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Actualité - Page 664

  • "Vouer un culte populiste au pape, c'est faire fausse route" (Cardinal Müller)

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    De Michel Janva sur le site du Salon Beige :

    Cardinal Müller : c’est faire fausse route que de vouer un culte populiste au pape, en l’absence de tout esprit critique

    Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, théologien dogmatique, évêque émérite de Ratisbonne (2002- 2012), en Allemagne, puis préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi de 2012 à 2017, a été longuement interrogé dans le numéro de décembre de La Nef. Extrait :

    Nous vivons dans l’Église une période troublée : quelle doit être l’attitude du simple fidèle catholique quelque peu déstabilisé par les « ouvertures » de l’actuel pontificat ?

    Notre tâche est de prier pour le Saint-Père, de lui accorder toute notre confiance et notre bienveillance, parce qu’il est un frère chrétien et notre maître suprême dans la foi. En revanche, c’est faire fausse route que de vouer un culte populiste au pape, en l’absence de tout esprit critique, comme si celui-ci était une célébrité de ce monde. Notre foi s’adresse non pas à une personne humaine, mais seulement à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Nous croyons dans et avec la communauté de l’Église, qui a reçu de Dieu tous les charismes et les ministères nécessaires. Les fidèles ne doivent pas s’élever au-dessus des pasteurs qui leur sont donnés par Dieu ni chercher à obtenir le pouvoir à la seule fin de trans former l’Église de la maison de Dieu en une« maison de commerce » (Jn 2, 16). Les pasteurs, qui sont les ministres de l’Église, doivent se préoccuper du salut et du bien-être des fidèles. L’Église est centrée sur le Christ. Il est notre seul maître et Seigneur. Mais les évêques et le pape, en tant que successeurs des apôtres, sont investis de l’autorité du Christ pour nous enseigner la vérité du Christ et nous conduire, en bons pasteurs, par l’exemple, sur le chemin du salut : « Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment » (Jn 2,17 ; Ps 69,10).

  • Les trois points chauds des persécutions antichrétiennes

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    De Bertrand Duguet sur le site de Famille Chrétienne :

    Rapport AED : les trois points chauds des persécutions antichrétiennes

    29/11/2019

    Le Sud de l’Asie est la région du monde où la situation des chrétiens s’est le plus détériorée ces deux dernières années, devant l’Afrique et le Moyen Orient, selon le rapport 2017-2019 de l’AED « Persécutés et oubliés ? ».

    Asie du Sud Est : les persécutions augmentent dramatiquement

    Le nouveau directeur France de l’AED, Benoît de Blanpré, connaît bien l’Asie : il a travaillé 11 ans à l’association « Les Enfants du Mékong » et a vécu dans de nombreux pays du continent. Cette connaissance du terrain risque de se révéler cruciale alors que, selon le rapport de l’association paru le 26 novembre, c’est là que la situation des chrétiens s’est le plus détériorée durant les deux dernières années.

    Ultranationalisme, régimes autoritaires, islamisme : une triple menace y pèse sur l’Église. Outre le Pakistan, où les persécutions tacitement soutenues par les autorités continuent d’être fréquentes, et la Corée du Nord où l’état persécute systématiquement les chrétiens, d’autres pays ont connu une forte augmentation des actes antichrétiens. En Inde le gouvernement indouiste de Narendra Modi ferme les yeux sur l’augmentation des violences contre les chrétiens ; en Chine le PC fait signer dans certaines écoles des déclarations d’athéisme aux élèves et persécute l’Église non officielle ; aux Philippines, pays pourtant catholique, Rodrigo Duterte invite à « tuer les évêques » qui s’opposent à lui. Parallèlement, aux Philippines comme au Sri Lanka, les attentats islamistes se multiplient.

    ▶︎ À LIRE AUSSI Asie : les persécutions anti-chrétiennes en hausse

    Afrique : la persistance des menaces djihadistes

    L’Afrique connaît un essor de l’intolérance religieuse, mêlant djihadisme, pauvreté et conflits ethniques. Le cocktail est explosif et le nombre d’attentats au Burkina Faso, Niger ou République centrafricaine a de quoi inquiéter. « Il existe clairement un ordre du jour pour islamiser toutes les zones majoritairement chrétiennes » confie dans le rapport Mgr Wilfred Anagbe, évêque de Mukurdi, au Nigeria.

