Il ne s’agit pas du cardinal qui se promène en « cappa magna », mais de l’autre Burke, celui de l’Opus Dei : un journaliste américain appelé à la rescousse après le « Vatileaks » pour mettre au point une stratégie de communication vaticane. Sur le site web de « France Catholique », Natalia Bottineau écrit (extraits) :
« On croit rêver ! Une communication de la Doctrine de la foi sur une nomination à la curie, un cardinal éminent qui annonce des « surprises » dans l’enquête qu’il dirige, et crée lui-même le suspense, une visite des journalistes à l’institut financier du Vatican.
Du jamais vu dans la « comm » du Vatican, qui cesse ainsi de jouer « en défense » sur des sujets sensibles : est-ce l’effet « Greg Burke » ? Par définition le nouveau — et premier — « stratège » de la communication du Vatican travaille en coulisses. Mais il semble bien que ces trois événements, cette semaine, marquent un tournant, sinon une révolution, voulue, dans la manière de communiquer du centre névralgique responsable d’un milliard de catholiques. Charisme personnel, expérience de terrain, vision « américaine », autant d’atouts.