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Actualité - Page 710

  • "L'avortement n'est pas une option"

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    Candidate à Miss Univers: Ma mère aurait pu m'avorter

     

     

    L'avortement n'est pas une option, a déclaré Gazini Ganados. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, pas l'homme, a-t-elle souligné. (traduction automatique)

    Atlanta (kath.net/LifeNews/jg)

    Gazini Ganados (photo), candidate au concours "Miss Univers 2019", a rendu public un témoignage en faveur de la protection de la vie. "L'avortement n'est pas une option", a-t-elle dit littéralement en se préparant pour le travail.

    Au cours de la formation, elle était prête à répondre aux questions qui pourraient lui être posées lors du choix de Miss Univers. Une question concernait sa position sur une loi de l'État de Géorgie qui incluait l'élection de Miss Univers 2019. La loi interdit les avortements dès que le rythme cardiaque à naître peut être déterminé.

    Ganados a défendu la protection de la vie à naître. Seul Dieu est en mesure de décider de la fin d'une vie, a-t-elle déclaré. C'est la tâche des gens de laisser la vie se dérouler, pas de la prendre.

    Elle a complété sa position par un témoignage de sa propre vie. Sa mère l'a élevée seule. "Je sais avec certitude qu'elle avait la possibilité de me faire avorter. Mais elle ne l'a pas fait », a-t-elle dit littéralement. "Et maintenant, je suis ici en tant que Miss Univers Philippines et qui sait si l'enfant que l'on aurait pu avorter pourrait être la personne qui se tient maintenant devant vous."

    Gazini Ganados a remporté le concours national "Miss Univers Philippines" et s'est engagé à la finale de la 20 derniers candidats qualifiés. Le titre "Miss Univers 2019" est allé à Zozibini Tunzi d'Afrique du Sud. La compétition a eu lieu à Atlanta le 8 décembre.

  • Vatican : le projet "Web Thematic Pathways of Medieval Manuscripts" est maintenant en ligne

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    2019_12_27_10_20_38_Greenshot.pngDu site de la Bibliothèque Apostolique du Vatican :

    "Nous sommes très heureux d'annoncer que le projet Web Thematic Pathways of Medieval Manuscripts (des collections du Vatican utilisant International Image Interoperability Framework), est maintenant en ligne.

    Ceci est le résultat d'un projet de trois ans financé par la Fondation Andrew W. Mellon et réalisé en collaboration avec les bibliothèques de l'Université de Stanford.

    Le projet vise à démontrer, parmi les avantages de l'Interopérabilité internationale des images Framework (IIIF) pour l'étude des manuscrits, en quoi le niveau d'annotation est une innovation fondamentale pour l'analyse de contenu: transcriptions, commentaires, analyse comparative de textes et d'images.

    Les voies thématiques sont: Paléographie latine, Paléographie grecque, Classiques latins, Palimpsestes du Vatican, La bibliothèque d'un «Prince humaniste»

    Plus de 26 000 annotations créées."

  • 50 ans après : la "nouvelle messe" a mal vieilli

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    Du site "Riposte catholique" :

    50 ans après, la “nouvelle messe” a mal vieilli

    21 DÉCEMBRE 2019

    Jean-Marc Albert, de Valeurs Actuelles, s’interroge sur la réforme liturgique de 1969. 50 ans après son entrée en vigueur, force est de constater que le nouveau rite (forme ordinaire) continue à être très contrasté : multiplicité des prières du canon, problèmes de traduction liturgique, orientation de l’autel, absence de silence, diminution du sens du sacré, disparition de la langue liturgique… Alors le “monde romain” célèbrait le Saint Sacrifice de la Messe avec une forme liturgique quasi unique (à l’exception des rites propres d’avant 1969 : rite lyonnais, rite dominicain, …)… depuis 1969 la liturgie est célébrée de manière très diverse ce qui laisse croire qu’il n’y a pas eu une nouvelle forme liturgique mais des nouvelles formes liturgiques.

