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Au rythme de l'année liturgique - Page 88

  • « Oui et non » : Matteo Zuppi, un cardinal à l‘italienne créé par le pape Bergoglio

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    Le cardinal Matteo Zuppi de Bologne a présidé les vêpres solennelles traditionnelles le 28 octobre au Panthéon de Rome ( texte et photos: Edouard Pentin Blogues Edward Pentin / NCRegister)

    Le cardinal Zuppi célèbre les vêpres solennelles traditionnelles au Panthéon de Rome

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    "Bien que le cardinal italien soit plus largement connu pour son activisme social et sa proximité avec la gauche politique italienne, il est également amical avec les adeptes de la liturgie traditionnelle.

    CITÉ DU VATICAN – Malgré les restrictions du Vatican sur l'ancienne liturgie, le chef de la conférence des évêques d'Italie, connu pour son activisme social et sa proximité avec la politique de gauche italienne, a présidé ce soir les vêpres solennelles traditionnelles au Panthéon de Rome.

    Le Cardinal Matteo Zuppi de Bologne, un natif de Rome avec des liens étroits avec la communauté laïque de Sant'Egidio mais qui est également ami des adeptes de l'ancienne liturgie, a dirigé la célébration liturgique et a prononcé une courte homélie.

    Il a ensuite déclaré au Registre qu'il avait décidé de présider la liturgie parce que les organisateurs "m'avaient invité - ils m'ont invité avant que je ne devienne président de la conférence épiscopale italienne, et j'ai pensé que tout allait bien". Le cardinal Zuppi a été élu nouveau président de la conférence épiscopale le 24 mai. 

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    Lorsqu'on lui (ci-contre) a demandé s'il pensait que le motu proprio Traditionis Custodes du Pape François de juillet 2021 ,qui vise à restreindre sévèrement l'ancienne liturgie afin qu'éventuellement la liturgie réformée post-1970 puisse devenir l'« expression unique » du rite romain, était un problème, le cardinal Zuppi a déclaré : "Non, je pense que c'était une directive que le Pape a jugée utile, et elle doit être appliquée avec une grande conscience et avec une grande responsabilité".

    La liturgie de ce soir dans l'ancien temple romain vieux de 1 900 ans, consacré église catholique en 609 après JC et maintenant connue sous le nom de Basilique Sainte-Marie et des Martyrs, a été organisée par l'Institut du Bon Pasteur, une société basée en France. de vie apostolique consacrée à la messe latine.

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  • Et pourtant il y a un Dieu qui cherche notre cœur, un Dieu pour qui nous comptons tellement (30e dimanche du TO)

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement (archive 2019) pour le 30e dimanche du temps ordinaire (C) :

    Nous comptons tellement pour Toi

     

    Je suis frappé de voir comment saint Paul résume sa vie : je me suis bien battu, j’ai gardé la foi. Que garder la foi à 2000 ans de distance des événements qui l’ont inaugurée, ce soit difficile, ce soit l’objet d’un combat, je m’en rends compte tous les jours. D’autant plus que nous menons ce combat presque seuls, tellement dilués dans une culture d’indifférence ou de suspicion envers Dieu. Mais que pour Paul, qui — j’imagine — croisait tous les ans des témoins oculaires de la passion et de la résurrection du Christ, ce soit aussi un combat, voilà qui m’interpelle. Garder la foi est donc toujours l’objet d’un combat.

    Il y a les doutes qui viennent de l’extérieur, et ceux que murmure notre propre cœur. La foi est un don de Dieu, mais on peut aussi pécher contre la foi en entretenant le doute. Ou en se contentant de demi-vérités, sans chercher plus loin (c’est spécialement le cas au sujet des légendes noires qui planent autour de l’histoire de l’Église). Ou en cultivant un certain cynisme envers Dieu, en lui disant : oui, oui, je croirai le jour où je te verrai agir… Oubliant que justement c’est celui qui craint le Seigneur qui le voit agir (Ps 111, par exemple), et pas celui qui met Dieu à l’épreuve (Dt 6,16).

    Il faut se battre, car notre cœur inquiet ou paresseux a tendance à s’oublier loin de la foi, et le jour où nous nous en rendons compte nous avons déjà dérivé si loin du rivage bienheureux, de la terre bénie de la vie avec le Seigneur.

    L’enjeu est pour nous, et il est pour tous ceux qui ont besoin d’entendre qu’il y a un Dieu qui les aime et qui s’est battu pour eux afin que la mort ne les engloutisse pas. Qui ont besoin d’entendre que c’est en tenant la main du Christ qu’on peut avancer au milieu des épreuves de la vie sans avoir le cœur qui se durcit, qui se replie, qui s’isole. Que c’est en tenant la main du Christ que l’on est sauvé. Tant de gens vivent sans la grande espérance, avec seulement de petits espoirs de ne pas manquer, de ne pas souffrir, de connaître des petits bonheurs.

