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Actualité - Page 845

  • Victoire pro-life au Salvador

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    De Marie Smith sur LifeNews.com :

    Victoire ! El Salvador rejette la législation pour légaliser l'avortement

    Une victoire pro-vie s'est produite hier au Salvador, l'un des pays pro-vie les plus forts du monde, lors des votes anticipés sur deux projets de loi visant à modifier le code pénal pour permettre des exceptions à l'avortement. Un nouveau Congrès débutera le 1er mai sous le contrôle de l'Alliance républicaine nationaliste conservatrice (ARENA) qui devrait maintenir la protection de l'enfant à naître contre la violence de l'avortement.

    Les défenseurs pro-vie ont fait pression contre un effort international pour ajouter des exceptions à l'interdiction de l'avortement du Salvador. Selon le New York Times, "ce qui semblait être l'élan il y a quelques semaines en faveur de l'assouplissement de la loi a été vaincu par une alliance de conservateurs sociaux et d'organisations religieuses qui ont réussi à convaincre les législateurs dans les derniers jours de ce que leur vote pourrait leur coûter."

    Le soi-disant «élan» résultait en grande partie de la sensibilisation médiatique et du battage médiatique créés par des organisations militantes pro-avortement internationales telles que le Centre pour les droits reproductifs, Human Rights Watch et Ipas qui espérait que le Congrès salvadorien suivrait les récentes recommandations du Chili : modifier sa protection constitutionnelle pour les enfants à naître afin de permettre des exceptions pour l'avortement.

    Julia Regina de Cardenal, dirigeante pro-vie, présidente de la Fondation Yes to Life qui était autrefois l'une des responsables de l'effort abouti afin d'amender la constitution pour protéger les enfants dans l'utérus, s'est prononcée contre l'ingérence internationale et a appelé l'avocate pour la défense des droits de l'homme, Raquel Caballero, à enquêter sur le financement des organisations qui, au Salvador, dirigeaient les efforts pour changer la loi afin de déterminer le niveau d'influence extérieure.

    Les défenseurs pro-vie ont soutenu que la grande majorité des Salvadoriens défendent la vie de la conception et que "l'affaire de la légalisation de l'avortement est un pur intérêt étranger et non un intérêt national".

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  • Pape François : quel bilan pour cinq années de pontificat ?

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    Dans son n° 302 (avril 2018) le  magazine « La Nef » revient sur les cinq ans de pontificat du pape François : un bilan provisoire mais  sans concession  dressé par Christophe Geffroy :

    François©Pixabay-620x330.jpg« Le cinquième anniversaire de l’élection du pape François – c’était le 13 mars 2013 – a donné lieu à maints commentaires insistant tout particulièrement sur les sondages : sa popularité resterait globalement très élevée tout en baissant significativement chez les catholiques. Ces aspects ne sont pas sans intérêt, mais ils sont trop volatiles et peu fiables pour appuyer une analyse de fond. Certes, on ne peut que se réjouir de la popularité du pape si elle contribue à mieux faire connaître et aimer le catholicisme. Si l’image de l’Église peut en être rehaussée, on ne sait pas grand-chose de l’impact que cela entraîne en termes d’évangélisation, de conversions, de pratique religieuse…

    Revenons donc à des éléments plus solides pour réfléchir sur ces cinq ans de pontificat, sans prétendre tirer un quelconque bilan qui serait bien prématuré.

    LA RÉFORME DE LA CURIE

    Il y a cinq ans, au moment du conclave, le sujet dominant était la réforme de la Curie, laquelle avait particulièrement gêné l’action de Be­noît XVI. C’est un chantier complexe qui rencontre une opposition d’autant plus réelle que François a eu l’art et la manière de s’aliéner une partie de cette Curie. Chaque année, ses discours à cette institution romaine sont une attaque en règle contre ses membres, parfois d’une intense violence, comme en décembre dernier où il parlait « de ceux qui trahissent » et « se laissent corrompre par l’ambition ou par la vaine gloire ». Concrètement, ce chantier n’a abouti pour l’heure qu’à des réalisations modestes : création d’un conseil spécial du pape, le C9, dont il n’est encore rien sorti d’important ; regroupement de différents petits dicastères en deux grands ministères consacrés à la question sociale et aux laïcs ; apparition d’un pôle économie qui ne semble pas s’être imposé face à la Secrétairerie d’État.

    Et le paradoxe est que François, qui plaide pour la collégialité et pour une plus grande décentralisation, est perçu à Rome comme un pape particulièrement autoritaire, davantage dans la lignée d’un Pie XI que d’un Jean-Paul II ou d’un Benoît XVI. Sentiment également partagé par des prêtres qui ne comprennent pas ses propos peu paternels et assez durs contre les « rigides ».

    Lors des synodes, François plaide pour une parole libérée, comme cela s’est manifesté au cours des deux synodes sur la famille. Mais le choix des intervenants phares – en l’occurrence ici le cardinal Kasper – n’était pas neutre et forcément de nature à orienter les débats dans un certain sens, précisément celui voulu par le pape. Ce faisant, ces débats, qui abordent des aspects doctrinaux, finissent par accentuer les clivages et durcir les oppositions, mettant sur la place publique des controverses dont peu de chrétiens sont capables de saisir les subtilités. Peut-être font-ils avancer la « pastorale » et donnent-ils de l’Église une image « ouverte », mais au prix d’un trouble certain d’une partie des fidèles et du clergé qui attendent du Magistère clarté et sûreté.

