Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 706

  • L'avortement a fait 42 millions de victimes dans le monde en 2019

    IMPRIMER

    De Kath.net :

    42 millions d'enfants dans le monde sont morts de l'avortement en 2019
     
    L'avortement reste le tueur numéro un

    Washington DC (kath.net/pl) 42 millions d'enfants ont été empêchés de voir la lumière du jour en 2019 en les tuant délibérément par avortement. Cela a été rapporté par LifeSiteNews en utilisant les données des Worldomètres, qui sont basées sur les statistiques de santé et de mortalité de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'avortement est la première cause de décès dans le monde. À titre de comparaison: même si l'on additionne tous les décès dans le monde dus à des maladies, il n'y a que 13 millions de décès. Le nombre d'avortements peut seulement être estimé, et probablement tous les avortements (par exemple les avortements précoces par la "pilule du lendemain") ne sont pas sont enregistrés. Mais rien que le 1er et le 2 janvier 2020, 190 000 enfants dans le monde sont probablement morts de nouveau par un avortement ciblé.

  • 2019 : l'année où les attaques anti-chrétiennes en Europe ont battu tous les records

    IMPRIMER

    De Soeren Kern sur le site du Gatestone Institute :

    Europe : les Attaques Anti-Chrétiennes ont Battu Tous les Records en 2019

    • Les médias européens font rarement mention du vandalisme anti-chrétien ; mais en février 2019, ils ont commencé à s'y intéresser quand neuf églises ont été attaquées en l'espace de deux semaines. L'incendie suspect qui a ravagé l'emblématique Notre-Dame de Paris en avril 2019, a de nouveau ramené le sujet à la Une. Mais la chape de silence est depuis, retombée.
    • « Chercher à détruire ou endommager des édifices chrétiens est une manière de faire « table rase » du passé. » - Annie Genevard, députée Les Républicains, entretien accordé au Figaro, le 2 avril 2019.
    • « Dans le passé, même si l'on n'était pas chrétien, l'expression du sacré était respectée. La liberté religieuse est aujourd'hui clairement menacée. La laïcité ne doit pas être un rejet du religieux, mais un principe de neutralité qui laisse chacun libre d'exprimer sa foi. » - Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, entretien accordé au magazine italien Il Timone, 5 août 2019.

    L'hostilité anti-chrétienne se répand en Europe occidentale. En 2019, jour après jour, des églises et des symboles chrétiens ont été délibérément attaqués. Le problème a fait la une des journaux en avril 2019, quand un incendie suspect a ravagé l'emblématique cathédrale Notre-Dame de Paris (photo). Mais depuis, la chape de silence médiatique est à nouveau retombée. (Photo de Véronique de Viguerie / Getty Images)

    L'hostilité anti-chrétienne se répand en Europe occidentale. En 2019, jour après jour, des églises et des symboles chrétiens ont été délibérément attaqués.

    Le Gatestone Institute a passé en revue des milliers d'articles de presse, de rapports de police, d'enquêtes parlementaires, de publications sur les réseaux sociaux et de blogs spécialisés tant en Grande-Bretagne, qu'en France, Allemagne, Irlande, Italie et Espagne. Notre recherche a établi qu'environ 3000 églises, écoles, cimetières et monuments chrétiens ont été vandalisés, pillés ou dégradés en Europe, en 2019 - ce qui constitue une année record pour les sacrilèges anti-chrétien sur le continent.

    La violence contre les sites chrétiens est la plus répandue en France. Si l'on en croit les statistiques gouvernementales, les églises, écoles, cimetières et monuments chrétiens sont vandalisés, profanés et brûlés au rythme de trois par jour en moyenne. En Allemagne, les attaques contre les églises chrétiennes se produisent à un rythme moyen de deux par jour, selon les déclarations de police.

    Les attaques contre les églises et les symboles chrétiens sont également monnaie courante en Belgique, en Grande-Bretagne, au Danemark, en Irlande, en Italie et en Espagne. Les sites et symboles du catholicisme romain sont visés en premier, mais en Allemagne, les temples protestants sont également pris pour cible.

    Les auteurs de violences antichrétiennes - qui vont des incendies criminels au vandalisme en passant par la défécation, le sacrilège, le pillage, la moquerie, la profanation, le satanisme, le vol, et le crachat - sont rarement arrêtés. Lorsqu'ils le sont, la police et les médias censurent leur identité et leur origine ethnique. Les suspects sont la plupart du temps traités en déséquilibrés ; si bien que les attaques anti-chrétiennes ne sont pas classées comme des crimes de haine.