  • Les voeux décapants de Boris Johnson pour Noël

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    De la Revue Item :

    Paroles de Boris Johnson pour ses voeux de Noël

    publié dans regards sur le monde le 26 décembre 2019

    Ce mardi 24 décembre, le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson, élu le 12 décembre dernier avec une majorité historique (365 sièges à la Chambre des communes, record absolu sur les 30 dernières années), a publié la vidéo de ses vœux de Noël.

    Et ils sont décapants !

    Bien sûr, on commence à connaître le fantasque « BoJo », capable de réciter les premiers vers de l’Iliade en grec ancien devant un parterre d’écrivains et une journaliste pleurant de rire lors du Melbourne Writers Festival de 2013.

    Mais avec ces vœux, il frappe encore un grand coup. En fond sonore, le chant « Adeste fideles » au piano. Nous faisant face, la sympathique bouille de Boris Johnson, ébouriffé, pâle et l’air de n’avoir pas dormi depuis quinze jours, comme à son habitude. Cependant, dès les premiers mots, il capte notre attention : le « PM » nous appelle affectueusement « folks » et nous rappelle que « Noël est d’abord et avant tout la célébration de la naissance de Jésus Christ »… Quel chef de gouvernement occidental a eu ce discours, récemment ?

    De temps en temps, le spectateur se promène avec le Premier ministre sur le terrain, alors qu’il exprime sa gratitude à ceux qui laisseront une « chaise vide » à la table du réveillon chez eux car ils œuvrent au service des citoyens en cette nuit de Noël : dans un hôpital pour le personnel du National Health Service ou sur un navire de guerre pour les militaires engagés sur le sol national et à l’étranger. Et puis, soudain, les notes de l’« Adeste » se font plus graves, la diction plus solennelle : « Je veux saluer ces chrétiens qui, dans le monde entier, font face aux persécutions : pour eux, Noël sera fêté en privé, en secret, ou peut-être même en prison. En tant que Premier ministre, c’est cela que je veux changer. Nous nous tiendrons partout aux côtés des chrétiens persécutés. Et nous défendrons votre droit à pratiquer votre foi. »

    Ainsi, une fois de plus, celui qu’une bonne majorité des médias de tous pays s’acharne à faire passer pour un guignol nous montre qu’il est, par les paroles au moins mais c’est déjà beaucoup, un grand chef d’État. Gardons enfin à l’esprit son conseil le plus avisé : à la table du réveillon, « essayez de ne pas trop vous disputer avec la belle-famille » !

    C’est sans doute cela, la magie de Noël façon BoJo : cette gravité churchillienne d’homme d’État qui sait s’inviter à la table de Noël entre le Christmas pudding et la belle-famille. Un style.

    (Source BV)

  • Plus de 245 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde

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    De Vatican News :

    Plus de 245 millions de chrétiens persécutés dans le monde

    La fête liturgique de saint Étienne (le 26 décembre), premier martyr de l’histoire du christianisme, est l’occasion de rappeler qu’un très grand nombre de chrétiens - environ 10% de l'effectif total - sont encore persécutés aujourd'hui dans le monde.

    Andrea De Angelis - Cité du Vatican

    Son martyre par lapidation en l’an 36 est décrit dans les Actes des Apôtres. Saint Étienne ouvre la voie des martyrs chrétiens. Il a été tué parce qu'il a témoigné de sa foi en Christ, proclamé l'Évangile et converti de nombreuses personnes. Le culte de Saint Étienne s’est ensuite répandu dans le monde entier, rien qu'en Italie on dénombre plus de cent communes dont il est le saint patron. Mais le martyre des chrétiens perdure. Une foule d’hommes et de femmes continuent de payer de leur vie leur amour pour Jésus et la profession de leur foi. Actuellement, ces persécutions prennent diverses formes: violence, stigmatisation, vandalisme, intolérance, exclusion. Selon la World Watch List 2019 de l’ONG Portes Ouvertes (rapport annuel sur la liberté religieuse des chrétiens dans le monde), environ 245 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde, sur un total d'environ 2,4 milliards. Cette liste 2019 couvre une période de 12 mois, allant de novembre 2017 à octobre 2018. Le 18 janvier prochain, l'association publiera un nouveau rapport.

