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Actualité - Page 705

  • Des visiteurs apostoliques au monastère de Bose

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Nouvelle visite apostolique au monastère de Bose

    Les faits 

    À la demande du pape, trois visiteurs apostoliques examinent « certains aspects problématiques concernant l’exercice de l’autorité, la gestion du gouvernement et le climat fraternel » de la communauté œcuménique créée en 1965 par Enzo Bianchi.

    08/01/2020

    La communauté œcuménique de Bose (Italie) a annoncé être l’objet, depuis début décembre, d’une nouvelle visite apostolique menée à la demande du pape François pour régler « certains aspects problématiques concernant l’exercice de l’autorité, la gestion du gouvernement et le climat fraternel ».

    Depuis le 6 décembre, trois visiteurs apostoliques effectuent cette visite : le père Guillermo León Arboleda Tamayo, abbé-président de la congrégation bénédictine de Subiaco-Mont Cassin, le père Amedeo Cencini, religieux canossien et consulteur de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, et mère Anne-Emmanuelle Devêche, abbesse de la Trappe de Blauvac (Vaucluse).

    En janvier 2017, le frère Enzo Bianchi, fondateur charismatique de cette communauté mixte, avait cédé sa place de prieur au frère Luciano Manicardi, jusque-là vice-prieur.

    Une précédente enquête en 2014

    Il était toutefois demeuré dans la communauté et certaines de ses interventions récentes sur les réseaux sociaux laissaient percevoir des difficultés liées à la vie fraternelle au sein de la communauté.

    Ce n’est pas la première fois que le monastère de Bose, né en 1965 dans l’élan du concile Vatican II, avec le statut d’« association privée de fidèles » depuis 2001, et qui a connu beaucoup d’entrées mais aussi beaucoup de départs, est l’objet d’une visite apostolique. En 2014, le père Michel van Parys, abbé émérite de Chevetogne (Belgique) et, déjà, mère Anne-Emmanuelle Devêche, qui connaissaient tous deux de longue date Enzo Bianchi, avaient mené une première enquête.

    Dans leur rapport, les deux visiteurs s’étaient réjouis de « la qualité de laboratoire de la communion entre les Églises aujourd’hui séparées » que représente Bose, mais avaient conseillé que « l’exercice des diverses autorités au sein de la communauté soit non pas autoritaire, mais transparent et synodal ».

  • Chrétiens décapités à Noël : l'Occident préfère fermer les yeux

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  • Pour que l'Union Européenne cesse d'être un OPNI ("objet politique non identifié")

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    De Jérôme Soibinet, chercheur associé à l’Institut Thomas More, sur le site de cet Institut :

    Conférence sur l’avenir de l’Europe • Beaucoup de bruit pour rien ?

    Décembre 2019


    Les éléments de la « conférence sur l’avenir de l’Europe », annoncée par Ursula von der Leyen, se mettent en place. Elle durera deux ans, de 2020 à 2022. Le Parlement européen s’est déjà mis au travail. Angela Merkel et Emmanuel Macron posent des jalons. La Commission avance prudemment. Mais, entre l’ambition fédéraliste de certains, qui prônent toujours plus d’intégration, et la vision fonctionnaliste des autres, qui croient en la méthode des petits pas, on peut craindre que le débat passe une nouvelle fois à côté de l’essentiel. L’UE est un OPNI (objet politique non identifié) dont les peuples européens se défient. La seule solution est confédérale…


    Quelques mois après les élections européennes, quelques semaines après l’installation de la nouvelle Commission européenne, une nouvelle séquence institutionnelle est en train de s’ouvrir pour l’Union européenne. A bas bruit, sans que les opinions publiques européennes n’en aient encore bien pris conscience, les éléments d’une grande conférence sur l’« avenir de l’Europe » se mettent en place. Il est intéressant, et utile, d’analyser de près cette phase initiale et de se demander si et à quoi la séquence pourra aboutir.

    Dans une récente note d’actualité, nous avions abordé les premiers échanges de vues organisés par la commission des affaires constitutionnelles (AFCO) du Parlement européen au sujet de la prochaine Conférence sur l’avenir de l’Europe, soulignant qu’« Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen, en poussant l’un à la souveraineté européenne, et l’un et l’autre à une [telle] conférence […] ont ouvert une boîte de Pandore » (Emmanuel Macron au piège de la « souveraineté européenne », octobre 2019, note d’actualité 62). Et cela n’a pas manqué puisqu’en effet, depuis, le calendrier s’est accéléré. La commission AFCO a ainsi organisé, le 4 décembre dernier, une audition publique intitulée « Leçons à tirer des élections de 2019 et propositions en vue du débat sur l’avenir de l’Europe » puis a voté le 9 décembre un avis contenant sa vision détaillée de ces propositions.