    En France et en Allemagne, cette envolée des attaques antichrétiennes a coïncidé avec l'immigration de masse en provenance du monde musulman. L'absence de statistiques officielles sur les auteurs et les motivations empêche de savoir précisément combien d'attaques peuvent être attribuées à l'antichristianisme musulman ou à la cause jihadiste.

    Lire la suite

  • L'incendie d'une crèche de Noël a failli détruire la Basilique Notre-Dame de Consolation à Vilvoorde

    IMPRIMER

    On sait que plusieurs crèches de Noël ont été dévastées en Flandre. L'incendie qui a détruit celle de Vilvorde et qui a failli se communiquer à la Basilique attenante serait-il purement accidentel ? Toujours est-il qu'une enquête est en cours...

    Lu sur Het Laatste Nieuws de ce 7 janvier, p. 15:

    Vilvoorde: La Basilique de Notre-Dame de Consolation sauvée du feu

    Les sœurs de la Basilique de Notre-Dame de Consolation de la Leuvensestraat à Vilvoorde ont été surprises hier par un violent incendie dans un bâtiment jouxtant la basilique. L'incendie a commencé dans une crèche qui se trouvait juste devant l'entrée du bâtiment. (...) Les sœurs, qui étaient à l'arrière du bâtiment à ce moment, étaient terrifiées. "Chacune de nous a trouvé l'événement très effrayant", explique une sœur choquée. "Nous avons eu de la chance que nos voisins aient remarqué l'incendie et qu'ils aient rapidement informé les pompiers et la police. Des témoins ont sonné à la porte et ont donné l'alerte par le parlophone: " Ça brûle! La crèche a été incendiée! ". J'ai immédiatement informé la responsable. Entre-temps, nous avons vu la fumée noire passer le long d'une petite porte de la basilique. "De plus, la basilique vient juste d'être restaurée, ainsi que les tableaux qui y sont accrochés. "Nous avons récemment célébré un anniversaire ici", souligne-t-elle. "C'est très malheureux", estime la sœur. "Mais nous sommes également très reconnaissantes aux pompiers d'avoir pu arrêter le feu au bon moment."

  • Chine : hors de l'Eglise patriotique, pas de salut

    IMPRIMER

    De Ye Ling sur le site Bitter Winter :

    La pression augmente sur les objecteurs de conscience catholiques

    05/01

    Le gouvernement a fermé plus de 100 lieux de culte dans l'archidiocèse de Fuzhou dirigés par des prêtres qui ne se résignent pas à rejoindre l'Église patriotique. (APCC : l'Eglise de l'Association patriotique catholique de Chine fait allégeance au Parti communiste chinois.)

    Pour endoctriner et "transformer" les objecteurs de conscience catholiques, à la fin du mois d'août, les sections du Département du travail du Front uni et du Bureau des affaires ethniques et religieuses de Fuzhou, capitale de la province sud-est du Fujian, ont organisé une formation de trois jours, dédiée au clergé de l'archidiocèse de Fuzhou. Cependant, seulement cinq prêtres étaient présents et cela a irrité le régime.

    En représailles, l'administration a saisi plus d'une centaine de salles de réunion utilisées par l'archidiocèse. Dans la ville ayant le statut de comté de Fuqing, administrée par Fuzhou et le lieu de naissance de Don Lin Yuntuan (l'ancien administrateur apostolique et commissaire du Vatican à Fuzhou), tous les lieux de culte catholiques ont été fermés.

    L’amministrazione cittadina di Fuqing ha chiuso numerose sale cattoliche e vi ha installato telecamere di sorveglianza

    L'administration de la ville de Fuqing a fermé plusieurs salles catholiques et y a installé des caméras de surveillance

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement est convaincu que Don Lin, une figure charismatique et influente de l'archidiocèse, dirige les objecteurs de conscience catholiques qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise (APCC). Le PCC le voit comme un obstacle au processus de "standardisation et transformation" du clergé catholique. C'est pourquoi le Parti veut faire pression sur Don Lin, fermant tous les lieux de culte à Fuqing et espérant que le prêtre commencera par conséquent à collaborer avec l'administration.

