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Actualité - Page 844

  • Bruxelles, jeudi 3 mai : conférence de Guillaume d'Alançon sur l'accompagnement des situations difficiles avec Louis et Zélie Martin

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    Tout au long de leur vie, les saints Louis et Zélie Martin, les parents de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, ont rencontré et accompagné de nombreuses personnes qui se trouvaient dans des situations difficiles. Aujourd'hui, en suivant leur exemple, de nombreuses personnes continuent ces accompagnements dans les centres d'accueil Louis et Zélie Martin. Comment peuvent-ils également nous aider aujourd'hui? C'est ce que Guillaume d'Alançon, auteur de nombreux livres sur les époux Martin et fondateur des accueils Louis et Zélie viendra nous expliquer ce jeudi 3 mai 2018 à 20h.
     
    Guillaume d'Alançon est délégué épiscopal pour la famille et la vie du diocèse de Bayonne. Marié et père de 5 enfants, il est l'auteur d'ouvrages en histoire et spiritualité.
     
    Auteur du livre "L'amour avec Louis et Zélie Martin"
    Louis et Zélie. Les Martin. La simplicité tinte en prononçant leur nom. Il ne s'agit pourtant pas d'une histoire à l'eau de rose. Les épines de leurs difficultés se sont consumées à la chaleur de la miséricorde divine. Comme un feu, ce couple nous indique le chemin : Jésus !Pour que l'amour irradie. Un itinéraire spirituel lumineux.
  • Béatification d'un prêtre hongrois assassiné sous le régime communiste

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    De Marina Droujnina sur zenit.org :

    Hongrie: béatification de János Brenner, prêtre assassiné sous le régime communiste

    «Mon plus grand désir c’est d’être un saint et de sanctifier les autres»

    Janos Brenner, martyr en Hongrie (1931-1957) @ brennerjanos.hu
    Janos Brenner, Martyr En Hongrie (1931-1957) @ Brennerjanos.Hu

    János Brenner, prêtre diocésain (1957), martyr, a été béatifié le 1er mai 2018, en Hongrie, lors d’une célébration eucharistique présidée au nom du pape François par le cardinal Angelo Amato, S.D.B., préfet de la Congrégation pour les causes des saints, sur le parvis de la cathédrale de Szombathely, à quelque 200 kilomètres à l’ouest de la capitale Budapest.

    Le pape François a autorisé, le 8 novembre 2017, la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret reconnaissant le martyre de János (Jean) Brenner, jeune prêtre hongrois de 25 ans, tué « en haine de la foi » en 1957, sous le régime communiste.

    L’authentification du martyre suffisait pour ouvrir la voie à la béatification : un autre miracle n’est pas nécessaire selon le droit canon.

    János Brenner est né le 27 décembre 1931 à Szombathely (Hongrie). Il a fait quelques années à l’école cistercienne avant que le gouvernement communiste ne prenne en charge les écoles catholiques du pays. L’expérience chez les prémontrés est restée un souvenir marquant dans son cœur, et à l’âge de 18 ans – tout en sachant que les ordres religieux seraient bientôt supprimés – il a commencé le noviciat à l’Abbaye cistercienne de Zirc et a reçu le nom de frère Anastase (Anasztáz).

    Le frère Anastase et ses camarades novices n’ont pu profiter que de deux mois de vie monastique régulière en été de 1950. En octobre, le p. Lawrence Sigmond, maître des novices de l’Abbaye de Zirc, a choisi de placer les novices dans des appartements privés afin de continuer leur formation clandestinement à travers des réunions hebdomadaires en petits groupes, loin des yeux de la police.

    Frère Anastase a prononcé ses vœux après le noviciat et il a finalement été ordonné prêtre en 1955. Il était particulièrement sensible aux besoins des enfants et il s’est montré très efficace dans l’enseignement et la formation des jeunes.

    Son désir de servir était si fort qu’il avait refusé d’arrêter même après avoir été averti par un commissaire du gouvernement des menaces personnelles proférées contre lui. Même lorsque son évêque lui a proposé de le transférer dans un endroit sécuritaire, le p. Anastase a préféré rester, plaçant sa confiance en Dieu.

    Dans la nuit du 14 décembre 1957, à Rabakethely, il a été appelé pour administrer les derniers sacrements à un homme mourant, mais il a été pris dans une embuscade dans l’obscurité d’un sentier forestier et il a été poignardé 32 fois. Quand les villageois l’ont trouvé mort le matin, il protégeait toujours de sa main le Saint Sacrement.

    Aujourd’hui, une chapelle marque l’endroit où il a été assassiné et les pèlerins viennent en procession de nombreuses régions du pays.