    Ces dernières ont été ensuite envoyées au Président du Parlement, en vue de servir de base aux travaux de la Conférence des présidents (réunissant ledit Président et les présidents des groupes politiques) qui devra déboucher sur une résolution définissant la position du Parlement sur le concept, la structure, le calendrier et la portée de la prochaine conférence. Cette résolution pourrait être soumise à la plénière dès janvier 2020. En parallèle, le Parlement a mis en place un autre cadre préparatoire via un groupe de travail créé pour définir la position du Parlement sur la structure et l’organisation de la conférence ; il est composé, sous la présidence du président du Parlement, d’un représentant par groupe politique et d’un représentant de la commission AFCO.

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  • Les intellectuels chrétiens appelés à se lever

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    D'Eric de Beukelaer dans la Libre de ce 9 janvier, p. 41, cette chronique de bon aloi sinon que le cher chanoine se croit obligé de stigmatiser au passage "un pseudo-catholicisme identitaire" qui, selon lui, bénéficierait d'un "retour en grâce" (!?) et serait l'héritier de Maurras ("condamné par Pie XI" mais dont la condamnation fut levée par Pie XII en 1939), et aussi l'héritier "des régimes pétainiste et franquiste"... Que dire alors du pseudo-catholicisme libéral ? Ou du pseudo-catholicisme marxisant ? Ou encore du pseudo-catholicisme moderniste ? Tous ces pseudo-catholicismes dévoyés nous paraissent bien plus influents et bien plus présents que celui qu'évoque Eric de Beukelaer. 

    Intellectuels chrétiens, levez-vous

    Le catholique belge se veut "modéré" et craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Pourtant, il est temps qu’il fasse entendre sa voix. Il y a quelques années, je participais à un débat sur l’avortement. Comme à mon habitude, j’évoquai le besoin de défendre la vie humaine à naître, en me gardant bien de juger les femmes en détresse. Ma contradictrice, une intellectuelle laïque, me répondit abruptement : "Voir en l’embryon autre chose qu’un ensemble cellulaire dont décide celle qui en est porteuse, c’est polluer un débat de santé publique avec des présupposés religieux." À ce moment précis, je me rendis compte que les divergences éthiques entre chrétiens et laïques sont surtout dues au fait que nous jaugeons une même réalité avec d’autres lunettes. De fait, je ne connais aucun laïque sérieux qui prétende que l’avortement est un acte facile ou agréable, ni aucun chrétien équilibré qui souhaite accabler les femmes qui avortent. Bref, les deux camps posent un regard assez consonant sur la situation, mais ils le font avec des lunettes différentes. Une partisane de l’élargissement de la dépénalisation de l’avortement, déclara récemment dans la presse : "À 12 ou 18 semaines, avorter n’est pas supprimer une vie. C’est choisir la sienne." Belle illustration des lunettes de l’anthropologie individualiste, que promeut la laïcité philosophique : être libre, signifierait choisir souverainement sa vie. Et donc la femme enceinte serait seule maîtresse de son ventre. L’embryologie apprend cependant qu’une vie nouvelle surgit dès la fécondation de l’ovule. Le chrétien jauge l’avortement avec les lunettes de l’anthropologie personnaliste : pas de liberté sans respect de l’altérité. Dès lors, la liberté de la femme enceinte ne peut se réaliser qu’en prenant en compte cette vie en devenir, qu’elle porte en son sein.

    Un laïque peut-il être aussi généreux qu’un chrétien ? Bien sûr, mais son altruisme se fonde sur un choix individuel et non sur une grammaire de l’existence, comme l’enseigne l’idéal personnaliste. Traditionnels défenseurs du personnalisme, les intellectuels chrétiens se font - hélas - discrets dans la société belge. Ils ne sont pas légion, les politiques, académiques ou hommes d’affaires, qui s’affichent publiquement en son nom. Pourquoi ? Parce que le dogme individualiste est puissant et qu’il est ardu de se mouiller à contre-courant des évidences sociales. Parce qu’on répète à l’envi que personne ne devrait "imposer ses convictions" aux autres. Parce que le catholique belge se veut "modéré" et qu’il craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Surtout depuis le retour en grâce, dans une société en deuil de repères, d’un pseudo-catholicisme identitaire - héritier de Charles Maurras (dont la pensée fut condamnée en 1926 par Pie XI) et des régimes pétainiste ou franquiste. L’intellectuel chrétien se contentera donc souvent de promouvoir des "valeurs", tellement passe-partout ("être ouvert et tolérant"), qu’elles en deviennent insignifiantes.

