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Actualité - Page 829

  • Après les scandales d'abus sexuels, une autre bombe ?

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    De Sandro Magister en traduction sur le site diakonos.be  :

    Abus sexuels sur des religieuses. L’autre bombe sur le point d’exploser

    À en juger par ce que François a dit et écrit – dernièrement dans l’avion qui l’a ramené de Panama à Rome -, ce sont les abus sexuels commis par des membres du clergé sur des mineurs qui feront principalement l’objet du sommet convoqué au Vatican du 21 au 24 février qui réunira les présidents des quelque 130 conférences épiscopales autour du Pape.

    On risque donc d’évincer ce fléau qui, selon les statistiques, reste prépondérant chez les auteurs d’abus aussi bien en Europe qu’en Amérique du Nord et du Sud, c’est-à-dire les pratiques homosexuelles avec des jeunes et de très jeunes garçons.

    Mais ce n’est pas tout. Une chape de plomb pèse encore sur un autre scandale.  Il s’agit des abus sexuels perpétrés par des clercs sur des sœurs.  Il s’agit d’un fléau surtout répandu en Afrique d’après les premiers rapports qui ont levé un coin du voile.  Mais il semble que cela concerne également l’Asie.

    Aujourd’hui, c’est en Inde que vient d’éclater le pire scandale du genre. Il implique l’évêque Franco Mulakkal, ancien titulaire du diocèse de Jullundur et consulteur au Vatican de l’Institut pontifical pour le dialogue interreligieux, qui s’est retrouvé derrière les barreaux et dont le procès est toujours en cours.  La victime est une sœur du Kerala appartenant à la Congrégation des Missionnaires de Jésus qui aurait été violée par l’évêque – qui clame son innocence – une douzaine de fois entre 2014 et 2016.

    Curieusement, ce sont aussi ces mêmes conférences épiscopales africaines et asiatiques qui, huit ans après l’ordre reçu de la Congrégation pour la doctrine de la foi, n’ont pas encore élaboré de lignes directrices pour gérer les cas d’abus sexuels sur mineurs.

    L’une des raisons de cette inertie – comme le Pape François l’a d’ailleurs fait remarquer – c’est la faible prise de conscience, dans ces continents, de la gravité et du caractère universel de ce problème que l’on considère là-bas comme étant mal qui ne concerne que l’Occident. Il en va de même pour le fléau des pratiques homosexuelles.

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  • Avoir des racines fortes : une nécessité selon le pape

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    Vigile JMJ de Panama : discours du pape François (source)

    Samedi 26 janvier 2019, le pape François a célébré la Vigile en présence des jeunes venus du monde entier pour les JMJ de Panama.

    Chers jeunes, bonsoir !

    Nous avons regardé ce beau spectacle sur l’Arbre de Vie qui nous montre comment la vie que Jésus nous offre est une histoire d’amour, une histoire de vie qui veut se mêler à la nôtre et plonger ses racines dans la terre de chacun. Cette vie n’est pas un salut suspendu “dans les nuages” attendant d’être déversé, ni une “application” nouvelle à découvrir, ni un exercice mental fruit de techniques de dépassement de soi. Elle n’est pas non plus un “tutoriel” avec lequel on apprendrait la dernière nouveauté. Le salut que le Seigneur nous offre est une invitation à faire partie d’une histoire d’amour qui se tisse avec nos histoires ; qui vit et veut naître parmi nous pour que nous donnions du fruit là où nous sommes, comme nous sommes et avec qui nous sommes. C’est là que le Seigneur vient planter et se planter ; il est le premier à dire “oui” à notre vie, à notre histoire, et il veut que nous aussi disions “oui” avec lui.

    Il a de cette manière surpris Marie et il l’a invitée à faire partie de cette histoire d’amour. Bien sûr, la jeune de Nazareth ne sortait pas sur les “réseaux sociaux” de l’époque, elle n’était pas une “influencer”, mais sans le demander ni le rechercher, elle est devenue la femme qui a le plus influencé l’histoire.

    Marie, l’“influencer” de Dieu. En peu de mots elle a osé dire “oui” et faire confiance à l’amour et aux promesses de Dieu, seule force capable de rendre toutes choses nouvelles.

    Le force du “oui” de cette jeune attire toujours l’attention, son “qu’il en soit ainsi” dit à l’ange. Ce fut une chose différente d’une acceptation passive ou résignée, d’un “oui” voulant dire : on verra bien ce qui va se passer. Ce fut quelque chose de plus, quelque chose de différent. Ce fut le “oui” de celle qui veut s’engager et risquer, de celle qui veut tout parier, sans autre sécurité que la certitude de savoir qu’elle était porteuse d’une promesse. Elle aura, sans doute, une mission difficile, mais les difficultés n’étaient pas une raison pour dire “non”. Elle aura des difficultés, certainement, mais ce ne seront pas les mêmes difficultés qui apparaissent quand la lâcheté nous paralyse du fait que tout n’est pas clair ni assuré par avance. Le “oui” et les envies de servir ont été plus forts que les doutes et les difficultés.