    I fedeli della comunità raccolti nella chiesa Haiyan nel distretto di Jin’an a Fuqing
    Les fidèles de la communauté se sont réunis dans l'église Haiyan dans le quartier Jin'an de Fuqing

    Selon nos sources, tous les locaux appartenant à ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine des districts de Jin'an et Gulou à Fuzhou ont été fermées. En octobre, l'administration a déposé une notification de démolition dans la célèbre église Haiyan (海燕 教堂 haiyàn jiàotáng) du district de Jin'an, déclarant qu'il s'agissait d'une "salle de réunion illégale". Quatre caméras de surveillance ont ensuite été installées dans l'église.

    Lire la suite

  • Lumière sur le mouvement pro-pédophile des années '70

    IMPRIMER

    Sur le site de France Culture, voici un article qui montre que les médias "mainstream" découvrent - enfin - l'étonnante tolérance dont la pédophilie a bénéficié dans l'intelligentsia des années '70 et '80. Bien sûr, on continuera de nous seriner que cette perversion est liée à la culture patriarcale ou à l'omerta pratiquée au sein de l'Eglise catholique, mais on se félicite tout de même que cette culture marquée par une libération sexuelle incontrôlée et par des dérives perverses soit enfin mise en lumière.

    De Cécile de Kervasdoué et Fiona Moghaddam sur le site de France Culture :

    Quand des intellectuels français défendaient la pédophilie

    Lire la suite

  • Le plus jeune prêtre flamand vient d'être ordonné à Roulers

    IMPRIMER

    D'Olaf Verwaeghe sur le site https://kw.be/nieuws. Un jeune prêtre qui déclare n'avoir aucun problème avec le célibat et dont l'ordination sera suivie de trois autres. Une année 2020 qui commence sous d'heureux auspices pour les catholiques du nord du pays...

    © Stefaan Beel 

    Birger (27 ans) est le plus jeune prêtre de Flandre occidentale

    Dimanche après-midi, Birger Dassonneville a été ordonné prêtre par l'évêque de Bruges Lode Aerts dans une église Saint-Michel (Roulers) bondée. Originaire de Heule, à 27 ans, il devient ainsi le plus jeune prêtre de Flandre occidentale. Plus tard cette année, trois autres confrères suivront : Dave Vannieuwenhuyse, Gildas Cambia et Christophe Ghesquière.

    La célébration a commencé dimanche après-midi à 14 h 30, mais à partir de 14 h, on cherchait déjà une place dans l'église Saint-Michel. Près de 1 500 fidèles, sympathisants, famille et amis de Birger Dassonneville étaient descendus à l'église de Roulers pour assister à l'ordination du 'Heulenaar' de 27 ans. Parmi eux, le maire de Roulers, Kris Declercq, et des délégations ecclésiastiques de Bruges, de Louvain, d'Oxford et même de Rome. La sœur de Birger, qui vit au Canada, était également venue en Belgique pour cette occasion spéciale. (...)

    Plusieurs fois pendant la célébration, des applaudissements sonores de plusieurs minutes ont été adressés au prêtre à peine âgé de 27 ans. Une première fois lorsque Philippe Hallein, directeur de la formation sacerdotale de Bruges, a fait l'éloge de Birger. "Nous avons appris à le connaître et à le voir devenir la personne qu'il est aujourd'hui. Sa foi a été purifiée et renforcée ces dernières années", a-t-il déclaré. "Malgré le fait que Birger n'ait pas été épargné par les épreuves. Les questions de santé de sa mère Carine et aussi la mort de son père Luc en 2018 l'ont marqué. Pourtant, il a continué à marcher sur le chemin du Christ. Et cela l'a renforcé en sa détermination."

    Larmes

    Un deuxième grand applaudissement a retenti lorsque Birger exprima publiquement sa décision: un quadruple "oui, me voici" en réponse aux questions de Mgr Aerts. Puis le Heulenaar s'est couché, aux pieds de l'évêque, durant la litanie des saints. Alors que les invocations se faisaient pendant quinze minutes, le candidat prêtre gardait le visage au sol. L'imposition des mains de tous les prêtres présents, le chant africain lors de la remise de l'étole et de la chasuble du prêtre se sont bien déroulés. Après quoi Birger est tombé dans les bras de sa famille. Un moment émouvant. Toutes les personnes présentes ont joint leurs mains pour le plus jeune prêtre de la province. Ici et là, même une larme a coulé.

    Dans ses remerciements à la fin de la célébration, Birger s'est adressé aux centaines de personnes dans l'église. "Je suis très heureux de vous voir ici si nombreux", a-t-il déclaré. "Dans ma recherche, vous jouez un rôle incroyablement important. Vous le voyez autour de vous: c'est ce que l'Eglise a de meilleur. "(...)