    Cas d’école de cette islamisation planifiée, Madagascar, où Mgr Désiré Tzarahazana confiait en juin 2018 à l’AED l’impression d’une « invasion » notamment orchestrée par les pays du Golf. Il relevait les projets de construction de plus de 2600 mosquées, bien plus que les musulmans locaux en nécessitaient, et s’inquiétait des déplacements en masse de populations musulmanes organisés depuis la Turquie.

    Moyen-Orient : une phase d’exode

    Au Moyen Orient les populations chrétiennes font l’objet de moins de persécutions directes depuis la chute de l’État Islamique, mais elles peinent à revenir. Si les chrétiens reviennent peu à peu dans la plaine de Ninive, la communauté d’Alep, l’une des plus importante de toute la région, s’est réduite de plus de 80% en huit ans.

    Au porte du Proche Orient en revanche, l’Égypte est un des rares États où la situation s’est véritablement améliorée depuis le dernier rapport. Alors que les coptes étaient selon les termes de l’État Islamique la « proie favorite » du djihadisme, ils ont su lui résister, à l’instar de l’insaisissable père Zacharia Botros, icône de la critique copte de l’Islam dans le monde virtuel, insaisissable dans le monde réel, ennemi public n°1 d’Al Quaeda. Ils voient aujourd’hui leur sort s’améliorer, et l’État assurer leur protection. Ce dernier devrait permettre l’autorisation nécessaire à la construction de 3 700 églises pour cette communauté estimée à environ 10% de la population égyptienne.

    Bertrand Duguet

  • La menace de l'avortement reste la priorité absolue des évêques des Etats-Unis

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    Evêques américains: "La menace de l’avortement reste notre priorité absolue."

    Michael J. O’Loughlin (source)

    12 novembre 2019

    La "menace de l'avortement" est la "priorité absolue" pour les évêques américains, selon une nouvelle lettre adoptée le 12 novembre par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis. La lettre servira d'introduction à un guide de vote qui sera publié avant les élections de 2020. Mais cette formulation a attiré l’opposition de certains évêques qui ont déclaré qu’elle ne reflétait pas les priorités du pape François. (?!)

    "La menace de l'avortement reste notre priorité absolue car elle attaque directement la vie elle-même, car elle a lieu dans le sanctuaire de la famille et en raison du nombre de vies détruites. Dans le même temps, nous ne pouvons ignorer ou ignorer d’autres menaces graves à la vie et à la dignité humaines telles que le racisme, la crise environnementale, la pauvreté et la peine de mort.

    Nos efforts pour protéger les enfants à naître restent plus importants que jamais, car, tout comme la Cour suprême peut accorder plus de latitude aux lois des États limitant l'avortement, les législateurs des États ont adopté des lois qui non seulement légalisent l'avortement pendant les neuf mois de la grossesse, mais ouvrent la porte à l'infanticide. . En outre, l'avortement contamine de nombreuses autres questions importantes en s'insérant dans la législation en matière d'immigration, de soins aux pauvres et de réforme des soins de santé."

    La menace de l'avortement est-elle la priorité absolue des évêques belges ? L'électorat catholique de notre pays sera-t-il invité à en tenir compte lors de prochaines élections ? Les députés qui auront voté l'élargissement de la loi sur l'avortement seront-ils considérés comme infréquentables ?

  • Des prêtres mariés? Oui peut-être, mais en continence parfaite!

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Un missionnaire écrit après le synode sur l’Amazonie.  Des prêtres mariés peut-être, mais en continence parfaite

    Je publie une lettre que je viens de recevoir.  Le missionnaire italien qui me l’a envoyée depuis le Mexique est déjà connu et apprécié par les lecteurs de Settimo Cielo depuis son article d’il y a trois ans sur la même question : la continence parfaite exigée depuis l’époque des apôtres pour tous ceux qui reçoivent  les Ordres sacrés, qu’ils soient célibataires ou mariés :

    > Des prêtres mariés oui, mais vivant avec leur épouse comme frère et sœur

    Il a également publié un livre sur le sujet, publié d’abord au Mexique en 2012 et ensuite en Italie en 2014, et il en a d’ailleurs envoyé une copie accompagnée d’une lettre au Pape François, sans recevoir de réponse de sa part.