    Et pourtant il y a un Dieu qui cherche notre cœur, un Dieu pour qui nous comptons tellement, chacun, un Dieu qui a tout créé pour nous et pour qui nous sommes chacune, chacun le trésor de la Création. Ah, si nous pouvions entendre Dieu nous dire : je t’aime tant, et je te cherche. Depuis les origines, Dieu dit à l’homme : « où es-tu ? » (Gn 3) Où est ton cœur ? Dans l’évangile aujourd’hui nous voyons deux types d’hommes. Un qui vient à Dieu avec sa bonne conscience, le cœur tout tourné vers lui-même, n’attendant rien de Dieu. Et l’autre qui a le cœur blessé par la découverte qu’il a si peu aimé, et qui vient demander à Dieu la guérison. Jésus nous apprend que le Père n’attend que cela, une petite ouverture de notre cœur pour venir le réchauffer et l’illuminer de sa tendresse.

    Qui ouvre encore son cœur au Père ? Qui accepte qu’il a besoin d’être sauvé ? Il y a tant de pharisiens modernes qui disent : je me sauve moi-même, je n’ai pas besoin de Dieu. Et il passent à côté du grand amour de leur vie. Ô Père, ravive en nous le désir d’être personnellement aimés de Toi ! Et, dans le silence, viens visiter nos cœur ! Nous comptons tellement pour toi.

  • Le bienheureux Charles de Habsbourg ou la politique comme une oeuvre de sainteté à l'égard des peuples

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    De Stefano Chiappalone sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    INTERVIEW / MARTIN D'AUTRICHE-ESTE

    Le bienheureux Charles de Habsbourg : la politique comme une oeuvre de sainteté à l'égard des peuples

    21-10-2022

    L'archiduc Martin d'Autriche-Este parle de son grand-père, le dernier empereur d'Autriche, dont la commémoration liturgique tombe aujourd'hui, jour anniversaire de son mariage avec Zita de Bourbon-Parme. Depuis l'île de Madère, où il est mort jeune en exil en 1922, la dévotion au souverain que saint Jean-Paul II a béatifié en 2004, le proposant comme un homme politique modèle et un homme de paix, s'est répandue dans le monde entier.


    En cette année du centenaire de sa mort, la mémoire liturgique du bienheureux Charles de Habsbourg (1887-1922), dernier empereur d'Autriche, que l'Église célèbre le 21 octobre, date de son mariage avec Zita de Bourbon-Parme (1892-1989), prend une signification particulière. La dévotion au saint empereur est encore très répandue dans le monde à travers la Gebetsliga, la Ligue de prière fondée lorsque Charles était encore enfant, sur les conseils d'une mystique hongroise, Mère Vincenzina : "Il faut beaucoup prier pour le petit archiduc, parce qu'un jour il deviendra empereur ; il devra beaucoup souffrir et sera une cible spéciale pour l'enfer".

    Monté sur le trône après le long règne de son grand-oncle François-Joseph, Charles s'est distingué en tant qu'homme de paix pendant la période dramatique de la Première Guerre mondiale, en tentant de répondre à l'appel - unique parmi les souverains européens - de Benoît XV pour mettre fin au "massacre inutile".

    En le béatifiant en 2004, Jean-Paul II a rappelé qu'en toute circonstance, politique et familiale, l'empereur s'est engagé à "chercher la volonté de Dieu en toute chose, à la reconnaître et à la suivre" et a "conçu sa fonction comme un saint service pour son peuple" : une vocation sacrée sur laquelle il ne pouvait pas "négocier", devenant indésirable pour le nouveau gouvernement républicain qui a décrété son exil sur l'île de Madère, où il est mort de privation à l'âge de 35 ans seulement, le 1er avril 1922, laissant derrière lui sa jeune épouse Zita et huit jeunes enfants.

    Une figure qui reste intemporelle en tant que modèle politique et familial, et qui incarne pour l'Europe d'aujourd'hui un message de réconciliation entre les peuples et avec ses racines chrétiennes, comme le raconte à La Nuova Bussola Quotidiana H.I.R. l'archiduc Martin d'Autriche-Este, neveu du bienheureux.

    Votre Altesse, commençons par Madère : la dévotion au bienheureux Charles est-elle encore bien ancrée un siècle après sa mort ?

    Le pèlerinage du centenaire, le 1er avril à Madère, sur la tombe même du bienheureux Charles, a été très ressenti non seulement par la famille, mais aussi par la population locale qui voue une grande vénération à son grand-père. La tombe est toujours pleine de fleurs, il y a toujours des gens qui viennent prier, l'évêque a célébré la messe pontificale... vous pouvez voir que le Bienheureux Charles est aimé à Madère.

    Donc, il y a une mémoire vivante, pas seulement une tombe... ?