    Le père Anastase a tenu un journal pendant le noviciat : « Mon plus grand désir, écrivait-il, c’est d’être un saint, vivre une vie sainte et de sanctifier les autres. »

    Ce martyre est reconnu au cœur de l’année commémorant son martyre (1957-2017). Une commémoration interdite par les communistes jusqu’au changement de régime.

  • Bruxelles (La Cambre), 3 mai : le Messie de Händel

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  • De sérieuses questions sur les circonstances de la mort du petit Alfie Evans

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Le petit Alfie Evans est-il mort naturellement, ou a-t-il été poussé à mourir ? Il a reçu quatre médicaments non identifiés avant son dernier souffle… 

    C’est La Nuova Bussola Quotidiana, le journal dont la direction a rendu possible la rencontre entre Tom Evans et le pape François au Vatican, qui l'affirme : deux heures avant de mourir, peu après minuit le samedi matin du 28 avril, le petit Alfie Evans a reçu quatre médicaments. Sa situation s'est rapidement dégradée, de telle sorte que la journaliste Benedetta Frigerio l'affirme aujourd'hui : il n'est plus possible aujourd'hui d'affirmer avec certitude, comme on avait pu le penser, qu’Alfie est mort de mort naturelle. Si on l'a effectivement poussé à mourir, l’hôpital Alder Hey a appliqué une forme d'euthanasie doublée – si les affirmations de La Nuova Bussola sont exactes – d'une torture aussi cruelle pour l'enfant que pour ses parents.

    Certes, rien ne permet de dire combien de temps Alfie aurait pu survivre, lui qui a fait preuve d'une exceptionnelle combativité, d'une vraie rage de vivre après son extubation. Rien ne permet non plus de savoir si une recherche de diagnostic précis et un hypothétique traitement auraient pu lui assurer des mois ou des années de vie supplémentaires. Ce qui est certain, c'est qu’Alder Hey voulait sa mort.

    La Nuova Bussola a publié le film des événements depuis l’instant où Alfie Evans a été hospitalisé en décembre 2016. A l’époque, l'équipe médicale a décidé après un mois à peine qu'il fallait arrêter ces traitements. Intubé, il aurait pu profiter d’une trachéotomie. Mais alors que se déroulait la bataille judiciaire que l'on sait autour du petit garçon, on l'a laissé dépendant d'un tube respiratoire passant par le nez, qui a été remplacé seulement au bout de cinq mois – à l’époque, Tom Evans avait publié des photos dudit matériel, dont l'intérieur s'était révélé couvert de moisissures.

    C'est après son extubation, toujours selon La Nuova Bussola, qu’Alfie a été soumis à un traitement indigne. Alors que ses poumons avaient pris l'habitude d'être dilatés mécaniquement depuis une si longue période, il aurait fallu le sevrer doucement plutôt que de lui arracher le ventilateur de manière brutale, afin de ne pas provoquer sa mort immédiate. Il ne reçut pourtant aucun secours, même lorsqu'il a contracté une nouvelle infection pulmonaire après l'arrêt du ventilateur.

    Un médecin italien en lien avec Tom Evans lui a alors dit qu’Alfie devait recevoir des antibiotiques, qui lui furent également refusés. Malgré cela, le petit garçon a continué de respirer de manière autonome pendant plusieurs heures après cet arrêt de l'assistance respiratoire à 21:15 heure locale, le lundi 23 avril.

    Face à cette situation, Thomas Evans a lancé un appel pour qu'on apporte de l'oxygène à l’hôpital. Ce fut fait mais impossible d'y pénétrer en raison du barrage policier…  L'un des avocats de la famille, que le jeune père venait d'appeler de manière désespérée, est arrivé à ce moment-là : Pavel Stroilov a pu passer le barrage. Plusieurs personnes, dont l'une portant  un masque à oxygène, ont essayé de profiter de l'instant pour passer avec lui, sans succès. Mais cette femme a eu l'idée de lancer le masque par-dessus la rangée de policiers pour que l'avocat puisse l'attraper et le remettre aux parents d’Alfie. C'est à partir de ce moment-là qu'il a reçu cette aide à respirer, lui qui selon l’avocat de l’hôpital, Michael Mylonas, devait mourir dans les minutes suivant son extubation, ainsi qu'il l’avait dit lors de la dernière audience devant le juge Hayden.

    Les médecins de l'hôpital ont alors essayé d'enlever le masque à oxygène au petit garçon, au motif qu'il ne s'agissait pas de matériel hospitalier propre à Alder Hey, et ce par deux fois. Tom Evans a fini par obtenir gain de cause en soulignant que le protocole de mort approuvé par le juge Hayden ne parlait ni de privation d'oxygène ni d'arrêt de la nourriture. C'est en invoquant ce même fait qu'il a fini par obtenir que son fils soit nourri – mais seulement 36 heures après l’extubation,  un délai interminable pour cet enfant qui avait déjà subi le choc de l’arrêt violent de sa  ventilation. Nourriture maintenue au niveau minimal, mais Alfie a continué de vivre, protégé des médecins par ses parents, ouvrant les yeux de temps en temps et faisant preuve de réactions.