    Settimo Cielo est revenu sur le même sujet le 1er novembre dernier en publiant un commentaire du théologien dominicain Thomas Michelet :

    > Des prêtres mariés en continence parfaite. La leçon des premiers siècles de l’Église

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Cher Sandro Magister,

    Je suis le Père Vittorio Moretto, missionnaire combonien.  Voilà 21 ans que je me trouve au Mexique au service de la mission après avoir donné un coup de main, pendant quelques années, au Père Maître du noviciat de mon institut sur le vieux continent.  Il y a trois ans, je vous avais écrit un mot à propos du célibat des prêtres, et vous l’aviez publié.  Je voudrais aujourd’hui revenir sur ce sujet dans la foulée de la célébration du synode sur l’Amazonie et de la proposition qu’on y a formulé d’ordonner prêtre des diacres mariés.

    Jusqu’à présent, à première vue, il n’y a rien de nouveau sur le sujet.  Ou plutôt si, la grande nouveauté c’est que devant la proposition de conférer l’ordination sacerdotale à des hommes mariés, personne parmi les cardinaux et les évêques, participant au synode ou pas, n’a rappelé que l’Église, depuis les temps apostoliques, leur demandait la continence parfaite dans le mariage, c’est-à-dire l’abstention des actes sexuels.

    Laissez-moi prendre quelques exemples.  Dans votre article du 11 novembre, vous rapportez l’interview du cardinal Camillo Ruini dans laquelle il évoque également le thème des hommes mariés ordonnés prêtres.  Le cardinal déclare ceci : « À mon avis, il s’agit d’un choix erroné.  Et j’espère et je prie pour que le Pape, dans la prochaine exhortation apostolique post-synodale, ne le confirmera pas. »  Et de défendre la règle du célibat comme étant « un grand signe de don total à Dieu et au service des frères, particulièrement dans un contexte érotisé comme celui d’aujourd’hui.  Y renoncer, ne fût-ce qu’exceptionnellement, reviendrait à céder à l’esprit du monde. »  La question posée au cardinal Ruini concernait directement le fait d’ordonner prêtre des hommes mariés et, dans sa réponse, il n’a fait que rappeler la valeur du célibat sans mentionner le moins du monde la continence pour les hommes mariés ordonnés prêtres.  Tandis que le cardinal Gerhard Müller, dans une interview d’octobre dernier avec Paolo Rodari pour « La Repubblica », a clairement rappelé la tradition apostolique de l’Église concernant la « chasteté » – mais il serait plus approprié de parler de « continence » – des époux ordonnés.

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  • La justice ne peut pas inventer un "droit à mourir" (Pape François)

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  • Synode Amazonie : la victoire du pragmatisme ?

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    De l’abbé Christian Guyaud (Totus Tuus) sur le site web du mensuel « La Nef » :

    sacrilege.jpg« Remise en cause du célibat sacerdotal dans l’Église latine et « ministères féminins » sont deux thèmes du synode sur l’Amazonie qui soulèvent questions et inquiétudes. Analyses :

    Si l’accès aux sacrements – comme l’Eucharistie – dans une situation objective de péché – comme celle dans laquelle se trouvent les personnes divorcées remariées – est ce qu’on retiendra du synode sur la famille, l’accès à l’ordination sacerdotale de personnes mariées et au ministère de femmes devrait constituer les « avancées » du synode sur l’Amazonie.

    Le célibat mis en cause

    Ces questions étaient en ligne de mire dès l’Instrumentum laboris (IL). Pour passer d’une « pastorale de visite » à une « pastorale de présence », le document de travail mentionnait en effet sans ambages que « tout en affirmant que le célibat est un don pour l’Église, on se pose la question de savoir si, pour les zones les plus reculées de la région, il ne serait pas possible de procéder à l’ordination sacerdotale de personnes aînées, préférablement autochtones, respectées et acceptées par leur communauté, même si elles ont une famille constituée et stable, dans le but de garantir la possibilité d’offrir les sacrements qui accompagnent et soutiennent la vie chrétienne » (IL n. 129).