    Non, absolument, au contraire. À l'aéroport, j'ai pris un taxi et le chauffeur m'a demandé d'où je venais, ce que je faisais, etc., et quand j'ai répondu que j'étais autrichien, il a dit : "Ah, mais il y a tant de vos compatriotes qui viennent pour le Bienheureux Charles ! La population participe également et a organisé une année qui lui est entièrement dédiée.

    Aujourd'hui, nous le voyons sur les autels, mais pour vous, petits-enfants, quelle était la relation avec cette figure de grand-père, que vous connaissiez indirectement mais grâce au témoignage privilégié de l'impératrice Zita ?

    Quand nous étions jeunes, nous n'en parlions pas tellement, peut-être par pudeur, mais aussi par une certaine discrétion car tout le processus était déjà en place. Ce n'est que plus tard, quand nous étions plus âgés, disons vers 12 ans, qu'ils nous en ont parlé davantage, mais pour nous, il s'agissait du grand-père, pas du "bienheureux". Nous avons ensuite fait connaissance avec la Ligue et assisté à des réunions, tant d'organisation que de prière, mais bien plus tard.

    Il y a même une imbrication entre le bienheureux Charles et saint Jean-Paul II dans les dates de son décès (respectivement le 1er et le 2 avril) et maintenant de la commémoration liturgique (21 et 22 octobre). N'est-il pas providentiel qu'il ait été béatifié par ce dernier, qui s'appelait Karol précisément en raison de l'admiration que le père du futur pape avait pour le jeune souverain ?

    Écoutez, j'ai eu exactement la même impression, identique : le dernier des cinq béatifiés ce jour-là, c'était lui, et en parlant de lui peu après, nous, les cousins, avons tous eu l'impression qu'un cercle se refermait.

    Auparavant, Jean-Paul II avait reçu la famille Habsbourg plus d'une fois.....

    J'étais présent à l'une de ces audiences et c'était très émouvant pour nous. C'était la messe du matin, assez tôt, et nous devions chanter. Ensuite, il nous a reçus, il nous a tous salués, et en sortant, me voyant, moi qui suis un peu plus grand que la moyenne, il m'a demandé : "Comment allez-vous, comment est l'air là-haut ?". Avec lui, nous nous sommes vraiment sentis en famille.

    Est-il vrai que le pape a appelé sa grand-mère "mon impératrice" ?

    C'est vrai, c'est vrai : je n'étais pas présent à cette occasion mais de nombreuses personnes m'en ont parlé.

    Les Habsbourg ont fait l'histoire de l'Europe, mais ils ont maintenant l'honneur et la charge de transmettre ces valeurs humaines et chrétiennes incarnées par le bienheureux Charles : peut-on dire, d'une certaine manière, que votre grand-père vous a transmis une "vocation" familiale ?

    Absolument, et nous le devons à notre grand-mère, qui a continué à nous transmettre ces valeurs, à nos parents, oncles et tantes et ainsi de suite, qui ont toujours porté haut ces principes, l'attachement à l'Église et à la foi. Grand-mère nous a transmis tout cela par son exemple, elle qui a vécu des choses énormes dans l'histoire, et qui a toujours été discrète, toujours humble. L'un des fruits est également les vocations sacerdotales : pendant trois siècles, il n'y en avait pas dans la famille et maintenant nous avons des cousins qui sont prêtres, dont le fils d'un de mes cousins qui a également donné un témoignage lors des célébrations du centenaire. C'est un débordement des grâces que nous avons reçues du bienheureux Charles et à travers son exemple.

    Votre grand-mère, l'impératrice Zita, est-elle aussi une "candidate" pour les autels ?

    Oui, elle a été proclamée servante de Dieu et le processus se poursuit.

    Une Europe éloignée de ses racines chrétiennes peut-elle encore se tourner vers un empereur sacré ? Ou peut-être est-ce encore plus nécessaire aujourd'hui ?

    Hélas, oui : voyez-vous, l'histoire a de curieuses récurrences. Maintenant, il y a la guerre en Ukraine, dans le territoire autrefois appelé Galice. Mon grand-père avait été stationné là-bas pendant deux ans, il connaissait donc bien le pays. Raison de plus pour qu'il soit invoqué aujourd'hui comme un champion de la paix.

    Vous ne pouvez donc pas reléguer cette figure dans le passé ?

    Non, non, c'est précisément la beauté de l'annonce des bienheureux et des saints : ils sont éternels, ils peuvent être placés dans n'importe quelle situation de n'importe quel temps. Aujourd'hui, on peut aussi le citer en exemple comme chef d'État et homme de paix, et c'est précisément ce qu'a fait Jean-Paul II. La Gebetsliga le souligne avec force : homme de paix, chef d'État et aussi père de famille, car de nos jours, la famille est menacée. Toutes ces raisons pour lesquelles il a été proclamé bienheureux sont à redécouvrir aujourd'hui.

