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Belgique - Page 158

  • Liège-Musique: découvrir les jeunes talents professionnels à l'église du Saint-Sacrement

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    A l'église du Saint-Sacrement

    Bd d'Avroy, 132 à Liège

    Copie de église du st sacrement - Copie.JPG

    Prochain concert de la série "Jeunes talents"

    Dimanche 17 décembre 2012 à 16 heures

    Une histoire du violoncelle, illustrée par des extraits de l’œuvre de Jean-Sébastien Bach

    par Fabienne VENIEN

    Fabienne Venien ad5072dab7adf676f48447d079670198.jpg

    Française d’origine, Fabienne VENIEN est diplômée de l’enseignement musical supérieur en Belgique et titulaire, par ailleurs, d’une licence en communication de l’université de Liège.

    Cette jeune virtuose allie à son talent musical un sens pédagogique apprécié par le public. Une audition suivie du verre de l’amitié qui conclura la rencontre.

    Ce dimanche 17 décembre 2017 - 16 heures  EGLISE DU SAINT-SACREMENT  Bd d'AVROY, 132 Liège (4000)

     Réservations et tous renseignements : 0473 32 19 83

     

     PROGRAMME GENERAL

     dimanche  3 décembre 2017 à 16 H

    QUATUOR GENESIS 

    Gwendoline Blondeel - soprano

    Logan Lopez Gonzalez - contre-ténor

    Gabriele Bonfanti - ténor

    Guillaume Knop - basse

    PROGRAMME

    En "Avent" vers Noël

    Mille regrets Josquin Desprez

    Fair phyllis John Farmer

    Je ne l‘ose dire Certon

    Il est bel et bon Passereau

    Ubi caritas Ola Gjelo

    Northern Iights Ola Gjeilo

    Joy to the world (Haendel)

    Les anges dans nos campagnes

    God rest ye merry gentlemen

    Deck the hall

    Ding dong merrily on high

    Amazing grace

    Entre le bœuf et l'âne gris

    Douce nuit 

      ET

    NOS PROCHAINES RENCONTRES

    à l'église du Saint-Sacrement:

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  • Liège : concert de noël à l’église du Saint-Sacrement le samedi 16 décembre 2017 à 20 heures

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    affiche anima sansange.jpg

    A l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège  (face à la statue équestre de Charlemagne) le samedi 16 décembre 2017 à 20 heures, l'Ensemble vocal  Anima dirigé par Joëlle Augustin, professeur à l’académie de musique de Seraing, donnera un grand concert de Noël alliant la musique de variété aux grands classiques: Georg Friedrich Haendel et Antonio Vivaldi  mais aussi Astor Piazzola ou Carl Orff.

    Les chanteurs seront accompagnés au violon (Lorenz Swyngedouw, Olivier Schmitt), au violoncelle (Leonor Swyngedouw), à l’accordéon (Cathy Pauly) et au piano (Jacques Swyngedouw) . Soliste du chant : Sarah Raïss.

    Anima compte aujourd’hui plus de 120 choristes répartis en trois groupes : les jeunes « Anima », les adultes « Anima chorus » et les enfants « Anima Junior »

    Après avoir participé avec succès aux concours télévisés La France a un incroyable talent et Belgium’s got talent,  gagné le concours de la meilleure chorale de jeunes organisé par Radio Nostalgie, accédé en demi-finale  du concours international Euroradio et réalisé son premier album,  les chœurs d’ Anima sont aujourd’hui sollicités par plusieurs maisons  d’enregistrement.

    Anima compte aujourd’hui plus de 120 choristes répartis en trois groupes : les jeunes « Anima », les adultes « Anima chorus » et les enfants « Anima Junior ».