    UNE NOUVELLE COMMUNICATION

    François, plus sensible à la pastorale qu’à la doctrine, semble se moquer de ces inconvénients, il affirme que les critiques ne l’empêchent pas de dormir et avance fermement dans la voie qu’il s’est tracé, certain de travailler pour le long terme conformément à son adage : « le temps est supérieur à l’espace ».

    Pour faire passer ses idées, il a banni tout intermédiaire et a inauguré une nouvelle forme de communication, simple et directe : jamais un pape n’a autant parlé aux médias, n’a donné autant d’interviews, publié autant de livres d’entretiens (1). Il aime également répondre aux questions des journalistes (surtout dans les avions) d’une façon improvisée, créant souvent des polémiques ou des malentendus obligeant régulièrement la salle de presse du Saint-Siège à des communiqués rectificatifs ou explicatifs. Sa parole passe, elle est appréciée et relayée par les médias, mais n’est-elle pas dévalorisée par une telle inflation verbale ? Quoi qu’il en soit, sa popularité doit beaucoup à ce mode de communication, d’autant plus qu’il aborde principalement des sujets en phase avec l’idéologie dominante (migrants, pauvreté, inégalités, dialogue entre religions, écolo­­­gie…), sans passer néanmoins sous silence les thèmes qui fâchent comme ceux liés à la « culture de vie » ou son amour des dévotions populaires – toutes choses peu répercutées. Et les grands médias l’ont jusqu’ici ménagé sur les affaires de pédophilie et insistent peu sur ses charges fréquentes, si justifiées, contre l’argent-roi, la finance ou le consumérisme.

    Finalement, tout cela ne dit sans doute pas ce qui est pour François la priorité : bâtir une « Église pauvre pour les pauvres », la rendre attrayante pour que tous puissent découvrir la miséricorde de Dieu qui s’adresse à chacun d’entre nous, d’où ses appels réité­rés à l’évangélisation des « périphéries », urbaines ou existentielles.

    Christophe Geffroy

    (1) Un nouveau livre du pape François sur la jeunesse est paru le 22 mars : Dieu est jeune. Conversation avec Thomas Leoncini, Robert Laffont/Presses de la Renaissance, 160 pages, 16 €.

    Ref. Cinq ans de pontificat

    Christophe Geffroy  est le directeur-fondateur du mensuel « La Nef ». Il est aussi auteur, notamment de Faut-il se libérer du libéralisme ? (avec Falk van Gaver, Pierre-Guillaume de Roux, 2015), Rome-Ecône : l’accord impossible ? (Artège, 2013), L’islam, un danger pour l’Europe ? (avec Annie Laurent, La Nef, 2009), Benoît XVI et la paix liturgique (Cerf, 2008).

    JPSC

  • Dans dix ans le Moyen Orient sera islamisé et viendra ensuite le tour de l’Europe

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    Du site de Radio Notre-Dame :

    Les vérités  2018 – Les évêques du Liban sonnent l’alerte : dans dix ans le Moyen Orient sera islamisé et viendra ensuite le tour de l’Europe. Immigration et antisémitisme reviennent à la « une » de l’actualité.

    L’évêque orthodoxe du Mont Liban et de Tripoli, George Saliba, estime que « les chrétiens disparaîtront inévitablement du Moyen-Orient, même du Liban ».

    • Georges Saliba n’est pas optimiste concernant l’avenir des chrétiens du Moyen-Orient. « Si la situation reste telle qu’elle est actuellement, les chrétiens du Moyen-Orient disparaîtront dans une dizaine d’années, même du Liban », dit-il dans un entretien au journal libanais L’Orient Le Jour.

    Le prélat, pourtant, n’est pas un pessimiste. Il est plus conscient que d’autres de la fragilité des chrétiens du Moyen-Orient. « 70 % des chrétiens de Syrie ont quitté leur pays depuis le début de la guerre en 2011. Le pays comptait plus de deux millions de chrétiens et 85 % des chrétiens d’Irak, qui étaient environ un million et demi en 2003 à la chute de Saddam Hussein, ne vivent plus dans leur pays. Leur exode s’est accéléré avec l’arrivée du groupe État islamique en 2014.

    Ces chrétiens déplacés se sont établis notamment au Canada, en Australie, en Europe, en l’Allemagne, en Suède, aux Pays-Bas, en Belgique et en France.

    « Au Liban, de nombreux chrétiens de la communauté syriaque, qui compte actuellement 80 000 âmes, sont partis avec le début de la guerre civile en 1975.

    « Le seul chef d’État libanais qui avait saisi l’importance du Liban pour les chrétiens d’Orient était Camille Chamoun. Il avait œuvré concrètement lors de son mandat (1952-1958) à faire du Liban un pays refuge pour tous les chrétiens d’Orient. Depuis, personne n’a vraiment été sensible au dossier des chrétiens de Turquie, de Palestine, de Syrie, d’Irak et de Jordanie », note l’évêque Saliba. Camille Chamoun avait aidé de nombreux chrétiens de la région établis au Liban à avoir accès à la nationalité libanaise, sachant que cette nationalité ne s’acquiert pas par le droit du sol mais par le droit du sang. Mgr Saliba déclare : « Il faut voir les choses en face, il est nécessaire que les dirigeants politiques chrétiens libanais se réveillent, estiment véritablement le danger et qu’ils agissent en conséquence. Mais vu la façon dont les choses se présentent, je ne suis pas du tout optimiste. » Oui, il nous reste de nombreuses églises en Turquie. Oui, elles sont belles et vieilles et témoignent de l’ancienne appartenance chrétienne de la région.

