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Actualité - Page 828

  • Quel mal ont donc fait les Chrétiens d'Orient pour qu'on leur accorde si peu de considération ?

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    De Monseigneur Gollnisch sur le Figaro Vox (lefigaro.fr):

    «Quel mal ont fait les Chrétiens d'Orient pour qu'on leur accorde si peu de considération ?»

    «Quel mal ont fait les Chrétiens d'Orient pour qu'on leur accorde si peu de considération ?»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La bienveillance des pays occidentaux envers les Chrétiens d'Orient, si nécessaire soit-elle, ne suffit pas à leur rendre justice, considère Mgr Gollnisch. Les Chrétiens d'Orient font partie de notre civilisation, la civilisation de la Méditerranée, et doivent être considérés comme tels, souligne l'homme d'Eglise.

    Monseigneur Gollnisch est directeur général de l'Œuvre d'Orient et Vicaire général de l'Ordinariat des catholiques orientaux en France. En 2016, il a publié Chrétiens d'Orient, résister sur notre terre (Cherche midi).

    Il est temps de redécouvrir l'unité de la civilisation méditerranéenne, notre civilisation.

    De l'Andalousie à la Turquie, de l'Algérie à la Provence, du Maroc à la Grèce et à la Croatie, les paysages se ressemblent, travaillés par les mondes grec et latin, araméen et arabe, égyptien et berbère. Les oliviers, les vignes, les palmiers, les collines qui descendent vers la mer, les pêcheurs, les chants, les temples: voici cette civilisation méditerranéenne, une et multiforme, liée à l'Afrique et à l'Arabie, à la Perse et à l'Europe centrale.

    Comment oublier ce que nous devons aux civilisations égyptienne, araméennes, et assyro-babylonienne? La Méditerranée que tant de gens du nord aiment rejoindre aux beaux jours ne saurait être une division entre deux mondes. Ce serait couper en deux notre propre civilisation, notre propre corps. Il est clair qu'une minorité musulmane se déploie en Europe, dans des pays qui n'y étaient pas habitués, ni préparés. Cela pose les problèmes que nous savons, qui ne sont pas insurmontables mais qui exigent des uns et des autres un retour sur soi-même, une conversion et une clarification qui pourront être bénéfiques à chacun.

    Au sud et à l'est de notre Méditerranée commune, il y a des chrétiens enracinés là depuis deux mille ans.

    Qu'est-ce que les chrétiens disent d'eux-mêmes? Qu'est-ce que les musulmans disent d'eux-mêmes? Et qu'est-ce que la laïcité dit d'elle-même, à un moment où plusieurs confondent la laïcité des pouvoirs publics, celle des services publics, de l'espace publique ou de l'opinion publique. Le prix de la laïcité a été remis en 2017 aux Femen qui avaient envahi la Cathédrale Notre-Dame et l'église de la Madeleine: comment aider dans ces conditions ceux des musulmans réticents à intégrer la laïcité?

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  • Existe-t-il un droit à l'émigration ?

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    Du site Breizh Info :

    Italie. Mgr Giampaolo Crepaldi : « Il n’existe aucun droit à l’émigration » [Interview] 

    « La Doctrine sociale de l’Église est claire : les peuples doivent rester dans leur Patrie. La politique décide si elle accueille ou non, la religion, elle doit annoncer le Christ. Mais peut-être certains l’ont-ils oublié… » Cette opinion énoncée par l’archevêque de Trieste, monseigneur Crepaldi, dans un entretien accordé au journal La Verità, que nous reproduisons ci après, semble en totale contradiction avec les propos du pape François et de la majorité de l’Église, notamment en Italie, où celle-ci est considérée comme la première force d’opposition au gouvernement italien.

