Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 1784

  • L’Eglise de Belgique : une organisation criminelle ?

    IMPRIMER

    C’est la question posée en première page du journal bruxellois « Le Soir » qui commente la relance de l’opération « calice » avec les nouvelles perquisitions, effectuées par le juge d’instruction De Troy dans tous les évêchés de Belgique. Ce magistrat, dont toutes les perquisitions antérieures (à part le forage des caveaux d’archevêques à la cathédrale Saint-Rombaut) ont été annulées, chercherait-il obstinément à identifier des protecteurs de prêtres pédophiles mais aussi à incriminer l’Eglise catholique belge en tant qu’organisation criminelle (sur base des articles 322 et 324 bis combinés du code pénal)? Cette hypothèse est exposée par Ricardo Guttiérrez en pages 1 et 9 du "Soir", dans son édition du 20 janvier.

    Sur son blog, le Doyen de Liège (rive-gauche), Eric de Beukelaer, ancien porte-parole des évêques, commente un autre article, moins sensationnaliste, signé la veille par le même journaliste du quotidien vespéral:

    « L’édito de jeudi dernier, paru dans le quotidien « le Soir » est de la plume de Ricardo Gutierrez. Comme souvent, il explique avec intelligence et un détachement de bon aloi la raison des récentes perquisitions dans chaque évêché du royaume. J’invite chacun à le lire.

    Une remarque : C’est un édito que je salue et que je pourrais signer. A une exception près. Quand je lis : « Il faut saluer l’engagement récent de l’Eglise catholique belge à assumer pleinement sa responsabilité morale », je trouve que c’est faire un peu trop l’impasse sur le travail remarquable de la Commission Adriaenssens. A l’époque, une certaine presse murmurait que cette commission n’était pas suffisamment indépendante. Pourtant, son rapport fut salué par tous – à commencer par la commission parlementaire. Donc – oui – cette Commission ecclésiale travaillait en toute indépendance (j’en ai été témoin). Ceci démontre que l’Eglise assumait déjà sa responsabilité morale. Que l’actuelle démarche de dédommagement aille plus loin et qu’il faille s’en réjouir, est également vrai. (lire « Soutien à nos évêques ») Mais cela ne signifie pas que rien n’était mis en place avant.

    Une question : pourquoi de nouvelles perquisitions ? Pourquoi ne pas simplement demander les dossiers recherchés aux évêchés ? Le juge a certainement ses raisons et – comme le dit Ricardo –il n’agit pas en cow-boy solitaire, mais sous contrôle du procureur fédéral Delmul. Mais moi, je ne comprends pas. Mis à part le fait que l’info a ouvert les JT, trois jours en suivant, quel avantage y avait-il à débarquer à l’improviste dans un évêché pour demander des dossiers que les responsables catholiques auraient pu préparer s’ils en avaient reçu la demande ?

    Une inquiétude : oui, la justice doit rechercher jusqu’au bout les éventuelles responsabilités. Elle le doit aux victimes. Elle le doit aussi à l’Eglise : ce n’est que si la justice enquête jusqu’au bout, que celle-ci sera éventuellement lavée du soupçon d’encore cacher des cadavres dans ses placards de sacristie. L’instruction enquête à charge et à décharge, mais avec toute cette médiatisation, ceux qui ont en charge l’instruction ont-ils encore le recul nécessaire pour arriver à la conclusion – le cas échéant – que la justice n’a personne à inculper ? Vu les attentes créées, la tentation ne deviendra-t-elle pas très forte de faire en sorte que – coûte que coûte – un procès voie le jour? ».

    Nous souscrivons sans réserve à ce point de vue, en saluant par ailleurs –une fois n’est pas coutume- la discrétion d'un autre grand quotidien bruxellois, « La Libre », face à ce nouveau tapage induit par les méthodes d’un magistrat instructeur, qui heureusement n’est pas le chef d’une bande de cow-boys au sein de la magistrature.

     

  • Obama et la promotion des comportements LGBT

    IMPRIMER

    NEW YORK, 20 janvier (C-FAM)

     (…) Le président Obama a annoncé en décembre dernier que la promotion en faveur du comportement lesbien, gay, bisexuel et transgenre (LGBT) était une de ses priorités de politique étrangère, et que cela s’appliquait à l’armée américaine à l’étranger. Au même moment, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton délivrait un important discours à l’ONU, où elle donnait au statut LGBT un statut d’égale importance à la religion. Le Département d’Etat demandait à ses ambassadeurs du monde entier de reconnaître un « mois de la gay pride », et publiait une liste « d’œuvres accomplies » par les Etats-Unis, parmi lesquelles la chronique d’un ambassadeur des Etats-Unis faisant l’apologie de l’agenda LGBT au nom des Etats-Unis.