    Votre Altesse, merci pour le temps que vous nous avez consacré...

    C'est moi qui vous remercie. Le temps consacré au bienheureux Charles est du temps bien investi (et je dis cela en tant qu'homme pratique, en tant qu'entrepreneur) car il rapporte non seulement lorsque nous serons là-haut, mais déjà maintenant. Et puis je dois dire que je suis privilégié : une fois, lors d'une conférence, j'ai dit que je suis " recommandé ", parce que je demande directement à mon grand-père de m'aider et regardez, ça marche toujours... !

  • Liège, 30 octobre : 14ème HolyWins "En avant les enfants, fêtons les saints!"

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    Lumières ! 14ème #HolyWins #Toussaint

    Bons congés de la Toussaint !
    Vous vous demandez comment occuper vos enfants dans un cadre idéal, en bonne compagnie avec une activité plus lumineuse que ténébreuse ? 

    Nous avons la solution idéale pour vous: venez fêter Holywins le dimanche 30 octobre 2022 à 14h, la fête de tous les saints en famille ! Au programme:

    • Grand jeu avec tous les enfants dans le jardin du Sanctuaire
    • Louange suivi d'un temps d'adoration avec les enfants
    • Garderie pour les plus petits
    • Grand goûter autour d'un chocolat chaud et de gaufres

    Voici le petit reportage vidéo de 1RCF Belgique sur HolyWins 2021 qui avait rassemblé environ 200 participants:

    Dans une société qui élude souvent la question de la mort, la fête d’Halloween a le mérite de nous interroger sur ce thème, mais sans autres références que celles empruntées à des rituels morbides et macabres. C’est pourquoi HolyWins met en valeur la fête de la Toussaint, fête de la sainteté, et rappele qu’elle est habitée par l’Espérance.

    A la Toussaint, l’Eglise célèbre tous les saints – connus ou anonymes – qui sont vivants auprès de Dieu. Selon la foi chrétienne, la mort constitue en effet un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ. Soutenus par cette espérance, les croyants se rappellent le lendemain 2 novembre les défunts de leur famille.

    Formulaire d'inscriptionInformations utiles :

    • Quand ? Dimanche 30 octobre 2022, de 14h à 18h
    • Où ? Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon, rue de Robermont 2, 4020 Liège
    • Qui participe ? Enfants accompagnés de leurs parents, grand-parents ou catéchistes
    • PAF ? 20 eur par famille ou groupe de max 4 personnes adultes ou enfant. Prix de 4 eur/personne pour un groupe de plus de 4. Vous pouvez payer par banque sur notre compte IBAN BE57 0689 4175 4435, ASBL Sainte Julienne. Il est aussi possible de payer sur place.
    • Qui organise ? Holywins est organisé par des familles et amis de la Communauté de l'Emmanuel et du Sanctuaire de sainte Julienne

    Merci de vous inscrire via le lien ci-dessous, et/ou de faire suivre l'e-mail à ceux de votre entourage qui pourraient être intéressés: amis, famille, voisins,...

    Infos et inscriptions: https://www.saintejulienne.org/?page_id=1646

    Formulaire d'inscriptionEmailWebsiteFacebookInstagramYouTube

  • 18 octobre : l'évangéliste saint Luc

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    SAINT LUC - Évangéliste - (Ier siècle)

            Saint Luc, né à Antioche, est une des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée. Doué d'un caractère ferme et d'une belle intelligence, il fut, paraît-il, très habile médecin, et ne dédaignait pas, dans ses loisirs, de cultiver l'art de la peinture, pour lequel il avait un goût prononcé.

            Luc serait sûrement arrivé à l'une des premières charges de la cité, quand il renonça à son brillant avenir pour aller voir, en Judée, ce Jésus qui venait d'inaugurer sa vie publique, et dont le nom, la doctrine, les miracles, faisaient grand bruit dans tous les pays voisins. Il le vit, crut en sa mission divine, et prenant pour lui la parole du Maître : Que celui qui veut être mon disciple quitte tout et me suive, il suivit dès lors le Sauveur pas à pas dans ses courses apostoliques ; il fut témoin de sa Passion, de sa Résurrection, de son Ascension, reçut le Saint-Esprit au Cénacle, le jour de la Pentecôte, et partit pour évangéliser Antioche sa patrie.