    A lire quelques écrits du pape sur l’accueil des migrants, on a l’impression de se retrouver devant un nouveau dogme. Il y a, bien sûr, un besoin impératif d’assistance humanitaire, mais il faut faire la distinction entre assister et accueillir. Et la doctrine sociale de l’Église catholique ne prône pas l’accueil inconditionnel si souvent prêchée et connotée politiquement. La Verità a rencontré Mgr Giampaolo Crepaldi, archevêque de Trieste et président de l’Observatoire International Cardinal Van Thuân sur la doctrine sociale de l’Eglise, pour chercher à comprendre comment interpréter le problème sans tomber dans des slogans à l’emporte-pièce.

    La Verità : Mgr Crepaldi, les appels à accueillir [les migrants] se multiplient souvent aussi de la part d’hommes d’Eglise. Quels sont les critères que nous donne la Doctrine Sociale de l’Eglise pour affronter le problème des migrations sans tomber dans un angélisme béat ?

    Mgr Crepaldi : « Les migrants ne pouvant tous arriver à Lampedusa et être accueillis, il faut se pencher sur le problème avec une bonne politique, laquelle doit toujours rechercher le Bien Commun qui n’est pas seulement celui des migrants mais aussi celui de la nation qui les accueille et celui de la communauté universelle ».

    La Verità : C’est-à-dire ?

    Mgr Crepaldi : « C’est-à-dire que les politiques doivent considérer les besoins des demandeurs d’asile mais aussi s’interroger sur les possibilités réelles d’intégration. Outre l’assistance immédiate, il y a d’autres problèmes ».

    La Verità : Lesquels par exemple ?

    Mgr Crepaldi : « Combattre les structures criminelles qui organisent les passages de migrants, décourager la complicité de certaines ONG, ne pas décharger toutes les responsabilités sur l’Italie mais favoriser la collaboration européenne et méditerranéenne. La charité personnelle met souvent le cœur en premier sans voir les obstacles mais la politique doit réguler l’accueil de façon structurée pour le bien de tous ».

    La Verità : Selon le dixième rapport de votre Observatoire, la question de la relation avec l’islam revêt clairement une importance politique et doit donc être jugée d’après les principes de la Doctrine Sociale.

    Mgr Crepaldi : « La politique doit avant tout connaitre les religions desquelles elle s’occupe sinon elle ne fait preuve d’aucune rationalité. Cela doit aussi s’appliquer à l’islam. C’est aussi le devoir de l’Eglise, en un certain sens, qui ne devrait pas se limiter à un seul dialogue interreligieux ou à prêcher un accueil général et inconditionnel. Même l’Eglise devrait évaluer l’islam – tout comme les autres religions, du reste – à la lumière des principes de la Doctrine Sociale ».

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  • France : la chasse au Bellamy est ouverte !

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    De Jérôme Cordelier sur le site de l'hebdomadaire Le Point :

    La chasse au Bellamy est ouverte (et c'est une bonne nouvelle pour LR)

    PARTI PRIS. Sitôt nommée, la tête de liste LR est devenue le nouveau bouc émissaire des bien-pensants. Une entrée en campagne parfaite !

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  • Il ne faut pas avoir peur d'aller à la rencontre des musulmans

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne (Benoît Pénicault) :

    Vidéo – Père Henry Fautrad : « N'ayons pas peur d'aller à la rencontre des musulmans »

    Le Père Henry Fautrad, auteur de Musulmans - comprendre, rencontrer, aimer (éditions de l'Emmanuel) nous explique pourquoi aller à la rencontre des musulmans pour leur parler du Christ est important. « Les musulmans veulent rencontrer des chrétiens » nous confie-t-il.

