Les chrétiens n’ont été ni inertes ni complaisants dans les débats organisés au sein de cette instance consultative. Le blog « Salon Beige » publie à ce sujet la position des protestants évangéliques diffusée par un communiqué le 23 mai :
"La phase de consultation préalable à la révision de la loi de bioéthique de 2011 touche à sa fin. Ces états généraux ont été l’occasion pour les citoyens français d’exprimer leur opinion avant que le gouvernement ne soumette un projet de loi à l’automne aux parlementaires.
Les protestants évangéliques ont pris part à ces discussions et considèrent comme importante et utile cette consultation.
Faire progresser le droit des personnes les plus fragiles
Ce qui en ressort doit être écouté avec soin et enrichir la compréhension du législateur qui décidera le cas échéant de réviser les lois actuelles.
Les protestants évangéliques ne veulent pas se poser en juges des nouvelles demandes sociales suscitées par le développement des biotechnologies. Ils veulent plutôt contribuer au débat en apportant un point de vue nourri par ce qu'ils comprennent de la Bible quant au respect d'autrui et à la dignité humaine.
Ils souhaitent que la société française progresse en matière de droits de l’enfant, d’accompagnement des personnes en souffrance et de protection des générations futures face aux dérives consuméristes et individualistes. Ils espèrent que la législation française définira à cet égard un cadre épanouissant pour les générations futures.
Quel monde voulons-nous pour demain ?
Cette question, posée lors des états généraux de la bioéthique, est capitale. Les évangéliques y répondent en se fondant sur deux vérités tirées de l’Évangile : le respect de la vie donnée par Dieu et l’amour du prochain quel qu'il soit.
Quant au respect de la vie donnée par Dieu, ils entendent la vie de tous, y compris des plus vulnérables : l’enfant à naître, qu’il soit handicapé ou non ; la personne souffrante, qu’elle soit en fin de vie ou non, car tous méritent d’être accompagnés, aimés et soulagés. Ils attendent donc de la médecine qu’elle accompagne chacun dans ses souffrances en lui prodiguant des soins et non en lui donnant la mort.
Quant à l’amour du prochain, ils cherchent très concrètement à le manifester au nom du Christ en accueillant chacun dans leur église ou association, quelle que soit sa situation et quelles que soient ses convictions.
Les protestants évangéliques estiment en définitive que la valeur et la dignité que la Bible reconnaît à tout être humain invitent au respect de tous. Et que ce principe fondamental doit primer sur la demande des individus à réaliser leur volonté et sur la tendance de la société à tout mesurer à l’aune de la rentabilité. Dans ce sens, l’aspiration des protestants évangéliques rejoint celle de leurs concitoyens qui souhaitent que l’égalité et la fraternité restent le ciment de notre société, une société attentive aux plus faibles et tournée vers la vie."
Ref. France : États généraux de la bioéthique
Reste que, face à la puissance publique, les avis, mêmes sollicités, sont souvent semblables aux linceuls dont les romains revêtaient les défunts avant de les brûler…
JPSC
« On sait qu’une assemblée spéciale du Synode des évêques va se réunir, en octobre 2019, pour l’Amazonie, et qu’elle traitera de l’ordination d’hommes mariés pour répondre aux « nécessités pastorales » locales. De plus, le cardinal Stella, Préfet de la Congrégation pour le Clergé, personnage majeur de la Curie du Pape François, a confirmé, dans un entretien publié dans Tutti gli uomini di Francesco « Tous les hommes de François », de Fabio Marchese Ragona: (San Paolo, 2018), que le Saint-Siège est bien en train d’étudier la possibilité de « l'ordination d’hommes mariés pour un sacerdoce à temps partiel ». Le Cardinal Stella a en outre précisé que l'abolition de la règle du célibat pour les candidats à l’ordination ne concernerait pas seulement l’Amazonie, mais aussi « quelques îles du Pacifique, et pas seulement ». Cette atteinte gravissime à la structure spirituelle du sacerdoce dans l’Eglise latine a été relayée au Canada, par une discussion exploratoire des évêques du Québec, en Allemagne, au Mexique (région du Chiapas), au Brésil, en Afrique du Sud. Dans ce contexte, le cardinal Sarah (photo) a consacré un passage de son homélie prononcée, dans la cathédrale de Chartres, le 21 mai, lors de la messe conclusive du Pèlerinage de « Notre-Dame de Chrétienté », à la défense du célibat sacerdotal :
« Quelque 30 points développés dans un document de 58 pages. Voilà ce que contient le « contrat de gouvernement pour le changement » de Matteo Salvini et Luigi Di Maio.
Les archevêque et évêques membres de l’Assemblée Épiscopale Provinciale de Bukavu (ASSEPB) viennent de terminer ce 20 mai une rencontre d’une semaine à Goma. Ils dénoncent une fois de plus le marasme récurrent qui règne dans l’Est du Congo depuis l’indépendance ratée de 1960 et sans issue prévisible alors que les démantèlements politiciens se poursuivent : d’une province (le Kivu), héritée du système colonial, à trois (les anciens districts du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema) en attendant un nouveau découpage du Nord-Kivu, avec autant d’assemblées et de gouvernements provinciaux à pourvoir, sur fond de violence et d’anarchie sans fin au bénéfice des pêcheurs en aux troubles. Lu sur le site de « La Libre Afrique » :