    Lundi soir à 18 h, au Bremstruik à Roulers, la toute première célébration aura lieu, présidée par Birger Dassonneville. Dimanche prochain, il y aura une autre célébration d'action de grâce dans l'église Saint-Eutrope à Heule.

    Birger Dassonneville (27 ans), fils de feu Luc Dassonneville et Carine Vandeghinste, a grandi avec deux frères et une sœur à Heule près de Courtrai. Après avoir terminé ses études secondaires à Spes Nostra à Heule, il s'est inscrit en 2010 pour une formation de prêtre de six ans au Grand Séminaire de Bruges. En 2016, il a été ordonné diacre par l'évêque Johan Bonny d'Anvers, après quoi il a obtenu une maîtrise en théologie à l'université pontificale de la Grégorienne à Rome. Là, il a même pu participer à une messe avec le pape François. Dimanche après-midi, son ordination a ensuite suivi dans la grande église Saint-Michel de Roulers, où il a effectué son stage l'année dernière. Désormais, le jeune prêtre dirigera les célébrations du week-end dans l'une des églises de Roulers, mais passera les deux prochaines années à Paris du lundi au jeudi pour poursuivre ses études.

  • Pourquoi y a-t-il plusieurs dates pour l’Épiphanie ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site du journal « La Croix » (archive, adapté pour 2020) :

    dyn003_original_310_352_gif_2573108_bc4deea8c323272ab1e2e44.gifC’est le lundi 6 janvier que tombe la fête de l’Épiphanie. Dans les églises, elle est pourtant célébrée ce dimanche 5 janvier. Trois questions pour mieux pour comprendre.

    1/QUEL JOUR TOMBE L’ÉPIPHANIE?

    Pour l’Église catholique, « l’Épiphanie est célébrée le 6 janvier », ainsi que le soulignent les Normes universelles de l’année liturgique et du calendrier (§37) annexées au Missel romain. Ce principe connaît toutefois des exceptions, en particulier dans les pays où le 6 janvier n’est pas un jour chômé, permettant ainsi aux fidèles de se rendre à la messe. Dans ces pays, l’Épiphanie est alors fixée « au dimanche inclus dans la période du 2 au 8 janvier ».

    C’est le cas en France qui connaît d’ailleurs cette exception depuis 1802 : le Concordat n’ayant conservé que quatre fêtes chômées (Noël, Ascension, Assomption, Toussaint), les autres fêtes de précepte avaient été déplacées au « dimanche le plus proche » par un indult du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.

    2/ D’OÙ VIENT L’ÉPIPHANIE?

    La fête de l’Épiphanie naît dans l’Orient chrétien où elle se développe parallèlement à celle de Noël en Occident, où elle est rapprochée de la fête païenne de Sol Invictus (du « Soleil invaincu »). La date du 6 janvier correspond d’ailleurs à celle de Sol Invictus en Égypte et en Arabie, où le calendrier lunaire en usage accusait un décalage de 12 jours avec le calendrier solaire des Romains.

    En Occident, cette fête est alors christianisée, rassemblant en un même événement les premières manifestations publiques de Jésus (c’est l’étymologie d’Épiphanie, du grec phaïnô, « faire apparaître ») : l’adoration par les mages, le baptême au Jourdain et les Noces de Cana.

    L’Épiphanie arrive en Occident vers 350 (elle est déjà fêtée à Lutèce en 361). À Rome, sa célébration insiste déjà plus sur l’adoration des mages, la célébration du baptême étant renvoyée, dès le VIIIe siècle, au dimanche suivant.

    La distinction entre l’Épiphanie et le Baptême ne sera toutefois entérinée qu’en 1570 par le Concile de Trente et ce n’est qu’après Vatican II qu’une véritable fête du Baptême sera instituée, en général le dimanche suivant l’Épiphanie. Quant aux Noces de Cana, elles sont marquées dans la liturgie le 7 janvier et le deuxième dimanche de l’année C (ce sera ainsi le cas le 17 janvier prochain).

    En Orient, l’Épiphanie (ou Théophanie) connaît une évolution inverse avec l’importation, au IVe siècle, de la fête de Noël à laquelle va se rattacher l’adoration des mages : l’Épiphanie se recentre alors davantage sur le baptême. Aujourd’hui encore, c’est d’ailleurs par une bénédiction des eaux que la fête est le plus souvent marquée chez les orthodoxes.

    3/ POURQUOI LES ROIS ET LA GALETTE?