     
  • "Notre-Dame au Coeur d'Or" : ouverture d'un nouveau collège - privé et hors contrat - en Belgique

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    Collège Notre-Dame au Coeur d'Or

    Un internat catholique pour garçons en Belgique

     Retrouvez-nous à une de nos présentations

    • A Banneux N-D – le mardi 5 février
    • A la Converserie (Saint-Hubert) – le dimanche 17 février
    • A Luxembourg-ville – le mardi 26 février
    • A Bruxelles (Montgomery) – le mercredi 27 mars (nouvelle soirée)
    • A la Converserie (Saint-Hubert) – le dimanche 31 mars

    Détails et inscriptions

    Une école secondaire en immersion anglaise

    Le Collège accueille les élèves de la 6e primaire à la 6e secondaire (de la 6e française à la Terminale).

    Sous le double patronage des Saints Don Bosco et Thomas d’Aquin, le collège délivre une formation intellectuelle complète, littéraire et scientifique, en immersion anglaise. Le néerlandais ou l’allemand complète la formation linguistique.

    Acquisition de connaissances et formation de l'esprit d'analyse

    Dépassement de soi et esprit d'équipe par la pratique du sport

    Une formation complète

    La pratique quotidienne des sports d’équipe, le chant choral, le théâtre et la découverte de la nature favorisent le développement du corps et la formation humaine.

    La prière personnelle et communautaire, la messe hebdomadaire et la formation catéchétique participent à la formation spirituelle des élèves.

    Un internat catholique

    Le Collège Notre-Dame au Coeur d’Or accueille les garçons en internat. Les gares de Libramont et de Marloie sont à quelques minutes en navette de l’école.

    L’internat permet de développer l’esprit d’équipe, d’organiser les temps d’études et de proposer des activités éducatives comme des rencontres au sein de l’école ou à l’extérieur,

    Les activités de l’internat sont proposées aux élèves externes.

    ViergeBeauraing Notre-Dame au Coeur d'Or, la Vierge de Beauraing

    Batiments de l'école secondaire et son parc à la Converserie

    Un cadre privilégié

    Situé dans un splendide massif forestier à la Converserie, le collège  bénéficie d’un écrin de quiétude pour la découverte de la nature, la pratique du sport et l’étude.

    La chapelle de Saint Hubert, lieu de sa conversion, jouxte les bâtiments du Collège.

    Indépendant

    "Le Collège a fait le choix de la liberté dans ses programmes et ses méthodes éducatives pour poursuivre notre objectif de formation intellectuelle, physique et spirituelle.

    Pour cette raison, le Collège est privé et hors contrat."

  • Marches pour le climat : une fanatisation abusive de l'enfance ?

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    Une opinion de Drieu Godefridi publiée sur le site de l'hebdomadaire "Le Vif" :

    "La fanatisation de l'enfance, une modalité de l'abus ?"

    Dérangeantes images que celles de ces enfants qui, avec la bénédiction de leurs parents, de leurs professeurs et de leur ministre (sic) vocifèrent en pleine rue des slogans politiques, à l'heure qui devrait les trouver en classe.

    L'écologisme, qui est la version politique de l'écologie, possède une indéniable force de séduction. Cette idéologie est, dans certaines régions du monde, essentiellement cantonnées à l'Europe occidentale, celle dont on parle, celle qui a les faveurs des médias et de l'écrasante majorité des journalistes.

    Pour autant, les tenants de cette idéologie devraient reconnaître la légitimité de limites, quand il s'agit de diffuser leur message. L'instrumentalisation de nos semblables au sens kantien -- considérer autrui comme un pur moyen au service de nos fins -- est toujours pendable, sur le plan moral. A fortiori l'est-elle quand il s'agit d'enfants.

    Il ne s'agit évidemment pas de soutenir que nous devrions isoler nos enfants de la politique : ce serait un leurre. Tout au contraire, l'appréhension du politique en tant que modalité fondamentale de l'agir humain, est un aspect crucial de l'éducation, et de l'initiation à l'esprit critique.

    Cette éducation suppose d'abord la maîtrise des savoirs élémentaires sans lesquels la vision du monde reste affreusement limitée. Les limites de mon langage sont les limites de mon monde, disait Wittgenstein. Rappelons, à cet égard, que les jeunes Belges francophones sont les moins capables en lecture parmi les 36 pays de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).

