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Actualité - Page 1678

  • Les évêques canadiens dénoncent le relativisme agressif hostile à la religion

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    (ZENIT.org) – La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) publie, ce 14 mai, une lettre pastorale sur la liberté de conscience et de religion. Émise par le Conseil permanent de la CECC, la lettre manifeste de l’inquiétude à propos du « relativisme agressif » au Canada qui cherche à reléguer la religion dans la sphère privée.

    « Une laïcité légitime distingue entre religion et politique, entre l’Église et l’État» peut-on lire dans la lettre pastorale, mais est ouverte à l’engagement des confessions religieuses et des communautés croyantes au débat public et à la vie citoyenne. Le « laïcisme radical », par contre, exclut la religion de l’arène publique et ainsi « de participer au débat public nécessaire à la vie civile.»

    Ils dénoncent notamment certaines situations :

    "Pendant la dernière décennie sont survenues au Canada plusieurs situations qui amènent à se demander si notre droit à la liberté de conscience et de religion est toujours respecté. Il arrive en effet que des croyants soient contraints par la loi d’exercer leur profession sans égard à leurs convictions religieuses ou morales, voire à leur encontre. Cela se produit chaque fois que sont promulguées des lois – portant le plus souvent sur des questions reliées à la dignité de la vie humaine ou à la famille – qui limitent le droit à l’objection de conscience chez les professionnels de la santé et du droit, les enseignants et les politiciens.

    Par exemple, des collèges de médecins exigent de leurs membres qui refusent de pratiquer l’avortement qu’ils redirigent leurs patients vers un collègue disposé à le faire; ailleurs, des pharmaciens sont menacés d’être forcés de remplir des ordonnances de contraceptifs ou de « pilules du lendemain »; en Colombie-Britannique, au Manitoba, à Terre-Neuve et en Saskatchewan, les commissaires de mariage doivent désormais célébrer les mariages homosexuels ou présenter leur démission."

  • Odoardo Focherini, "juste parmi les nations", bientôt bienheureux

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    Sur ZENIT.org, Antonio Gaspari (Traduction d’Océane Le Gall) trace le portrait héroïque de ce journaliste qui devrait être proclamé bienheureux dans un avenir proche :

    Un homme de 37 ans, père de sept enfants, mari exemplaire, fervent catholique (…) qui a sauvé 105 juifs de la déportation nazie : le journaliste italien, Odoardo Focherini, est mort en héros et en martyr dans le camp nazi d’Hersbruck en Bavière orientale, le 27 décembre 1944.

    Odoardo Focherini est l’un des 37 catholiques dont le Saint-Siège, sur autorisation du pape et par décret,  vient de reconnaître le martyre, ouvrant ainsi la voie à sa béatification  (cf. ZENIT, 11 mai 2012).

    Né à Carpi (Italie), le 6 juin 1907, cet ancien journaliste et administrateur du journal « Avvenire », qui fut aussi directeur diocésain d’Action Catholique, organisait la fuite des juifs persécutés vers la Suisse et favorisait les contacts avec les soldats au front ou portés disparus, avec l’appui de la curie épiscopale de Modène et de Carpi mais aussi grâce à sa maison de Mirandola.

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  • Gender : quand on manipule les mots...

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    Marguerite A. Peeters signe une réflexion sur la manipulation des mots dans l'Osservatore Romano du 14 mai :

    Lorsque l’on manipule les mots

    La culture dans laquelle nous vivons au début du troisième millénaire intègre les fruits positifs d’un processus historique marqué par la décolonisation, un puissant mouvement ayant accordé aux femmes un statut social qu’elles n’avaient jamais atteint auparavant, et l’effondrement du marxisme-léninisme. A une heure de mondialisation accélérée, elle semble célébrer, peut-être plus que toute culture précédente, l’égalité de tous les êtres humains. Notre génération a également la possibilité de découvrir et de s’émerveiller de la diversité fascinante des peuples et des cultures et de leur contribution spécifique et irremplaçable à l’humanité. Nous discernons un danger, cependant, dans un processus que nous pourrions qualifier de mondialisme s’imposant par en-haut qui, sous couvert de participation de la base, de droits égaux et de non discrimination, utilise les canaux de la gouvernance mondiale pour essayer d’agencer un assentiment mondial à des intérêts particuliers, à travers une utilisation manipulatrice du langage au cours de processus de construction de consensus. Nous ne pouvons nier l’existence d’un combat culturel, politique et juridique ayant cours dans ces fora concernant l’identité sexuelle, l’orientation sexuelle, le contenu des droits et le sens de l’universalité. Le langage est un facteur critique dans ce combat.