    Intellectuels chrétiens, levez-vous. Le pays a besoin d’entendre votre voix. Une voix avec sa tonalité propre : jamais agressive, ni même défensive, mais assertive, c’est-àdire décomplexée, joyeuse, sans haine, ni barrières. "Heureux les doux, ils posséderont la terre" (Matthieu 5,5). Cette voix chante la liberté. Mais non la liberté du "moi" souverain. La liberté chrétienne s’éveille dans la rencontre et la relation. Relation à soi et à l’écosystème malmené. Relation à l’autre, surtout pauvre ou petit. Et - la Grâce aidant - relation à l’Autre… qui en Christ se fit pauvre et petit. La liberté chrétienne n’est pas une possession à défendre, mais une dépossession à partager. "Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera." (Matthieu 16, 25) "L’enfer, c’est les autres", professait Sartre. Pour le chrétien, tout "autre" est chemin de conversion. Qui pour l’annoncer ? Intellectuels chrétiens, levez-vous.

  • Plus mou que ça... Les propos convenus du cardinal De Kesel

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    Le discours du plus haut dignitaire ecclésiastique de notre pays est d'une mollesse confondante. On pourra le vérifier une nouvelle fois en lisant l'interview que le cardinal De Kesel a accordée à Cathobel avec ce titre hardi : "l'homme ne peut pas faire tout ce qu'il veut !". Ce n'est évidemment pas avec ce genre de propos, convenus et sans aspérité, que l'Eglise de Belgique sortira de son marasme actuel.

  • Un nouveau documentaire montre un Benoît XVI toujours alerte mais plus fragile et presque sans voix

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    D'Edward Pentin (www.ncregister.com) en traduction française sur le site Benoît et moi :

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    Un nouveau documentaire offre un rare aperçu de la vie de Benoît XVI dans les jardins du Vatican

    Ce documentaire d’une demi-heure, diffusé le 3 janvier à la télévision allemande, est digne, et respectueux du pape émérite de 92 ans. Benoît XVI apparaît mentalement alerte mais visiblement plus fragile et presque incapable de parler dans un nouveau documentaire de la télévision allemande qui donne un rare aperçu de sa vie quotidienne. Dans le film d’une demi-heure diffusé le 3 janvier sur la Bayerischer Rundfunk (télévision publique bavaroise), le pape émérite de 92 ans ne parle que trois fois, mais d’une voix à peine audible. « J’avais une belle voix, maintenant elle ne marche plus », dit Benoît dans le reportage qui a été filmé dans sa résidence du monastère Mater Ecclesiae au Vatican.

    « On voit que sa force n’est plus là », dit son secrétaire personnel, l’archevêque Georg Gänswein, dans l’émission. « Sa voix est simplement cassée, plus faible » mais il ajoute que ce qui est « important » pour lui, c’est la « bonne compagnie » qui « élève son cœur » et qu’il est « en paix avec lui-même ». Son apparence physique s’est considérablement détériorée au cours des deux dernières années: le documentaire montre Benoît remerciant les invités de la célébration de son 90e anniversaire en 2017 avec une voix plus forte bien que déjà frêle.

    L’essentiel de l’émission, intitulée  » La petite Bavière au Vatican » et tournée en septembre, est biographique, rappelant l’enfance de Joseph Ratzinger, les principaux événements de sa vie et ses préférences personnelles, entrecoupée d’entretiens passés avec lui en tant que cardinal et pape. Sont également interviewés dans l’émission son frère de 95 ans, Mgr Georg Ratzinger, et le père Bruno Fink, secrétaire de Benoît de 1978 à 1983, quand Joseph Ratzinger était archevêque de Munich et Freising.

