dieu. 

    Sa canonisation avait été demandée par le roi de France philippe Le Bel. Elle a eu lieu le 5 mai 1313, d'où ce VIIe centenaire.

    Benoît XVI quittera en hélicoptère le palais apostolique de Castelgandolfo vers 16h30-17h. Une fois arrivé au Vatican, il s'installera dans sa nouvelle résidence, l'ancien monastère contemplatif "Mater Ecclesia" dont les cellules monastiques ont été réaménagées en appartement.

    Le père Lombardi a réaffirmé ce qu'il avait déjà confié à la presse il y a quelques semaines: Benoît XVI « est un homme âgé, affaibli par l’âge mais qui n’est atteint d’aucune maladie ».

  • En Allemagne, le diaconat féminin "plus un tabou"

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    Après le statut des divorcés remariés, nous lisons maintenant sur le site de “La Vie” cette “matinale” de Natalia Trouiller concernant l’accès des femmes au diaconat qui, selon le président de la conférence épiscopale allemande, ne serait désormais plus un tabou…

    “C'est ce qu'a affirmé Mgr Robert Zollitsch, président de la Conférence des évêques allemands, à l'issue d'un colloque ayant réuni durant quatre jours plus de trois cents experts catholiques sur de nombreux sujets de société, comme l'accès des divorcés-remariés aux responsabilités dans les organes ecclésiaux, comme les conseils paroissiaux, mais aussi leur accès à la confession et à la communion, ou encore la possibilité pour les femmes d'être ordonnées diacres. C'est sur ce dernier point - une revendication de longue date du Comité central des catholiques allemands, la puissante organisation de laïcs - que le prélat a jugé que cette question ne serait probablement plus longtemps taboue. Dans le même temps, une note du Conseil pontifical pour la Famille dément toute rumeur selon laquelle le Vatican s'acheminerait vers un assouplissement de la discipline envers les divorcés-remariés”

     Ici:   En Allemagne, le diaconat féminin "plus un tabou"

    Encore un ballon d’essai pour « tester » le pape François. Si la consécration diaconale est un degré du sacrement de l’ordre (comme les consécrations presbytérale et épiscopale) n’est-ce pas proprement inadmissible ? Le  débat sur la nature du diaconat féminin s’est ouvert après que le concile Vatican II eût exhumé, pour les hommes, l’institution (antique) du diaconat permanent. Le nouveau pape va-t-il ouvrir la boîte de Pandore ? Il faut choisir: on ne peut pas éternellement se contenter d'aphorismes plus ou moins sympathiques dans les sermons de la messe matinale...

    JPS

  • Nous journalistes...

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    De Dorian de Meeus (ICI) : 

    ... nous – journalistes - avons un rôle à jouer. Nous devons analyser notre manière d’appréhender notre société, car il y a comme un décalage entre le débat public et la perception du grand public. Celui-ci n’a pas forcément tort: il est devenu impossible d’exprimer des réserves sur le ‘mariage pour tous’ ou l’adoption par des couples homosexuels sans passer pour un affreux homophobe, il est presque interdit de critiquer l’Islam sans être accusé de répandre la haine contre tous les musulmans. ....

  • Hannah Arendt sur les écrans

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    69873.jpgAntoine de Baecque, sur le Huffington Post, s'entretient avec Margarethe von Trotta, réalisatrice du film consacré à Hannah Arendt :

    HANNAH ARENDT - Le nouveau film de Margarethe von Trotta est dans les salles depuis le 24 avril. Rencontre avec cette cinéaste allemande, qui dresse avec finesse le portrait de l'intellectuelle Hannah Arendt.


    Pourquoi avoir choisi ce moment de la vie d'Hannah Arendt, l'écriture d'Eichmann à Jérusalem et l'affaire qui a entouré la publication du texte dans le New Yorker?