    La Nuova Bussola affirme qu'en échange d'une promesse de Tom de ne plus parler à la presse, l’hôpital Alder Hey s'est alors engagé à donner à Alfie davantage d’oxygène et d'assistance pour ses fonctions vitales. Peu après minuit, le samedi 28 avril, Alfie affichait une saturation oxygène de 98 pour 60 battements de cœur par minute, et sa situation était tellement stable que le jeune père espérait pouvoir ramener son fils à la maison dans de brefs délais – comme l'administration de l'hôpital le lui avait dit le vendredi après-midi.

    Selon LifeSiteNews, qui cite une source proche de la famille Evans (celle-ci n'ayant pas répondu aux demandes de commentaires présentées par le site pro-vie) Tom a alors été convoqué à une réunion au beau milieu de la nuit, inhabituelle, et il s'est absenté de la chambre. C'est alors, comme l’affirme aussi La Nuova Bussola,  qu'une infirmière est entrée dans la pièce où la maman d’Alfie, Kate James, somnolait, et où se trouvait un autre membre de la famille. L'infirmière a annoncé qu'elle allait administrer quatre médicaments à Alfie, sans préciser lesquels. Cela a été fait par injection, selon LifeSite.

    A peine 30 minutes plus tard, le taux de saturation en oxygène d’Alfie était tombée à 15, et deux heures plus tard, il était mort.

    Des médecins consultés par LifeSiteNews affirment ne pas comprendre pourquoi l’enfant  aurait reçu quatre médicaments différents. On pourrait expliquer l’administration d'un ou deux médicaments, pour sédater l’enfant ou combattre la douleur s'il était en état de détresse. Qu'il y en eût quatre leur paraît « mystérieux ». Ils recommande des analyses toxicologiques indépendantes.

    Ce que l'on sait, c'est qu'avant l’extubation d’Alfie, les médecins d’Alder Hey avaient signifié aux parents dans un document juridique qu'ils avaient l'intention d'utiliser un cocktail médicamenteux comprenant du Midazolam et du Fentanyl au titre du « plan de fin de vie » d’Alfie : ce sont des médicaments qui entraînent une dépression respiratoire. Tom Evans avait parlé à l'époque de « plan d’exécution »  de son fils.

    Un généticien italien cité par La Nuova Bussola a souligné dans un premier temps que la privation de nourriture assurerait à elle seule qu’Alfie ne puisse survivre longtemps : Bruno Dalla Dallapiccola a expliqué ainsi que sans nourriture par goutte-à-goutte, on ne pouvait certes dire combien de temps Alfie pourrait tenir, mais qu'il s'agissait en tout cas, qu'il respire ou non de façon indépendante, d'une « urgence ».

    Dans une affaire qui a scandalisé le Royaume-Uni en 2012, une infirmière à Alder Hey a parlé de sa détresse lorsqu'un garçon de 14 ans mourant du cancer a connu une fin épouvantable parce que, privé d'hydratation, il souffrait de la soif, la langue collée au palais…

    Mercredi, deux jours après le retrait de la ventilation d'Alfie, un autre généticien italien réputé, Angelo Selicorni,  se posait des questions sur le fait de savoir si Alfie été réellement en phase « terminale » étant donnée la durée de sa survie malgré l'assistance respiratoire : « Détaché des machines, l'enfant a résisté pendant des heures sans avoir la moindre intention de mourir », soulignait-il.

    Voilà autant de questions auxquelles il faudrait que l’hôpital apporte une réponse.  Mais il ne faudra pas trop y compter : la mort d’Alfie était réellement recherchée et l'administration de médicaments pour la hâter dans ce type de situation n'est que trop habituelle. L'euthanasie est déjà bien plus largement parmi nous que le corps médical ne veut l'admettre.

  • L'euthanasie en plein boom aux Pays-Bas

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    PAYS-BAS : LE NOMBRE D’EUTHANASIES A AUGMENTÉ DE 67 % EN CINQ ANS

     de genethique.org

    4 188 euthanasies ont été réalisées aux Pays-Bas en 2012. En 2017 il y en a eu plus de 7 000. C’est une étude, publiée dans le British Medical Journal, qui annonce ces chiffres.