    La plupart des commentaires sont faits par l’archevêque Gänswein qui emmène le téléspectateur autour de la résidence Mater Ecclesiae et qui est filmé en train de parler avec Benoît dans son bureau entouré de livres et de souvenirs, et de prier avec l’ancien pape dans sa chapelle et sur un banc dans les jardins du Vatican. A un moment donné, Benoît et l’archevêque Gänswein parlent du bureau devant lequel il est assis, un bureau qu’il utilise depuis 65 ans. Il a « fait un long chemin » et Benoît a écrit la plupart de ses œuvres dessus, note l’archevêque Gänswein. Benoît révèle ensuite à un Gänswein surpris que le bureau est équipé d’une ligne téléphonique sécurisée, datant de l’époque où Munich était la cible d’attaques terroristes.

    Le documentaire, réalisé par le journaliste de la Bayerischer Rundfunk Tassilo Forchheimer, est digne et respectueux de l’ancien pape, qui a besoin d’un fauteuil roulant en raison de ses genoux qui le font beaucoup souffrir. Toutefois, le pape émérite continue de mener une vie disciplinée, se levant régulièrement et tôt comme il l’a toujours fait, la messe étant célébrée dans sa chapelle privée à 7 h 30. Nous apprenons aussi qu’il a toujours de l’appétit pour les desserts bavarois, mais que les plats nationaux et ceux italiens sont servis à des jours différents, car ensemble, ce serait « trop », dit Mgr Gänswein. Les repas sont préparés par des sœurs italiennes qui l’assistent quotidiennement, mais qui par « timidité » ont refusé d’être filmées ou interviewées, selon l’émission.

    La résidence contient beaucoup de souvenirs de Bavière, notamment des photos des parents et de la fratrie de Benoît (sa sœur Maria est morte en 1991) et une peinture murale de l’un des saints préférés de Benoît, saint Augustin d’Hippone, qui lui a été donnée en 1977 lorsqu’il était archevêque de Munich et de Freising. Un pain d’épices est également accroché au mur par les sœurs, avec les mots écrits en glaçage « Dahoam is Dahoam » – dialecte bavarois pour « il n’y a pas d’endroit comme la maison » – qui sert de rappel de la fête de la bière – l’Oktoberfest – bavaroise. Dans la chapelle se trouve une réplique de la Patrona Bavariae, une statue de la Vierge et de l’Enfant Jésus, un cadeau de l’ancien premier ministre bavarois Edmund Stoiber. L’original se trouve sur la Marienplatz de Munich. La prédominance des objets bavarois reflète à quel point sa patrie figure dans le cœur de Benoît à la fin de sa vie. « Je suis toujours très uni à la Bavière et chaque nuit je confie notre État au Seigneur », dit-il. « Dans mon cœur, je suis toujours très lié à la Bavière », dit-il dans les derniers mots du documentaire.

  • Débordements antichrétiens au Chili : une église incendiée

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    De Vatican News :

    Église incendiée au Chili : «Ils ont brûlé le temple mais ils n’ont pas brûlé la foi»

    Lors de la première manifestation de l'année contre le gouvernement du président Piñera, des manifestants ont brûlé l'église San François Borgia et son mobilier le vendredi 3 janvier. L'évêque du diocèse aux armées, Mgr Santiago Silva Retamales, a célébré la messe de réparation pour cette église rattachée à sa juridiction.

    Alina Tufani - Cité du Vatican

    L'évêque du diocèse aux Armées du Chili, Mgr Santiago Silva, a présidé une messe de réparation devant l'église de San Francisco Borgia, dédiée à la gendarmerie, qui a été incendié vendredi dernier par un groupe d'hommes cagoulés qui manifestaient sur une place voisine.

    «Ils ont brûlé le temple, mais ils n'ont pas brûlé la communauté, ils n'ont pas brûlé la foi», a dit Mgr Silva pendant l'homélie de la messe à laquelle ont participé le nouveau nonce apostolique au Chili, Mgr Alberto Ortega Martin, les évêques auxiliaires de l'archidiocèse de Santiago, les aumôniers des trois branches des Forces armées, le directeur général des carabiniers et des centaines d'officiers et de civils.

    Le besoin d’une «conversion du cœur»

    Dans un autel improvisé devant les portes brûlées de l'église, l'évêque aux Armées a réfléchi sur «la violence, les justes désirs du peuple, le manque de dialogue, le manque de respect pour les personnes et les institutions», qui se sont exprimés à travers les manifestations et les émeutes de rue qui, depuis octobre 2019, ont plongé dans le chaos plusieurs villes du pays, en particulier la capitale. «Nous avons besoin d'une conversion du cœur, afin que le Seigneur, face à cette église institutionnelle détruite des carabiniers, ne nous fasse jamais perdre le désir d'avoir un Sauveur pour que nous puissions reconstruire notre société, comme une société dans la justice, la paix et la loi», a souligné Mgr Silva.