    L'initiation à la pensée critique suppose la confrontation progressive et par l'argumentation rationnelle de points de vue divergents -- sur le modèle médiéval de la disputatio.

    Toutes pratiques qui sont aux antipodes de la vassalisation politique de l'enfance par des adultes, sur le mode du slogan et de l'excommunication vengeresse.

    Une enfant de 15 ans ne peut se marier, acheter un bien immeuble, elle ne peut voter ni acquiescer à la plupart des actes juridiques de la vie courante, mais elle serait compétente pour juger publiquement de crimes contre l'humanité ?

    Quand une enfant lance de telles imprécations, délivre de souveraines condamnations -- crimes, criminels ! -- c'est-à-dire finalement des messages de haine, son instrumentalisation dépasse les limites de ce qui est acceptable dans une démocratie et dans un état de droit.

    Cette fanatisation de l'enfance est abusive.

  • Asia Bibi ressuscitée

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    De James Channan, o.p., traduction Laurence Desjoyaux, sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    La résurrection d'Asia Bibi

    Le dominicain pakistanais James Channan, très impliqué dans le dialogue interreligieux au Pakistan et fondateur du Peace Center de Lahore, témoigne pour La Vie de sa joie après l’acquittement définitif d’Asia Bibi et de ses espérances pour les chrétiens du pays.

    Quelle joie pour nous, en ce 29 janvier, d’apprendre qu’Asia Bibi était définitivement libre et que le recours contre son acquittement a été rejeté par le président de la Cour suprême du Pakistan, Asif Saeed Khan Khosa, assisté par deux autres juges !

    Enfin, il est reconnu une fois pour toutes qu’elle n’a pas proféré de blasphème contre le prophète de l’Islam et que toutes les charges retenues contre elles sont fausses et sans fondement. Enfin, il est dit que ceux qui ont témoigné contre la chrétienne sont des menteurs et ont donné un faux témoignage.

    Les dessous de la libération d’Asia Bibi

    Pour Asia Bibi, et c’est d’abord a elle que nous pensons, cette décision est une véritable résurrection des morts. Dieu l’a comme relevée du tombeau, sa cellule de prison dans le couloir de la mort où elle a passé huit ans. Cette femme pauvre et illettrée, qui était ouvrière agricole dans la périphérie de Lahore, n’a jamais faibli dans l’épreuve. Elle est pour nous l’exemple d’une foi forte dans le Christ ressuscité. Elle nous en a donné le témoignage pendant toutes ces années depuis le fond de sa cellule où planait l’ombre de la mort et maintenant elle est dans la joie d’une « résurrection ». Elle s’est battue pour prouver son innocence avec la force de la foi, comme un roc qui ne peut être ébranlé, et c’est vraiment une satisfaction de la voir aujourd’hui victorieuse. Je ne peux qu’imaginer à quel point ses nuits ont dû être sombres et ses rêves épouvantables quand la peine de mort a été prononcée contre elle en novembre 2010 et qu’elle a craint d’être pendue. Mais Asia est une femme pleine d’espérance et elle a toujours cru qu’un jour elle se relèverait et pourrait vivre à nouveau une vie libre et « normale ».

    Je veux saluer ici son avocat, Saif-ul-Malook, un musulman qui s’est battu pour elle et l’a défendue en risquant sa propre vie. Lui et sa famille ont reçu des menaces de mort de la part d’islamistes à tel point qu’ils ont dû fuir le pays et se réfugier aux Pays-Bas après l’acquittement d’Asia Bibi prononcé par la Cour suprême du Pakistan le 31 octobre 2018. Mais cet homme courageux est retourné à Islamabad pour défendre une dernière fois la cause de la chrétienne, ce 29 janvier, et il a gagné. J’imagine sa joie profonde.