    Ce soir aussi, nous écoutons comment le “oui” de Marie fait écho et se multiplie de génération en génération. Beaucoup de jeunes, à l’exemple de Marie, risquent et parient guidés par une promesse. Merci Erika et Rogelio pour le témoignage que vous nous avez offert. Vous avez partagé vos craintes, vos difficultés et le risque vécu à la naissance de votre fille Inès. Vous avez dit à un moment : « A nous parents, en diverses circonstances, il en coûte d’accepter l’arrivée d’un bébé qui a une maladie ou un handicap », cela est certain et compréhensible. Mais le plus surprenant est lorsque vous avez ajouté : « A la naissance de notre fille, nous avons décidé de l’aimer de tout notre cœur ». Avant son arrivée, face à toutes les annonces et les difficultés qui apparaissaient, vous avez pris une décision et avez dit comme Marie : « Qu’il en soit ainsi », vous avez décidé de l’aimer. Devant la vie de votre fille fragile, sans défense et dans le besoin, la réponse a été un “oui” et là nous avons Inès. Vous avez cru que le monde n’est pas seulement pour les forts ! Dire “oui” au Seigneur, c’est oser embrasser la vie comme elle vient, avec toute sa fragilité, sa petitesse et, souvent, avec toutes ses contradictions et ses insignifiances, du même amour dont Erika et Rogelio nous ont parlé. C’est embrasser notre patrie, nos familles, nos amis tels qu’ils sont, aussi avec leurs fragilités et petitesses. Embrasser la vie se manifeste aussi quand nous accueillons tout ce qui n’est pas parfait, pur ou distillé, mais non pas moins digne d’amour. Une personne, n’est-elle pas digne d’amour parce qu’elle est handicapée ou fragile? Une personne n’est-elle pas digne d’amour parce qu’elle est étrangère, parce qu’elle s’est trompée, parce qu’elle est malade ou en prison ? Jésus a fait ainsi : il a embrassé le lépreux, l’aveugle et le paralytique, il a embrassé le pharisien et le pécheur. Il a embrassé le larron sur la croix et il a même embrassé et pardonné à ceux qui le crucifiaient. Pourquoi ? Parce que seul celui qui aime peut être sauvé. Seul celui qui embrasse peut être transformé. L’amour du Seigneur est plus grand que toutes nos contradictions, nos fragilités et nos petitesses, mais c’est précisément à travers nos contradictions, nos fragilités et nos petitesses qu’il veut écrire cette histoire d’amour. Il a embrassé le fils prodigue, il a embrassé Pierre après son reniement et il nous embrasse toujours, toujours, après nos chutes, en nous aidant à nous relever et nous remettre sur pieds. Parce que la véritable chute, celle qui est capable de ruiner notre vie, c’est de rester à terre et ne pas se laisser aider.

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  • Quand un docteur en géographie et enseignant congolais réhabilite Léopold II

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    Lu dans le Courrier australien, ce commentaire de Marie-France Cros sur « Le plus grand chef d’État de l’histoire du Congo » : le livre qui réhabilite Léopold II :

    Léopold II 5c4df5a5d8ad5878f03ac3b9.jpg« C’est sous ce titre provocateur que Jean-Pierre Nzeza Kabu Zex-Kongo, docteur en géographie et enseignant, publie un ouvrage qui ne manquera pas d’attirer l’attention à l’heure où le « Musée royal de l’Afrique centrale » de Tervuren est rebaptisé « Africa Museum » en dépit de sa pauvreté en matière africaine hors Congo et offre aux visiteurs une présentation de l’Afrique centrale « déléopoldisée » avec autant de finesse que n’en mit Khrouchtchev à déstaliniser l’URSS.

    L’auteur s’efforce de répondre à deux questions : qu’a laissé Léopold II en héritage aux Congolais ? Le temps n’est-il pas venu de réhabiliter ce souverain ?

    Le Dr Nzeza souligne qu’on a surtout donné la parole, ces dernières années, à des « réquisitoires » contre Léopold II, « passant sous silence ses […] réalisations », sans comparer le tout aux autres « conquêtes et exploitations coloniales ».

    Des réquisitoires basés sur une documentation « d’origine essentiellement britannique » et donc « tendancieuse » en raison des rivalités coloniales entre Londres et le Palais royal de Bruxelles.

    Si le Dr Nzeza juge Léopold II « indéfendable sur le martyre des autochtones  » , il a mené à bien de « grandes réalisations dont les Congolais profitent largement aujourd’hui ou pourraient encore davantage tirer profit avec une bonne gouvernance ».