    Augmentation du nombre de chrétiens persécutés

    Présente dans plus de 60 pays, Portes Ouvertes offre une formation et une assistance aux chrétiens qui souffrent à cause de leur foi. Dans une interview accordée à la section italienne de Radio Vatican, Cristian Nani, directeur de l’association en Italie, explique qu’au cours de l’année 2019 la persécution des fidèles chrétiens a augmenté en nombre et en intensité, ainsi que sur le plan géographique. «Nous devons en parler, faire réfléchir les gens car aujourd'hui des milliers de personnes meurent à cause de leur foi, non pas au cours d’une guerre, dans des situations de conflit, mais seulement pour leur profession de foi», déclare Cristian Nani. Après avoir analysé la situation des chrétiens en Libye et au Yémen, il revient sur ce que le pape François, lors d'une audience générale, a appelé «les chrétiens persécutés avec des gants blancs», en se référant en particulier à l'Europe. «L'intolérance et le vandalisme sont deux signaux d'alarme à prendre au sérieux», estime le directeur de Portes Ouvertes-Italie.

    L’inquiétude du Saint-Père

    «Aujourd'hui dans le monde, de nombreux chrétiens en Europe sont persécutés et donnent leur vie pour leur foi. Ils sont persécutés même avec des gants blancs, laissés de côté, marginalisés», constatait le Pape lors de l'audience générale du 11 décembre dernier, mettant en lumière un autre type de persécution des fidèles. Une persécution faite d'intolérance, de vandalisme, résultat du sécularisme, qui nous fait comprendre que «nous ne sommes plus dans un régime de chrétienté, parce que la foi», dans une grande partie de l'Occident, «ne constitue plus une condition préalable évidente du vivre ensemble», ajoutait François dans son dernier discours à la Curie romaine. Le Saint-Père avait déjà parlé du «martyre avec des gants blancs» le 30 juin 2014, lors de la messe célébrée à la Maison Sainte-Marthe.

  • Le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde

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    De Vatican News :

    Le message de Noël du prince Charles pour les chrétiens persécutés

    À l’occasion de Noël, le prince Charles d'Angleterre a fait diffuser un message vidéo avec l’Aide à l'Église en Détresse pour les chrétiens persécutés dans le monde.

    La solennité de Noël est célébrée dans le monde entier, mais dans de nombreuses régions, les chrétiens continuent d'être persécutés et discriminés. Et c'est à eux que s'adresse un message vidéo enregistré par le prince Charles avec l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED). «Il est vital, dit-il, de se souvenir de tous ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi chrétienne».

    Des chrétiens tués au Sri Lanka et en Syrie

    Dans la vidéo, le prince Charles raconte deux rencontres récentes avec un prêtre et une religieuse. Le premier, explique-t-il, a apporté de l'aide à ceux qui, au Sri Lanka, ont été terriblement blessés lors des attaques barbares qui ont eu lieu cette année dans les églises le jour de Pâques. Le 21 avril dernier, en effet, il y a eu près de 260 morts et plus de 500 blessés.

    «Ce n'est malheureusement pas un cas isolé», souligne le prince Charles, qui cite ensuite le récit que la religieuse lui a fait «de la situation en Syrie où, avec un immense courage et dans des conditions impossibles, elle offre un soutien crucial aux chrétiens et à tous ceux qui fuient la violence et la mort. La religieuse syrienne que j'ai rencontrée m'a donné une représentation de la tête du Christ crucifié, faite de bois carbonisé pris dans une église bombardée à Alep», confie l’héritier du trône britannique.

    L’appel pour les terres de la Bible

    Le prince Charles cite également le récent rapport d'octobre dernier de l'AED, qui «a révélé qu'en l'espace d'une décennie, jusqu'à deux tiers des chrétiens ont fui la Syrie», tandis qu'en Irak, «les communautés chrétiennes ont baissé de 90% en une génération». Le prince Charles invite donc à «empêcher le christianisme de disparaître des terres de la Bible».

  • A 7 mois, il est le plus jeune maire des USA et il est contre l'avortement

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    Du site 7sur7.be :

    Le plus jeune maire des États-Unis a 7 mois et il est contre l'avortement

    "Le petit-déjeuner du maire est prêt", chantonne Chad McMillan dans le coquet salon de son ranch texan. Sur le comptoir de la cuisine, un biberon de lait chaud et un petit pot. Son fils Charlie McMillan n'est pas un édile comme les autres: à sept mois, il pourrait devenir un symbole de la lutte chrétienne anti-avortement.