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  • C’est le dimanche de la persévérance (19ème dimanche du TO)

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    L'homélie du 19ème dimanche du temps ordinaire (année C), sur le site de l'abbé Christophe Cossement :

    D’où l’invitation à demander avec constance, non pas parce que Dieu serait dur de la feuille, mais parce que notre cœur doit mûrir et que ses duretés doivent craquer. La relation avec Dieu doit passer par une supplication constante parce que notre cœur doit s’assouplir pour entrer dans l’alliance. Quelles sont les duretés de notre cœur ? D’abord celle de ne compter que sur soi-même et sur ses propres projets, si bien que c’est seulement quand rien ne va plus qu’on se tourne vers le Seigneur. Une autre dureté de cœur est celle de se poster comme le juge de Dieu plutôt que d’entrer dans une confiance inconditionnelle. Juger Dieu le fait regarder avec suspicion, sans se mettre de son côté, restant prêt à reprendre ses billes quand la situation ne nous plaît pas. Cela conduit à la dernière dureté de cœur : celle de préférer croire que nous sommes orphelins, que le monde est mauvais, que nous ne sommes pas aimés, que le dépit ou le cynisme sont une bonne solution pour se situer devant les défis de la vie.

    Ce n’est pas facile de braver tous ces réflexes intérieurs qui nous poussent au découragement envers Dieu, à laisser tomber la foi, à nous replier sur nous-mêmes. Jadis, les mains de Moïse s’alourdissaient. Où trouvait-il de l’aide ? Auprès des autres qui lui soutenaient les mains. Nous aussi, il nous faut parfois pouvoir dire : « prie pour moi, afin que je persévère ! » Prie avec moi ! C’est pourquoi se développe la « prière des frères » que l’on voit dans certains rassemblements de prière, quand nous allons demander à un petit groupe de priants de prier pour nous à tel ou tel sujet.

    Les lectures aujourd’hui ne nous parlent pas de persévérance dans la prière seulement, mais aussi dans l’enseignement de la foi. Saint Paul explique à Timothée qu’il lui faut demeurer ferme dans ce qu’il a appris et retourner sans cesse à la Parole inspirée par Dieu. Si souvent aujourd’hui on réfléchit à partir des modes, des affirmations approximatives répétées sans cesse dans les médias. Il nous faut repartir de l’Écriture, du Père qui crée l’homme et la femme, de leur salut dans le Christ, de la promesse du Saint-Esprit, de la présence de Marie au Cénacle, de l’annonce du ciel nouveau et de la terre nouvelle. « Proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire. » (2 Tm 4)

    Garder le cap en faisant avant tout confiance à l’Écriture, c’est un exercice difficile en notre temps où la désaffection de nombreux compatriotes qui se disent catholiques crée un vent d’inquiétude chez tous ceux qui ont des responsabilités dans l’Église. Que devons-nous changer ? Comment devons-nous nous adapter pour que ceux qui ne nous comprennent plus restent quand même ? Mais est-ce un service que l’on rend à l’humanité quand on cherche à adapter non pas la façon de dire la Parole, mais le contenu de la Parole elle-même. Tant de fois je constate qu’on fait dire à l’Écriture le contraire de ce qu’elle dit, parce que cela nous dérange trop. Et on se trouve devant des nouveautés dont on se demande sur quoi elles reposent.

    Pas étonnant que le Seigneur Jésus ait dit : « le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Maintenant que nous voyons tant de croyants abandonner la foi ou errer dans des idées à la mode, cette question de Jésus prend une actualité énorme. Seigneur, qui prend ton parti inconditionnellement au­jourd’hui ? Donne-nous le courage ! Garde-nous d’adapter ton enseignement à nos faiblesses ! Fais-nous plutôt adapter nos aspirations à ton enseignement, afin que nous courrions toujours plus loin, sans jamais choisir une voie de garage, un état très peu saint où nous voudrions être déjà contents de nous, nous arrêtant avec la bénédiction de ton Église fatiguée… Par la force de ton Esprit, fais-nous nous lever à nouveau, pour marcher joyeusement toujours plus loin sur le chemin de la sainteté !

  • Thérèse d'Avila (15 octobre) et le Saint Sacrement

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    De missel.free.fr :

    Personne ne s’étonnera que sainte Thérèse d’Avila attachât une importance primordiale à la présence de Jésus dans l’Hostie consacrée qu’elle se réjouissait d’étendre en multipliant les chapelles par ses fondations. Ainsi, à propos de l’érection du monastère Saint-Joseph d’Avila (1562), elle écrivait : « Ce fut pour moi comme un état de gloire quand je vis qu’on mettait le très saint Sacrement dans le tabernacle » ; en se rappelant la fondation du monastère Saint-Joseph de Medina del Campo (1567), elle confiait : « Ma joie fut extrême jusqu’à la fin de la cérémonie. C’est pour moi, d’ailleurs, une consolation très vive de voir une église de plus où se trouve le très saint Sacrement » ; se souvenant de la fondation du monastère Saint-Joseph de Salamanque (1570), elle notait : « A peine mise en route, toutes les fatigues me paraissent peu de chose ; je considère celui pour la gloire de qui je travaille ; je songe que dans la nouvelle fondation le Seigneur sera fidèlement servi, et que le très saint Sacrement y résidera. C’est toujours une consolation spéciale pour moi, de voir s’élever une église de plus (...). Beaucoup sans doute ne songent pas que Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, se trouve réellement présent au très saint Sacrement de l’autel dans une foule d’endroits ; et cependant ce devrait être là pour nous un grand sujet de consolation. Et certes j’en éprouve souvent une très vive, quand je suis au chœur et que je considère ces âmes si pures tout occupées de la louange de Dieu. »  