    Et de détailler la longue bataille du roi pour doter la Belgique d’une colonie. On retiendra notamment sa prise de contact avec l’explorateur britannique Stanley, qui n’arrive pas à intéresser Londres à l’Afrique centrale ; la Grande-Bretagne s’en mordra les doigts plus tard et mettra en cause l’État indépendant du Congo (EIC) afin de mettre les mains sur le Katanga et ses richesses minières, rappelle l’auteur.

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  • Liège : de la procession de la Chandeleur au Premier dimanche du mois de février 2019 en musique

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    Deux célébrations marqueront le prochain week-end à l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) :

    → le samedi 2 février à 17h00, la procession des cierges de la Chandeleur, suivie de la messe grégorienne, de la bénédiction de saint Blaise (et du partage des crêpes de la fête dans la salle de réception) ;

    → La messe du premier dimanche du mois en musique (chant grégorien, orgue et violons) le dimanche 3 février à 10h00 avec le concours de Patrick Wilwerth, Anne-Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen (Ensemble Darius)

    Fête de la Chandeleurfinal.jpg

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_fevrier2019.jpg

    _______________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement ? Vous pouvez faire un don (fiscalement déductible des revenus imposables à partir de 40€)  en versant le montant de votre choix sur le compte IBAN : BE10 0000 0000 0404 – BIC : BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, avec, en communication, la mention (indispensable) : 128/2980/00091

  • Que dit vraiment le pape à propos du célibat des prêtres ?

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    De Bénédicte Lutaud sur le site de l'hebdomadaire "La Vie" :

    Célibat des prêtres : ce qu'a vraiment dit le pape François

    Dans l’avion qui le ramenait des JMJ au Panama, le pape a réitéré son opposition au « célibat optionnel » pour les prêtres, tout en rouvrant le débat sur l’ordination de « viri probati », des hommes mariés ayant fait leurs preuves au plan humain et pastoral.

    C’est à rien n’y comprendre. « Le pape François inflexible sur le célibat des prêtres »,titre L’Express« Le pape François repose la question du célibat des prêtres », souligne quant à lui le site de France bleu. Mais qu’a vraiment voulu dire l’évêque de Rome, dans l’avion qui le ramenait des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) au Panama ?

    Lors de la traditionnelle conférence de presse à bord du vol papal, interrogé par la journaliste française de Paris Match Caroline Pigozzi sur le célibat des prêtres, le pape a formulé une réponse toute en nuances – certains diront « jésuite ». Et, comme souvent, chacun tend à interpréter ses propos dans le sens qui lui semble le plus favorable.

    « Le célibat optionnel, non », « je ne le ferai pas »

    « Est-il possible de penser que, dans l’Église catholique, en suivant le rite oriental, vous permettrez à des hommes mariés de devenir prêtres ? », a demandé Caroline Pigozzi. La question portait donc sur l’ordination d’hommes déjà mariés, et non sur la possibilité, pour des prêtres déjà ordonnés, de se marier ; le vrai débat au sein de l’Église se situant sur la première hypothèse, la seconde étant écartée de façon beaucoup plus ferme. « Dans l’Église catholique, dans le rite oriental, ils peuvent le faire, et on fait l’option, célibataire ou marié – avant le diaconat » , s’est tout d’abord contenté de répondre François. Dans l’Église catholique orientale, il est en effet possible d’ordonner prêtres des hommes déjà mariés, mais il n’est pas question que des hommes ordonnés puissent convoler. « Mais maintenant, avec l’Église catholique de rite latin, peut-on penser que vous prendrez cette décision ? » , a alors insisté la journaliste.

    À cet instant, François a formulé une réponse beaucoup plus complète : « Il me vient à l’esprit cette phrase de saint Paul VI : “Je préfère donner ma vie avant de changer la loi sur le célibat.” (…) Personnellement, je pense que le célibat est un don pour l’Église. Deuxièmement, moi je ne suis pas d’accord pour permettre le célibat optionnel, non. »

    Jusqu’alors, le pape s’était exprimé de façon plus ambigüe sur cette question. Sa première déclaration sur le sujet date du 25 mai 2014, lors d’une conférence de presse dans l’avion qui le ramenait de Terre sainte : « Le célibat est une règle de vie que j’apprécie beaucoup, et je crois que c’est un don pour l’Église. Comme ce n’est pas un dogme de foi, la porte est toujours ouverte. » Désormais, le message est clair : le célibat optionnel dans l’Église catholique de rite latin, c’est non.

    Le pape François veut-il des prêtres mariés ?

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  • La situation des catholiques chinois s'aggrave

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    Du site "Bitter Winter" :

    La répression de l’Église catholique clandestine se poursuit

     

    En dépit d’un accord entre le Vatican et Pékin, les autorités chinoises continuent de réprimer les églises catholiques.