    Clin d'oeil au président Donald Trump, qui promet lui de rendre sa grandeur au pays, le programme de Charlie inclut notamment le patriotisme, la "vie" et l'adoption.

    "Au contraire de certains hommes politiques, (Charlie) connaît très bien ce pour quoi il fait campagne", ironise sa mère, Nancy Jane McMillan.

    Adopté à la naissance auprès d'une femme qui voulait initialement mettre un terme à une grossesse non désirée, "Mayor Charlie" et ses parents comptent peser dans le débat sur l'avortement, une question qui ne cesse de déchirer les Américains.
     

    Cette femme "a fait le choix courageux de la vie", estime Nancy Jane McMillan. Dans son ranch à une heure de Houston, elle raconte à l'AFP que ce titre de maire honorifique, acquis aux enchères en octobre lors de la levée de fonds annuelle des pompiers de Whitehall, au Texas, était au départ "une plaisanterie".

    Le village étant rattaché à la commune voisine, il n'a aucune organisation politique propre. Le nourrisson n'aura donc pas à remplir de réelle fonction municipale.

    La mère adoptive, agent immobilier de 43 ans, a ensuite réalisé l'influence qu'avait eu cette "élection" sur les habitants de Whitehall.

    "Un peu de gentillesse peut nous apporter tellement. En ces temps divisés politiquement et culturellement aux Etats-Unis, c'est génial de voir comment un bébé de sept mois avec une campagne promettant le retour de la gentillesse en Amérique peut changer les choses", sourit-elle.

    Ni démocrate, ni républicain 

    L'investiture du nouveau maire a pris le 15 décembre la forme d'une grande célébration. Hot-dogs, concert de musique country et même un serment que le petit Charlie a prêté "en hochant la tête", s'amuse Frank Pokluda, gérant de la supérette du village.

    "Certains de nos hommes politiques voudraient qu'on puisse avorter jusqu'au terme d'une grossesse et c'est terrible. Regardez la joie que cet enfant nous apporte (...), il y a des gens qui veulent de ces enfants!", témoigne le papa du jeune maire, Chad McMillan.

    "Nous espérons que Charlie, qui n'est ni un républicain, ni un démocrate, ni un indépendant, et qui aime les gens, permette à tout le monde de souffler un coup", insiste-t-il dans son salon rustique décoré aux couleurs de Noël.

    Avec "Mayor Charlie", ce pasteur et missionnaire baptiste de 51 ans, qui a voté pour Donald Trump en 2016, explique avoir voulu alléger l'ambiance tendue aux Etats-Unis par la procédure en destitution visant le président.

    Très croyant, le couple chrétien baptiste fait partie depuis plusieurs années du Houston Pregnancy Help Center, une organisation religieuse qui accompagne les femmes enceintes dans une démarche anti-avortement.

    La Cour suprême des Etats-Unis a légalisé en 1973 le droit des femmes à avorter, mais il existe toujours une forte opposition à l'IVG dans tout un pan de la société américaine, notamment dans le sud et le centre, très religieux, du pays.

    Donald Trump, qui avait promis pendant sa campagne de nommer à la Cour suprême uniquement des juges opposés à l'avortement, y a fait entrer deux magistrats conservateurs depuis son élection.

  • 48 heures avec des séminaristes en formation (TF1)

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    De Bérengère Dommaigné sur le site d'Aleteia.org :

    C’est un joli reportage de près de huit minutes qu’a diffusé samedi 21 décembre TF1, lors du journal de 20h, sur les séminaristes de Nantes. Les journalistes, qui ont passé 48h avec eux, portent un regard sincère devant le choix de ces jeunes étudiants qui aspirent à vivre au service des autres.