    Pour Mgr Saliba, homme ouvert et tolérant, « l’avenir appartient à l’islam ».      

    « Regardez ce qui se passe actuellement en Europe. L’Occident est athée : avec les changements démographiques et les déplacements des populations qui s’opèrent aujourd’hui, il finira par s’islamiser ».

    « Cette islamisation ne touchera pas uniquement le Moyen-Orient d’où les chrétiens auront disparu, mais toute l’Europe qui deviendra non seulement athée mais musulmane aussi », souligne Mgr Saliba en conclusion.

    Il est vrai que l’immigration et l’antisémitisme deviennent deux majeures de la géopolitique française.

    1- 300 000 à 400 000 nouveaux immigrés arrivent chaque année en France par le biais du regroupement familial et du droit d’asile.

    2- Les attentats et meurtres anti-juifs et anti-chrétiens se multiplient. Citons les deux derniers, significatifs: le père Hamel, égorgé dans son église, et Mireille Knoll, octogénaire juive tuée à coups de couteau.

    3- 2 200 mosquées sont en service en France.

    L’évêque Saliba sonne le tocsin, extrapole les drames du Moyen Orient, et nous demande d’en tenir compte.

    Ne restons pas aveugles. Une  prise de conscience des réalités géopolitiques devient une urgence. L’avenir de l’Europe et de la France est en jeu.

  • Le petit Alfie Evans est mort

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    Source

    Alfie Evans, un garçonnet de 23 mois gravement malade qui était au coeur d'une bataille judiciaire en Grande-Bretagne, est décédé samedi matin, a annoncé son père sur Facebook.

    "Notre bébé a déployé ses ailes cette nuit à 02h30. Nous avons le coeur brisé. Merci à tous pour votre soutien", ont écrit sur Facebook le père et la mère d'Alfie.

    De Vatican News (Cyprien Viet) :

    Le décès d'Alfie Evans cristallise les inquiétudes sur la fin de vie

    Alfie Evans est décédé à 2h30 du matin (samedi 28 avril) dans l’hôpital de Liverpool où il était hospitalisé depuis décembre 2016. Ses parents ont annoncé son décès sur les réseaux sociaux, suscitant une grande émotion.

    Ce petit garçon atteint d’une maladie neurologique inconnue était au cœur d’un débat très intense sur la question de la fin de vie. Ses parents étaient entrés dans un combat judiciaire extrêmement complexe pour contester la décision des médecins de lui retirer son assistance respiratoire.

    Dans un tweet, le Pape se dit "profondément touché" par la mort du petit enfant. "Je prie aujourd’hui particulièrement pour ses parents tandis que Dieu notre Père l’accueille d’une tendre accolade". Le Souverain Pontife s s’était personnellement investi sur ce dossier, notamment en recevant le père du petit garçon et en lançant plusieurs appels pour que sa vie soit préservée. L’hôpital du Bambino Gesù, administré par le Saint-Siège, avait proposé de l’accueillir pour une prise en charge en soins palliatifs, et le gouvernement italien avait apporté son soutien administratif à son éventuel transfert, finalement refusé par les juges britanniques, malgré l’octroi de la nationalité italienne à cet enfant. La Haute Cour de Justice, la Cour d’Appel, la Cour suprême et la Cour européenne des Droits de l’Homme ont toutes donné raison à l’équipe médicale, favorable à l’arrêt de l'assistance respiratoire dont bénéficiait Alfie Evans.

    Ce drame cristallise les inquiétudes de ceux qui voient dans ces décisions de la justice britannique et européenne une légalisation de fait de l’euthanasie des mineurs, non pas par la voie parlementaire, mais par celle d’une jurisprudence susceptible d’inspirer les autres États européens.

    Le débat est particulièrement passionnel au Royaume-Uni, où cette affaire rappelle un autre cas, celui de Charlie Gard, un petit garçon décédé à Londres en juillet 2017, à quelques jours de son premier anniversaire. Là aussi, la décision des médecins d’interrompre les traitements avait suscité une intense mobilisation en faveur des parents qui souhaitaient le maintien en vie de leur enfant. Le Pape François, mais aussi le président américain Donald Trump, étaient alors intervenus pour proposer une assistance médicale à ce petit garçon, sans y parvenir.

  • "Jésus - L'enquête" avec SAJE - BELGIQUE : c'est parti ! Un évènement à ne pas manquer !

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    Ce vendredi soir, la projection de JESUS L’ENQUÊTE à 20h au Cinescope de Louvain-la-Neuve a inauguré la naissance de Saje en Belgique. Plusieurs séances suivront à Bruxelles, Tournai, Mons, Liège et Namur. 