    Mari Carmen Aponte, ambassadrice temporaire au Salvador, a publié un essai assimilant la désapprobation du comportement homosexuel à de l’ « hostilité brutale » et une « agression » par « ceux qui incitent à la haine » (…).Plus de trois douzaines de politiciens d’Etats d’Amérique Latine ont fait des reproches à l’ambassadrice. Dans une déclaration publiée dans un journal salvadorien, ils accusaient la représentante des Etats-Unis de « faire peu de cas de nos valeurs chrétiennes profondes, ancrées dans le droit naturel Ces personnalités publiques ont aussi envoyé une lettre aux sénateurs américains pour protester contre la nomination de Mme Aponte. Les Salvadoriens ont (…)  lancé un site internet exposant « les politiques étrangères malhonnêtes d’Obama ». Ce site retrace au jour le jour la campagne des fonctionnaires américains visant à faire la promotion de l’homosexualité, et la  contre campagne menée par les latino-américains. 

    Le Washington Times, un des principaux quotidiens de Washington DC, a publié une lettre des politiciens américains avertissant que la promotion agressive des droits homosexuels constitue une « guerre de religion ». L’Administration Obama a placé des fonctionnaires dans d’autres Etats « en première ligne », affirme la lettre, « rabaisse notre culture et insulte nos valeurs ». Ils écrivent : « Nous soutenons les droits de l’homme légitimes de tous nos citoyens. Nous ne soutenons pas des ‘droits homosexuels’ construits de toute pièce. Nous n’apprécions pas qu’un ambassadeur d’un pays étranger vienne dans notre pays nous fasse un sermon. Nous avons bien l’intention de défendre nos valeurs morales et de préserver nos familles ».

    Au Pakistan, l’ambassade des Etats-Unis a accueilli une réception LGBT appelée « pride celebration » (fête de la [gay] pride ) en juin, qui a provoqué des protestations dans plusieurs villes. Un dirigeant de l’un des rallies affirmait : « L’Amérique a déclenché une tempête de valeurs immorales » et « nous résisterons coûte que coûte ». L’ambassadeur des Etats-Unis en Serbie a soutenu une marche des droits homosexuels en octobre dernier qui a provoqué des émeutes explicitement antioccidentales ». Voir ici :La politique LGBT d’Obama confrontée à de fortes oppositions

     

  • L'euthanasie en Belgique, une "pratique palliative" ?

    IMPRIMER

    Source : Synthèse de presse de genethique.org (jeudi 19 janvier)

    En Belgique début janvier 2012, la mise en place d'une "initiative" a été annoncée et les résultats d'une étude auprès des médecins belges ont été publiés autour du sujet de l'euthanasie.

    L'hôpital UZ Brussel met en place avec l'Academisch Medish Centrum Wemmel "une initiative pour encadrer les patients terminaux ou incurables", ainsi que ceux souffrant de troubles psychiatriques. Le but est d'organiser une consultation de seconde ligne par des médecins et infirmiers formés à la pratique de l'euthanasie. Cette initiative ferait suite à un quadruple constats : la méconnaissance des législations relatives à la fin de vie, l'appel souvent trop tardif aux soins palliatifs, l'existence de cas d'acharnement thérapeutique et les demandes d'euthanasie de patients non terminaux ou atteints de troubles psychiatriques jugés "pas suffisamment entendus".

    L'Institut européen de bioéthique appelle cependant à la vigilance, mettant en parallèle les résultats d'une étude récente sur la non-déclaration, par les médecins, des euthanasies pratiqués, à la Commission de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie. Elle révèle que pour certains médecins, l'euthanasie peut être aujourd'hui considérée comme une "pratique palliative". De plus, cette étude s'intéresse aux motifs pour lesquels les médecins de Flandre négligent l'obligation de déclarer l'euthanasie à la Commission de contrôle : à 30% ils invoquent des procédures administratives et légales trop fastidieuses ou non respectées, 9% déclarent que l'euthanasie est une affaire privée entre médecin et patient et dans 2% des cas, les médecins veulent éviter d'éventuelles poursuites judiciaires.