    De fait, dans le document final, dont la synthèse a été distribuée à la demande du pape, « le synode réaffirme l’appréciation du célibat comme don de Dieu dans la mesure où il permet au prêtre de se consacrer pleinement au service de la communauté et renouvelle la prière pour qu’il y ait beaucoup de vocations dans le célibat, bien que “cette discipline ne soit pas requise par la nature même du sacerdoce”, et il considère la vaste étendue du territoire amazonien et la pénurie des ministres ordonnés ». Il est donc proposé « d’établir des critères et des dispositions par l’autorité compétente, d’ordonner des prêtres appropriés et reconnus de la communauté qui ont un diaconat permanent fécond et reçoivent une formation adéquate pour le sacerdoce, pouvant avoir une famille légitimement constituée et stable, pour soutenir la vie de la communauté chrétienne par la prédication de la Parole et la célébration des sacrements dans les zones les plus reculées de la région amazonienne ». Il est précisé qu’à cet égard, « certains se sont exprimés en faveur d’une approche universelle du sujet ».

    On remarque que le célibat est considéré comme un don de Dieu et non comme une exigence liée au sacerdoce. On cite le Décret conciliaire Presbyterorum ordinis (PO) sur la « discipline » du célibat qui n’est « pas requise par la nature même du sacerdoce » (PO n. 16). Vatican II entendait certes ne pas mettre en cause la praxis différente des Églises orientales mais était loin de réduire le célibat ecclésiastique à un pur impératif positiviste puisque le même Décret soulignait les « multiples convenances » du célibat avec le sacerdoce.

    Le document final donne bien une raison au « don de Dieu » que représente le célibat, mais c’est sans doute la moindre des raisons, avec l’ambivalence du terme « consacrer » qui renvoie ici à la simple disponibilité requise aussi dans d’autres professions. Rien sur la haute convenance que constitue la configuration sacramentelle au Christ/Époux. Rien sur la radicalité de l’engagement requis par la sequela Christi de tout quitter, y compris sa femme (cf. Lc 4, 34). Si, tactiquement, le document final restreint l’accès au sacerdoce des fameux viri probati, souhaité par le document de travail, aux diacres permanents, il joue encore sur le mot « fécond » qui peut s’entendre à la fois de l’apostolat et de la progéniture. Il y a même une contradiction dans les termes puisque le diaconat permanent est précisément un diaconat qui, bien qu’étant un degré du sacrement de l’ordre, n’est pas une participation ministérielle au sacerdoce du Christ mais un service à l’épiscopat et au presbytérat. Enfin, et surtout, rien sur la continence parfaite, exigée dès le deuxième concile de Carthage (390) de la part du clergé marié « afin de pouvoir obtenir en toute simplicité ce que [les prêtres] implorent du Seigneur et afin qu’ainsi nous gardions ce que les Apôtres nous ont enseigné, et qu’a conservé une coutume ancienne » (1). Au-delà de la fonctionnalité de couvrir un vaste territoire, le sacerdoce trouve dans la continence son pouvoir d’intercession et son origine apostolique.

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  • L'effacement du catholicisme laisse-t-il le champ libre à l'Islam ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    L'islam occupe-t-il une place laissée vacante par les catholiques ?
    Le Club des Hommes en Noir

    L'islam occupe-t-il une place laissée vacante par les catholiques ? <br>Le Club des Hommes en Noir S02 E06

    Le Club des Hommes en Noir revient pour une deuxième saison et un nouveau format. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Désormais les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, Le Club se penche sur la place que prend l'Islam dans notre pays. Si l'Islam croît en France, est-ce parce que les catholiques lui ont laissé le champ libre ? Pour en parler, l'abbé Guillaume de Tanouärn, le père Michel Viot et Daniel Hamiche autour de Philippe Maxence : 

     

  • Les Eblouis ou les dérives sectaires du charismatisme

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    De Louis Daufresne sur La Sélection du Jour :

    « Les Éblouis » : glissement progressif du délire

    Depuis Grâce à Dieu de François Ozon, sorti en février, on sait que le clergé peut être complice des abus sexuels de ses prêtres. Avec Les Éblouis de Sarah Suco, c’est au tour des communautés charismatiques de « dérouiller ». Les voilà accusées de « dérive sectaire ». Il y a comme un décalage : des faits dont on ne peut mesurer l'ampleur et remontant aux années 80 sont présentés comme généralisables à une situation présente. La réalisatrice a beau souligner que « Ce n’est pas un film à charge contre l’Église catholique »l'institution prend quand même cher, par son absence de contrôle. Ici, la dérive sectaire advient sans que nulle autorité n'intervienne, un laxisme semblant relever d'une autre époque. Dans Les Éblouis, la communauté catholique ne ressemble pas au Temple solaire ou à une cellule djihadiste du Sahel. Sarah Suco le précise : la communauté agit « dans la paroisse du coin d’une ville de province », en l’espèce Angoulême. C’est sous cet aspect un peu subliminal que la responsabilité de l’institution catholique est engagée, à double titre :

    1. avoir confié une paroisse et ses fidèles à un loup « déguisé » en berger. Manque de discernement.