    C’est Tertullien (vers 200) qui, le premier, a donné le titre de rois aux mages venus visiter Jésus à Bethléem. Leur nombre de trois rappelle les trois continents d’où ils étaient censés provenir, et leurs cadeaux soulignent que le Christ est à la fois roi (or), dieu (encens) et homme mortel (myrrhe), comme le décrira saint Ambroise de Milan au IVe siècle. Quant à leurs noms, Gaspard, Melchior et Balthazar, ils apparaissent pour la première fois dans un manuscrit du VIe siècle.

    La galette trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique, célébrées au moment du solstice d’hiver et qui se terminaient par la fête deSol Invictus. Lors de ces fêtes païennes, les Romains avaient l’habitude d’inverser les rôles (ainsi entre maîtres et esclaves) et utilisaient la fève d’un gâteau pour désigner le « Prince des Saturnales » qui voyait tous ses désirs exaucés le temps d’une journée. La coutume voulait que le plus jeune de la maisonnée se place sous la table et nomme le bénéficiaire de la part qui était désignée par la personne chargée du service.

    En Orient, lors de la fête de saint Basile, le 1er  janvier, la tradition est aussi de placer une pièce d’or dans le gâteau de Saint-Basile (Vassilopita).

    Nicolas Senèze »

    Ref. Pourquoi y a-t-il plusieurs dates pour l’Épiphanie ?

    Le calendrier liturgique traditionnel de l’Eglise latine fixe aussi la fête de l’Epiphanie au 6 janvier. Dans les pays où le jour de la fête n’est plus chômé (il l’est encore dans plusieurs Länder allemands, en Italie, en Espagne ou au Portugal), la célébration de la solennité de la fête peut être reportée aux messes du dimanche qui suit. Le samedi 11 janvier 2020, Liège fête les rois à l'église du Saint-Sacrement à 17h00...

    JPSC

  • France : une victoire de la liberté d'expression

    IMPRIMER

    De Philippe Oswald sur la "Sélection du Jour" :

    La justice condamne la censure d’Alliance Vita par le maire de Paris

    « La société progressera à condition de respecter la maternité » ; « La société progressera à condition de respecter la paternité » « La société progressera à condition de respecter la différence » ; « La société progressera à condition de respecter la vie » : voilà des affirmations évidentes, assorties de photos paisibles, parfaitement respectueuses du droit et des personnes, et d’ailleurs validées par la société d’affichage. Mais elles ont déclenché l’ire d’Anne Hidalgo, maire de Paris. À peine installées dans des gares parisiennes le 2 janvier, deux ou trois (selon l’humeur locale !) de ces affiches ont été promptement enlevées par la société prestataire, sur l’injonction de la maire de Paris, elle-même actionnée par le lobby LGBT. Ces affiches font partie d’une campagne lancée par Alliance Vita à quelques jours de la reprise, au Sénat, du débat bioéthique, le 8 janvier prochain, afin d’alerter l’opinion sur les dangers que fait peser, selon cette association, le projet gouvernemental sur la maternité, la paternité, le handicap et le respect de la vie humaine. Mais, observe sur Twitter, Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, « ce qui leur est insupportable dans notre campagne, c’est la récupération (au sens plein et positif du terme) du verbe progresser. Un certain progressisme de la déconstruction s’acharne à en conserver le monopole. Mais non, toute rupture technique n’est pas progrès humain ! »

    C’est un leitmotiv d’Alliance VITA : ce qui est faisable en raison des progrès techniques n’est pas forcément souhaitable du point de vue éthique. Sur son site, l’association résume ses principales objections aux « avancées » voulues par le gouvernement par ces interrogations : « Est-ce un progrès d’imposer aux femmes des traitements hormonaux, sans raison médicale, derrière la promesse illusoire d’une maternité impossible à garantir ? De sélectionner des enfants à naître selon des critères génétiques ou de capacités physiques ? Est-ce un progrès de supprimer les êtres fragiles plutôt que de les accueillir et de tenter de les guérir ? D’effacer la paternité derrière les techniques de procréation ? Est-ce un progrès de résumer la place de l’homme à ses gamètes ? D’utiliser l’embryon humain comme un matériau de laboratoire, le modifier génétiquement, associer ses cellules avec des cellules animales ? Est-ce un progrès de ne plus respecter l’intégrité de l’espèce humaine et de s’autoriser des expériences d’apprenti-sorciers ? »