    Le rejet de l’appel contre l’acquittement est une victoire de la justice. C’est la justice qui l’emporte au Pakistan.

    Le procès d’Asia Bibi était un test pour le Pakistan. Il a montré au grand jour comment des esprits dérangés et des musulmans radicaux détournaient cette loi sur le blasphème pour s’en prendre à n’importe qui et spécialement aux chrétiens les plus pauvres et sans défense. Je me réjouis de la position audacieuse des juges de la Cour suprême du Pakistan et de leur décision. Il ont rendu leur jugement librement, en conscience, sans se laisser influencer par les manifestations, les grèves et les menaces de la part de fanatiques islamistes qui ont accompagné chaque étape de l’interminable procès d’Asia Bibi. Le rejet de l’appel contre l’acquittement est une victoire de la justice. C’est la justice qui l’emporte au Pakistan. Notre système judiciaire, au plus haut niveau, rend la justice quelles que soient les circonstances et les conséquences possibles de ses décisions.

    Au Pakistan, un prêtre et un imam au service de la paix

    Tous les chrétiens et, je le crois, une majorité de musulmans, se réjouissent de cet acquittement définitif et éprouvent un grand soulagement que la Cour ait tranché, après tant d’années, en faveur d’Asia Bibi. J’espère qu’après cette décision les islamistes se garderont de toute fausse accusation et qu’ils craindront de faire de faux témoignages.

    Maintenant, Asia Bibi est libre. Mon regret est qu’elle ne puisse malheureusement pas vivre librement dans son propre pays, celui qui l’a vu naître. Elle est forcée, de crainte d’être un jour victime d’un attentat, de quitter le Pakistan et de s’installer ailleurs pour recommencer une vie libre.

    Que Dieu la bénisse, elle et sa famille, pour qu’elle puisse désormais vivre en paix et mener une vie de liberté.

  • "La sécurité de l’avenir ce sont les enfants" affirme le pape

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Panama 2019 : fiers de leurs enfants, un geste « éloquent » pour l’Europe

    Le pape évoque l’hiver démographique à l’audience générale

    La fierté des Panaméens hissant leurs enfants vers le pape est un geste « éloquent pour l’hiver démographique » de l’Europe, a souligné le pape François deux jours après son retour de voyage, ce 30 janvier 2019.

    En présidant l’audience générale Salle Paul VI au Vatican, le pape est revenu sur les Journées mondiales de la jeunesse, remerciant notamment les volontaires pour « leur accueil chaleureux et familial », tout comme l’accueil des Panaméens qui « ont accouru de partout pour (me) saluer avec une grande foi et un grand enthousiasme ».

    Le pape a évoqué « une chose qui (l’a) beaucoup touché : la foule portait les enfants à bout de bras ». Et de faire lui-même le geste : « quand passait la papamobile, tous avec leurs enfants, comme pour dire : “Voici ma fierté, voici mon avenir !”. Et ils montraient leurs enfants, et les pères et les mères étaient fiers de ces enfants. »

    « J’ai pensé, a confié le pape : quelle dignité dans ce geste, et combien c’est éloquent pour l’hiver démographique que nous sommes en train de vivre en Europe ! » « La fierté de ces familles sont les enfants, la sécurité de l’avenir ce sont les enfants, a-t-il ajouté ; un hiver démographique sans enfants est rude. »

  • De plus en plus d'enfants à naître avortés en fin de grossesse au Royaume-Uni

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    DE PLUS EN PLUS D'AVORTEMENTS TARDIFS AU ROYAUME-UNI : UNE BANALISATION DE L’IVG

     de genethique.org 

    Depuis cinq ans, 15 000 fœtus britanniques ont été avortés en fin de grossesse. Le secrétaire d’Etat à la Santé et aux Affaires sociales vient de révéler les statistiques sur les avortements tardifs au Royaume-Uni. Les avortements dits « tardifs » sont pratiqués après la 20ème semaine de grossesse. Là-bas, l’avortement est autorisé jusqu’à la naissance en cas de handicap, trisomie ou autre malformation fœtale.