    L'église saint François Borgia, construite à la fin du XIXe siècle et assignée aux gendarmes en 1976, a été attaquée par un groupe d'hommes cagoulés qui participaient à une manifestation sur une place toute proche. Les manifestants ont sorti des chaises, des meubles et des Bibles qui ont été brûlés devant l'enceinte alors que l'intérieur de l'église était complètement détruit, car les vandales ont bloqué l'action des pompiers pour maîtriser le feu.

    À la fin de la messe de réparation, en même temps que la prière de l'Ave Maria, la communauté a été invitée à ouvrir et à passer les portes de l'église brûlée.

  • Accueillir l'Esprit Saint et rejeter l'esprit du monde qui nous éloigne de Dieu

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    De Vatican News :

    Homélie à Sainte-Marthe: accueillir l’Esprit Saint et rejeter l’esprit du monde

    Ce mardi 7 janvier, le Pape François a prononcé sa première homélie matinale de l’année en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. À partir de la lecture, issue de la première lettre de saint Jean, il a rappelé que l’Esprit Saint n’est pas seulement «la colombe», mais avant tout celui qui nous permet de «demeurer en Dieu». Il a aussi invité les fidèles à examiner leur conscience pour percevoir ce qui est inspiré par l’esprit du monde, qui conduit au pire des péchés: la corruption.

    Alessandro Di Bussolo – Cité du Vatican

    La vie chrétienne consiste à demeurer en Dieu, en laissant agir en soi l'Esprit Saint et non l'esprit du monde. «Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit», rappelle saint Jean dans sa première lettre (1 Jn 3,24), dont est issue la lecture du jour (1 Jn 3,22 – 4,6 ce mardi 7 janvier en Italie).

    Ne plus savoir distinguer le bien du mal

    On peut «être dans les villes les plus peccamineuses, dans les sociétés les plus athées, mais si le cœur demeure en Dieu», a souligné le Pape, alors on peut y apporter le salut. Et François de rappeler l'épisode raconté dans les Actes des Apôtres, où des apôtres arrivent dans une ville et rencontrent des chrétiens baptisés par Jean. Ils leur demandent: «Avez-vous reçu l'Esprit Saint?», mais ces baptisés ne savaient même pas qu'il existait. Combien de chrétiens, a déploré le Saint-Père, aujourd'hui encore associent l'Esprit Saint seulement à la colombe, tout en ignorant  que «c'est ce qui fait demeurer dans le Seigneur» et donne «la garantie, la force» pour cela.

    Le Souverain Pontife a ensuite évoqué l'esprit du monde, qui est contraire à l'Esprit Saint. «Jésus, lors de la dernière Cène, ne demande pas au Père d'éloigner les disciples du monde, [...] mais de les protéger de l'esprit du monde» qui est «encore pire que de commettre un péché. C'est une atmosphère qui vous rend inconscient, qui vous conduit à un point où vous ne savez pas reconnaître le bien du mal», a expliqué François.

    Demander l’aide de l’Esprit Saint

    Pour demeurer en Dieu, «nous devons demander ce don» de l'Esprit Saint par qui «nous savons que nous restons dans le Seigneur». Mais comment pouvons-nous savoir si nous suivons l'Esprit Saint ou l'esprit du monde? Saint Paul donne un conseil, a rappelé le Pape: «Ne contristez pas l'Esprit Saint. Quand nous allons vers l'esprit du monde, nous contristons l'Esprit Saint et nous l'ignorons, nous le laissons de côté et notre vie prend un autre chemin».

    L'esprit du monde se manifeste aussi par l'oubli. «Le péché ne vous détourne pas de Dieu si vous le réalisez et demandez pardon, mais l'esprit du monde vous fait oublier ce qu'est le péché», a poursuivi le Saint-Père, avant d'évoquer un film récemment visionné, dans lequel des chrétiens célébraient le Nouvel An dans une ville touristique d'un pays chrétien, «avec une terrible mondanité, en gaspillant de l'argent et beaucoup d’autres choses». «Est-ce un péché ?» - «Non, c'est de la corruption, c'est pire que le péché», a estimé le Pape. «L'Esprit Saint vous conduit à Dieu, et si vous péchez, l'Esprit Saint vous protège et vous aide à vous relever, mais l'esprit du monde vous conduit à la corruption, au point que vous ne savez plus ce qui est bon et ce qui est mauvais: tout se ressemble, tout est pareil».