    BILLETERIE POUR LES SÉANCES AVEC ÉCHANGE-DÉBAT EN BELGIQUE

     

    BRUXELLES – Samedi 28 avril 17h00, Cine-Aventure BXL

    La projection débute à 17h00, le film dure 1h52min.
    Arrivez à temps. Fermeture des portes à 16h45
    Capacité de la salle: 107 places, non numérotées

    La projection sera suivie d’un échange-débat de 30 minutes sur le film et sa thématique: la résurrection de Jésus de Nazareth, dialogue entre foi et raison.
    Modérateur: Jean-Jacques Durré, Rédacteur en chef de Cathobel / Dimanche
    Intervenante: Véronique de Stexhe, Bibliste IET, animatrice d’ateliers bibliques et animatrice RCF
    Intervenant: Pasteur Paul Every, Eglise Protestante Evangélique de Bxl, professeur de théologie et d’apologétique à l’Institut Biblique Belge

    ACHAT DE PLACES:

    AVANT-PREMIERE

    Les places de l’unique séance de l’Avant-Première s’achètent à l’avance par cette billeterie en ligne. https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-bxl Sauf si c’est sold-out, il sera possible d’acheter quelques places le jour même à l’accueil du Cinéscope. Billeterie pour les autres avant-premières en Belgique : https://www.sajedistribution.be/billeterie/

    SEANCES DEBUT MAI :

    Le Cine Aventure prévoit une programmation régulière du film dès le début du mois de mai, achetez ces billets via la billeterie disponible sur le site du cinéma : http://cinema-aventure.be/index.php?mact=Agenda,cntnt01,DetailEvent,0&cntnt01id_event=2203&cntnt01returnid=66 – Le Cinéma Aventure va programmer le film tant qu’il y aura de la demande.

    TOURNAI – Mardi 1 mai 19h30, Imagix Tournai: 

    Première projection et une seconde séance est prévue le samedi 5 mai 14h30 , sauf si la demande est telle qu’il faut ajouter des séances…
    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-tournai
    Modérateur: Jean-Jacques Durré, Rédacteur en chef de Cathobel / Dimanche
    Intervenant: Mgr Guy Harpigny, Evêque de Tournai
    Intervenant: Pasteur Harry Bryans, Eglise protestante Baptiste

    MONS Mercredi 2 mai 19h30, Imagix Mons: 

    Première projection et une seconde séance est prévue le samedi 5 mai 14h30 , sauf si la demande est telle qu’il faut ajouter des séances…
    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-mons
    Modérateur: Fabien Ruelle, Directeur d’antenne PhareFM Mons
    Intervenant: Olivier Fröhlich, Vicaire Général de l’Evêché de Tournai
    Intervenant: David Remy, Pasteur de l’église Protestante Evangélique de Petit-Wasmes

    LIEGE 1 – Mardi 8 mai 19h30, Théâtre de Liège: 

    Projection privée et séance unique.
    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-theatre-de-liege
    ou à la librairie Siloé-CDD, rue des Prémontrés 40, 4000 Liège
    Modérateur: Laurent Verpoorten, Journaliste RCF Liège
    Intervenant: Chanoine Jean Pierre Pire, Curé-Doyen Unité Pastorale Notre-Dame des Ponts aux Rives d’Outremeuse
    Intervenant: Georges Quenon, Pasteur EPUB Dinant – responsable de l’émissions Présence protestante EPUB

    LIEGE 2 – Mercredi 9 mai 19h30, Trocadéro Liège: 

    Projection privée et séance unique.
    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-trocadero
    ou à la librairie Siloé-CDD, rue des Prémontrés 40, 4000 Liège
    Modératrice: Sophie Delhalle, Master en Histoire ULiege et journaliste Cathobel / Dimanche Cathobel / RCF Liège
    Intervenant: Pasteur Salvatore Chiazza, Eglise Evangélique Nouvel Impact
    Intervenant: Abbé Olivier Windels, Responsable de la cathéchèse du diocèse de Liège

    NAMUR – Lundi 14 mai 19h30, Quai 22, UNamur

    Projection privée et séance unique.
    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-namur
    ou à la librairie Siloé, Rue du Séminaire, 11B, 5000 NAMUR, Tél. : 081/24.08.20
    Modérateur: à confirmer
    Intervenant: Abbé François Vanandruel, Curé Paroisse ste Julienne
    Intervenant: Pasteur Jean-Luc Ramanantombotsoa, EPUB Namur

    LA LOUVIERE – Dimanche 27 mai 18h00, Le Stuart 

    Projection privée et séance unique, sauf si la demande est telle …
    Lien direct vers la billeterie: https://www.billetweb.fr/film-jesus-lenquete-la-louviere
    Modérateur: à confirmer
    Intervenant: à confirmer
    Intervenant: à confirmer

    En partenariat avec les Eglise évangéliques et catholiques de La Louvière.

  • La video de la Marche pour la Vie à Bruxelles

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  • Affaire Alfie Evans : dénouement d'une controverse ?

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    L'affaire a trouvé son dénouement la nuit dernière (le 28 à 2H30) avec la mort du petit garçon.