    Les résultats d'une autre étude ont montré que les 3/4 des médecins belges interrogés pensent que "l'euthanasie à la demande du patient peut constituer une forme adéquate de soins palliatifs". De plus, la moitié d'entre eux estiment que "le médecin doit pouvoir décider, en concertation avec son équipe en charge des soins, d'administrer des substances létales à un patient atteint d'une maladie incurable en proie à des souffrances insupportables et qui n'est pas en mesure de prendre lui-même des décisions". 10% d'entre eux estiment cependant que "la loi relative à l'euthanasie nuit au bon développement des soins palliatifs".

    La majorité des médecins souhaitent élargir la loi aux mineurs, près de la moitié veulent l'étendre aux patients devenus incurables mais qui ne sont pas en fin de vie si ils en font une déclaration anticipée écrite. Pour finir, 25% estiment que l'euthanasie est une affaire privée entre médecin et patient et qu'elle ne doit plus être soumis au contrôle de la Commission d'évaluation.

  • Pakistan : une blogueuse musulmane prend la défense de chrétiens malmenés

    IMPRIMER

    Source : Agence Fides

    Une intellectuelle et blogueuse musulmane s'est activée afin de défendre les enfants chrétiens maltraités dans le cadre d'un épisode qui a récemment secoué la communauté chrétienne de Karachi, la capitale du Sindh. Ces jours derniers, un groupe de quatre musulmans a attaqué une église chrétienne pentecôtiste dans la New Colony Mianwali de Manghopir (quartier de Karachi), a giflé les enfants, saccagé l'église, endommagé les objets du culte et piétiné les Bibles, rendant inutilisables les systèmes d'amplification. Selon les agresseurs, provenant d'une mosquée des environs, « les chants des enfants chrétiens troublaient leur prière ».

    « La communauté chrétienne locale n'a pas voulu porter plainte - explique à Fides un chrétien, représentant local de l'APMA (All Pakistan Minorities Alliance) - par crainte de rétorsions. L'attaque a épouvanté la communauté au point que toutes les nouvelles églises de la zone sont demeurées fermées pendant quelques jours. Ce sont surtout les enfants qui sont terrorisés ».

    Lire la suite

  • La crise du sacerdoce en Suisse

    IMPRIMER

    Il est instructif de lire cette note (signalée par le Suisse Rom@in) à propos du déclin des vocations en Suisse et dans le Valais en particulier. Ce qui y est dit s'applique sans doute, pour une très large part, à la situation que nous connaissons chez nous.

    Le recul des vocations en Suisse et en Valais

    EGLISE. Le catholicisme occidental connaît depuis des décennies une baisse constante du nombre de ses prêtres diocésains. Diagnostic et essai d’interprétation.

    Vincent Pellegrini

    Les éditions  SPI viennent de publier un livre sur la pénurie de prêtres diocésains en Suisse. La partie analytique avec les résultats commentés est rédigée par Roger Husistein, collaborateur scientifique de l’Institut suisse de sociologie pastorale, à Saint-Gall, qui est à l’origine de cet  ouvrage.  Ce dernier comprend aussi des essais d’Arnd Bünker, Marc Donzé, Daniel Kosch, Pierre-Yves Maillard, Thomas Ruckstuhl et Martin Werlen.

    Lire la suite

  • "Tyrannie majoritaire", la curieuse logique d'un député européen

    IMPRIMER

    Un passage amusant dans une interview de Louis Michel, dans "La Libre Belgique" de ce jour:

    Question de la journaliste: "Quel est le danger si on laisse Viktor Orban abuser de sa large majorité ?"

    Réponse: "Le danger c'est d'aboutir à la tyrannie majoritaire. Une majorité, même large, n'a pas le droit d'imposer tout et n'importe quoi." Etc…

    Quand Mgr Léonard s'inquiète des abus de la démocratie parlementaire, les médias et les politiques s'enflamment. Dans ce cas-ci, bien sûr, personne ne dira que le MR mérite mieux que Louis Michel comme député européen !

    Plus loin, le même député s'indigne parce qu'il est question d'introduire le paramètre des deux tiers dans la Constitution hongroise. Un paramètre qui existe pourtant depuis bien longtemps en Belgique…

  • Rome: le Chemin néocatéchuménal quasiment reconnu

    IMPRIMER

    Lu dans les “matinales” de La Vie:

    “C'est le vaticaniste Sandro Magister qui l'affirme sur son blog: " Le document [d'approbation] est prêt. Mais il pourrait être modifié ou bloqué in extremis". Serait-ce la fin d'une longue bataille, pas toujours très loyale, du Chemin pour se faire accepter pleinement par la Congrégation pour le culte divin? Sandro Magister rappelle en effet à quel point les innovations liturgiques du mouvement ont été combattues par le cardinal Arinze, alors que celui-ci était encore de la fameuse Congrégation, dont le rôle est justement de s'assurer de la pureté liturgique des mouvements catholiques. Et aussi la dose de mauvaise foi et de culot dont le Chemin a fait preuve, soit en ignorant délibérément les ordres de la Congrégation les sommant d'abandonner leurs particularités (communion assis en cercle, hostie à la fabrication spécifique, réflexions des membres au lieu de sermon, messes peu ouvertes aux autres, etc), soit en abandonnant passagèrement ces particularités lorsque des évêques s'y rendent.