    La crise à laquelle est confrontée l’Église catholique clandestine en Chine continentale s’aggrave de jour en jour, alors que les autorités, malgré l’accord Vatican-Chine de 2018, attaquent et ferment les lieux de rassemblement de l’Église clandestine les uns après les autres.

    Les nouvelles exigences mises en place par la nouvelle Réglementation sur les affaires religieuses, qui stipule que tout lieu de rassemblement qui n’adhère pas à l’Association patriotique catholique chinoise (APCC) est considéré comme illégal et sera fermé, compliquent davantage les choses. Bitter Winter a rapporté à plusieurs reprises que des prêtres clandestins à travers la Chine ont été convoqués par des ministères pour être interrogés et « transformés ». Selon le Parti communiste chinois (PCC), l’accord conclu signifie que les prêtres de l’Église catholique clandestine devraient simplement se joindre à l’APCC.

    Mi-octobre 2018, les autorités ont fait une descente à la Machi Church, la plus grande église catholique clandestine de la ville de Baotou dans la région autonome de Mongolie intérieure. Le même jour que la descente, le Département municipal du travail du Front uni de Baotou, en coordination avec la Brigade locale de la sécurité nationale, a dépêché plus de trois cents policiers, dont certains étaient armés, pour encercler la Machi Church et forcer les membres de l’église à accepter comme prêtre de l’église un prêtre désigné par l’APCC du district de Qingshan, dans la ville de Baotou.

    Catholicisme en Chine,répression de l’Église catholique,Liberté religieuse
    L’extérieur de la Machi Church. (Fourni par une source interne)

    Refusant de se joindre à l’APCC, les membres de l’église ont utilisé un gros cadenas pour verrouiller les portes de l’église afin d’empêcher le prêtre de l’APCC d’y entrer, et de prendre le contrôle de l’église. Il est entendu que le prêtre légitime de cette église catholique clandestine a été arrêté par la police. Bien qu’il ait été libéré par la suite, on lui a interdit d’entrer dans l’église pour célébrer la messe.

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  • Syrie : la population chrétienne risque de s'éteindre

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    Du site Aleteia.org :

    En Syrie, la population chrétienne « risque de s’éteindre »

    AED

    La Vallée des Chrétiens (Wadi Al-Nasara en arabe), une région rurale de Syrie située près de la frontière avec le Liban.

    Selon le cardinal Mario Zenari, nonce apostolique en Syrie, les chrétiens ne représenteraient plus que 2% de la population syrienne et risqueraient "de s'éteindre", rapporte l'agence Fides le 28 janvier 2019.

    Le haut prélat s’exprimait sur la situation des chrétiens syriens dans le cadre d’une conférence organisée par l’université de Budapest (Hongrie). Dans son discours, le cardinal Zenari est revenu sur l’historique de l’exode des chrétiens de Syrie. Alors qu’ils représentaient 25% de la population après la Deuxième Guerre mondiale, ils n’étaient plus que 6% avant le conflit qui déchire le pays depuis huit ans.

    Lire aussi : Joseph Yacoub : en Irak et en Syrie, « une des plus vieilles chrétientés se meurt »

    Selon ses propos rapportés par l’agence catholique, le cardinal Zenari a prévenu que la population syrienne chrétienne « risque de s’éteindre ». En effet, les chrétiens ne sont plus que 2%, non pas tant à cause de la « destruction d’églises » mais en raison de l’émigration et du faible taux de natalité des chrétiens. Enfin, le fait que les familles formées d’un conjoint chrétien et musulman « suivront la religion islamique » accentue ce déclin.

  • "Que tout ce qui respire loue le Seigneur" : un ouvrage consacré à la musique dans la Bible

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    "Que tout ce qui respire loue le Seigneur"

    La musique dans la Bible : des éléments sur la musique vocale, instrumentale, la danse, 

    par Joseph Blanchard

    Couverture souple

    336 pages

    ISBN : 9782322164127

    Éditeur : Books on Demand

    Date de parution : 12/10/2018

    L'auteur : 

    Joseph Blanchard, musicien, a plusieurs diplômes (contrebasse, orgue, musique de chambre, direction chant choral). Il a suivi une formation solide pendant 4 ans à la Faculté de Théologie Catholique de Strasbourg et s''intéresse depuis longtemps à l'histoire de l'art, à l'archéologie. Il pratique également l'aquarelle … 

    Ecrire un livre sur la musique dans la Bible suppose bien évidemment porter plusieurs casquettes. L'une d'entre elles est d'avoir fait cette recherche comme un étudiant avec un maître de thèse. Il s'est donc entouré de spécialistes (hébreu, grec, musicologie, théologie ..).

  • Plus rien n'empêcherait Asia Bibi de quitter le Pakistan avec sa famille

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Asia Bibi: « Plus rien ne l’empêche de quitter le Pakistan avec sa famille »

    Rejet de l’appel contre la mère de famille chrétienne

    « Après cette décision de la Cour Suprême, plus rien n’empêche désormais Asia Bibi de quitter le Pakistan avec sa famille. Plusieurs pays comme la France ou le Canada ont proposer de l’accueillir », souligne Vatican News en français, ce mardi 29 janvier 2019.