    Les droits de l’enfant entre pouvoirs publics et parentaux :

    JPSC

  • Sacerdos alter Christus

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    Lu sur le blog « Salon Beige » :

    Sarah onction_des_mains.jpgExtrait de l'homélie du cardinal Robert Sarah, prononcée de la messe d’ordination sacerdotale du Père Benoît du Sacré Cœur des Chanoines de la Mère de Dieu de l’Abbaye Notre-Dame de Lagrasse, le samedi 21 avril :

    "[...] « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde », nous dit Notre-Seigneur Jésus Christ dans l’Evangile de ce jour, au cœur de ce temps pascal. Chaque baptisé ici présent est envoyé en mission dans un monde qui, par orgueil et indifférence, s’éloigne de plus en plus de Dieu, un monde « sécularisé », où Dieu est exclu et absent. Mais un monde sans Dieu est un monde de ténèbres, d’obscurité, de confusion et de perversion ; un monde sans Dieu est un monde sans lumière, même si nos métropoles sont continuellement illuminées de multiples lumières artificielles. Depuis le jour de notre baptême, nous, chrétiens et disciples du Christ, nous sommes appelés à devenir des lumières. Effectivement, les premiers théologiens, appelés Pères de l’Eglise, comparaient Jésus au Soleil, origine de la lumière, et nous les hommes, nous les chrétiens, à la lune, qui brille, certes, mais seulement de la lumière reçue du soleil. Le Christ est le Soleil, source de Vie et de Lumière. Notre mission, comme chrétiens, est de refléter la lumière que nous recevons du Christ afin qu’elle éclaire tous les recoins de la société humaine et toutes les nations du monde. C’est exactement ainsi que l’ont compris les premiers chrétiens. Saint Paul s’adresse aux chrétiens de Philippes en les appelant « les enfants de Dieu sans tache au sein d’une génération dévoyée et pervertie, d’un monde où vous brillez comme des foyers de lumière ». Si nous voulons savoir ce dont le monde a besoin aujourd’hui aussi, comme toujours, alors tournons notre regard vers les premiers chrétiens ! Ils furent appelés « chrétiens », parce qu’ils confessaient le Christ en répandant la lumière de sa doctrine et s’efforçaient d’apporter aux hommes la chaleur de son Amour. Etre chrétien signifiait pour eux appartenir totalement au Christ, mener une vie nouvelle. Les premiers chrétiens étaient prêts, par fidélité au Christ, à donner leur vie et à mourir pour que brille la lumière de l’Evangile et que la présence du Christ soit plus rayonnante et plus tangible. Or, qui mieux que le prêtre peut manifester la présence de Dieu au milieu d’une société minée par une complète indifférence à l’égard de la question de Dieu et qui, comme le dit saint Paul « se laisse emporter à tout vent de doctrine »  et « court derrière une foule de maîtres pour calmer sa démangeaison d’entendre du nouveau » ? Posons-nous cette question très simple : qu’est-ce qu’un prêtre ?

    La Bible présente le prêtre comme l’homme de la Parole de Dieu : « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit ». « Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ; c’est comme si Dieu exhortait par nous ». Mais que devons-nous donc enseigner ? Eh bien, uniquement la Parole de Dieu et l’enseignement doctrinal, moral et la discipline de l’Eglise, la vérité sur Dieu, sur le Christ et sur l’homme. Le prêtre est largement présenté comme l’homme du Pardon : « Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ». Le prêtre est également présenté comme l’ami intime du Christ : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs… mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître ». Et, enfin, le prêtre est l’homme de l’Eucharistie : « Faites ceci en mémoire de moi ». Le prêtre est surtout l’homme de l’Eucharistie. [...]

    C’est pourquoi un prêtre, c’est « voir Jésus dans un homme ». Et le saint curé d’Ars précise : « Si on avait la foi, on verrait Dieu à travers le prêtre comme une lumière derrière un verre, comme le vin mêlé à l’eau… »… Si on avait la foi… L’ordination sacerdotale de Frère Benoît du Sacré-Cœur doit nous inciter à regarder le prêtre avec les yeux de la foi, puisqu’en recevant le sacrement de l’Ordre, notre Frère devient plus qu’un « alter Christus » ; en effet, configuré au Christ, Tête du Corps mystique qu’est l’Eglise, le prêtre est vraiment « ipse Christus », le Christ lui-même. Saint Jean-Marie Vianney ne disait-il pas à son sujet : « Le prêtre est un homme qui tient la place de Dieu, un homme qui est revêtu de tous les pouvoirs de Dieu », mais il ajoutait aussitôt : « Combien est triste un prêtre qui célèbre la Messe comme un fait ordinaire ! Combien s’égare un prêtre qui n’a pas de vie intérieure ! » ? Oui, la Messe quotidienne doit irriguer la vie de prière de chaque prêtre… tel est le fondement de la vie sacerdotale. La prière, l’oraison, l’office divin, le face à face quotidien avec Dieu constituent le cœur de toute vie sacerdotale. Le prêtre est essentiellement un homme de prière, un homme qui se tient constamment devant Dieu.