    Steven Pleiter, « militant de l’euthanasie », est le directeur de la Levenseindekliniek[1], une clinique qui ne réalise que des euthanasies, notamment pour les personnes qui ont déjà essuyé un refus ailleurs. Il estime que cette forte augmentation est liée à « la fin du ‘tabou’ pour tuer des patients qui veulent mourir ».

    Si sa clinique a euthanasié 32 patients en 2012, il prévoit d’en euthanasier environ 720 d’ici la fin de l’année, et pour cela il recrute des médecins et des infirmières, à grand renfort de publicité, à la télévision, à la radio et dans les revues médicales, afin de passer de 57 médecins à plus de 100, car explique-t-il, «  Je m’attends à beaucoup plus de croissance dans les années à venir ».

    [1] Pays-Bas: une clinique ne respecterait pas les directives officielles en matière d'euthanasie

    Sources: Bioethics Observatory (20/04/2018)

  • Intercommunion : réunion cruciale aujourd'hui à Rome

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    De Sandro Magister traduit sur le site diakonos.be :

    Un cardinal, sept évêques et quatre nouveaux « dubia ». Cette fois sur l’intercommunion

    Samedi 28 avril dernier, le Pape François a reçu en audience le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, l’archevêque jésuite Luis Francisco Ladaria Ferrer, accompagné par le secrétaire de cette même congrégation, Giacomo Morandi.

    On peut raisonnablement imaginer qu’ils aient parlé du conflit qui se joue entre les évêques d’Allemagne quant à la possibilité de donner la communion également aux époux protestants mariés avec un catholique.

    En effet, en guise de confirmation, le 30 avril, la salle de presse du Vatican a déclaré qu’un sommet sur cette question se tiendrait justement le 3 mai prochain au Vatican.

    Mais comment cette question s’est-elle imposée à l’agenda ? Faisons quelques pas en arrière.

    Le 20 février dernier, la Conférence épiscopale allemande a approuvé à une large majorité un « manuel pastoral » d’instructions – qui n’a pas encore été publié mais dont le contenu essentiel a été immédiatement divulgué par le cardinal Reinhardt Marx, le président de la conférence – qui spécifie quand, comment et pourquoi autoriser une telle communion, bien au-delà des rares cas d’extrême nécessité prévus par le droit canon.

    Cependant, 13 évêques ont voté contre. Et sept d’entre eux, dont un cardinal, ont envoyé le 22 mars dernier leurs « dubia » par écrit à Rome dans une lettre adressée au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi demandant une clarification.  Ils ont également envoyé cette lettre pour information au cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, à Juan Ignacio Arrieta Ochoa de Chinchetru, le secrétaire du Conseil pontifical pour les textes législatif ainsi qu’au nonce apostolique en Allemagne, Nikola Eterovic.

    Les sept signataires de la lettre sont Rainer Woelki, cardinal archevêque de Cologne (au centre de la photo, avec le cardinal Marx à sa droite), Ludwig Schick, archevêque de Bamberg, Gregor Hanke, évêque d’Eichstätt, Konrad Zdarsa, évêque d’Augsbourg, Wolfgang Ipolt, évêque de Görlitz, Rudolf Voderholzer, évêque de Ratisbonne, et Stefan Oster, évêque de Passau.

     

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  • Qui peut communier ?

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    VE PN 106 Diacre-Abb--Augustin-re-oit-la-communion-du-Cardinal-357.jpg« Prenez et mangez-en tous ». A première vue, la liturgie eucharistique nous invite tous à communier. Sans exception. Dans les deux formes du rite romain. En réalité, le magistère de l’Eglise nous enseigne les conditions aussi bien indispensables que souhaitables pour recevoir fructueusement le Corps et le Sang du Christ. Quelles sont-elles ? Dans le mensuel « La Nef » du mois de mai 2018, l’abbé Laurent Spriet , prêtre du diocèse de Lyon (Communauté Totus Tuus) nous rappelle les conditions d’une communion fructueuse au Corps et au Sang du Christ :

    LES CONDITIONS INDISPENSABLES

    « Etre baptisé.

    Puisqu’une des finalités de la Communion est de nourrir en nous la vie divine, la première condition pour pouvoir recevoir l’eucharistie est d’avoir reçu le baptême. Les personnes non baptisées (donc les catéchumènes compris) ne peuvent donc pas recevoir la sainte Communion.

    Avoir la vraie foi en l’eucharistie, et une foi vivante.

    La participation à la communion eucharistique implique la communion dans la doctrine des Apôtres. Celui qui ne croit pas en la présence vraie, réelle, et substantielle du Christ en l’eucharistie ne peut pas communier.

    En outre, il faut être un membre vivant du Corps du Christ qui est l’Eglise. Il ne suffit pas d’appartenir de « corps » à l’Eglise, il faut encore lui appartenir de « coeur » c’est-à-dire avoir la « foi opérant par la charité » (Ga 5, 6).