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  • Bulletin de l'Iinstitut Européen de Bioéthique - 14 mai 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • Contradictions au sein de l'Académie pontificale pour la Vie

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    Sans vouloir entrer dans les détails, il semble que certaines choses devront être éclaircies au sein de l'Académie pontificale pour la Vie, notamment suite à des exposés où les conférenciers se sont permis de prendre des positions assez éloignées de celles du Magistère de l'Eglise.

    Jeanne Smits, sur son blog, rend compte de cette situation :

    L'Académie pontificale pour la vie est en « grand danger »…

    Académie pontificale pour la vie : clarifications et révélations

    En regard de ces informations, la note parue sur catho.be nous paraît assez légère.

  • Homophobie : la RTBF manipule l’information

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    D’Eric de Beukelaer, Doyen de Liège Rive-gauche, sur son « minisite » :

    J’ai quitté le débat « Mise au Point » de ce dimanche [13 mai 2012 ndlr] avec un goût amer à la bouche. Et après avoir vu les deux JT du jour, je suis carrément en colère. Une première – car d’habitude je participe à ce genre d’exercice sans état d’âme. Je connais les règles du jeu et du format médiatique (…).

    Je me suis levé à l’aube ce dimanche matin et j’ai fait un aller/retour Liège-RTBF – au cours d’un WE avec deux mariages en paroisse et des professions de foi – parce que je pensais que le débat permettrait de bâtir des ponts. Des ponts entre le monde des religions et la communauté homosexuelle. Et cela, non pas par irénisme. Je ne crains pas l’opposition. Mais – comme tant d‘autres – le meurtre du jeune Ishan par des paumés sur le territoire de ma paroisse, m’a profondément choqué. Je compte des homosexuels dans ma famille et parmi mes amis. Je ne souhaite pas qu’ils tremblent en sortant dans la rue.

    Bref, en arrivant à la RTBF ce dimanche matin, je ne craignais pas un débat musclé. Mais j’espérais aussi un peu d’écoute et de dialogue. Un dialogue sans langue de bois pour lequel je me suis toujours mouillé, sans jamais avoir eu le moindre mot de reproches de la part de la hiérarchie ecclésiastique. Ainsi, cette interview donnée en 2004 au site Gaybelgium.

    Mais voilà – une fois de plus les clichés bêtes et faciles ont pris de dessus : « les religions cassent du pédé ». Au lieu d’entrer en dialogue avec le musulman Yacoub Mahi – qui a courageusement répondu à l’invitation – chacun s’est cru autorisé de lui tomber dessus. Quant à votre serviteur, quand il essaya de ramener la balle au centre en parlant d’accueil et de non-discrimination, on lui envoya dans les gencives un mystérieux texte « haineux » contre les homosexuels du pape Jean-Paul II (qu’on se garda cependant bien de citer).

    Il y eut ensuite le traitement médiatique ultérieur du débat. Une dépêche RTBF qui souligne que mon appel au dialogue ne reflétait « pas forcément la position officielle de l’Eglise » et que le Vatican avait soutenu « dans les pays africains des initiatives législatives qui condamnent (juridiquement) l’homosexualité » (ce qui est archifaux). De la même veine fut la séquence du JT de dimanche midi, et plus encore celle de dimanche soir. En tant que représentant à ce débat de la première communauté religieuse de Belgique, face au découpage de mes interventions lors de ces JT, un seul mot me vient à la bouche : désinformation.

    Bref, au lieu d’être une occasion de bâtir des ponts, le débat du jour contribua à construire des murs. Les faucons l’ont emporté sur les colombes. La raison de tout ceci n’est pas difficile à chercher. Il y a, d’une part, la colère de nombre d’homosexuels face à ce qu’ils ressentent comme du rejet de la part des religions. Cela, je puis le comprendre. Mais il y a également la bonne conscience anticléricale d’une certaine culture bobo.(…)

    Tout le post ici : Homophobie – Triste débat à Mise au Point. Traitement médiatique peu éclairé (RTBF) 

  • Quand l'herbicide le plus répandu en Occident s'avère hautement cancérigène

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    Sur le site "Amessi.org" :

    À l’occasion de la visite du président de la Société française de biologie à la station biologique de Roscoff, le professeur Robert Bellé a livré les résultats de plusieurs années de recherches. Ses travaux sur les cellules des oursins démontrent que l’herbicide le plus répandu en Occident est hautement cancérigène.