    Lire la suite

  • La commercialisation de la "maternité de substitution"

    IMPRIMER

    La synthèse de presse de Genethique relaie une information parue sur le site Slate.fr :

    "Mi janvier 2012, le  site Slate.fr fait état des avancées du commerce international de la "maternité de substitution" aux Etats-Unis, prenant notamment l'exemple du PlanetHospital de Los Angeles, qui se vante de proposer des options comparables à un "service de conciergerie" pour louer les les utérus de femmes indiennes (Cf. Synthèse de presse du 09/02/11). L'entreprise californienne, spécialisée dans le tourisme médical, est devenue un "supermarché" de l'externalisation de grossesse vers l'étranger, et plus particulièrement vers l'Inde, "destination séduisante" pour de tels contrats.

    Lire la suite

  • Le chemin de la beauté pour une nouvelle évangélisation

    IMPRIMER

    Source : http://www.zenit.org/

    "L'art est représentation du Christ lui-même"

    Mgr Rino Fisichella invite à considérer l’art comme instrument pour la nouvelle évangélisation. Car l’art est « représentation du Christ lui-même » et il est un langage « immédiat » qui va « au-delà » du langage théologique.

    Le Bureau des communications sociales du vicariat de Rome, a tenu une conférence sur le thème « Le chemin de la beauté pour une nouvelle évangélisation » samedi 13 janvier 2012, dans la salle Rossa du Palais apostolique du Latran. Trois intervenants au programme : Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, l’architecte Paolo Portoghesi, enseignant à l’Université Sapienza de Rome et Marco Tarquinio, directeur du journal Avvenire.

    Les intervenants ont abordé le thème de l’évangélisation dans le monde contemporain, à travers trois différentes perspectives : théologie, art et communication, par le chemin de la beauté, “qui conduit à celui qui est, selon saint Augustin, la Beauté si ancienne et toujours nouvelle”.

    Lire la suite

  • En France : une Entente parlementaire pour le droit de l'enfant à un père et une mère

    IMPRIMER

    "Elle.fr, LePoint.fr, Europe1.fr, Liberation.fr, LeMonde.fr… Tous ces confrères évoquaient ce lundi la réactivation de l’« Entente parlementaire pour la défense du droit fondamental de l’enfant d’être accueilli et de s’épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère » par le député UMP de Saône-et-Loire Jean-Marc Nesme et le sénateur UMP d’Ille-et-Vilaine Dominique de Legge, après que l’AFP et Reuters se soient décidés à le faire en fin d’après-midi. Les lecteurs de Nouvelles de France le savent, eux, depuis trois jours. Trois jours qu’ils ont connaissance de la liste des 82 élus (pour l’instant) signataires, donc des noms de ceux qui n’ont pas encore franchi le pas. Ils seraient déjà nombreux, me dit-on, à les avoir interpellés…"

    source : Nouvelles de France

  • Les agences de notation devraient faire preuve de plus de responsabilité

    IMPRIMER

    Sur le blog "Etats d'âme" de François Vercelletto, nous lisons l'information suivante :

    Le banquier du Vatican, Ettore Gotti Tedeschi, a jugé sur Radio Vatican que les agences de notation devraient être "davantage conscientes de la gravité et des conséquences" de leurs évaluations.

    Interrogé sur la récente dégradation de la note de neuf pays européens, dont la France et l'Italie, par Standard and Poor's, le président de l'Institut des œuvres de religion (IOR) a aussi invité l'Europe et les États-Unis à trouver "ensemble" une issue et "un système de relance de l'économie pour retrouver la compétitivité".

    Dans cette interview à Radio Vatican, M. Gotti Tedeschi revient sur les fondements de la crise économique et financière mondiale: "Nous avons coupé le monde en deux. Nous avons créé un monde de consommateurs en Occident et de producteurs non encore consommateurs en Orient", a-t-il tranché.

    Lire la suite