    2. Ne jamais s’être assuré qu’il s’agissait bien d’un berger et pas d’un loup. Manque d'autorité.

    Sarah Suco sait de quoi elle parle. Toute sa jeunesse (de 8 à 18 ans !), elle la vécut dans une communauté dont le nom n'est pas cité, ce qui permet de taper large. Camille met en scène sa propre histoire. Tout est filmé à la hauteur de son ressenti. Pour un premier rôle au cinéma, la prestation de Céleste Brunnquell est magistrale. Qu’il s’agisse de ses parents (Camille Cottin et Éric Caravaca) ou du berger/gourou (Jean-Pierre Darroussin), les autres rôles sonnent parfaitement juste.

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  • Veillées pour la Vie à Welkenraedt (1/12), à Liège (3/12) et à Battice (4/12)

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    ”Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s’élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants!“

    St Jean-Paul II, Evangelium Vitae, n°100.

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    Chaque année, à la veille de l’entrée en Avent, les chrétiens se rassemblent à la demande du pape François dans le monde entier afin de prier pour la cause de la Vie.

    La veillée à la Cathédrale de Liège du mardi 3 décembre 2019 à 20h, présidée par notre évêque Mgr Delville en est à sa deuxième édition. Promouvoir une culture de vie est une exigence de l’amour du chrétien. A l’heure où la vie est menacée de toutes parts, il est urgent et indispensable de prier.

    Les Veillées pour la vie se multiplient en Belgique et spécialement dans notre diocèse de Liège. Elles consistent en une adoration eucharistique rythmée par des chants, lectures bibliques, méditations et intentions de prière pour la cause de la Vie. Elles donnent la parole à des acteurs de terrain ou à des témoins particulièrement sensibilisés au combat pour le respect de la vie depuis ses débuts jusqu’à ses derniers instants.

    D'autres Veillées pour la Vie sont également programmées :

    • à Welkenraedt (église décanale) ce dimanche 1 décembre à 17h, 
    • à Battice (église) le mercredi 4 décembre à 18h,  
    • à Verviers (date à déterminer)
    • à Olne (date à déterminer)
    • à Herstal (date à déterminer)

    VEILLEES POUR LA VIE

  • Yoga à l'école : une pratique spirituelle ?

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    Du site des Editions bénédictines :

    Yoga à l'école, une pratique spirituelle ?

    octobre 2019
    ISBN : 9782848632124
    100 pages - 140x200 cm

    Version papier : 11.00 €

     

    Présentation

    En France et dans de nombreux pays Occidentaux, le Yoga s’est introduit dans les écoles et connaît un essor très important y compris dans les classes de primaires. C’est ce que l’on découvre dans la presse française, qui présente la pratique du yoga comme un moyen de détente face à l’anxiété des élèves, ou encore une aide à l’apprentissage pour mieux contrôler ses émotions et ses réactions.

    Que signifie la pratique du yoga à l’école ? Le yoga est-il compatible avec le christianisme ? Est-ce dangereux pour les enfants ? Est-ce une nouvelle forme d’enseignement religieux qui ne dit pas son nom ? Le fait de laïciser le yoga (par exemple, la posture de “salutation au soleil” se change en “salutation au travail” pour ne pas inclure un astre à “vénérer” ; les enfants ne prononcent pas le mantra “aum”, mais les voyelles : le A, le I, le U, dont l’effet sur eux est similaire), le rend-il moins spirituel ? En modifiant les noms des exercices spirituels, pourrait-on donc réellement en modifier la signification et surtout les effets ? Autant de questions auxquelles l’auteur, chrétien pratiquant, tente de répondre à travers cet ouvrage.

  • Antispécisme : en route vers la barbarie ?

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    ANTISPÉCISME : UN PAS VERS LA BARBARIE ?