    S’interroger sur le chemin suivi

    Mais comment savoir si «je suis sur le chemin de la mondanité, de l'esprit du monde, ou si je suis l'Esprit de Dieu» ? L'apôtre Jean nous donne un conseil: «Bien-aimés, ne vous fiez pas à n’importe quelle inspiration, mais examinez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu» (1 Jn 4,1). Mais que signifie examiner l'esprit? D’après le Saint-Père, «c'est simplement ceci: quand vous ressentez quelque chose, quand vous avez envie de faire quelque chose, ou que vous avez une idée, un jugement de quelque chose, demandez-vous: est-ce que c'est ce que je ressens de l'Esprit de Dieu ou de l'esprit du monde ?»

    Il s’agit de se demander «une, deux fois par jour, ou quand vous ressentez quelque chose qui vous vient à l'esprit»: ce que je ressens, ce que je veux faire, d'où cela vient-il? «De l'esprit du monde ou de l'esprit de Dieu? Cela me fera-t-il du bien ou cela me jettera-t-il sur la voie de la mondanité qui est une inconscience ?».

    De l’importance de l’examen de conscience

    Beaucoup de chrétiens, a déploré le Pape, «vivent sans savoir ce qui se passe dans leur cœur». C'est pourquoi saint Paul et saint Jean recommandent de ne pas se conformer à n’importe quel esprit, à ce que l’on ressent, mais de le mettre à l’épreuve. Et ainsi «nous saurons ce qui se passe dans nos cœurs»«Beaucoup de chrétiens ont le cœur comme une route et ne savent pas ce qui va et vient, [...] parce qu'ils ne savent pas examiner ce qui se passe à l'intérieur», a mis en garde François.

    «C'est pourquoi, a-t-il indiqué aux fidèles, je vous recommande de prendre un peu de temps chaque jour avant de vous coucher ou à midi - quand vous le voulez - [et de vous demander]: qu'est-ce qui est passé dans mon cœur aujourd'hui? Qu'est-ce que je voulais faire, penser? Quel est l'esprit qui a animé mon cœur? L'Esprit de Dieu, le don de Dieu, l'Esprit Saint qui me fait toujours avancer à la rencontre du Seigneur ou l'esprit du monde qui m'éloigne doucement, lentement du Seigneur; c'est un glissement lent, lent, lent».

    Le Souverain Pontife a conclu par une prière: demander la grâce «de demeurer dans le Seigneur» et prier «l'Esprit Saint, afin qu'il nous fasse demeurer dans le Seigneur et nous donne la grâce de distinguer les esprits, c'est-à-dire ce qui est à l'œuvre en nous. Que notre cœur ne soit pas une route», mais qu'il soit le point de rencontre entre nous et Dieu, a enfin souhaité François.

  • Nouvelle répression de la liberté religieuse en Chine

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    Catholic Church of the Saviour in Xicheng District, Beijing, China
    Église catholique du Sauveur dans le district de Xicheng, Pékin, Chine (Shutterstock)

    La Chine annonce une nouvelle répression de la liberté religieuse

    Les nouvelles «mesures administratives pour les groupes religieux» contrôleront tous les aspects de l'activité religieuse en Chine et exigeront que toutes les religions et les croyants en Chine se conforment aux réglementations émises par le Parti communiste chinois, qui doit être reconnu comme l'autorité supérieure.

    Catholic News Agency - 1er janvier

    BEIJING, Chine - La Chine appliquera de nouvelles restrictions aux groupes religieux, organisations, réunions et autres événements connexes à partir du 1er février.

    Les médias contrôlés par l'État du pays ont annoncé la nouvelle politique le 30 décembre, après que les autorités chinoises ont décidé de réprimer davantage les catholiques de l'archidiocèse de Fuzhou qui refusent de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise.

    Selon UCA News, les nouvelles «Mesures administratives pour les groupes religieux», qui se composent de six sections et 41 articles, contrôleront tous les aspects de l'activité religieuse en Chine, et exigeront que toutes les religions et les croyants en Chine se conforment aux réglementations émises par le Parti communiste chinois, qui doit être reconnu comme l'autorité supérieure.