    Ce nombre augmente depuis cinq ans : 2 753 en 2013, 3 564 en 2017. Soit une augmentation de 30% en cinq ans, pour un total de 14 996 avortements. Parmi les bébés avortés en 2017, 3 314 l’ont été à cause d’un « risque que l'enfant naisse gravement handicapé ». Rien que pour la trisomie 21, le nombre d’avortements a augmenté de 50 % en dix ans[1]« malgré une prise de conscience plus positive des personnes vivant avec cette maladie ». Et le personnel médical fait état d’une pression très forte sur les parents pour effectuer les dépistages prénataux, puis, en cas d’anomalie fœtale, pour avorter.

    Pourtant « des études montrent que les parents ne regrettent presque jamais de porter à terme un bébé qui va mourir »[2]Sans compter, que malgré des avortements tardifs, de plus en plus d’enfants naissent vivants[3]. Si aucune statistique n’est établie sur le sujet, le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists a rédigé plusieurs pages sur la façon de gérer cette question.

    A vingt semaines de grossesse, le cerveau du fœtus fonctionne déjà, et son cœur bat. Il a des cheveux et des ongles, sa mère sent ses coups de pieds et son hoquet. Il est même capable de réagir à des stimuli douloureux. A cet âge, personne ne peut affirmer que le fœtus n’est qu’un amas de cellules. L’augmentation des avortements à ce stade avancé témoigne d’une « normalisation de l’avortement », qui est un « signe inquiétant » de la façon dont la mort devient une « solution médicale ».

    Voir aussi : "Interruption Médicale de Grossesse" : vers un eugénisme assumé

  • Quand le pape confie : "C’est dans le confessionnal que j’ai compris le drame de l’avortement"

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Panama 2019: «C’est dans le confessionnal que j’ai compris le drame de l’avortement», confie le pape

    Conférence de presse dans l’avion Panama-Rome

    « C’est dans le confessionnal que j’ai compris le drame de l’avortement », a confié le pape François à la presse international dans le vol du retour de Panama (27-28 janvier 2019) où le pape a passé -cinq jours (23-27 janvier) pour la Journée mondiale de la jeunesse. Il parle de l’importance de « la réconciliation avec l’enfant non-né ».

    Andrea Tornielli, directeur éditorial du Dicastère pour la communication, propose une synthèse des paroles du pape pendant cette conférence de presse de 50 minutes, dans les colonnes de Vatican News en italien ce lundi 28.

    Le pape répond à des questions sur avortement, abus, et le Venezuela: « Pour comprendre le drame de l’avortement, il faut rester dans le confessionnal et aider les femmes à se réconcilier avec leur enfant non né. »

    Voici la réponse complète à la question sur l’avortement.
    AB

    Pendant le Chemin de Croix, un jeune a prononcé des paroles très fortes sur l’avortement : « Il y a une tombe qui crie au ciel et qui dénonce la terrible cruauté de l’humanité, c’est la tombe qui s’ouvre dans le ventre des mères… Que Dieu nous accorde de défendre la vie avec fermeté et de faire que les lois qui tuent la vie soient annulées pour toujours ». C’est une position très radicale. Je voudrais vous demander si cette position respecte aussi la souffrance des femmes qui sont dans cette situation et si elle correspond à votre message de miséricorde.

    Le message de la miséricorde est pour tous, y compris pour la personne humaine en gestation. Après cet échec, il y a la pure miséricorde. Mais une miséricorde difficile parce que le problème n’est pas de donner le pardon, mais d’accompagner une femme qui a pris conscience qu’elle a avorté. Ce sont des drames terribles. Lorsqu’une femme pense à ce qu’elle a fait… Il faut être dans le confessionnal, là tu dois donner la consolation et c’est pour cela que j’ai accordé à tous les prêtres la faculté d’absoudre l’avortement par miséricorde.