    C’est un beau reportage qu’a proposé TF1 samedi 21 décembre dans son journal de 20h, et qui est disponible en replay pendant un mois. Les caméras ont suivi pendant 48 heures les jeunes séminaristes de Nantes et retracent fidèlement une journée type de ces étudiants pas comme les autres. Les téléspectateurs découvrent ainsi de jeunes hommes bien dans leurs baskets, aux agendas bien remplis, par une vie de prière, une vie fraternelle et bien sûr une vie d’études. Philosophie, latin, grec, théologie, les séminaristes, âgés de 21 à 38 ans, suivent près de 22 heures de cours par semaine pour se former et réfléchir à leur vocation de prêtre à venir. Comme l’explique l’un d’eux, Cyriaque, 22 ans « j’aime beaucoup la vie de prêtre, être au contact des gens, proposer des enseignements mais aussi être un peu comme un chef d’entreprise pour sa paroisse ». Une belle définition de ce métier pas comme les autres.

    Une vie qui a du sens

    Sans doute intrigués par ces vocations au service des autres et imposant le célibat, les journalistes de TF1 interrogent les jeunes hommes sur les sacrifices qu’impose leur choix de vie. Mais les séminaristes répondent avec sincérité et franchise, et leurs témoignages permettent de prendre conscience de la richesse de leur formation. Une formation complète, personnalisée avec une grande liberté pour choisir, ou pas, ce chemin. « On ne choisit pas la voix la plus confortable pour notre monde, mais je la choisis parce que je crois que c’est celle qui a le plus de sens pour moi », conclut joliment Cyriaque.

  • Noël : une Parole dans la nuit

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    Porte nativité 450px-Bethlehem_BW_2010-09-21_12-43-06.jpg « Celui qui aujourd’hui veut entrer dans l’église de la Nativité de Jésus à Bethléem découvre que le portail, qui un temps était haut de cinq mètres et demi et à travers lequel les empereurs et les califes entraient dans l’édifice, a été en grande partie muré. Est demeurée seulement une ouverture basse d’un mètre et demi. L’intention était probablement de mieux protéger l’église contre d’éventuels assauts, mais surtout d’éviter qu’on entre à cheval dans la maison de Dieu. Celui qui désire entrer dans le lieu de la naissance de Jésus, doit se baisser. Il me semble qu’en cela se manifeste une vérité plus profonde, par laquelle nous voulons nous laisser toucher en cette sainte Nuit : si nous voulons trouver le Dieu apparu comme un enfant, alors nous devons descendre du cheval de notre raison « libérale ».

    Nous devons déposer nos fausses certitudes, notre orgueil intellectuel, qui nous empêche de percevoir la proximité de Dieu. Nous devons suivre le chemin intérieur de saint François – le chemin vers cette extrême simplicité extérieure et intérieure qui rend le cœur capable de voir. Nous devons nous baisser, aller spirituellement, pour ainsi dire, à pied, pour pouvoir entrer à travers le portail de la foi et rencontrer le Dieu qui est différent de nos préjugés et de nos opinions : le Dieu qui se cache dans l’humilité d’un enfant qui vient de naître."

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    Cette parole, c’est Benoît XVI qui l’a prononcée lors de la messe de la nuit de Noël 2011 (Toute l’homélie du pape se trouve ici sur l’excellent site http://chiesa.espresso.repubblica.it/)

    Une parole qui vaut pour chacun d’entre nous qui cherchons, tant bien que mal, le visage de Dieu. Mais pour le trouver, il faut constamment purifier notre regard, sur Lui comme sur les autres. « Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux. (Mt.18-3) »

     Dum medium silentium tenerent omnia et nox in suo cursu iter perageret omnipotens sermo tuus domine a regalibus sedibus venit alleluia

    Alors que toutes choses se tenaient dans un profond silence et que la nuit poursuivait son chemin, ta Parole, Seigneur, est venue depuis les demeures de Ta Majesté: alleluia ! (livre de la sagesse, 18, 14-15).

    JPSC

     

  • Joyeux Noël, chers amis !

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    Pala d'altare sopra il luogo della nascita di Gesù

    Autel de la Grotte de la Nativité, Basilique de la Nativité, Bethléem

    A tous les amis, visiteurs et familiers de Belgicatho,

    nous souhaitons une joyeuse fête de la Nativité.