    Destinées à éveiller la réflexion du plus grand nombre, les affiches d’Alliance Vita se contentent d’une simple question, ouvrant à l’un des quatre principes d’écologie humaine qui fondent la vie en société : respect de la paternité, de la maternité, de la différence (handicap) et respect de la vie. Mais par sa sobriété même et par la beauté de ses images, cette campagne entreprise pour commencer sur 400 panneaux d’affichage dans les gares parisiennes, transiliennes et dans les rues de Paris, a provoqué un électrochoc. Trop fort pour Anne Hidalgo qui s’est empressée d’annoncer sur Twitter qu’elle allait censurer cette campagne : « Je suis profondément choquée et indignée par cette campagne anti-IVG et anti-PMA à la Gare du Nord et dans plusieurs autres lieux de la capitale. Je demande à ExterionMedia France et Mediatransports que ces affiches soient retirées immédiatement ». Un ukase en totale contradiction avec ses vœux aux Parisiens prônant « une année apaisée », « une année de dialogue » où chacun pourra « s’exprimer sur tous les sujets » !

    Ce qu’il faut bien appeler une censure, pose évidemment un problème de fond. Que devient la liberté d’expression si les seules affiches autorisées à Paris doivent être conformes aux opinions du maire ? Ainsi le même édile qui ne trouve rien à redire aux publicités antifamiliales et libertaires de Gleden, « le site de rencontres extra-conjugales pensé par des femmes », que chacun a dû subir sur les bus parisiens et dans le métro, ou encore à des pubs véganes agressives, s’autoriserait à proscrire des affiches se contentant de promouvoir le respect de la paternité et de la maternité sous prétexte qu’il s’agirait d’un « acte militant » ? Gleden ne milite-t-il pas, lui, pour l’infidélité conjugale ? Il est clair qu’Anne Hidalgo n’aime pas la famille, la maternité, la paternité. Mais n’aurait-elle pas, cette fois, franchi une ligne rouge ? Tout en contribuant à la publicité de cette campagne, son diktat a déclenché un tollé sur les réseaux sociaux, et nombre de journalistes, dont certains n’adhèrent pas aux objectifs d’Alliance Vita, s’insurgent contre cette atteinte manifeste à la liberté d’expression.

    Mais en quoi ces affiches contreviendraient-elles à la loi ? En rien, vient de répondre (alors que nous bouclons cet article) le juge des référés saisi par Alliance Vita, en ordonnant la reprise immédiate de l’affichage par Mediatransports, avec astreinte financière si non-exécution. Ce soir du 4 avril aura donc vu une grande victoire de la liberté d’expression !

    Philippe Oswald

  • Quand les évêques promeuvent une journée de l'enfant à naître

    IMPRIMER

    Image

    En Grèce, dimanche dernier (29 décembre), c'était la première célébration du "jour de l'enfant à naître". C'est le 9 juillet que le Saint-Synode (assemblée des évêques de Grèce) avait pris la décision de fixer un jour de l'enfant à naître, en prenant officiellement position contre l'avortement.

    Le Saint Synode de l'Église de Grèce a présenté dans une circulaire le dimanche après la naissance du Christ comme jour pour protéger le nouveau-né" :

    "Nous exhortons tous les citoyens de notre pays à participer activement à cette journée dont l'institution débute. Chaque être humain, dès le premier moment de sa fécondation, "au moment de la conception", est unique, sans précédent et digne de toute protection.

    Son droit à la vie doit être non négociable. Mais les crimes qui ont lieu dans notre pays sont bien connus de tous, avec des fleuves de sang innocent et sans défense qui coulent chaque jour. Le fait n'est pas seulement une catastrophe nationale, mais, plus important encore, un péché brutal devant le Dieu vivant. Aujourd'hui (...), tous les Grecs, nous devons nous repentir devant le Dieu saint et pleurer les plus de 300 000 enfants qui sont tués chaque année en Grèce.

    Avec notre repentance, nous attirerons la miséricorde de Dieu. Nous nous associons tous au deuil national et au repentir de cette pandémie et prions pour que cette horrible impasse se termine."

  • Liège : fêtez les Rois le samedi 11 janvier prochain à 17 heures à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    IMPRIMER

    Une manifestation ouverte à tous. Entrée libre.

    epiphanie2020.jpg

    La Solennité de l’Epiphanie organisée à Liège le samedi 11 janvier prochain à 17 heures en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), est une fête familiale, avec la procession à la crèche, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception clôturant la célébration. La messe sera animée par les membres du chœur de chambre liégeois  « Praeludium » dirigé par Patrick Wilwerth ainsi que le chœur grégorien de Gand « Schola feminea trunchiniensis » placé sous la direction de Peter Canniere.