    Etre en état de grâce.

    D’où la norme rappelée par le Catéchisme de l’Eglise catholique : « celui qui est conscient d’un péché grave [ou mortel] doit recevoir le sacrement de la réconciliation avant d’accéder à la communion »[1]. Notons bien que le jugement sur l’état de grâce appartient non pas au ministre qui distribue la sainte eucharistie mais bien uniquement à la personne qui s’approche de l’autel pour communier[2] : il s’agit en effet d’un jugement de conscience du communiant (cf. saint Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia vivit, n 37). ​Cette discipline de l’Eglise n’est pas nouvelle. Nous lisons en effet sous la plume de saint Jean Chrysostome : « Moi aussi, j’élève la voix, je supplie, je prie et je vous supplie de ne pas vous approcher de cette table sainte avec une conscience souillée et corrompue. Une telle attitude en effet ne s’appellera jamais communion, même si nous recevions mille fois le Corps du Seigneur, mais plutôt condamnation, tourment et accroissement des châtiments » (Homélies sur Isaïe 6, 3: PG 56, 139)​. Nous connaissons en effet les paroles très fortes de saint Paul aux Corinthiens que l’Eglise nous fait entendre le Jeudi-Saint : « Quiconque mange ce pain ou boit cette coupe du Seigneur indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même et qu’il mange alors de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s’il n’y discerne le Corps » (1 Co 11, 27-29). Recevoir le Corps du Christ en sachant que l’on est en état de péché mortel c’est Le recevoir indignement. C’est un sacrilège. Le pape Benoit XVI a attiré notre attention sur ce point en écrivant : « à notre époque, les fidèles se trouvent immergés dans une culture qui tend à effacer le sens du péché, favorisant un comportement superficiel qui porte à oublier la nécessité d’être dans la grâce de Dieu pour s’approcher dignement de la communion sacramentelle » (« Sacramentum caritatis », n 20). Pour être admis au banquet des noces de l’Agneau il faut avoir l’habit nuptial du baptême (Mt 22, 1-14) et s’il est sali (par le péché mortel), il faut le laver et le blanchir dans le Sang de l’Agneau (Ap 7, 14).

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  • Mai 68 : la grande désintégration

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    Du Figaro Vox (LeFigaro.fr) du 2 mars 2018 :

    Éric Zemmour : «Mai 68, la grande désintégration»

    ANALYSE - Famille, autorité, héritage, nation : au-delà de son aspect festif, le mouvement de Mai 68 précipita, par la remise en cause des valeurs traditionnelles, la grande désagrégation des sociétés occidentales.

    Maintenant on sait. On sait que Mai 68 n'était qu'une ruse de l'histoire. On sait que le marxisme emphatique des jeunes révolutionnaires n'était qu'une manière détournée de faire le jeu du marché. On a lu Régis Debray, dès 1978, et Luc Ferry, au milieu des années 1980. Avant eux, l'Américain Christopher Lasch, et tous les autres depuis. On sait que la «crise de civilisation» diagnostiquée alors par Georges Pompidou était surtout une mutation du capitalisme, qui passait d'un système fondé sur la production, l'industrie et l'épargne, à une économie basée sur la consommation, les services et la dette.

    On sait que même la «grève générale», rêve séculaire de tous les syndicalistes, a été noyée sous les augmentations de salaires - bientôt dévorées par la dévaluation du franc et l'inflation - et le retour de l'essence dans les stations-service pour les départs du week-end de la Pentecôte.

    On sait que le talent du slogan travaillé dans les ateliers de la Sorbonne s'est reconverti dans les agences de publicité. On sait que la libido des étudiants de Nanterre qui voulaient aller dans le dortoir des filles s'est transmuée en pulsion de consommation. On sait que leur universalisme utopique a fait le lit du marché mondial des capitaux et des marchandises.

    On sait que leur antiracisme généreux a forgé dans l'ouest de l'Europe des sociétés multiculturelles où chacun suit sa coutume, ses racines, sa loi religieuse. On sait que l'austérité virile des militants maoïstes a été subvertie et vaincue par le féminisme hédoniste du MLF et des mouvements «gays».

    On sait que Mai 68 a commencé avant mai 1968. A Vatican II, avec la chute de la pratique du catholicisme. Ou en cette même année 1965, avec la fin du baby-boom démographique. Ou en 1967, avec la légalisation de la pilule. Ou avec les émeutes raciales de Los Angeles ou les manifestations contre la guerre du Vietnam, ou l'émergence du «politically correct», la défense véhémente des minorités.