    Que les valeurs négatives de notre temps - l'indifférence, le matérialisme, le relativisme, l'individualisme, l'oubli de Dieu, le mépris de la vie humaine... - n'empêchent pas nos yeux de s'ouvrir à la lumière de l'Etoile et nos coeurs de se réchauffer auprès de la Crèche !

     

    L’Hymne pour Noël de Saint Romanos le Mélode :

    « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! »

    « Écoutez, bergers, le son des trompettes. Le Verbe est enfanté, Dieu est manifesté au monde ! Et vous, filles de rois, entrez dans la joie de la Mère de Dieu (Psaume 44, 10). Peuples, disons : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » La Vierge, qui ne connaît pas d'homme (Lc 1, 34), a mis au monde la Joie, la tristesse ancestrale a cessé. Aujourd'hui, l'Incréé est enfanté, Celui que le monde ne peut contenir entre dans le monde. Aujourd'hui, la Joie s'est manifestée aux hommes; aujourd'hui l'erreur est jetée dans l'abîme. Peuples, disons : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » Bergers, chantez le Maître qui est né à Bethléem, Celui qui rachète le monde. Voici que la malédiction d'Ève est rompue, grâce à Celui qui est né de la Vierge. « Battons des mains avec des acclamations » (Psaume 46, 2) ; formons un chœur avec les anges. Le Seigneur est né de la Vierge Marie pour « relever ceux qui sont tombés et redresser ceux qui sont abattus » (Psaume 144, 14), ceux qui crient avec foi : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » L'Auteur de la Loi s'est incarné sous la loi (Ga 4, 4), le Fils intemporel est né de la Vierge, le Créateur de l'univers est couché dans la crèche. Celui que le Père engendre éternellement, sans mère dans les cieux, est né de la Vierge, sans père sur la terre. Peuples, disons : « Béni sois-Tu, notre Dieu nouveau-Né, gloire à Toi ! » En vérité, la Joie vient de naître dans l'étable ».

    Ainsi soit-il.

  • La rengaine du Pape François pour Noël 2019

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    Lors de ses traditionnels vœux de Noël à la Curie romaine, le souverain pontife a fustigé une nouvelle fois la “rigidité” de l’Eglise et sa peur du changement. Lu sur le site web « valeurs actuelles » (extrait) :

    Discours-à-la-Curie-romaine-Noël-2019-©-Vatican-Media.jpeg« Le pape François persiste dans son message progressiste. Lors de ses traditionnels vœux de Noël, l’évêque de Rome a tenu à mettre en garde les chrétiens contre la « rigidité » avec laquelle ils vivaient leur foi, dans un monde où le christianisme est de moins en moins influent, rapporte notamment le mensuel québécois L’Actualité

    L’Eglise a « 200 ans de retard » à cause de sa peur du changement

    Reconnaissant que l’Eglise et la religion chrétienne ne détenait plus le même pouvoir et la même influence qu’autrefois, le souverain pontife a voulu citer le défunt cardinal progressiste Carlo Maria Martini, qui estimait avant de mourir que l’Eglise avait « 200 ans de retard » en raison de sa peur innée du changement. « Aujourd’hui, nous ne sommes plus les seuls à produire de la culture, plus les premiers entendus ni les plus écoutés. La foi en Europe et dans une grande partie de l’Occident n’est plus une présomption évidente, mais plutôt souvent niée, marginalisée et ridiculisée », a ainsi analysé  le pape, qui a exhorté la hiérarchie catholique à adopter les réformes pastorales et les perspectives nécessaires pour rendre l’Eglise attrayante afin qu’elle puisse remplir sa mission de répandre la foi. Pour lui, la « rigidité » dont font preuve certains catholiques finit par transformer « le terrain du bien commun » en « un champ de mines d’incompréhension et de haine ». D’ailleurs, il estime que les personnes qui adoptent ce genre de position le font généralement pour masquer leurs propres « déséquilibres »…. 