    Au programme : les chants grégoriens de la Fête, une messe baroque et des motets polyphoniques pour le temps de la Nativité ainsi que des noëls interprétés à l’orgue.

    Fondé en 1994 par Patrick Wilwerth, le chœur de chambre Praeludium est un ensemble vocal de haut niveau dont la plupart des membres sont issus des académies de musique de la région liégeoise. Son répertoire va de la musique ancienne à  la musique contemporaine. Patrick Wilwerth est aussi directeur artistique du chœur universitaire de Liège et professeur d’orgue au conservatoire de Verviers

    La Schola Trunchiniensis est un Ensemble vocal féminin formé au Centre Grégorien de Tronchiennes (Gand) sous la direction de Peter Canniere, qui est également directeur artistique du Gregoriaans Koor van Leuven.

    Autour de la crèche 

    Petits et grands découvriront aussi une centaine de jolis santons liégeois

    habillés à l’ancienne

    pour illustrer en quinze tableaux les récits de l’enfance de Jésus :

    affiche_santons.jpg

    Tous renseignements:

    portable 0470 94 70 05 ou email abbedor@gmail.com 

    ________________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89.

    E-mail : sursumcorda@skynet.be. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    L'ASBL Sursum Corda, propriétaire de l'église du Saint-Sacrement (Boulevard d'Avroy à Liège), va lancer cette année 2020 d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. 

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

     Visionner la video diffusée sur youtube pour promouvoir la restauration du bâtiment ? cliquez ici: https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ&t=13s 

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

    JPSC

  • Le pape invite les médecins à "tendre constamment à la dignité et à la vie de la personne, sans jamais céder à des actes de nature euthanasiste"

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    Journée du malade: le Pape invite à se mettre sous le regard de Jésus

    Ce vendredi 3 janvier 2020 a été rendu public du message du Pape François pour la 28e Journée mondiale du malade, prévue le 11 février prochain, centré sur les paroles de Jésus : «venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau et je vous soulagerai» (Mt 11, 28) ; un message dans lequel le Saint-Père rappelle notamment que le droit à la vie est le «vrai droit humain». Il y met aussi en garde contre les manipulations politiques de l'assistance médicale.

    Ces paroles de Jésus expriment sa solidarité avec l’humanité souffrante et affligée ; il pose sur elle son regard d’amour qui accueille, et invite chacun à entrer dans sa vie pour faire une expérience de tendresse. «Il n’impose pas de lois à ceux qui vivent l’angoisse de leur propre situation de fragilité, de douleur et de faiblesse, mais il offre sa miséricorde, c’est-à-dire sa personne qui les réconforte», affirme le Pape en préambule de ce message. Le Fils de Dieu nourrit ses sentiments «parce qu’il s’est fait faible lui-même» et a reçu à son tour le réconfort du Père.

    Les formes de souffrance sont diverses et nombreuses, -maladies incurables et chroniques, pathologies psychiques, handicaps, maladies de l’enfance et de la vieillesse-, et l’on ressent souvent dans ces circonstances un manque d’humanité, note le Pape, qui appelle en conséquence à personnaliser l’approche à l’égard du malade. Celui-ci, atteint dans son intégrité physique, mais aussi dans son intellect, son affectivité, ses relations, a non seulement besoin de thérapie, mais aussi de sollicitude, d’amour. Il s’agit donc, bien sûr, de le soigner mais surtout d’en «prendre soin», pour viser une «guérison humaine intégrale».

    Jésus porte son regard sur les personnes en souffrance

    Aux malades, le Pape rappelle que leur souffrance les place parmi les «fatigués et opprimés» qui «attirent le regard de Jésus». «C’est de là que vient la lumière pour vos moments d’obscurité, l’espérance pour votre réconfort», leur assure-t-il. «Certes, poursuit-il, le Christ ne nous  a pas donné de recettes, mais, par sa passion, sa mort et sa résurrection, il nous libère de l’oppression du mal».

    Pour ses frères et sœurs malades, l’Église désire être ce lieu de réconfort, ce havre de soutien, cette auberge du Bon samaritain qu’est le Christ. «Dans cette maison, vous pourrez rencontrer des personnes qui, guéries par la miséricorde de Dieu dans leur fragilité, sauront vous aider à porter la croix en faisant de leurs propres blessures des ouvertures par lesquelles regarder l’horizon au-delà de la maladie et recevoir la lumière et l’air pour votre vie». C’est dans cette œuvre de réconfort qu’agit le personnel de santé, composé «d’hommes et de femmes avec leurs fragilités et leurs maladies», précise François.