    Cependant, sainte Thérèse d’Avila redoutait beaucoup que le Saint Sacrement fût profané : « Allant un jour à la communion, je vis des yeux de l’âme, beaucoup plus clairement que je n’aurais pu le faire des yeux du corps, deux démons d’un aspect horrible. Ils semblaient serrer avec leurs cornes la gorge d’un pauvre prêtre. En même temps que cet infortuné tenait en ses mains l’hostie qu’il allait me donner, je vis mon Seigneur m’apparaître avec cette majesté dont je viens de parler. Evidemment mon Seigneur était entre des mains criminelles, et je compris que cet âme se trouvait en état de péché mortel (...). Je fus si troublée que je ne sais comment il me fut possible de communier. Une grande crainte s’empara de moi ; si cette vision venait de Dieu, sa Majesté, me semblait-il, ne m’aurait pas montré l’état malheureux de cette âme. Mais le Seigneur me recommanda de prier pour elle. Il ajouta qu’il avait permis cela pour me faire comprendre quelle est la vertu des paroles de la consécration, et comment il ne laisse pas d’être présent sous l’hostie, quelque coupable que soit le prêtre qui prononce ces paroles. » Lors de la fondation du monastère Saint-Joseph de Medina del Campo (1567), la chapelle n’était pas protégée : « J’étais le jour et la nuit dans les plus grandes anxiétés. J’avais cbargé, il est vrai, des hommes de veiller toujours à la garde du Saint Sacrement ; mais je craignais qu’ils ne vinssent à s’endormir. Je me levais la nuit, et par une fenêtre je pouvais me rendre compte de tout, à la faveur d’un beau clair de lune. »

  • 13 octobre : la dernière apparition de la Vierge à Fatima et le miracle du soleil

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    13 octobre 1917 : Fatima : 70 000 personnes témoins du miracle du soleil (source)

    En juillet 1917, Lucie, Jacintha et François avaient transmis la promesse de la Sainte Vierge de donner à Fatima le 13 octobre "un miracle que tous verront pour vous croire". Cette prédiction s'est répandue rapidement dans tout le Portugal, si bien que le 13 octobre 1917 à midi, c'est une foule qu'on a estimé à 70.000 personnes, pèlerins ou curieux, qui se retrouve sur place. 

    Le temps est pluvieux et les assistants sont trempés. A midi, la pluie cesse, les enfants entrent en extase, et la foule n'entend pas la Vierge qui s'adresse à Lucie : « Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. » Lucie lui demanda si elle pouvait guérir les malades : « Les uns oui, les autres non. Il faut qu'ils se corrigent et qu'ils demandent pardon de leurs péchés ». Notre-Dame prit alors un air plus triste. « Qu'ils n'offensent pas davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé ». Ouvrant alors les mains, elle les fit se réfléchir sur le soleil que Lucie désigna à la foule en se retournant : « Regardez le soleil ! ». 

    C'est alors que tous purent contempler pendant une douzaine de minutes, un spectacle grandiose, stupéfiant et unique au monde. Dans un ciel maintenant bleu et sans nuages, le soleil n'éblouit pas et on peut le fixer à volonté. Il tremble et s'agite, fait des mouvements brusques et finalement se met à tourner sur lui-même, lançant des faisceaux de différentes couleurs sur la foule. Le phénomène s'arrête puis se reproduit par deux fois, avant que le soleil ne semble se précipiter en zigzags sur la terre, irradiant une chaleur de plus en plus intense. 

    La foule est très émue. Les gens sont à genoux. Un vieillard jusque là incroyant agite les bras en l'air en criant : "Vierge sainte ! Vierge bénie !". Et de tous côtés se déroulent des scènes analogues. Car tous ont vu la même chose. Et finalement, alors que tous étaient trempés jusqu'aux os, chacun a la surprise de trouver le sol et ses habits absolument secs. 

    L'Evêché de Leira Fatima recueillera à la suite du « miracle du soleil » des milliers de témoignages écrits, qui concordent tous. Ces événements étonnants ont été repris dans les jours suivants par toute la presse portugaise chrétienne ou anti-cléricale, tous les journalistes présents ayant vu exactement la même chose. Il y a des photos et des témoignages ont été recueillis jusqu'à 40 km à la ronde. Le quotidien laïc "O Seculo" a même fait sa "Une" sur le miracle du soleil, avec un reportage et des photos tout à fait conformes à ce que tout le monde a vu. Les faits miraculeux seront vite reconnus par l'Eglise. 