    28 novembre 2019

    En 1970, un psychologue anglais, Richard D. Ryder, crée le terme « spécisme » pour « stigmatiser la vision plurimillénaire selon laquelle l’espèce humaine se distinguerait de façon fondamentale de l’ensemble des autres espèces animales ». Avec les antispécistes, il compare « la prétention humaine à la supériorité au racisme » qu’ils dénoncent ensemble au nom du « principe d’égalité ». A quoi répond le sociologue Gérald Bronner, estimant que « l’antispécisme peut facilement être considéré comme l’expression radicale de l’égalitarisme qui caractérise les sociétés démocratiques ».

    L’idéologie antispéciste s’inscrit dans un mouvement d’ « autodénigrement de l’homme occidental (…) réputé la lie de la création, seul être capable de carnages et de génocides », caractéristique d’une sorte de « haine de l’homme » qui n’est pas sans conséquences. « A force de dire que les humains ne valent pas mieux que les animaux, n’est-on pas tenté de traiter certains humains comme des animaux ? » Dans ce contexte, comment considérer la vie d’un  « nouveau-né humain ou d’un malade d’Alhzeimer » ?  En effet, « si prompte à s’émouvoir pour la souris en laboratoire, la pitié des antispécistes ne semble d’ailleurs jamais s’étendre à celle de l’embryon humain ». Pour la philosophe Chantal Delsol : « C’est simplement le début d’une barbarie nouvelle. Avec ce genre d’idées commencent les grands massacres ».

    Sources: Valeurs actuelles, Laurent Dandrieu (28/11/2019)

  • Va-t-on réintégrer des prêtres mariés dans le ministère ?

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    De l'abbé Claude Barthe sur le site de l'Homme Nouveau :

    Vers la réintégration dans le ministère de prêtres mariés

     dans Res Novae

    Vers la réintégration dans le ministère <br>de prêtres mariés

    L’assemblée du synode pour l’Amazonie, on le sait, a demandé à ce que l’on puisse ordonner prêtres des diacres mariés. Mais déjà, dans le secret, la Congrégation pour le Clergé dirigée par le cardinal Stella avait posé, de manière récente (entre janvier et juillet 20191), un autre jalon vers l’abolition partielle de la discipline du célibat ecclésiastique dans l’Église latine.

    Les défections de prêtres : une conséquence de la commotion conciliaire

    Avant même la fin du concile Vatican II, alors qu’une sorte de répétition préalable de Mai 68 secouait l’Église sous prétexte d’ouverture au monde, les « départs » de prêtres se sont multipliés. Dans un premier temps, ce fut très impressionnant pour les fidèles qui voyaient leurs prêtres quitter leur ministère, allant parfois jusqu’à annoncer, lors de l’homélie du dimanche, qu’ils allaient convoler. Étrange concile, atypique comme on dit, qui, au lieu de reconstruire la discipline ecclésiastique, a provoqué son effondrement.

    De vraies statistiques sont impossibles à établir pour l’instant, essentiellement parce que les diocèses ne communiquent qu’avec parcimonie le nombre des défections. Les chiffres donnés par le Saint-Siège pour les années 1964 à 2004 sont d’environ 60 000 cas officiels de prêtres ayant quitté le ministère pour se marier. Le haut de la courbe, qui s’est élevée à grande vitesse à partir de 1964, se situe entre 1972 et 1974 (plus de 4 000 par ans). Depuis 1984, elle reste stable aux environs de 1 000 départs par an. Mais ces chiffres valent uniquement comme des indicateurs de tendance, et sont bien en deçà de la réalité.

    L’association brésilienne Rumos, qui regroupe les familles de prêtres mariés, a indiqué (article du 23 septembre 2009) que le nombre des prêtres qui avaient rejoint le Mouvement Mondial des Prêtres catholiques mariés était il y a dix ans de 150 000, ce qui laisse penser que le chiffre total est nettement plus important, nombreux étant ceux qui n’ont aucune envie de se regrouper de la sorte. Ils seraient 10 000 en France selon l’Association pour une Retraite convenable2, où 10 à 15 prêtres séculiers et religieux quittent le ministère chaque année (le nombre des prêtres diocésains étant de 45 000 en 1965, de 11 000 en 2017). Ce fut, et c’est encore une hémorragie, car si on note un « ralentissement » depuis le milieu des années 1980, il est très relatif et tient précisément à la considérable réduction du nombre total de prêtres (une chute de 70 % en un demi-siècle ; rappelons qu’on ordonne environ 100 prêtres par an en France, alors que 800 disparaissent dans le même temps), ce que les témoignages diocésains ponctuels semblent confirmer.

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