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  • La bioéthique, les chrétiens et la laïcité

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    De Benoît A. Dumas, lu sur le site de « France Catholique » le 30 avril 2018 :

    • "Ne pas se presser d’estimer que l’athéisme déclaré est moralement neutre. Car dans le domaine moral, il faut un référant d’ordre supérieur ou transcendant en fonction duquel orienter l’action humaine. Si ce pôle transcendant est explicitement nié ou rejeté, par quoi est-il remplacé ? Par un consensus historico-social sensiblement variable, plus ou moins universellement admis et reconnu ? Par un choix subjectif en principe libre, mais conditionné en fait par le contexte culturel et social ? Par mes intérêts personnels ou ceux de mon groupe, familial ou de classe ?

    Si je suis plutôt athée, mais d’un athéisme non catégorique, car l’idée et le sens du Bien supérieur habitent ma conscience et la sollicitent au point de qualifier finalement mon action, il convient de faire apparaître ce qu’implique cette idée de Bien, la réalité dont elle est l’indication et le signe, à laquelle elle renvoie et se rapporte. Car le domaine du Bien n’est pas purement idéal, conceptuel, théorique : il est consistant, extra-mental, affectif, attractif.
    Si je me situe ainsi, je suis agnostique et pas véritablement athée. Et je puis être en communion avancée avec ceux qui se réfèrent à Dieu comme Bien suprême et fondement de l’ordre moral - cet ordre moral étant entendu comme inspirateur au moins, et parfois guide précis, de la bonté de nos actions.

    • Le domaine de la bioéthique, comme son nom l’indique, est intrinsèquement pénétré par la moralité, parce qu’il touche profondément à notre humanité. Il est tout sauf moralement neutre ou indifférent (amour humain, respect de la vie humaine, processus de génération, parentalité, fin de vie..., je ne m’étends pas).
    • Les chrétiens (catholiques principalement) ont des positions précises sur la plupart des problèmes de bioéthique, positions qui sont couplées à leur foi chrétienne, mais qui n’en relèvent pas formellement, car elles peuvent être exprimées et explicitées en indépendance à l’égard de cette foi, c’est à dire de façon humaine et rationnelle. Ce sont des positions anthropologiques naturelles. Elles peuvent donc être proposées et défendues dans le champ de la laïcité républicaine (loi de 1905)
    • Cette anthropologie qui éclaire et irrigue les positions des chrétiens sur l’ensemble des questions de la bioéthique - positions opposées à la majorité des avancées sociétales contemporaines permises par les progrès de la techno- science, et qui tendent à déshumaniser la sexualité, la procréation, la filiation - est une anthropologie reliée à une philosophie de la nature. Cette philosophie de la nature est communément partageable, c’est à dire accessible à tous. Mais nous devons reconnaître qu’elle se fonde en définitive, sur la saisie de la nature humaine - et de la nature en général - comme étant créée par Dieu et, par sa volonté, façonnée telle. Le fait que la nature fasse des erreurs et commette parfois des monstruosités, qu’elle soit sujette à anomalies et accidents qui nous contrarient très fort n’est certes pas anodin.

    Mais ces déficiences font ressortir par leur existence même que le plus souvent, dans la plupart des cas, la nature fait le meilleur - on n’y prend pas garde... - et ne le fait donc pas par hasard, mais qu’elle répond à une organisation intelligente qui lui est transmise et imprimée. C’est pourquoi ce concept de « nature » n’est pas désuet ou ringard, il est un des piliers de notre compréhension du monde, et, dans l’ordre pratique, de la régulation du comportement humain.

    • Cela signifie que cette anthropologie dite naturelle se trouve reliée à certaines caractéristiques essentielles, dispositions ou lois, on dirait aujourd’hui « programmations », conduites à tenir... Et qu’il nous revient à nous qui sommes façonnés par cette nature, de la percevoir justement et de l’accueillir, car nous n’en sommes pas les maîtres et seigneurs. Bien au contraire, comme dans tous les autres secteurs de la morale humaine, nous avons à nous faire disciples enseignés et accepter de nous laisser sinon strictement conduire, du moins inspirer. En résumé, la bioéthique est partie constitutive d’une anthropologie elle-même reliée au souverain Bien.
    • Nous restons dans le cadre de la laïcité républicaine à condition de faire reconnaître que l’adhésion à Dieu souverain Bien (ou sa reconnaissance) inspirateur de nos positions sur ces problèmes, est elle-même une attitude qui n’est pas de l’ordre d’une foi particulière subjective, mais de la droite raison et de la sensibilité morale usant de leurs potentialités ou ressources propres. « Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un arbre gâté porter de bons fruits » (Matthieu 7, 17-18) » C’est parce que nous sommes aptes à justifier et fonder en raison notre relation de créatures au Bien transcendant - Bien qui nous appartient et auquel nous appartenons tous - que les requêtes de la bioéthique soutenues par les chrétiens et par d’autres secteurs de population non chrétiens (il y en a...), ne sont pas « confessionnelles » à proprement parler, et donc ne contreviennent pas à la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Nos positions dans ce domaine peuvent s’affirmer comme étant citoyennes et laïques, non soumises à une appartenance religieuse positive.
    • Pour que ce courant passe et prenne de la force, qu’il soit accepté par les tenants de la laïcité « à l’ancienne » ou du laïcisme, il faudrait que le peuple chrétien dans son ensemble, à commencer par ses pasteurs (en général assez réservés), acquière et développe une claire vision du droit inaliénable de tout homme et de ses capacités intrinsèques à s’auto-percevoir, se saisir et s’exprimer comme être existant dans le champ d’une moralité qui le précède. Nous sommes mesurés et polarisés par la lumière et l’attrait du souverain Bien créateur. Ce que je dis de la personne individuelle est valable pour le groupe humain et ses manifestations citoyennes.