    «Les organisations religieuses doivent adhérer à la direction du Parti communiste chinois, respecter la constitution, les lois, les règlements, les ordonnances et les politiques, adhérer au principe d'indépendance et d'autonomie gouvernementale, adhérer aux directives sur les religions en Chine, mettre en œuvre les valeurs de socialisme », précise l'article 5 des nouvelles politiques.

    À l'article 17, il est stipulé que «les organisations religieuses doivent diffuser les principes et les politiques du Parti communiste chinois», tout en exigeant que «le personnel religieux et les citoyens religieux soutiennent la direction du Parti communiste chinois, soutiennent le système socialiste, adhèrent et respectent la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises. »

    D’autres articles des nouvelles mesures stipulent que les organisations religieuses «doivent mettre en place un système d’apprentissage» pour former les employés à l’alignement sur les politiques du Parti communiste chinois, et exigent également que les autorités gouvernementales soient impliquées dans la sélection des responsables religieux et impliquées dans les débats.

    L'article 34 stipule que «sans l'approbation du département des affaires religieuses du gouvernement populaire, ni l'enregistrement auprès du département des affaires civiles du gouvernement populaire, aucune activité ne peut être menée au nom des groupes religieux». Cela signifie que les «églises de maison» ou toute forme d'églises souterraines est illégale.

    Pendant des décennies après la révolution communiste en Chine, l'Église catholique «souterraine» a existé en pleine communion avec Rome, tandis que l'Association patriotique catholique chinoise parrainée par l'État (CPCA), a consacré des évêques choisis par les autorités gouvernementales et a existé dans un état de schisme.

    En septembre 2018, un accord provisoire entre Pékin et les responsables du Vatican a été annoncé, destiné à unifier l'Église clandestine et la CPCA. Bien que les termes de l'accord aient été gardés confidentiels, il donnerait à la CPCA le droit de choisir une liste de candidats à l'épiscopat, parmi lesquels le pape ferait un choix.

    Depuis l'accord, les églises et évêques clandestins de Chine ont été soumis à une campagne coercitive pour s'aligner sur la CPCA. Certaines églises ont été fermées ou détruites par le gouvernement pour ne pas avoir adhéré à la CPCA.

    Dans l'archidiocèse de Fuzhou, situé dans le sud-est de la Chine, plus de 100 églises ont été fermées par le gouvernement depuis août 2019. La répression a commencé après que seulement cinq membres du clergé ont assisté à une «conférence de formation» parrainée par le United Front Work Department et le Bureau des affaires ethniques et religieuses.

    Les églises catholiques de la ville de Fuqing ont été fermées à clé et des caméras de surveillance ont été installées pour éloigner les paroissiens. Fuqing est la ville natale du père Lin Yuntuan, qui était l'administrateur apostolique de l'archidiocèse de Fuzhou.

    Selon la publication Bitter Winter, le gouvernement considère le Père Lin comme une «figure charismatique et influente» qui empêche la fusion de l'Église clandestine avec la CPCA.

    Un prêtre de Fuqing a déclaré à Bitter Winter que le gouvernement visait ce qu'ils ont appelé des "prêtres rebelles" dans la province qui refusent de rejoindre la CPCA.

    D'autres prêtres ont déclaré qu'il leur était interdit de se rencontrer et faisaient l'objet d'un harcèlement constant de la part du gouvernement.

  • Le progressisme ne tolère que lui-même

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Mathieu Bock-Côté : « Le progressisme ne tolère que lui-même »

    Chronique de Mathieu Bock-Côté dans le Figaro du 4 janvier 2020. À noter que, le même jour où paraissait cet article, le juge des référés ordonne la reprise de l’affichage de la campagne d’Alliance VITA par Mediatransports

    La formule est désormais consacrée : la liberté d’expression ne serait pas celle de dire n’importe quoi. Reste à déterminer ce qu’est ce « n’importe quoi » et, surtout, qui peut le définir. L’espace public ne cesse de se rétrécir. Vu de l’étranger, par exemple, on ne peut que se demander quelle est la légitimité d’un organe comme le CSA, qui veille moins à l’éthique journalistique qu’à l’encadrement idéologique de la parole publique. Plusieurs de ses interventions, aussi ubuesques qu’orwelliennes, mériteraient d’être rassemblées dans une anthologie de la bêtise.