    Le mari et une fille d’Asia Bibi étaient venu rencontrer le pape François, avec leur avocat.

    « La Cour Suprême du Pakistan a en effet rejeté l’appel à un nouveau procès visant la mère de famille chrétienne, acquittée le 31 octobre dernier. Asia Bibi pourrait désormais quitter son pays où elle est menacée de mort par les islamistes », explique la même source.

    Vatican News précise: « La décision est logique : le magistrat qui présidait l’audience n’était autre qu’Asif Saeed Khosa, le président de la cour qui avait rédigé l’arrêt d’acquittement d’Asia Bibi fin octobre. »

    Libérée le 8 novembre 2018 de la prison de Multan, dans le centre du pays, Asia Bibi a été placée en lieu sûr, sa famille craignant des représailles, rappelle la même source.

    L’Oeuvre d’Orient aussi « se réjouit de la confirmation de l’innocence de la chrétienne Asia Bibi par la Cour suprême pakistanaise. Elle espère que Madame Asia Bibi pourra rapidement rejoindre sa famille ».

    Le communiqué ajoute deux choses. D’une part, « il conviendrait aussi de s’interroger sur l’indemnisation qui lui sera versée suite aux dix années de prison illégitimes ».

    D’autre part, « L’Œuvre d’Orient souhaite voir disparaître toute condamnation pour blasphème et toute discrimination visant les communautés religieuses minoritaires ».

    Pour Marc Fromager, directeur de l’AED-France, « il y a lieu de se réjouir de cette victoire de la liberté religieuse, mais Asia Bibi demeure en danger sur le territoire pakistanais, activement recherchée par des islamistes qui veulent à tout prix la tuer. 187 autres chrétiens demeurent emprisonnés au Pakistan à cause de leur foi, ne les oublions pas, et que les autorités pakistanaises poursuivent leurs efforts en faveur des droits civils. »

    Lire aussi :  Paul Bhatti à Vatican News : "Un tournant pour le Pakistan" 

    et aussi :  Les dessous de la libération d'Asia Bibi

  • La mobilisation des élèves du secondaire pour le climat : idéalisme ou effet d'un bourrage de crâne ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    « Mobilisation des écoliers » belges pour le climat, idéalisme ou nouveau millénarisme inculqué ?

    La semaine passée des milliers d’élèves belges défilaient dans les rues de Bruxelles pour « sauver la Planète », souvent aux heures de classe avec la permission de leur directeur d'école. 

    Interrogé dans le Soir, un de ces directeurs s’exclame : « Quand on voit cet enthousiasme et la force de leur mobilisation, ça vaut la peine d’embrayer, affirme Tanguy Pinxteren, directeur du lycée intégral Roger Lallemand [...]. Mais nous n’avons pas attendu les manifestations pour organiser des projets en lien avec l’environnement. Après le module consacré à la migration, je m’attends à ce que nos élèves suggèrent dans les prochaines semaines un atelier “réchauffement climatique.” »

    Des enfants, très jeunes bien « instruits » par l’école ?

    En Belgique francophone, le décret qui fixe les missions de l’école parle avant tout de « promouvoir la confiance en soi » et de « préparer tous les élèves à être des citoyens responsables » (article 6 du décret du 24 juillet 1997). Ces objectifs (comme ceux de la  « socialisation » dans l’école québécoise) permettent toutes les dérives politiquement correctes. Dans ce cadre, des ONG très engagées comme Oxfam présentent des ateliers d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire, éducation orientée soutenue pourtant par l’État.

    Il suffit de se pencher sur les activités d’une école nominalement catholique ayant une bonne réputation (l’institut Saint-Boniface–Parnasse) à Bruxelles pour se rendre compte de l’omniprésence du correctivisme politique, migratoire et climatique qui y a cours. Nous ne pouvons nous empêcher de penser que ces activités remplacent des rites disparus de cette école puisque la chapelle a été convertie en réfectoire et salle de gymnastique, même si cette école fait toujours partie de l'enseignement libre catholique. Voici quelques-unes de ces activités :

    Les élèves de 2ème année 
    Nombreux ateliers abordant les différents aspects de l’alimentation (santé, empreinte écologique, etc.).

    Les élèves de 3ème année:
    Chaque épreuve de ces olympiades permettra aux élèves d’être sensibilisés à des thématiques relatives à l’énergie, à l’eau, au climat, au développement durable. 

    Les noms des ateliers sont assez évocateurs :

    • Au fil de l’eau
    • La recyclerie
    • Changements climatiques 
    • Protection des arbres 
    • Challenge du logo 
    • Énergies alternatives
    • Protection des espèces
    • Tri sélectif

    Les élèves de 4ème année:
    Les élèves seront répartis dans différents ateliers animés par :

    — Oxfam

    • Le rêve éveillé ou comment sortir de sa zone de confort.