    En tant que chanoine, c’est dans le chœur de cette abbatiale que Frère Benoît du Sacré-Cœur est appelé à prier la Liturgie des Heures : celle-ci scande la journée du religieux et du prêtre : elle est la prière d’adoration et de supplication de l’Eglise, car, comme le dit la Constitution sur la sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium du Concile Vatican II, « L’Office Divin est vraiment la prière du Christ que celui-ci, avec son Corps mystique, présente au Père ». Pour s’acquitter quotidiennement et intégralement de l’Office Divin, il faut du courage, de la fidélité et de la persévérance dans l’Amour, il faut donc avoir dans son âme un grand désir de voir Dieu face à face, ce désir dont témoignait humblement Frère Vincent Marie de la Résurrection : je ne cesse de méditer sur cette vive flamme d’Amour sans parole qui transparaissait dans l’attitude d’offrande de ce religieux, à la fois si vaillant et si humble, au cœur de son épreuve indicible. Oui, il faut au prêtre beaucoup de luttes silencieuses, de renoncements et de sacrifices pour se détacher du monde et de ses préoccupations en vue de se donner totalement et absolument à Dieu, car il doit sans cesse combattre la superficialité ou l’activisme effréné et mondain qui tend à bannir Dieu de notre vie de consacré. Saint Anselme, que nous fêtons aujourd’hui, peut nous aider à ne pas succomber à ce genre de tentations : « Allons, courage, pauvre homme ! », nous dit-il, « Fuis un peu tes occupations, dérobe toi un moment au tumulte de tes pensées. Rejette maintenant les lourds soucis et laisse de côté tes tracas. Donne un petit instant à Dieu et repose-toi un peu en lui. Entre dans la chambre de ton esprit, bannis-en tout sauf Dieu ou ce qui peut t’aider à le chercher. Ferme ta porte et mets-toi à sa recherche. A présent, parle, mon cœur, ouvre-toi tout entier et dis à Dieu : ˝Je cherche ton Visage ; c’est ton Visage, Seigneur, que je cherche˝ ». Ainsi, dans ses charges écrasantes d’abbé du Bec, puis de primat de l’Eglise d’Angleterre, saint Anselme considérait que la prière devait irriguer toute sa vie : ses contemporains attestent que l’aube le retrouvait fréquemment à genoux devant la sainte Présence. Un jour, à l’abbaye du Bec, le Frère zélateur, dont la charge est de réveiller les moines pour le chants des Matines, aperçut dans la stalle du chapitre, une vive lumière : c’était le saint abbé, environné d’une auréole de feu. De même, je suis certain que les Chanoines de la Mère de Dieu, qui chantent les Psaumes chaque jour dans cette magnifique abbatiale, connaissent bien cette exclamation du père de la restauration de la vie monastique, Dom Prosper Guéranger : « Comment être froid quand on chante des choses pareilles ! ».

    C’est donc par cet esprit marqué par le don de soi et la ferveur que le prêtre doit prier l’Office Divin, qui le prépare  à la célébration de la sainte Messe et la prolonge, car celle-ci est la source et l’aboutissement de toute vie sacerdotale. L’expression de Notre-Seigneur Jésus-Christ, présente dans l’Evangile de ce jour, qui s’adresse à tout baptisé, et plus particulièrement aux prêtres : « soyez le sel de la terre et la lumière du monde » doit être comprise, non pas comme une simple incitation à diffuser une un message ou une opinion parmi d’autres, qui demeurerait extérieure à celui qui proclame la Bonne Nouvelle de l’Evangile, mais comme le dit l’épître de ce jour, il s’agit de l’offrande d’une vie, de notre vie, qui « supporte la souffrance, réalise un travail d’évangélisateur et accomplit jusqu’au bout un ministère », en l’occurrence le ministère sacerdotal, qui est essentiellement centré sur la célébration quotidienne de l’Eucharistie. Vous voyez comment c’est exigeant d’être prêtre !  Mais, chers Frères et Sœurs dans le Christ, même si vous n’êtes pas prêtres, il est aussi grave et aussi exigeant de prendre part à la célébration de l’Eucharistie,  de manger le Corps et le Sang de l’Agneau immolé, de manger cette chair livrée, de boire ce sang versé. Cet acte est d’autant plus grave qu’il nous engage à prendre, avec le Christ, le Chemin de cet Amour inconditionnel, le Chemin de cet amour de Dieu donné jusqu’à l’extrême, c’est-à-dire le don de nous-mêmes jusqu’à la mort, mais une mort qui mène à la Vie éternelle, à la vie avec Dieu dans l’éternité. [...]"

    Michel Janva

    Ref. En recevant le sacrement de l’Ordre, le prêtre devient le Christ Lui-même

    JPSC

  • Belgique : des marchandages surréalistes autour de l'avortement et du statut de l'embryon

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    Lu sur Le Soir de ce jour (27/4), p. 8 :

    Un deal entre IVG et embryon ? 

    La controverse sur la dépénalisation de l’avortement agite la majorité fédérale. On résume : plusieurs propositions de lois, émanant des rangs socialistes, verts et libéraux flamands (certaines sont au frigo depuis plus d’un an) reviennent à l’avant-plan dans le débat public, et seront bientôt à l’agenda de la commission Justice de la Chambre, dans une semaine en principe. Problème pour les suédois ? Oui. L’on présume que les libéraux du nord comme les francophones, sont favorables à la réforme au moins dans sa forme minimale : sortir l’IVG (l’interruption volontaire de grossesse) du Code pénal. 

    Les députés libéraux-réformateurs se sont retrouvés pour discuter de tout cela mercredi avant la séance plénière au parlement fédéral, en présence de Charles Michel. Pour constater que la plupart d’entre eux sont favorables au fond au retrait de l’IVG du Code pénal, pour s’inquiéter du blocage dans la majorité fédérale, et pour évoquer ensemble – ce fut un échange de vues, pas davantage à ce stade – les pistes éventuelles afin de tenter d’atterrir sans dommage dans cette affaire. Dont celle-ci : concéder au CD&V des avancées à propos du « statut de l’embryon », en échange d’un assouplissement des chrétiens-démocrates sur la dépénalisation de l’IVG. À savoir : le CD&V plaide en faveur d’une reconnaissance symbolique des bébés nés sans vie avant six mois de grossesse, on touche là au statut de l’embryon, il faudra abaisser le seuil à partir duquel celui-ci est reconnu comme enfant. Notons que cette réforme dans le domaine éthique est prévue explicitement dans l’accord de gouvernement, ce qui n’est pas le cas pour la dépénalisation de l’avortement. Des avancées dans ce dossier pourraient-elles rouvrir le jeu sur l’IVG ? Les milieux laïques sont sur pied de guerre, considérant que cela... restreindrait le droit à l’avortement. Et il faut préciser que les bleus ont refusé jusqu’à présent d’envisager toute modification législative ayant trait à l’embryon.