    C’est d’ailleurs à ce personnel soignant que le Pape s’adresse ensuite, leur soulignant que le substantif «personne» prime toujours sur l’adjectif «malade». A l’aune de cette considération fondamentale, le Pape met en exergue l’objectif  premier de leur action : «tendre constamment à la dignité et à la vie de la personne, sans jamais céder à des actes de nature euthanasiste, de suicide assisté ou de suppression de la vie, pas même quand le stade de la maladie est irréversible».

    La dimension transcendante donne au soin son sens ultime

    «Dans l’expérience de la limite et même de l’échec possible de la science médicale face à des cas cliniques toujours plus problématiques et à des diagnostics funestes, vous êtes appelés à vous ouvrir à la dimension transcendante, qui peut vous offrir le sens plénier de votre profession», affirme encore le Pape, qui rappelle que la vie appartient à Dieu, et que, partant, son caractère sacré et inviolable ne saurait être remis en question.

    Mieux encore, elle doit toujours être accueillie, servie et protégée, de la naissance à la mort. «C’est à la fois une exigence tant de la raison que de la foi en Dieu auteur de la vie. Dans certains cas, l’objection de conscience est pour vous le choix nécessaire pour rester cohérents au “oui” à la vie et à la personne. En tout cas, votre professionnalisme, animé par la charité chrétienne, sera le meilleur service rendu au vrai droit humain : le droit à la vie».

    Refuser toute manipulation politique de la médecine

    Le Saint-Père observe enfin que certains contextes de guerre ou de violences favorisent les attaques contre les structures de santé assistant les malades ; dans d’autres situations, «le pouvoir politique aussi prétend manipuler l’assistance médicale en sa faveur, limitant la juste autonomie de la profession sanitaire». En réalité, juge-t-il, «attaquer ceux qui se consacrent au service des membres souffrants du corps social ne profite à personne».

    Et de conclure en lançant un appel aux institutions sanitaires et aux gouvernants de tous les pays du monde «afin qu’ils ne négligent pas la justice sociale au profit de l’aspect économique. Je souhaite qu’en conjuguant les principes de solidarité et de subsidiarité, il soit possible de coopérer pour que tous aient accès aux soins appropriés pour sauvegarder et retrouver la santé». Le Pape n’oublie pas les volontaires qui se mettent aux services des malades, et qui reflètent par leurs gestes de proximité, «l’image du bon Samaritain».

  • L'avortement devant la Cour Suprême des Etats-Unis

    IMPRIMER

    ETATS-UNIS : L'AVORTEMENT DEVANT LA COUR SUPRÊME

    03 janvier 2020

    Plus de deux cents membres du Congrès ont demandé à la Cour suprême des États-Unis de reconsidérer l'arrêt Roe v Wade de 1973, qui a autorisé l'avortement dans tout le pays.

    L'appel a été présenté à l’occasion d’une affaire en Louisiane où une loi a été votée qui établit des conditions d'admission dans les hôpitaux pour les médecins qui pratiquent des avortements. Il a été signé par 205 républicains et deux démocrates. Ces parlementaires demandent  à la plus Haute cour de reconsidérer l’arrêt Roe c. Wade, qui a fait de « l'accès à un avortement sûr, un droit constitutionnel ».

    Cette décision intervient à un moment où l'avortement est de plus en plus contesté aux États-Unis, et la question risque de faire l'objet d'un débat acharné à l'approche des élections américaines de 2020.

    « Quarante-six ans après la décision Roe, l’IVG demeure un précédent radicalement instable » expliquent les législateurs dans le mémoire qui considèrent que « la jurisprudence de (…) n'a pas vraiment soutenu que l'avortement était un droit constitutionnel "fondamental", mais l'a seulement sous-entendu ».

    En mars, la Cour suprême devrait entendre les arguments qui s’opposent à la loi de la Louisiane. Si la Haute cour confirmait la contestation de la loi Roe, la Louisiane pourrait ne plus avoir qu’une seule clinique d'avortements. Par ailleurs, ce sera la première fois pour les juges Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh, tous deux nommés par Donald Trump, d’entendre et de se prononcer dans une affaire de ce type comme membres de la Cour suprême.

    Sources: The Guardian, Daniel Strauss (02/01/2020)