    Avec ma coauteur, Pam Katz, nous avons commencé à travailler sur ce projet en 2002, et, pendant longtemps, le scénario a évolué. Au début, le film commençait quand Hannah Arendt avait 18 ans et suivait le séminaire de Martin Heidegger ; il finissait avec sa mort en 1975. Mais nous avons compris que le film n'allait cesser de faire des sauts de puce d'un événement à l'autre, d'un pays à l'autre. Or je voulais raconter tout ensemble la vie et la pensée de la philosophe : comment montrer ce qu'Hannah Arendt a dans la tête ? Nous avons décidé, après deux ans de travail, de nous focaliser sur ces quatre années, de 1960 à 1963, autour du procès d'Adolf Eichmann et du texte qu'elle en tire, Eichmann à Jérusalem.


    Avez-vous travaillé sur archives?

    Il était important pour moi de montrer les vraies images du procès, filmées par Leo Hurwitz. Quand j'ai vu ensuite le film d'Eyal Sivan et Rony Brauman Un spécialiste (1999), cela m'a confirmée dans mon intention : ces images sont d'une force inouïe. Nous avons travaillé à Yad Vashem, à Jérusalem, et nous avons eu accès à tout. Nous avons également rencontré les proches d'Arendt: Lotte Köhler, sa secrétaire dans le film (en réalité son exécutrice littéraire), disparue en 2010 ; Elisabeth Young-Bruehl, qui a été son étudiante et a écrit la biographie de référence, également disparue ; enfin son dernier assistant, Jerome Kohn, qui s'occupe aujourd'hui de la publication de ses textes. Ils ont tous été extrêmement coopératifs. On pouvait tout leur demander : des éléments très quotidiens, qui sont importants dans un film où l'intimité du personnage prime, la couleur d'un rouge à lèvres, la matière de ses robes, la teinte de ses habits, mais également des archives rares ou des références précises.


    Jamais un acteur ne joue Eichmann...

    Tout passe par les images qu'Hannah Arendt visionne en salle de presse, par son visage devant ces images. Dans mes recherches, j'ai vu des photos de cette salle, située juste en dessous du tribunal, et j'ai décidé d'y tourner cette partie du film. J'ai simplement reproduit les conditions de l'époque, des images en noir et blanc du procès diffusées en direct sur écran pour les journalistes. Si un acteur avait joué Eichmann, on n'aurait vu qu'une performance, ceci aurait constitué un contresens. Sa langue est essentielle, de même que son visage sur les archives : pas un mot, pas une phrase qui ne soit à lui, c'est une langue et un visage purement administratifs..

  • Stop à toute forme d'intolérance religieuse

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    La Présidence du CCEE (Conseil des Conférences Episcopales Européennes) : stop à toutes formes d’intolérance religieuse!

    Avec une lettre envoyée à l’Archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, victime d’un acte d’intolérance religieuse, mardi 23 avril à l’occasion d’une conférence à l’Université publique de Bruxelles, la Présidence du CCEE a voulu exprimer à l’archevêque sa “sincère proximité et solidarité” et condamner ces formes agressives d’intolérance religieuse.

    En même temps, elle insiste sur le fait qu’elle partage la position de la Conférence épiscopale de Belgique selon laquelle “qu'un débat démocratique sur des questions de société n'est possible que si on permet à chacun d'exposer ses idées dans le respect mutuel et la liberté d’expression”.

  • Malmedy: messe grégorienne du 1er dimanche du mois aux Capucins

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    premier dimanche du mois

    MALMEDY

    PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée en latin (missel de 1962) par M. l’abbé Claude Germeau,

    Directeur du foyer des jeunes de Herstal et prêtre auxiliaire à l’église du Saint-Sacrement à Liège

     DIMANCHE 5 MAI 2013 A 18 HEURES

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    EGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy 

    CELEBRATION DU CINQUIÈME DIMANCHE APRÈS PÂQUES 

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    L'icône évoque la dernière rencontre de st Pierre avec le Christ ressuscité au bord du lac de Tibériade (Jn,21).

    Propre grégorien de la messe «  Vocem Iucunditatis »

    Kyriale du Temps Pascal, Credo I

    Motets : « Verbum Supernum » et « Ave Maria » polyphoniques (W.-A. Mozart, 1756-1791), Reine des Cieux, « Königin im Himmelreich »

    A l’orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems

    Renseignements : L. Aussems  tél. 080.33.74.85

  • Le mythe de la Curie romaine

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    Dans les petits sermons (improvisés ?) qui assaisonnent ses messes quotidiennes, le pape François fustige, paraît-il,  nommément l’Institut des Œuvres de Religion (I.O.R.) et les services qui transforment l’Eglise en une O.N.G. bureaucratique.  La presse, si prompte à critiquer la moindre parole de Benoît XVI salue en son successeur François le nouvel Hercule qui, enfin, va nettoyer l’ (E)curie d’Augias. Tout cela est il bien sérieux ?