    Les apparitions de Fatima se terminaient dans une grande espérance à la fin de la Première guerre mondiale, puisque Lucie, Jacintha et François témoignèrent avoir eu, au moment où la foule contemplait le miracle, une vision de la Sainte Famille qui apparut avec saint Joseph et l'Enfant-Jésus qui semblaient bénir le monde, avec les gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de Croix, devant Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Ils virent ensuite Notre-Dame des Douleurs et Notre Seigneur qui bénissait encore le monde, puis Notre-Dame du Mont Carmel, seule, pour finir.

  • Un saint qui a fait notre malheur : Jean XXIII, le pape du concile

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    Du Frère Pierre de la Transfiguration sur crc-resurrection.org :

    LE BIENHEUREUX QUI A FAIT NOTRE MALHEUR Jean XXIII, le pape du Concile

    Jean XXIII

    Le 3 juin 1963, à 19 heures 45, tandis que le cardinal Traglia, provicaire de Rome, venait de chanter l’Ite missa est de la messe qu’il disait pour le Souverain Pontife mourant, le “ bon pape Jean ” s’éteignit doucement, âgé de 81 ans. Sur la place Saint-Pierre, la foule pleurait ce pontife dont la bonhomie avait conquis les cœurs. Le monde entier, y compris Moscou, lui rendit hommage. Et sa réputation de sainteté, entretenue par les partisans du concile Vatican II qu’il avait convoqué, aboutit à sa béatification par Jean-Paul II, le 3 septembre 2000.

    Une de ses dernières paroles rend bien toute l’ambivalence de ce pape qui porte la responsabilité d’avoir ouvert l’Église au monde. Après avoir reçu en toute conscience l’extrême-onction, il montra le crucifix à la tête de son lit, et dit à son entourage : « Le secret de mon ministère est dans le Crucifix que j’ai toujours voulu avoir devant mon lit. Je peux ainsi le voir dès mon réveil et avant de m’endormir. Il est là, je peux lui parler pendant les longues heures du soir. Regardez-le, voyez comme je le vois. Ces bras ouverts ont été le programme de mon pontificat : ils disent que le Christ est mort pour tous, pour nous. Nul n’est exclu de son amour, de son pardon. »

    Quelques instants plus tard, il dit encore : « J’ai eu la grâce d’être appelé par Dieu comme un enfant, je n’ai jamais pensé à rien d’autre, je n’ai jamais eu d’autres ambitions. (…) Pour ma part, je n’ai pas conscience d’avoir offensé qui que ce soit, mais si je l’ai fait, j’en demande pardon. (…) En cette dernière heure, je me sens calme et sûr que le Seigneur, dans sa miséricorde, ne me rejettera pas. Quelque indigne que je sois, j’ai voulu le servir et j’ai fait mon possible pour rendre hommage à la vérité, la justice, la charité et pour garder le cor mitis et humilis [le cœur doux et humble] de l’Évangile ».

    Jean XXIII se voulait donc un apôtre de l’amour inconditionnel que le Christ porte aux hommes, mais les saints canonisés avant ces dernières années, pensaient-ils que l’amour du Christ était inconditionnel ? Pour prendre la mesure de ce qui les sépare du 261e successeur de Pierre, il suffit de raconter sa vie, en suivant son biographe le plus informé, Peter Hebbletwhaite, un universitaire anglais, jésuite défroqué, spécialiste de l’histoire de l’Église contemporaine.

    JEUNESSE CLÉRICALE EN SERRE LIBÉRALE

    Comme saint Pie X et ainsi que l’écrit son biographe, Angelo Roncalli « est né pauvre », mais ce sera bien le seul point commun avec son saint prédécesseur car il n’a pas « vécu pauvre » ni « n’est mort pauvre ». La “ bonhomie ” avec laquelle il appréciait les trésors des églises où il célébrait, pour se les faire offrir, était célèbre et redoutée des sacristains. Il vit le jour le 25 novembre 1881 dans un petit village près de Bergame en Lombardie, quatrième des douze enfants d’une famille de métayers, profondément chrétienne.

    Angelo se montre un enfant pieux, imperméable à la propagande de l’école laïque où il est contraint d’aller. Cela lui vaut de faire sa première communion exceptionnellement dès l’âge de 8 ans. C’est d’ailleurs son curé qui discerne son intelligence et convainc ses parents de lui faire continuer ses études ; ce qu’il fera avec courage dans de dures conditions, tout au moins les premières années.

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  • Qu'attendons-nous de Dieu ? Homélie pour le 28e dimanche du temps ordinaire

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    Homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 28e dimanche du temps ordinaire (année C) (source)

    Nous demandons le maximum

    C’est étonnant que Jésus dise à un seul des lépreux : ta foi t’a sauvé ! Car en fait tous les dix ont été purifiés de leur lèpre suite à leur prière à Jésus ; ne pourrait-on pas dire de tous que leur foi les a sauvés ? Eh bien non, un seul s’entend dire cela, celui qui est revenu à Jésus pour initier une relation plus personnelle avec lui, pour « rendre gloire à Dieu ».