    Interview dans le Télégramme de Brest :

    l’herbicide le plus répandu en Occident est hautement cancérigène.

    Les travaux que vous menez depuis des années prouvent que l’herbicide le plus commercialisé en Europe et aux États-Unis peut provoquer le cancer. En quoi ce produit, utilisé par des millions de personnes, est-il cancérigène ?

    - En termes scientifiques, nous pouvons aujourd’hui affirmer que ce produit est cancérigène parce qu’il engendre un dysfonctionnement du point de surveillance de l’ADN. Le composant actif qu’il contient, dénommé glyphosate, n’est pas le seul élément toxique de cet herbicide. Ce sont les produits de formulation l’accompagnant qui rendent l’ensemble particulièrement dangereux pour la santé. Pour être efficace, le glyphosate doit pénétrer dans les cellules des plantes. L’herbicide, dont nous parlons, est composé d’une formule qui le permet, affectant l’ADN par la même occasion.

    Lire cette interview

  • Succès de la seconde Marche pour la Vie à Rome

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    Sur le site italien :

    "La seconda Marcia Nazionale per la Vita che si è svolta la mattina di domenica 13 maggio a Roma è stata un successo che ha superato ogni più rosea aspettativa. Quindicimila persone, provenienti da ogni parte d’Italia, hanno percorso il centro della capitale, dal Colosseo a Castel Sant’Angelo, difendendo il diritto alla vita e proclamando il loro no senza se e senza ma alla legge 194, che dal 1978 ha legalizzato l’aborto nel nostro Paese..."

  • "L'un d'entre nous" : une initiative pour protéger chaque être humain depuis sa conception

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    V3_S2EW_CONSULTAZIONE.jpegJeanne SMITS présente une initiative pour protéger l'être humain, depuis sa conception, dans le cadre européen :

    “Uno di Noi” : Protéger l'embryon par le droit communautaire : on peut l'obtenir !

    Profitant d'une disposition du traité de Lisbonne qui autorise les « initiatives citoyennes » en vue de faire présenter des propositions par la Commission européenne (voir ici), un groupe de sept personnes d'autant de pays vient de lancer une proposition visant à assurer la « protection juridique de la dignité, du droit à la vie et de l'intégrité de chaque être humain depuis sa conception », là où l'Union européenne a compétence et où une telle protection peut s'exercer.

    C'est une des toutes premières initiatives citoyennes à avoir été présentées depuis début avril, date où la procédure est devenue effectivement possible, sous le titre Uno di Noi (« l'un de nous »). Et elle a déjà, rapidement – eu égard au délai maximum de deux mois dont dispose la Commission – été enregistrée par celle-ci en date du vendredi 11 mai. Cette première étape franchie autorise les signataires à procéder à la récolte des signatures, ce qui est déjà une victoire : la Commission doit en effet vérifier que toutes les conditions sont bien remplies et notamment sa compétence sur le domaine de l'initiative.

    Le défi est maintenant lancé : il va falloir récolter au moins 1 million de signatures en provenance d'au  moins sept pays de l'Union européenne, un minimum par pays étant fixé au pro rata de la population (55.500 pour la France, par exemple) ; l'objectif doit être atteint dans un délai de douze mois sous peine de rendre l'initiative caduque.

    voir la suite sur le blog de Jeanne Smits

    à suivre...

  • Lutter contre la culture de l'éphémère

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    Benoît XVI à Arezzo : lutter contre la culture de l'éphémère (Radio Vatican)

    Pour lutter contre la crise, il faut partager les ressources et changer de style de vie. Benoît XVI l’a affirmé ce dimanche au cours d’une messe en plein air à Arezzo. Le Pape effectue sa première visite pastorale en terre toscane. Il a été accueilli à son arrivée par le premier ministre italien Mario Monti et son épouse.