  • Alfie Evans : les choses s'apaiseraient-elles ?

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Tom demande le silence, un accord se profile avec l'Alder Hey Hospital

    Un accord existe entre Thomas et Kate Evans et l'Alder Hey Hospital, bien que, pour le moment, il ne soit pas possible de savoir quelle pourrait être la solution. C'est ce qui ressort d'une déclaration de Thomas Evans, le père d'Alfie, qui demande le silence pour permettre l'établissement d'une relation constructive avec l'Alder Hey Hospital.

    La déclaration écrite publiée le 26 dans la soirée par Tom et Kate demande à tout le monde de "revenir à une vie normale" pour permettre aux parents d'Alfie et aux médecins hospitaliers d'établir une relation constructive. Une hypothèse est que l'hôpital accepte maintenant d'offrir une aide complète à Alfie (alimentation, hydratation, oxygène, antibiotiques) en le gardant pour un certain temps à l'hôpital, puis en s'accordant sur sa sortie de l'hôpital. Cela serait conforme aux souhaits du Juge Hayden exprimés lors de la dernière audience du 24 avril. Compte tenu des précédents et des attitudes de l'Alder Hey, si telles sont les bases de l'accord, c'est très risqué pour les Evans et nécessitera une vigilance continue.

    Voici le texte intégral de la déclaration:

    DÉCLARATION DE KATE JAMES ET TOM EVANS

    Je voudrais faire une déclaration en mon nom et en celui de Kate.

    Nos vies ont été bouleversées par le très grand intérêt dont Alfie et sa situation ont été l'objet. Notre petite famille et l'Alder Hey Hospital sont devenus le centre d'attention de nombreuses personnes partout dans le monde et cela signifie que nous ne pouvions pas vivre comme nous l'aurions souhaité.

    Nous sommes très reconnaissants et apprécions tout le soutien que nous avons reçu de partout dans le monde, y compris de nos supporters italiens et polonais, qui ont consacré leur temps et leur soutien à notre incroyable combat. Maintenant, nous vous demandons de retourner à votre vie quotidienne et de nous permettre, à moi, à Kate et à l'Alder Hey d'établir une relation, de construire un pont et de le franchir.

    Nous voudrions également remercier le personnel de l'Alder Hey Hospital, à tous les niveaux, pour leur dignité et leur professionnalisme manifestés dans cette période incroyablement difficile pour eux aussi. Avec eux, nous reconnaissons la grande tension que les événements récents ont causée pour nous tous, et maintenant nous voulons un retour à la vie privée pour tous ceux qui sont impliqués.

    Dans l'intérêt d'Alfie, nous allons travailler avec les médecins qui le suivent pour un programme qui garantisse à notre petit la dignité et le confort dont il a besoin.

    A partir de ce moment, aucune autre déclaration ne sera publiée ni aucune interview accordée. Nous espérons que vous voudrez respecter cela.

    Merci

  • Depuis six ans, il n'y a plus aucun chiffre publié concernant la pratique de l'avortement en Belgique

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    Depuis six ans, il n'y a plus aucun chiffre publié concernant la pratique de l'avortement en Belgique :

    voir la dépêche de l'Agence Belga : http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/belga/il-n-y-a-plus-de-chiffres-publies-sur-la-pratique-de-l-avortement-5ae2af99cd702e6324ed61c3

  • L'équipe de Cathobel a rencontré le cardinal Jozef De Kesel

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    L'équipe de Cathobel a rencontré le cardinal Jozef De Kesel

    De Cathobel.be :

    Rencontre avec le cardinal De Kesel

    Le cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles et président de la Conférence des évêques de Belgique, a rencontré l’équipe de CathoBel. A cette occasion il a accordé un entretien à la rédaction.

    Monsieur le Cardinal, quels sont aujourd’hui les principaux défis pour l’Eglise catholique, plus particulièrement en Occident?

    En Occident, on a vécu, pendant des siècles, dans un monde chrétien, où il n’y avait pas de différence entre la société et l’Eglise. Aujourd’hui, on vit dans une société où la foi en Dieu ne fait plus partie de la culture en tant que telle. Il y a des moments où le christianisme et l’Eglise s’intègrent bien dans la culture, dans la société, mais à d’autres moments il y a une plus grande distance. Comment montrer que la foi chrétienne, l’Evangile, sont des valeurs ajoutées et importantes pour l’homme sécularisé? Tel est selon moi, aujourd’hui, le grand défi de l’Eglise en Occident.

    Il ne s’agit donc pas, pour les chrétiens, de réinstaurer une civilisation chrétienne?

    Cela dépend de ce qu’on entend par « civilisation ». Il est clair que notre civilisation est imprégnée par le christianisme, comme d’ailleurs par la culture antique. Par contre, notre société n’est plus chrétienne en tant que telle, et cela, il faut l’accepter.