    Bien souvent, mais toujours, elles doivent « rencontrer » leur enfant. Moi, très souvent, quand elles pleurent et qu’elles ont cette angoisse, je leur conseille ceci : ton enfant est au ciel, parle avec lui, chante-lui la berceuse que tu n’a pas pu lui chanter. Et là, se trouve un chemin de réconciliation de la maman avec son enfant. Avec Dieu, la réconciliation est déjà là, Dieu pardonne toujours. Mais elle doit aussi élaborer ce qui s’est passé. Le drame de l’avortement, pour bien le comprendre, il faut être dans un confessionnal. Terrible. »

  • Unité et fidélité sont les forteresses du mariage

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    De Vatican News (Olivier Bonnel) :

    Le Pape à la Rote Romaine: «Unité et fidélité sont les forteresses du mariage»

    L’année judiciaire s’est ouverte ce mardi au Vatican. A ce titre, le Pape François a reçu en audience les membres de la Rote Romaine, un rendez-vous traditionnel pour faire le point sur le travail de ce tribunal ecclésiastique chargé de traiter les questions matrimoniales.

    «La société dans laquelle nous vivons est toujours plus sécularisée, et ne favorise pas la croissance de la foi», a relevé le Pape au début de son discours aux prélats de la Rote, avec pour conséquences que les fidèles catholiques ont des difficultés à témoigner un style de vie selon l’Evangile, en ce qui concerne aussi le sacrement du mariage. Dans ce contexte, il est nécessaire que l’Église, dans toutes ses articulations, agisse pour offrir un soutien spirituel et pastoral adapté» a expliqué François.

    Le Pape a rappelé que la mission des membres de la Rote se fondait sur deux «forteresses» : l’unité et la fidélité qui sont l’essence-même de l’Église du Christ.
    Au-delà de leur simple dimension spirituelle et théologique, a poursuivi le Pape, l’unité et la fidélité sont deux valeurs importantes et nécessaires, non seulement entre époux, mais en général dans les rapports interpersonnels et sociaux.

    «L’unité et la fidélité, ces deux biens inaliénables et constitutifs du mariage, sollicitent l’action pastorale de l’Église, a expliqué le Saint-Père, en particulier des évêques et des prêtres, pour accompagner la famille dans les diverses étapes de sa formation et de son développement» .

    Une coresponsabilité dans la préparation au mariage 

    François a aussi rappelé la nécessité d’une préparation au mariage qui recouvre trois dimensions : lointaine, proche et permanente. Si les responsables de cette formation restent avant tout les pasteurs, le Pape plaide aussi pour une plus grande participation de la communauté ecclésiale dans ce cheminement, qu’ils puissent être «coresponsables de cette pastorale, sous la conduite de l’évêque diocésain et du prêtre de la paroisse».

    Pour comprendre cette nécessité pastorale, le Pape a rappelé les figures d’Aquila et Priscille, qui furent des compagnons fidèles de saint Paul. Ce couple de riches Romains a été précieux dans la mission apostolique de Paul.

    «Demandons ainsi à l’Esprit Saint de donner aujourd’hui aussi à l’Église des prêtres capables d’apprécier et valoriser les charismes des époux avec la foi robuste et l’esprit apostolique d’Aquila et Priscille» a dit François.

    L’importance de la Parole de Dieu

    Le soin pastoral et permanent de l’Église pour le bien du mariage et de la famille demande plusieurs outils, a poursuivi le Saint-Père : d’abord l’enracinement dans la Parole de Dieu, à travers la Lectio Divina, la célébration des sacrements, la participation aux groupes de familles et aux services caritatifs et l’ouverture aux plus nécessiteux.