    –          Comité de « Elèves Francophones »

    • L’école est raciste ? Et toi qu’en penses-tu ? Débattre du racisme et des discriminations de l’école.

    –          Entraide et Fraternité

    • Je vote 3 fois par jour, en mangeant. Manger autrement pour changer le Monde

    –          Quinoa

    • Jeu sensibilisant à la subjectivité de la classification des personnes.

    — Amnesty

    • Déconstruire les préjugés sur la migration.

    –          Asmae

    • L’importance de la communication non verbale.

    –          Ti Suka

    • Le mur de l’oubli ou la sensibilisation à la critique historique

    –          Le Biais vert

    • Animation par Félicien Bogaerts retraçant l’actualité par le prisme de l’écologie.

    –          Ecologie du son

    • Comment faire un orchestre avec 50 instruments atypiques.

    –          Migration

    • Rencontre avec des personnes en situation précaire.

    Anuana de Wever est une des deux fondatrices flamandes de « Youth for Climate », l'association belge qui a lancé ces marches pour le climate. Elle en appelle dans les colonnes du Standaard (anciennement un journal catholique de droite, il n’est plus ni l’un ni l’autre) à un « budget planétaire » pour assurer une « transition [énergique] mondiale » (26 janvier 2019, page 14).

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  • Retour des JMJ : le journal parlé du pape François lors du vol de nuit entre Panama et Rome

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    De Jean-Marie Guénois sur le site web du « Figaro » :

     « Dans l'avion qui l'a conduit de Panama à Rome dans la nuit de dimanche à lundi, le pape François a donné une conférence de presse où il a confirmé sa pensée sur plusieurs points d'actualité dont celui du mariage des prêtres »

     «Personnellement je pense que le célibat est un don pour l'Église». C'est donc un «non» ferme qu'il a opposé à l'éventualité d'autoriser le mariage des prêtres dans l'Église catholique latine: «Je ne le ferai pas, que cela reste clair. Je peux sembler peut-être fermé là-dessus mais je ne me sens pas de me présenter devant Dieu avec cette décision.» Pour bien affirmer sa détermination, François a même cité cette phrase de saint Paul VI: «Je préfère donner ma vie que de changer la loi du célibat». De même, il n'est pas question de mettre en place un système de «célibat optionnel» où le séminariste pourrait choisir son mode de vie, mariage ou célibat: «Je ne suis pas d'accord» a prévenu François.

    En revanche le pape jésuite s'est dit ouvert à une certaine évolution «pour permettre quelques possibilités» qui seraient réservées «à des endroits très éloignés» - comme les «îles du Pacifique» ou «l'Amazonie», selon des «nécessités pastorales». Et François de détailler: «On pourrait ordonner un homme âgé, marié, pour qu'il puisse célébrer la messe, administrer le sacrement de réconciliation et donner l'onction des malades». Cela signifierait, a encore expliqué le Pape, que «l'évêque donnerait seulement le «munus sanctificandi» [ qui est une des trois parts du pouvoir sacerdotal ndlr ], à ce type de prêtre alors que «l'ordination sacerdotale accorde les trois munera: crescendi, celui qui commande le pasteur ; docendi, celui qui enseigne et sanctificandi, celui qui sanctifie par les sacrements.

    Mais, a encore prévenu le Pape: «Je ne dis pas qu'il faut faire comme cela car je n'ai pas encore réfléchi, je n'ai pas suffisamment prié à ce sujet et les théologiens doivent l'étudier et en discuter» mais «je crois que la question doit rester ouverte, pour les endroits où l'on rencontre ce problème pastoral du manque de prêtre».

    Il a aussi précisé «ce n'est pas ma décision» mais «cela nous a été donné dans l'histoire de l'Église. C'est donc une chose à étudier, à repenser et à prier» mais les théologiens - le Père Lobinger a écrit «un livre intéressant» à ce sujet - réfléchissent actuellement à ce principe: «l'Église fait eucharistie et que l'eucharistie fait l'Église». Autrement dit: il faut bien des prêtres pour consacrer l'eucharistie sans quoi l'Église disparaît.

    Ce n'est pas la première fois que François évoque ses positions à ce sujet mais cette mise au point est importante puisqu'il a convoqué pour octobre 2019 un synode sur l'Amazonie où cette mesure pourrait être adoptée. « Certains évêques ne comprennent pas encore bien et ne savent pas quoi faire »

    *

     « L'autre sujet sensible que François a abordé fut celui de la réunion des conférences épiscopales qu'il a convoquées à Rome, à la fin du mois de février pour coordonner, sur un plan mondial, la lutte dans l'Église contre la minorité de prêtres pédophiles. «Il ne faut pas surestimer l'attente» quant aux résultats de cette réunion, a-t-il encore prévenu car «le problème des abus continuera» et pas «seulement dans l'Église» mais aussi «dans les familles» où «la honte» fait que tout reste «couvert». Il a aussi espéré que «la prise de conscience dans l'Église» puisse contribuer «à la prise de conscience dans la société».