    Voici l’opinion de l’abbé Rimaz, exprimée sur son site « Le Suisse Romain » : 

    "La Curie romaine semble rimer avec intrigue, corruption ou incurie. Depuis les affaires médiatisées de la banque Ambrosiano (avec Mgr Marcinkus), surfant sur le pseudo assassinat de Jean Paul Ier, du drame de la garde suisse pontificale, de la toute récente affaire Vatileaks et de l'IOR, une sorte de légende noire reste plaquée sur le Vatican. Cela permet à certains fantasmes d'être nourris. 

    L'affaire Vatileaks est une non-affaire, qui sera bien vite oubliée. Ce fut l'occasion pour la presse italienne de tirer les ficelles pour embarquer le Vatican, "Oltre Tevere", dans des luttes politiques intestines (lire: Cardinal Herranz: une bulle de savon) 

    Sous les lumières des médias

    La première chose à retenir: le Vatican est sous les lumières médiatiques, notamment avec la profession de vaticanistes, spécialistes des affaires vaticanes qui n'existent qu'en Italie, un peu en Espagne, en France et aux USA

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  • François : un style direct qui enchante mais qui n'est pas sans risque

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    Nous lisons sur le site de S. MagisterL'enchantement du pape François

    Sa popularité est, dans une large mesure, liée à l'art avec lequel il s'exprime. Tout lui est pardonné, même lorsqu'il dit des choses qui, affirmées par d'autres, feraient l'objet de nombreuses critiques. Mais voici que les premières protestations commencent à apparaître 

    par Sandro Magister

    ROME, le 29 avril 2013 – L’allusion critique à l’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR), la très controversée "banque" du Vatican, que le pape François a faite au cours de l’homélie de sa messe matinale à la Domus Sanctæ Marthæ, le mercredi 24 avril, a fait du bruit dans les médias :

    "Lorsque l’Église veut se vanter de sa grandeur et crée des organisations, des services, lorsqu’elle devient quelque peu bureaucratique, elle perd sa substance principale et court le risque de se transformer en une ONG. Or l’Église n’est pas une ONG. C’est une histoire d’amour... Mais il y a ici des gens de l’IOR… Excusez-moi, eh !… Tout est nécessaire, les services sont nécessaires… d’accord ! Mais ils sont nécessaires jusqu’à un certain point : en tant qu’aide à cette histoire d’amour. Mais lorsque l’organisation prend la première place, l’amour diminue et l’Église, malheureusement pour elle, devient une ONG. Et ce n’est pas la bonne voie".

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  • Le pape François : avoir le courage d'aller à contre-courant

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    "Le chrétien est choisi pour les grandes choses"
    Messe de Confirmation, homélie du pape François

    ROME, 28 avril 2013 (Zenit.org) - « Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses » : c’est l’encouragement du pape François ce 28 avril 2013, au cours de la messe qu’il a célébrée place Saint-Pierre.

    Le pape a conféré le sacrement de Confirmation à 44 baptisés – représentant le monde entier – ce matin, en présence d’une foule de 70.000 personnes, sous le soleil romain.

    Lors de l’homélie, le pape a invité les croyants à « miser sur les grands idéaux, sur les grandes choses ». « Jouez votre vie pour de grands idéaux ! », a-t-il insisté à l’attention des jeunes.

    Homélie du pape François

    Chers frères et sœurs ! Très chers confirmands ! Bienvenue !

    Je voudrais vous proposer trois pensées simples et brèves sur lesquelles réfléchir.