    Dans son homélie, Benoît XVI a exhorté à lutter contre la culture de l’éphémère qui a trompé tant de personnes et provoqué une crise spirituelle profonde. Face aux difficultés actuelles, la recette c’est de ne pas céder au matérialisme et de relancer l’éducation aux valeurs. La crise économique impose la recherche de solutions plus rapides et efficaces, surtout en faveur des jeunes, les plus éprouvés. Le Pape a recommandé l’attention aux plus faibles, le respect de la dignité de chacun, la solidarité avec les pauvres, l’accueil, faisant appel à l’histoire et aux traditions de la Toscane, patrie de la Renaissance, avec sa culture et ses valeurs. Evoquant quelques grands noms de la Renaissance italienne, le Pape s’est demandé quelle vision de l’homme nous sommes aujourd’hui en mesure de proposer aux nouvelles générations. La Toscane a joué un rôle actif dans l’affirmation d’une conception de l’homme, fondée sur les valeurs chrétiennes, qui a marqué l’histoire de l’Europe. Et Benoît XVI a encouragé les chrétiens à être le ferment de la société, des protagonistes actifs, audacieux et cohérents. Le Pape a concélébré l’Eucharistie dans un grand parc situé au pied de la cathédrale Saint-Donat, avec tous les évêques de Toscane et plus de 200 prêtres, en présence de quelque 30 000 personnes.

    Auparavant, l’évêque et le maire de la ville avaient tous deux évoqué la crise économique qui n’épargne pas cette région, sans oublier le dossier sensible de l’immigration. L’Eglise – a répondu Benoît XVI – doit elle aussi se montrer concrètement solidaire avec ceux qui sont dans le besoin en partageant ses ressources et en encourageant un style de vie plus sobre.

    Et à l’occasion de la prière du Regina Coeli, à la fin de la messe, le Pape a invité les fidèles à demander à Dieu le réconfort moral pour que la communauté d’Arezzo et l’Italie tout entière réagissent à la tentation du découragement. Forte de sa grande tradition humaniste, l’Italie doit reprendre résolument le chemin du renouveau spirituel et éthique pour obtenir une amélioration authentique de la vie sociale et civile. Chacun peut et doit offrir sa propre contribution. (...)

  • Fêter les mamans

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    la-maternite-1901.jpgC'est aujourd'hui, en Belgique, la Fête des Mères.

    "Enfanter c’est donner la vie mais c’est aussi mettre au monde. C’est là l’oeuvre de toute une vie et il n’y a que l’amour qui peut y parvenir. Fêter les mamans c’est se donner la chance, une fois par année, de contempler le mystère de la maternité et de remonter à sa source. C’est se permettre de dire merci à celles qui nous engendrent à la vie.

    Quant à celles qui nous ont quittés et qui ne manquent certes pas de continuer à veiller sur nous, pensons à les prier en toute simplicité. C’est encore leur dire merci."

    source

    Maternité par Pablo Picasso

  • Iran : conversions au christianisme et répression

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    L’avocat du pasteur Youcef Nadarkhani et défenseur des droits de l’homme Mohamed Ali Dadkhah est à son tour envoyé en prison !

    La cour d’appel a confirmé la sentence le 28 avril 2012. Mohamed Ali Dadkhah devra purger sa peine. Il avait été condamné à 9 ans de prison en juillet dernier. De confession musulmane, il n’avait pas hésité à assurer la défense du pasteur Youcef  Nadarkhani, en prison depuis octobre 2009, et condamné à mort pour « apostasie ».

    La peine de Mohamed Ali Dadkhah est assortie d’une interdiction d'exercer comme juriste et d'enseigner le droit pendant dix ans. Il a été déclaré coupable d'«appartenance à une association tentant de renverser le gouvernement», et de «propagande contre le régime par le biais d'interviews accordées à des médias étrangers».

    Radio Vatican consacre un "dossier" au "boom des conversions en Iran" :

    En Iran, le nombre de musulmans qui se convertissent au christianisme explose. Il y a 40 ans, le nombre de chrétiens auparavant de confession musulmane était estimé à 400. Aujourd’hui, ils ne seraient pas moins de 370 000. C’est une information que révèle l'ONG protestante américaine Portes Ouvertes. Selon elle, la croissance du nombre de converstion est particulièrement flagrante dans les villes, où les programmes télévisés chrétiens jouent un rôle important dans ce développement. Ce phénomène est particulièrement répandu parmi les jeunes générations. Mais le gouvernement iranien tente de contrer ce mouvement : le pays est classé au cinquième rang de l’index, publié par l’association, sur les pays considérés comme les plus répressifs envers les chrétiens dans le monde.
    Ecoutez Clémence Martin, responsable médias à Portes Ouvertes en France RealAudioMP3
    Dossier réalisé par Charles Le Bourgeois.