    Entrée du concert de Noël : 12 euros (moins de 12 ans : 6 euros). Prévente : 10 euros (s’adresser à l’académie de Seraing : 04 366 27 97 ou 0498 78 26 24.

    co-legia2016_visuel5_Anima Move on.jpg

    JPSC

     

  • Rénovation du Musée royal de l’Afrique centrale à Tervueren: vers une relecture anticoloniale de l’œuvre des Belges au Congo ?

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    Le site web de la Libre Afrique publie ces libres propos de Jean-Luc Vellut

    Saint Antoine img-4-small580.jpg« À propos de ce qu’on connaît des lignes maîtresses du projet de présentation du volet historique par le MRAC rénové et de leurs conditions d’élaboration.

    Au plan de l’information historique, le peu qui filtre de la réflexion en cours suscite des inquiétudes, et ceci, dans chacun des deux piliers qui structurent l’argumentation qu’on nous laisse prévoir.

    Pilier 1. Les historiens belges auraient jusqu’ici négligé les sources africaines. Le Musée rénové entend remédier à cette lacune. Cette affirmation est étonnante, alors que les scientifiques belges ont joué un rôle d’avant-garde dans la collecte, la publication et l’interprétation critique des sources africaines, orales ou écrites. On aurait plutôt attendu d’un musée belge qu’il rende hommage à la génération pionnière des D. Biebuyck, G. Hulstaert et J. Vansina qui, grâce à l’appui de collaborateurs congolais, ont à leur crédit la collecte de milliers de pages de sources historiques africaines. Notons que, grâce à ses travaux sur l’oralité dans le bassin du Congo, Vansina fut le mentor d’une génération de professeurs d’universités américaines. La toute prochaine session de l’African Studies Association (Chicago, 15-19 novembre 2017) lui rendra un hommage appuyé.

    Depuis ces grands ancêtres, et dans la mesure de leurs moyens, d’autres historiens, belges, congolais ou autres, se sont efforcés de faire honneur à cet héritage. Ils se sont aussi distingués par leur recours aux sources africaines, notamment contemporaines. Ce fut le cas de l’école historique de Kinshasa-Lubumbashi, comme en témoigne l’attribution récente d’un doctorat honoris causa à un autre savant belge, Léon Verbeek, en reconnaissance de ses travaux sur les sources africaines, orales et artistiques, dans le Haut-Katanga. Pour ses propres contributions au domaine des sources populaires, B. Jewsiewicki, autre membre en vue de cette école, fut honoré à la même occasion. J’ajoute pour bonne mesure que l’on doit à un historien belge, David Van Reybrouck, d’avoir placé les témoignages africains au coeur de son livre, « Congo. Une histoire » : immense succès de librairie, plus de 700 000 exemplaires vendus en diverses langues dans le monde.

    On pourrait sans mal aligner d’autres noms, mais restons-en ici en ce qui concerne le pilier 1 et la pseudo-ignorance en Belgique des sources africaines.

    Pilier 2. Les historiens belges auraient refusé d’ouvrir un vrai débat sur la colonisation, à la différence de la franchise qui est désormais de règle à propos des crimes commis au cours de la Deuxième Guerre mondiale. La présentation du futur Musée sera conçue comme un « Mémorial » des victimes africaines, à l’instar de ce qui a été entrepris pour les victimes juives des persécutions nazies en Belgique occupée.

    Je ne m’attarde pas au parallèle revendiqué entre Deuxième Guerre et colonisation. Cette perspective est sans aucune signification pour l’Afrique. Elle est odieuse en Europe. Il est cependant exact que, pendant de longues années, les institutions d’État en Belgique, tout comme un enseignement scolaire encombré d’un nationalisme étriqué, ont fait obstacle aux investigations indépendantes concernant la colonisation. Ce déni a tranché avec la dénonciation des violences en Afrique coloniale, jadis courantes en Belgique durant le règne même de Léopold II : n’allez pas là-bas , selon le titre évocateur d’un ouvrage publié dans la Belgique de l’époque.