    Ref. Le pape François exhorte l’Eglise à s’adapter aux changements des sociétés occidentales

     Comme en écho, la voix du cardinal Tagle s’adressant, voici quelques jours, aux lecteurs de l’hebdomadaire « Famille chrétienne » positive le propos en ces termes :

    JPSC

  • Face à un Xi Jinping qui veut réécrire la Bible pour l’adapter à la ligne du Parti communiste, la trahison du Vatican

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    Du site du Figaro :

    Xi Jinping veut réécrire la Bible pour l’adapter à la ligne du Parti communiste

    DÉCRYPTAGE - Les autorités chinoises ont exhorté les représentants des principaux cultes à modifier les traductions des textes de référence afin de les mettre en conformité avec «les exigences de la nouvelle époque».

    Par Sébastien Falletti
    22 décembre 2019
     
    Messe chrétienne en chinois dans l’église publique et reconnue par le gouvernement à Sanya, dans le district de Hongsha, dans le Hainan.
    Messe chrétienne en chinois dans l’église publique et reconnue par le gouvernement à Sanya, dans le district de Hongsha, dans le Hainan. Corinne ROZOTTE/Divergence

    De notre correspondant à Pékin

    Désormais, l’Évangile devra se conformer à la vulgate marxiste-léniniste matinée de «caractéristiques chinoises», et les paraboles de Jésus-Christ, rester dans la ligne du Parti communiste, sous peine d’être expurgées des bibles à disposition des fidèles dans le pays le plus peuplé de la planète. Pékin lance une nouvelle offensive en faveur de la «sinisation» des religions, s’attaquant cette fois à la doctrine même, du Nouveau Testament au Coran en passant par les sutras bouddhistes. Les autorités ont exhorté les représentants des principaux cultes en Chine à modifier les traductions des textes de référence, lors d’une réunion le 6 novembre, afin de les mettre en conformité avec «les exigences de la nouvelle époque». Une formule codée qui fait référence à «l’ère du président Xi Jinping», dont la pensée a été inscrite dans la Constitution en 2018, dans la foulée d’un Congrès à sa gloire.

    «Il faut une évaluation complète des traductions existantes de classiques...

    La suite est en accès payant mais on pourra approfondir le sujet en allant ici : https://fr.aleteia.org/2019/12/23/pourquoi-xi-jinping-veut-il-adapter-la-bible-a-la-ligne-du-parti-communiste/? et là : https://www.laselectiondujour.com/index.php?143477&lsdj=327991

    et aussi, sur le même site du Figaro :

    Chine: le cardinal Zen s’emporte contre la «trahison» du Vatican

    En 2018, le pape François passait un compromis historique, reconnaissant sept évêques venus de l’Église patriotique officielle et appelait les catholiques souterrains à se soumettre.

    Par Sébastien Falletti

    22 décembre 2019
     
    «Parfois l’usage de la violence est légitime, selon le catéchisme. Nous admirons et devons soutenir ces jeunes [hongkongais], car les autorités font preuve d’une violence extrême sans commune mesure avec la leur», estime le cardinal Joseph Zen, exilé à Hongkong.
    «Parfois l’usage de la violence est légitime, selon le catéchisme. Nous admirons et devons soutenir ces jeunes [hongkongais], car les autorités font preuve d’une violence extrême sans commune mesure avec la leur», estime le cardinal Joseph Zen, exilé à Hongkong. JEROME FAVRE/EPA/MAXPPP

    De notre envoyé spécial à Hongkong

    Il porte une doudoune grise sans manches par-dessus son col romain en ce clément automne de Hongkong. À 87 ans, sa carrure devient frêle, mais Joseph Zen bouillonne dans son petit bureau niché à l’entrée de la vaste véranda italienne de style 1900, dans la résidence des Salésiens, en balcon sur la majestueuse baie. En bas, les rues nichées entre les gratte-ciel sont en ébullition, sonnant la révolte contre la Chine rouge et défiant la police antiémeute à coups de cocktails Molotov.

    Perché sur les hauteurs, l’évêque à la retraite, nommé cardinal par le pape Benoît XVI, approuve d’un regard obstiné, la passion politique toujours chevillée au corps. «Parfois l’usage de la violence est légitime, selon le catéchisme. Nous admirons et devons soutenir ces jeunes, car les autorités font preuve d’une violence extrême sans commune mesure avec la leur», explique au Figaro le prélat, vétéran de la lutte pour la démocratie en Asie orientale.

    Un sport de combat

    Le catholicisme est un sport