    Pour ce qui du sommet au Vatican: «Ce sera une sorte de catéchèse» pour les présidents de conférences épiscopales parce que «certains évêques ne comprennent pas encore bien et ne savent pas quoi faire». La réunion se déroulera donc en trois directions: «la prise de conscience du drame» avec des témoignages notamment, l'étude de «la procédure» pour que les évêques sachent exactement «quoi faire» et enfin l'établissement de «programmes plus généraux» pour toute la chaîne hiérarchique, de l'évêque au président de conférence épiscopale. Le pape a conclu: «On priera» et il y aura des «liturgies pénitentielles pour demander pardon pour toute l'Église».

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    François a aussi évoqué la question de l'impact de l'avortement sur les femmes: «Le message de la miséricorde est pour tous, y compris pour la personne humaine qui est en gestation» et pour les femmes qui ont «fait cette chute. Il y a la miséricorde pour elles». Mais, a-t-il précisé, «la miséricorde est difficile car le problème n'est pas de donner le pardon: le problème est d'accompagner une femme qui a pris conscience d'avoir avorté. Ce sont des drames terribles». Et François d'évoquer la souffrance des femmes qui ont avorté: “Quand une femme pense à ce qu'elle a fait... je dis ici la vérité... Il faut être là au confessionnal [pour le réaliser ndlr]. Tout ce qu'on peut y faire, c'est de donner la consolation et de ne rien dire». D'où sa décision pastorale: «C'est pour cela que j'ai ouvert la possibilité d'absoudre l'avortement par miséricorde.» Et d'ajouter ce conseil: «Je conseille souvent, quand elles pleurent: ‘Ton enfant est au ciel: parle-lui, chante-lui les berceuses que tu n'as pas pu lui chanter'». Ainsi, «faut-il trouver une voie de réconciliation de la mère pour son enfant. Avec Dieu, c'est déjà fait. Dieu pardonne. Dieu pardonne toujours. Mais, la miséricorde est aussi pour elle et il faut travailler à cela. Le drame de l'avortement pour bien le comprendre, il faut être au confessionnal. C'est terrible”.

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    Le Pape a aussi été interrogé sur les cours d'éducation sexuelle qui font débat au Panama: «Il faut donner une éducation sexuelle. Le sexe est un don de Dieu. (...) c'est le don de Dieu pour aimer. Mais il faut donner une éducation sexuelle objective, comme les choses sont, sans colonisations idéologiques. Le sexe comme don de Dieu doit être éduqué, sans rigidité. Éduquer revient à faire sortir le meilleur de la personne, l'accompagner sur le chemin.”

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    Interrogé enfin sur la crise du Venezuela, le pape s'est montré très prudent: «Je soutiens tout le peuple vénézuélien” a-t-il lancé. “Un peuple qui est en train de souffrir, que ce soit d'un côté ou de l'autre, tout le peuple souffre.” Quant à l'action, il a rappelé que ce n'était pas son rôle: “Si je commençais à dire, ‘faites ceci' ou ‘faites cela', je me placerais dans un rôle qui ne me revient pas. Ce serait une imprudence pastorale de ma part. Je ferais du mal.” D'où son appel renouvelé à une “solution juste et pacifique” car “le sang n'est pas la solution”, laissant toutefois entendre la disponibilité de l'Église si le pays avait “besoin d'aide” pour travailler à un “accord commun”.

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    Interrogé, pour conclure, sur la fermeture d'un centre d'accueil de migrants en Italie où des enfants étaient scolarisés, le Pape a redit sa position sur ce sujet, mais en insistant sur sa “complexité” et la nécessité d'avoir de la “mémoire” car dans certains pays “comme les États-Unis, tous sont des immigrés”. Il a donc redit les principes: «recevoir le cœur ouvert, accueillir, accompagner, et faire croître pour intégrer», mais il a «aussi» noté, avec la même force, que «les gouvernements doivent faire preuve de prudence parce que la prudence est la vertu de ceux qui gouvernent». Ils se trouvent face à une «équation difficile» comme l'a montré l'exemple de “la Suède” qui a dû restreindre les flux d'entrée de migrants: «C'est la prudence du gouvernement» et «il faut penser avec réalisme». Le pape François a enfin pointé une autre face du problème, qu'il avait peu abordé jusque-là: «résoudre le problème de l'immigration revient aussi à aider le pays d'où ils proviennent, chassés par la faim ou par la guerre. Investir là où il y a la faim, l'Europe est capable de le faire». C'est donc «un problème complexe dont nous devons parler, sans a priori, en tenant compte de tous ces éléments”.