    1. Dans la deuxième lecture nous avons entendu la belle vision de saint Jean : un ciel nouveau et une terre nouvelle et puis la Cité Sainte qui descend d’auprès de Dieu. Tout est nouveau, transformé en bien, en beauté, en vérité ; il n’y a plus de plainte, de deuil…Cela c’est l’action de l’Esprit Saint : il nous apporte la nouveauté de Dieu ; il vient à nous et fait toutes choses nouvelles, il nous change. L’Esprit nous change ! Et la vision de saint Jean nous rappelle que nous sommes tous en marche vers la Jérusalem du ciel, la nouveauté définitive pour nous et pour toute la réalité, l’heureux jour où nous pourrons voir le visage du Seigneur, - ce visage merveilleux, si beau du Seigneur Jésus - où nous pourrons être avec lui pour toujours, dans son amour.

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  • Y voit-on plus clair dans les projets du pape jésuite ?

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    Marco Burini  (Il Foglio, 28 avril 2013) a interviewé le Cardinal Ruini, ancien Cardinal-Vicaire de Rome et ancien Président de la Conférence épiscopale italienne. Au sein de la Curie romaine, le cardinal Ruini est membre de la Congrégation des évêques, du Conseil pontifical pour les laïcs, de l'Administration du patrimoine du siège apostolique et de la Préfecture pour les affaires économiques du Saint-Siège

    Extraits de la traduction publiée par notre consoeur du site « Benoît et moi » :

     -Question :   (…) « Comment peut-on lire le passage entre la renonciation du pape Benoît XVI et l'élection du pape François: s'agit-il vraiment d'une étape historique (transizione epocale)? L'institution de la papauté serait-elle en train de changer, et dans quel sens? »

    - Réponse : (…)" La substance de la tâche du successeur de Pierre demeure. Et même, avec l'élection de Bergoglio, la papauté a donné une nouvelle confirmation de son extraordinaire actualité: il suffit de penser à l'appauvrissement que subiraient les capacités communicatives et la mission de l'Église dans le monde d'aujourd'hui s'il n'y avait pas la figure du Pape" (…)

    - Q. « Comment interprétez-vous le premier véritable geste politique du Pape François, la nomination d'un groupe de huit cardinaux «pour le conseiller dans le gouvernement de l'Église universelle et pour étudier un projet de révision de la Constitution Apostolique "Pastor Bonus" sur la Curie romaine» (selon le communiqué officiel ) ? A quelle perspective cela peut-il conduire dans le cadre institutionnel ? »

    - R. « (…) La réforme de 'Pastor Bonus' (Constitution apostolique promulguée par le pape Jean-Paul II le 28 Juin 1988) me semble très importante et potentiellement utile, bien que je ne sois pas un expert dans ce domaine. Le ligne de fond devrait, à mon avis, être celle-ci: plus de collégialité non pas pour moins de primat mais pour un meilleur exercice du primat. »

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  • Le mariage homosexuel bon pour le big business ?

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    D'après Roland Hureaux (Liberté Politique) :

    Le débat sur le mariage homosexuel qui a accaparé l’actualité au cours des derniers mois tend à apparaître comme un débat franco-français lié à l’affrontement des partis et des sensibilités propres à l’Hexagone et l’outre-mer français. Il a pourtant une dimension internationale déterminante. Il n’est même, d’un certain point de vue, que l'un des champs de bataille dans une guerre non déclarée qui fait rage dans une grande partie du monde, pas seulement occidental.

    En même temps que les parlementaires français débattent de la loi Taubira, en effet, le mariage unisexe fait la une aux États-Unis avec le recours auprès de la Cour suprême contre l’État de Californie qui a interdit le « mariage gay » par référendum (et un autre recours, le cas Wilson, tendant à faire reconnaître un « mariage » lesbien conclu au Canada). Si la Cour suprême annule la décision de l’État de Californie comme contraire aux droits de l’homme, le mariage homosexuel qui, jusqu’ici, n’avait été admis que par neuf États sur 50, deviendrait obligatoire sur tout le territoire de l’union.

    La décision de la Cour suprême est attendue pour la fin juin.

    Une des dimensions de cette bataille particulièrement âpre est l’intervention massive des plus grandes sociétés américaine en faveur du mariage homosexuel. 278 d’entre elles ont signé un mémoire déposé à la Cour suprême en tant qu’"amici curiae" (une procédure propre aux États-Unis, qui permet à des tiers, "amis de la cour" de donner leur avis dans une affaire) lui demandant instamment d’admettre cette revendication. ...

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