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  • La science a des limites à respecter et nécessite un sens de responsabilité éthique

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    De Vatican News (Manuella Affejee) :

    Le Pape rappelle la responsabilité éthique de la science

    Le Pape recevait au Vatican, ce samedi 28 avril 2018, les participants à une conférence internationale sur la médecine régénérative. Promue par le Conseil pontifical pour la Culture, en collaboration avec plusieurs autres organismes et associations, «Unite to cure», réunit représentants du monde de la culture, de la société, et de diverses religions.

    Dans son discours, le Pape a choisi de revenir sur le parcours de cette conférence, qui repose sur 4 concepts : prévenir, réparer, soigner et préparer l’avenir.

    François plaide en premier lieu pour une «culture de la prévention». De nombreuses maladies, -liées aux changements radicaux de notre civilisation moderne-, pourraient être évitées. Comment ? En accordant, par exemple, une «attention plus grande à notre style de vie, à la culture que nous souhaitons promouvoir», en adoptant des mesures préventives dès l’enfance. Cette culture de la prévention requiert une «action globale constante», note le Pape, qui doit être l’affaire de tous, pas seulement des institutions sociales ou gouvernementales.

    La science a des limites à respecter

    Le Pape a ensuite évoqué deux concepts centraux de cette conférence : réparer et soigner. Des progrès notables ont été accomplis dans le champ de la médecine régénérative et de la recherche cellulaire, concentrées essentiellement sur la découverte et l’expérimentation de nouvelles thérapies, face aux maladies rares, auto-immunes, neurodégénératives et autres. L’affirmation de la science, le développement de technologies toujours plus élaborées et complexes permettent de mieux comprendre la structure des organismes vivants, et d’intervenir sur eux de manière précise, note le Souverain Pontife. Ces progrès nécessaires doivent aiguiser la conscience de notre responsabilité éthique envers l’humanité. «L’Eglise loue chaque effort de recherche (…) destiné au soin des personnes souffrantes » ; elle rappelle aussi un principe fondamental: «tout ce qui est techniquement possible ou faisable n’est pas forcément éthiquement acceptable». «La science, comme toute autre activité humaine, sait qu’elle a des limites à respecter pour le bien de l’humanité même, et nécessite un sens de responsabilité éthique», rappelle encore le Pape.

    Préparer l'avenir, créer des synergies

    Si nous voulons préparer l’avenir, -4e concept du parcours-, nous devons agir avec une sensibilité accrue, à mesure que les moyens mis à notre disposition deviennent puissants. La réflexion sur la santé, insiste le Saint-Père, doit s’insérer dans un contexte plus large que le seul champ scientifique et qui implique «notre capacité à préserver et sauvegarder l’environnement, l’exigence de penser à tous », surtout aux plus faibles, aux malades, et ceux qui n’ont pas accès aux soins.

    Penser à l’avenir signifie «entreprendre un itinéraire signé par un double mouvement. Le premier, ancré à une réflexion interdisciplinaire ouverte, qui associe de multiples experts et institutions, et permet un échange réciproque de connaissances ; le second, constitué d’actions concrètes en faveur de ceux qui souffrent». Ces deux mouvements préconisés par le Pape exigent «la convergence des efforts et des idées, capables d’impliquer représentants de diverses communautés : scientifiques et médecins, patients, familles, étudiants, leaders religieux, philanthropes», etc. Cette synergie des efforts, avait-il rappelé au début de son intervention, doit se faire «en dépassant les préjudices». 

  • Le libéralisme : une erreur anthropologique

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    Du Figaro Vox (LeFigaro.fr) (Eugénie Bastié) :

    John Milbank : « Le libéralisme est une erreur anthropologique »

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Dans « La politique de la vertu », le théologien et philosophe britannique John Milbank, théoricien du « blue socialism » propose une alternative au libéralisme dans le retour d'une éthique des vertus et une économie sociale de marché fondée sur la coopération.