    En Belgique, il y a toutefois bon temps que la libre discussion a repris ses droits. Elle a été amorcée par un grand savant, Jean Stengers. Elle reprit avec vigueur dans les années 1980, mais dans un premier temps, elle prit un ton polémique. Les publications se multiplièrent en effet, dues à des chercheurs « engagés » qui se présentèrent comme chroniqueurs des crimes coloniaux. Leurs exposés ont alimenté la production de divers publicistes, journalistes, littérateurs. Ces réquisitoires, souvent complaisants dans l’horreur, connurent une diffusion mondiale. Celle-ci contribua à confirmer la formidable charge symbolique qu’a toujours portée le Congo dans les publics occidentaux.

    Tenir la chronique d’atrocités, personnifier la discussion à outrance autour d’un homme, Léopold II, ne revient toutefois pas à faire un travail d’historien, loin s’en faut. Aujourd’hui, le sensationnalisme n’est plus nécessairement maître du terrain. La vérité toute simple émerge que la compréhension du régime léopoldien doit prendre en compte différents héritages, non seulement les héritages venus d’Europe – et, en effet, les rêves d’introduire le progrès en Afrique furent tôt pervertis par des vagues de spéculations au sein du capitalisme mondial –, mais aussi les héritages de l’Afrique du temps. L’État du Congo s’est en effet inscrit à la fois dans les multiples strates de l’expansion occidentale à l’échelle mondiale, mais aussi, localement, dans le vaste arc des Frontiers of Violence (R. Reid, 2011) : dans les années 1870-1890, ces frontières étendirent leur chaos, du sud de l’Éthiopie au Sud-Soudan, du Rwanda aux Grands Lacs, et de ceux-ci jusqu’au Haut-Zambèze. Sur le terrain, poursuivi à coup d’alliances, de retournements, d’opportunisme, le grandiose projet géopolitique d’un État-Congo finalement survécut à ces tourmentes, mais au prix d’avoir pour un temps emprunté au brutal chaos des « Frontières ».

    En Belgique comme ailleurs, cette perspective sollicite aujourd’hui les chercheurs les plus avertis. Elle est sans doute plus dérangeante que le ronron des récits moralisateurs. Elle paraît d’autant plus évocatrice que le Congo du temps présent est, lui aussi, livré aux même spéculations qui ont jadis dicté leur loi à l’État léopoldien : à nouveau, dans le Congo du XXIe siècle, l’État est faible et les puissants s’abritent derrière leurs murs d’argent, tandis que les nouvelles Frontiers of Violence sombrent dans le chaos.

    Concluons ce rapide parcours du pilier 2. Le scénario qui semble retenu par le Musée ne rend pas justice aux débats du travail historique actuel. Dans le langage d’aujourd’hui, il se montre complaisant au monde des fake news.

    En conclusion, si on en juge par ce qui est connu des projets en cours, que dire du volet historique au sein du futur Musée rénové ?

    Il paraît aller de soi que cette grande institution, unique en son genre, doit activement contribuer à éclairer le passé africain, précolonial, colonial, postcolonial. Il serait toutefois à la fois absurde et indécent de renoncer pour autant à mettre en pleine lumière le passé de ce que fut la diaspora belge en Afrique. Dès ses moments fondateurs (Léopold II, toujours lui !), avec ses hauts et ses bas, avec évidemment les accents de l’époque, le Musée a existé comme manifestation tangible de la part de la Belgique dans l’histoire du Congo moderne et de la part du Congo moderne dans l’histoire de Belgique.

    Différentes généalogies historiques sont donc en présence. Venues d’Europe ou d’Afrique, elles sont complexes, elles plongent leurs racines dans des passés, souvent lointains. Elles ne demandent évidemment pas à être abordées dans un esprit, tantôt d’exaltation puérile, tantôt de pénitence tartuffe.