    Ref. Le Pape dit non au mariage des prêtres

    Ce titre de l’article du Figaro prête à confusion. Une chose est d’ordonner prêtres des hommes mariés, une autre de permettre aux prêtres de se marier. La seconde hypothèse n’a jamais été envisagée, et pour la première le pape dit devoir encore mûrir l'idée de confier à des hommes mariés un sacerdoce de seconde zone en quelque sorte:  « limité » à trois actes sacramentels: célébrer l’eucharistie, confesser et oindre les malades dans les lieux où l’on manque actuellement de prêtres au sens « plénier » du ministère sacerdotal. Une proposition plutôt bizarre formulée par un autre jésuite.  JPSC

  • Conclusion des JMJ de Panama et rendez-vous pour les prochaines JMJ au Portugal en 2022

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    De l'Agence I.Media :

    JMJ : ce n'est “pas demain, mais maintenant” que le Seigneur vous appelle !, lance le pape François aux jeunes lors de la messe de conclusion
     
    La jeunesse n’est pas une “salle d’attente” mais “l’heure de Dieu”, a affirmé le pape François le 27 janvier 2019 lors de la messe de conclusion des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de Panama.

    Pour sa dernière journée au Panama, le chef de l’Eglise catholique a retrouvé les participants aux JMJ là où il les avait laissés la veille, au parc Jean Paul II. La plupart des jeunes – environ 700.000 selon les organisateurs – ont passé la nuit sur place, à la belle étoile. Réveillés par le soleil, la chaleur et le bruit depuis plusieurs heures, ils ont de nouveau offert un triomphe à l'évêque de Rome lors de son passage en papamobile au milieu de la foule.

    Tout comme les personnes plus âgées, a affirmé le successeur de Pierre dans son homélie, les jeunes considèrent parfois que leur jeunesse est une “salle d’attente”, que leur vie est encore seulement “une promesse pour l’avenir qui n'a rien à voir avec le présent”. Alors, ils s’inventent “un avenir hygiéniquement bien emballé et sans conséquence”, une “fiction” de joie. Mais cet “entre-temps”, a mis en garde le pape, réduits les rêves à des “rêvasseries au raz du sol, mesquines et tristes”. Alors, “ce qui est né pour être prophétie et annonce du Royaume de Dieu finit enchaîné et appauvri”.

    “Chers jeunes, vous n’êtes pas l’avenir, mais l’heure de Dieu !”, s’est exclamé le Souverain pontife. “Il vous convoque et vous appelle ! (…) Pas demain, mais maintenant !” Le Seigneur n’est pas une “chose passagère” mais toute notre vie, a poursuivi le pape. Et “la vie est ajourd'hui, personnes ne peut vous promettre un demain !”. “Sentez que vous avez une mission et tombez-en amoureux”, a-t-il exhorté. Car “s’il manque la passion de l’amour, tout manquera”. Pour le Seigneur, il n’y a pas “d’entre-temps” mais seulement un “amour de miséricorde (…) concret, proche, réel”.

    La “joie festive” de la pêche miraculeuse

    “Dieu est concret car l’amour est concret” et c’est “un des éléments essentiels de la vie de chrétiens”, a poursuivi l’évêque de Rome en citant son prédécesseur Benoît XVI. Cet amour, a-t-il assuré, est la “joie festive qui naît en choisissant et en prenant part à la pêche miraculeuse de l’espérance et de la charité, de la solidarité et de la fraternité”. Et le pontife d’interpeller les jeunes en conclusion de son homélie : “Voulez-vous vivre la réalisation de l’amour du Seigneur ?”

    La célébration de cette messe est le dernier événement avec le pape François et l’ensemble des participants des JMJ. Le pays hôte du prochain rassemblement mondial doit être annoncé à la fin de la cérémonie. XLN

    Le prochain rassemblement des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) aura lieu au Portugal en 2022. (source)

    Le préfet du dicastère en charge des JMJ, le cardinal Kevin Farrell, a annoncé au terme de la messe de conclusion du rassemblement de Panama que les prochaines JMJ auront lieu au Portugal. Le choix de ce pays hôte était attendu, d’autant plus que le chef de l’Etat portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, avait fait le déplacement jusqu’au Panama. De plus, la tradition veut que les JMJ alterne une fois en Europe, une fois dans le reste du monde.

    Dans sa prise de parole, le cardinal Farrell a seulement annoncé le pays des prochaines JMJ. La date et la ville ont ensuite été communiquées à travers le compte Twitter des JMJ de Panama et ceux du pape François.

    Il s’agira donc de Lisbonne, en 2022. Ces JMJ se tiendront probablement en été, c’est-à-dire dans 3 ans et demi. Il s’agit de la plus grande durée entre deux rassemblements des JMJ.