    John Milbank est un théologien chrétien anglican, professeur de religion, politique et éthique à l'université de Nottingham. Il a publié La politique de la vertu avec Adrian Pabst (Desclée de Brouwer, 537p, 24€).

    FIGAROVOX.- Dans votre livre «La politique de la vertu», vous critiquez abondement le «libéralisme» qui est selon vous dans une «métacrise». Qu'entendez-vous par là?

    John MILBANK.- Le libéralisme peut vouloir dire beaucoup de choses. C'est avant tout une erreur anthropologique: l'intuition d'Hobbes et de Locke de construire une théorie politique en partant des individus isolés, détachés de tous liens. L'individu est décrit comme une créature inquiète et désirante faisant preuve de volonté, et non plus comme un être constitué par ses liens aux autres ayant des finalités. Ce libéralisme pense de façon abstraite l'individu en dehors de tout contexte culturel, social ou historique. Il s'agit de déterminer ce qu'un système politique doit nécessairement être, en le déduisant d'un hypothétique état de nature, sans traits culturels. Alors que le libéralisme est souvent associé à l'optimisme, il fait preuve en réalité d'un pessimisme anthropologique radical, même s'il est censé être socialement amélioré par le miracle de la main invisible. Une autre forme d'anthropologie libérale est celle de Rousseau, qui pense lui aussi l'individu isolé de tout comme originellement bon. L'association a tendance à corrompre l'individu, en introduisant la rivalité, l'avidité. Cela implique un différent type d'ingénierie sociale pour produire une société qui minimise la rivalité. Ce sont deux formes de pessimisme: pessimisme au niveau de l'individu jugé intrinsèquement égoïste, ou pessimisme au niveau d'un processus culturel jugé intrinsèquement corrupteur. Dans les deux cas, cela repose sur une dualité instaurée entre nature et culture.

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  • L'africanisation de l'Europe est inscrite dans les faits

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    Du site Jeune Afrique, cette interview datée du 6 mars 2018 :

    Stephen Smith : « L’Europe va s’africaniser, c’est inscrit dans les faits »

    Ancien journaliste (1986-2005), désormais professeur d'études africaines à l'université Duke, aux États-Unis, Stephen Smith a délaissé la politique du continent pour la géographie de ses peuples le temps d'un ouvrage : « La ruée vers l'Europe ». Un livre polémique mais documenté sur les liens migratoires entre l'Europe et l'Afrique. Il répond aux questions de Jeune Afrique.

    Beaucoup le connaissent pour son livre Négrologie, paru en 2003, qui avait défrayé la chronique et alimenté les polémiques. D’autres se souviennent de sa couverture et de ses analyses du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, pour lequel il a, là aussi, été très critiqué. Passé à Libération et au MondeStephen Smith n’a en réalité jamais fait consensus parmi la foule des africanistes.

    Depuis 2007, il a quitté le monde de la presse pour un rôle plus universitaire. Il est désormais professeur d’études africaines à l’université Duke de Caroline du Nord, aux États-Unis. Mais Stephen Smith n’en a pas pour autant fini avec la polémique. Sans avoir peur des critiques, il a publié le 7 février dernier La ruée vers l’Europe. Il y décrit comment l’Europe va, selon lui, s’africaniser, processus normal issu d’un déséquilibre entre une Europe qui abritera 450 millions d’habitants en 2050 et une Afrique qui en comptera 2,5 milliards.

    Jeune Afrique : Dans votre livre, vous affirmez qu’une immigration massive de l’Afrique vers l’Europe est inéluctable. Pourquoi ?

    Stephen Smith : Parce que l’Afrique va faire ce que toutes les parties du monde – l’Europe, l’Amérique latine, l’Asie – ont fait avant elle en achevant leur transition démographique. Depuis 1930, quand l’Afrique comptait 150 millions d’habitants, sa population a été multipliée par 8. Aujourd’hui, il y a 1,3 milliard d’Africains, dont 40% ont moins de 15 ans !

    Leur nombre va encore presque doubler à l’horizon de 2050 – et il ne s’agit pas là d’une spéculation hasardeuse, puisque les parents des enfants qui vont naître à cette échéance sont déjà parmi nous. En 2050, l’Europe comptera 450 millions d’habitants vieillissants. Les 2,5 milliards de jeunes Africains en face feront alors ce que les Européens ont fait quand ils sont passés de familles nombreuses à forte mortalité à des familles plus restreintes et des vies plus longues : ils vont partir en masse à la recherche de meilleurs chances de vie.

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