    On refoule dans les marges ceux qui s’entêtent à ne pas célébrer l’esprit de l’époque. Dans une société démocratique normale, ils n’existeraient pas. On vient de le voir à nouveau avec l’étrange polémique entourant Alliance Vita, qui, dans les transports publics, faisait une campagne publicitaire anti-PMA et GPA, au nom de l’importance du père et de la mère. Cette campagne a scandalisé la Mairie de Paris. Anne Hidalgo l’a dit clairement : le point de vue exprimé par les affiches ne devrait pas être admis dans le domaine public. Il faudrait les retirer. Le progressisme est obligatoire.

    La référence à la paternité et la maternité par Alliance Vita passe pour une provocation morbide. D’ailleurs, l’évolution du vocabulaire ne pousse-t-elle pas au remplacement de « père » et « mère » par « parent 1 » et « parent 2 » ? Hommes et femmes ne sont-ils pas appelés à s’effacer progressivement devant la fluidité identitaire, qui résisterait à son encadrement symbolique et juridique ? On ne naît plus homme ou femme : on se fait assigner un sexe à la naissance par un pouvoir médical encore marqué par la logique patriarcale. Chacun est appelé à s’en libérer. Qui ne voit pas le monde ainsi doit se taire.

    En d’autres mots, ce qu’on appellera très imparfaitement le conservatisme n’a plus droit de cité. Il est réduit à une série de préjugés irrecevables. Lorsqu’il parvient néanmoins à se faire entendre, c’est que les mécanismes de régulation de la parole publique ont échoué. Normalement, une telle parole devrait être contenue dans les marges et ne pas rejoindre le commun des mortels, qui pourrait la croire alors normalisée. Les invariants anthropologiques ne doivent plus apparaître qu’à la manière des restes usés du monde d’hier. La promotion de la famille traditionnelle relève aujourd’hui du discours discriminatoire et haineux. Les gardiens de la révolution diversitaire ne rient pas.

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  • Les lois bioéthiques ne limitent pas les dérives; elles sont les dérives

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    JEAN-MARIE LE MÉNÉ : "LES LOIS DE BIOÉTHIQUE NE SONT NI BIO, NI ÉTHIQUES, ELLES N’ONT PAS LIMITÉ LES DÉRIVES, ELLES SONT LES DÉRIVES"

    02 janvier 2020  Embryon: recherche et alternatives

    Dans une tribune publiée dans Valeurs actuelles, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, dénonce l’utilisation de l’embryon humain, rendu « disponible » par la « légalisation de la PMA », comme cobaye de la recherche. Aussi, il note que « contrairement au nom qu’elles portent, les lois de bioéthique ne sont ni bio, ni éthiques, elles n’ont pas limité les dérives, elles sont les dérives ».

    Il déplore que depuis 1994 et les premières lois de bioéthique, on soit passé de « l’interdiction de la recherche sur l’embryon à l’interdiction de s’y opposer » et que « le respect de l’embryon » soit « devenu une exception au principe de son non-respect ». Il regrette que « la loi de bioéthique ne protège pas la dignité de l’embryon mais l’intérêt des chercheurs ». Pourtant, la Fondation Lejeune qui combat cet état de fait, « a apporté systématiquement la preuve scientifique qu’aucune recherche ne requérait l’instrumentalisation de l’embryon humain ».

    Jean-Marie Le Méné considère que « céder sur le respect inconditionnel qui est dû à chaque membre de notre espèce dans son extrême jeunesse c’est absoudre par avance tous les crimes à venir ».

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège - Travaux de restauration 2020 - Appel à la générosité du public

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    DSCF0021.JPG"L'ASBL Sursum Corda, propriétaire et gestionnaire de  l'église du Saint-Sacrement située au cœur historique de Liège (Boulevard d'Avroy, 132), va lancer en cette année 2020 d'importants travaux de restauration sur ce bel édifice du XVIII° siècle. Le SPW (Service Public de Wallonie) prendra une sérieuse partie des frais en charge vu qu'il s'agit d'un immeuble classé. L'ASBL fait appel à la générosité du public pour le solde. La Fondation Roi Baudouin a accepté de parrainer le projet, si bien que les dons sont partiellement déductibles d'impôt. Nous vous remercions déjà pour le simple intérêt que vous accordez à notre projet en regardant cette vidéo".

    Emmanuel Boland, administrateur

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour contribuer à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    A partir de 40€, les dons sont fiscalement déductibles des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l'impôt sur les revenus).

    Tous renseignements : secrétariat de l’association « sursum corda » tél. 04 344 10 89 / email sursumcorda@skynet.be / http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    JPSC