    Les époux qui vivent leur mariage dans l’unité généreuse et l’amour fidèle, en se soutenant mutuellement avec la Grâce du Seigneur sont aussi une aide pastorale précieuse pour l’Église a encore expliqué le Pape, qui a loué «cette fidélité silencieuse», qui ne fait pas de bruit, contrairement aux scandales des divorces et séparations largement répercutés.

    «La bonne nouvelle est que la fidélité est possible, parce qu’elle est un don, a précisé François, que ce soit à travers les époux ou dans le sacerdoce».
    Le Pape a enfin rappelé aux prélats de la Rote combien leur interprétation du droit matrimonial était au service du salut des âmes et de la foi des époux.

  • Quand un prêtre refuse la communion à un homme politique qui a voté pour l'avortement légalisé

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    De Violaine Epitalon sur le site du journal La Croix :

    En Irlande, un prêtre refuse la communion à un homme politique favorable à la légalisation de l’avortement

    Le père John Hogan a refusé la communion à Robert Troy, membre du Fianna Fail (parti conservateur irlandais) au Parlement lors d’une messe d’enterrement. Il avait voté en faveur de la légalisation de l’avortement en Irlande en décembre 2018.

    Robert Troy, membre du Fianna Fail (parti conservateur irlandais), s’est vu refuser la communion lors d’une messe d’enterrement à l’église de la paroisse de Saint Nicolas (Galway) pour avoir voté en faveur de la légalisation de l’IVG. John Hogan, prêtre de la paroisse catholique de Multyfarnham, (comté de Westmeath) a déclaré dans un tweet le 1er décembre 2018 s’être informé de la liste des députés ayant participé à la légalisation de l’avortement. « J’ai vu le nom de celui qui, il y a quelques années, se tenait sous mon toit et jurait être pro vie », précise-t-il. Et il poursuit : « le désir de pouvoir et de gloire pousse à commettre d’épouvantables choix. »

    À LIRE : Irlande, les députés ont légalisé l’avortement

    Le 13 décembre 2018, le parlement irlandais ratifiait une loi formalisant le résultat du référendum de mai 2018 : 66,4 % des Irlandais ont voté pour l’abrogation du 8e amendement de la constitution. Robert Troy, membre du parti conservateur au Parlement irlandais, et considéré comme « pro-life », a expliqué dans une interview avec le magazine Ireland’s Hot Press, les raisons pour lesquelles il a voté en faveur de cette loi. Selon lui, la légalisation de l’avortement était une nécessité sans laquelle les femmes étaient« victimisées et dans l’obligation de se rendre à l’étranger. » Bien qu’il avoue être perplexe quant au délai concernant l’interruption jusqu’à 12 semaines de grossesse, le politicien affirme en être venu « à l’ultime décision de voter oui ».

    Le combat des catholiques pro vie en Irlande

    Le père John Hogan ne cache pas ses positions politiques par rapport à l’avortement. Dans un tweet du 18 janvier, il dit apporter son soutien et sa bénédiction « à tous mes amis aux États-Unis qui participent à la Marche pour la vie. Je vous en prie, pensez à nous et priez pour nous, en Irlande, car nous devons redoubler d’effort dans notre campagne de résistance pour la vie », ajoute-t-il.

    Jusqu’à l’année dernière, l’avortement était interdit par le 8e amendement de la constitution irlandaise. Le sujet est facteur de divisions au sein du pays, empreint d’une culture très catholique. Ce n’est pas la première fois que les instances catholiques réagissent ainsi depuis la loi de décembre 2018. Le 21 janvier, Josepha Madigan, avocate et femme politique irlandaise, s’est vu refuser une salle de réunion au Mater Hospital des sœurs de la Charité (Dublin). « Nous nous engageons à respecter la dignité de la vie humaine », déclare l’hôpital. Josepha Madigan avait elle aussi participé à la campagne de légalisation de l’IVG en 2018 avec le parti irlandais Fine Gael.