    Cet événement nous pose la question : qu’attendons-nous de Dieu ? Chez les croyants, une tendance majoritaire fait de Dieu celui qui peut nous préserver des malheurs et rendre notre vie plus belle. Dans cette perspective on lui demandera telle ou telle amélioration pour notre vie ou celle de ceux que nous aimons. Un jour, dans l’évangile, un homme vient demander la guérison pour son fils et il s’entend dire : « Génération incrédule, jusqu’à quand serai-je auprès de vous ? Jusqu’à quand aurai-je à vous supporter ? » (Mc 9,19). À d’autres moments, Jésus se cache et ne veut pas faire de miracle (Mc 1,35-38). S’il est venu du Père jusque dans le monde, ce n’est pas pour contenter nos attentes, même les plus légitimes, mais pour proclamer le règne de Dieu et le réaliser.

    Les 10 lépreux ont obtenu leur guérison mais un seul a été sauvé, un seul est entré en relation avec le Christ, un seul s’est mis à vivre avec le Père sur le mode de l’action de grâce, de la reconnaissance. Lui, le Samaritain, celui que l’on n’attendait pas, à l’image du Syrien Naaman, a commencé d’accueillir Dieu dans sa vie, plutôt que de simplement mettre Dieu à son service. Désormais sa vie a un sens, elle est orientée vers le cœur du Père. Et le Père le comblera au-delà de toute espérance, il lui ouvrira la vie éternelle au moment venu. Pour lui retentit l’annonce que fait Paul à son disciple Timothée, celle du « salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle. » (2 Tm 2,10)

    Souvent je me demande : pourquoi n’y a-t-il plus de miracle dans l’Église aujourd’hui, ou alors si peu ? L’Esprit ne s’est pourtant pas éteint. La puissance de Dieu n’a pas été exténuée. Mais notre monde est devenu si matérialiste qu’il ne comprendrait plus le sens du miracle, il se focaliserait sur la réussite et ne trouverait pas l’occasion de lever la tête vers Dieu et vers la vie éternelle. Ce n’est pas 1 sur 10 qui se mettrait à chercher Dieu, mais encore bien moins. Et d’abord parce que nous non plus, les chrétiens, ne levons plus nos regards vers Dieu et vers la vie éternelle. Le christianisme est devenu si souvent un christianisme des valeurs chrétiennes plutôt que du Christ. La relation avec Dieu — ce que l’on appelle savamment la mystique — est devenue un passe-temps pour ceux qui s’ennuient. Prier chaque jour est désuet. Du coup, pour nous aussi, le salut c’est la santé et la réussite. Et quand quelqu’un va mourir, nous faisons tout pour qu’il ne s’en aperçoive pas plutôt que de l’aider à se tourner vers Dieu.

    Hier je célébrais un mariage, et dans la bénédiction nuptiale on ose dire : donne-leur, Père, la joie d’être un jour tes convives au festin de ton Royaume. C’est ça la foi chrétienne, oser penser, un jour de mariage, au moment où nous quitterons cette terre pour rejoindre le Seigneur. Quelle liberté ! Quelle audace ! Remplissons-nous d’espérance afin que notre regard sur la vie change et que notre foi soit vraiment un désir de vivre avec le Seigneur !

  • Marie Faustine Kowalska : une apôtre de la Miséricorde divine morte à 33 ans (5 octobre)

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    faustina-a6.jpgMARIE FAUSTINE KOWALSKA

    1905-1938

    Nous reproduisons la notice figurant sur le site du Vatican : http://www.vatican.va/

    Soeur MARIE FAUSTINE, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Eglise. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.

    Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. A neuf ans, elle a fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle a fréquenté l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle a quitté la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.

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  • Une prière attribuée à saint François d'Assise

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    Prière attribuée à saint François d'Assise

     

    francois_cimabue.jpgSeigneur, fais de moi un instrument de la paix,

     

    Là où il y a la haine, que je mette l'Amour,

    Là où il y a l'offense, que je mette le pardon,

    Là où il y a la discorde, que je mette l'union,

    Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité,

    Là où il y a le doute, que je mette la foi,

    Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance,

    Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière,

    Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

     

    O Maître, que je ne cherche pas tant

    A être consolé...qu'à consoler

    A être compris...qu'à comprendre

    A être aimé...qu'à aimer.

     

    Car,

    C'est en donnant...qu'on reçoit

    C'est en s'oubliant...qu'on trouve

    C'est en pardonnant...qu'on est pardonné

    C'est en mourant...qu'on ressuscite à l'éternelle vie.