    Je rencontre parfois des évêques du Proche-Orient, qui vivent dans des pays musulmans, où l’Eglise est minoritaire, et où les chrétiens sont des citoyens de seconde zone. Ces évêques me disent que ce dont nous avons besoin, ce n’est surtout pas d’un régime religieux, mais d’un régime laïque, c’est-à-dire d’un régime neutre, où chacun est respecté dans sa propre conviction. Je pense que c’est valable pour le Proche-Orient, mais également pour nous.

    J’espère évidemment que notre société pluraliste, sécularisée, ne devienne pas séculariste, où la religion serait minorisée, mise de côté, « privatisée ». Mais vouloir en revenir, chez nous, à un christianisme culturel, n’est pas, selon moi, l’avenir de l’Eglise. C’est dans cette situation de pluralisme, que nous devons accepter de tout cœur, que nous avons une mission à remplir en tant que chrétiens.

    A côté du matérialisme consumériste, une quête de spiritualité se manifeste en Occident. Cependant, peu de personnes se tournent vers la foi chrétienne pour chercher une réponse à leur quête. Comment expliquer cela?

    Personnellement, cela ne m’étonne pas. Une société sécularisée et consumériste crée une soif spirituelle. Il y a aujourd’hui toutes sortes de spiritualités. Mais ce qui pose problème, pour l’homme sécularisé, c’est la question de Dieu, car elle touche à l’autonomie de l’homme, qui est précisément à la base de la sécularisation. La sécularisation, c’est l’homme qui a trouvé la liberté et qui a des difficultés à accepter des limites à cette liberté. Or, je pense qu’une liberté sans limites est un mythe, et est aussi à la base du manque de sens dans la vie. Parce que ce sont précisément les limites qui donnent un sens à ma liberté.

    Pour quelqu’un qui trouve la foi, il s’agit d’accepter l’Autre, le Tout-Autre, dans sa vie. Ce qui donne sens à ma vie, ce n’est pas ma liberté en tant que telle, mais ce que je peux signifier pour l’autre, et quand je me fais réponse à l’appel de l’autre. Or, accepter l’autre, ce n’est pas facile. On le voit aujourd’hui dans la question de l’étranger, de l’immigré, ou de l’interreligieux. Est-ce que je suis capable d’accepter l’autre dans son altérité? Et en tant que croyant, il s’agit d’accepter Quelqu’un qui signifie une limite à ma liberté. Non pas au service d’un esclavage, mais pour donner sens à ma liberté.

    Il y a quelques temps, nous avons célébré les cinq premières années de pontificat du pape François. Quels sont, selon vous, les axes majeurs de ce pontificat?

    Pour moi, les deux axes majeurs de ce pontificat sont la collégialité et l’humanité, la miséricorde. La question de la collégialité de l’Eglise a été posée au concile Vatican II, mais déjà également au concile Vatican I. Ce concile a été interrompu par la guerre entre la France et l’Allemagne. On y a traité, de façon très claire, de la question de la primauté dans l’Eglise, mais en étant conscient qu’il fallait également traiter la collégialité, ce que Vatican I n’a pas eu le temps de faire. Le pape Jean XXIII a convoqué le concile Vatican II entre autres pour cette question-là, qui touche au gouvernement interne de l’Eglise. Ce n’est donc pas le pape François qui a introduit cette question, ses prédécesseurs l’ont également abordée. Mais, chez le pape François, il y a une volonté de ne pas en rester au questionnement théologique, et d’aborder la collégialité dans les faits.

    En ce qui concerne le deuxième axe, le pape parle parfois du danger d’une certaine rigidité, aussi bien doctrinale et liturgique que morale. On dit parfois qu’il n’est pas assez clair, mais il n’est nullement dans son intention de dire que les lois n’ont pas de sens. Mais on sent un souffle d’humanité qui, à mon avis, est perçu comme un souffle d’Evangile, par des gestes et de petites paroles. Parfois, on dit du pape qu’il n’est pas assez théologique. Il est théologien, il est bien formé; il ne faut pas en douter. Mais cette parole humaine est très importante pour dire et pour montrer que l’Evangile, que notre foi chrétienne, est source d’humanité.

    Depuis le début de son pontificat, le pape François tente d’introduire certaines réformes dans le fonctionnement de l’Eglise. L’Eglise doit-elle être constamment réformée?

    Oui et non. L’Eglise reste toujours la même, la foi chrétienne ne change pas, mais elle se vit toujours dans des contextes différents. Etre Eglise en Chine aujourd’hui, ce n’est pas la même chose qu’à Paris. Et au XVIIIe siècle, on n’était pas dans la même situation qu’aujourd’hui. L’Eglise doit toujours répondre à l’appel de Dieu dans ces circonstances concrètes, et en ce sens-là, elle n’est jamais figée. C’est cela que le pape François dit aussi: on ne peut pas faire de la tradition quelque chose qui est figé, et que l’on a qu’à transmettre comme tel. Non, cela demande beaucoup de créativité, beaucoup de foi, beaucoup de discernement – encore un concept du pape François –, pour savoir ce que le Seigneur attend de son Eglise ici et maintenant. Et donc, en ce sens-là, l’Eglise doit toujours se réformer, « Ecclesia semper reformanda. »

    Propos recueillis par Christophe HERINCKX

    l'intégralité de l'entretien est ICI