    Soyons clairs : il n’est d’autre alternative que de chercher la vérité et le Musée devrait y contribuer. Cette vérité fut celle d’ingénieurs, de médecins, de savants, de cadres, de techniciens, de religieux et religieuses, d’artistes et artisans belges qui ont mené au Congo colonial leur vie de travail, avec ses réussites et ses échecs. Cette vérité est tout autant celle de cadres, de techniciens, d’ouvriers, de cultivateurs et de cultivatrices, de notables, de religieux hommes et femmes, d’artistes et artisans congolais qui, eux aussi, longtemps méconnus, ont eu leurs réussites et leurs échecs. En régime colonial, cette rencontre fut inégale, mais elle donna naissance au Congo moderne et, en réalité, le Musée actuel en est issu.

    Certes, le système colonial tel qu’il a fonctionné à l’échelle de l’Afrique comptait plus que sa part d’aventuriers, blancs et noirs. Certes, la logique coloniale ne répond pas aux aspirations d’aujourd’hui. Le système global tel qu’il fonctionne au Congo du présent ne répond pas non plus aux critères d’une société juste. Regardons-y donc à deux fois avant de jeter la première pierre. Si l’on tient absolument à jeter un regard moral sur le passé du Congo, la cohérence exigerait de soumettre à nos jugements l’ensemble de son histoire, que ce soient les temps précoloniaux, coloniaux ou postcoloniaux. Est-ce le rôle d’un musée de jouer le rôle d’un tribunal ? Je ne le pense pas.

    À ce stade-ci, on peut risquer quelques pronostics. Celui d’abord que l’ouverture du Musée connaîtra un grand succès esthétique et matériel. Un immense effort a été consenti pour qu’il en soit ainsi. On s’en félicitera sans réserve.

    Par ailleurs, telle que nous la connaissons aujourd’hui, la présentation de son héritage dans le Musée rénové est à la fois insuffisamment informée et empreinte de ressentiments. La pratique du lock out des opinions divergentes y est si profondément incrustée que l’on se croit revenu aux beaux jours de la censure d’État.

    Les conditions d’un flop sur le plan scientifique et sans doute humain sont donc réunies.

    Faut-il pour autant perdre tout espoir ? « Voyez ce qui se passe, les choses »n’auraient pas pu aller plus mal », dit le pessimiste. « Mais si, mais si », répond l’optimiste. Au bout du compte, le travail historique possède une résilience et, tôt ou tard, la vérité l’emporte toujours.

    Jean-Luc Vellut

    Professeur d’Histoire de l’Afrique, retraité des universités du Congo (1964-1976) et de l’UCL (1976-2002)

    Responsable scientifique de l’exposition Mémoire du Congo.

    Le temps colonial (MRAC, 2002-2005)

    Ref. Rénovation du Musée royal de l’Afrique centrale

    Même « Congo, une histoire », recueil louable de témoignages indigènes mais (volontairement?) crédule par certains côtés, publié par  David Van Reybrouck en 2012 chez Acte-Sud est, de bout en bout, sous-tendu par un préjugé anticolonial auquel pourra difficilement souscrire un Belge qui a vécu au Congo non pas au temps aventureux des pionniers de l’Etat indépendant (1885-1908) mais d’une expansion économique et sociale ordonnée et pacifique qui fut ruinée, en quelques mois à peine, par la médiocrité politique d’une métropole pressée d’abandonner ses responsabilités au cœur de l’Afrique pour se concentrer sur les questions communautaires et linguistiques plus proches du niveau de ses préoccupations .

    JPSC   

  • Wallonie-Bruxelles : cours de Philosophie et de Citoyenneté, deux heures, enfin!

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    Flambeau_fond_bleu.jpgLu sur le site du Centre d’Action Laïque (C.A.L.)

    « Pour le Centre d’Action Laïque, la proposition d’étendre le Cours de Philosophie et de Citoyenneté (CPC) à 2 heures par semaine que le MR vient de déposer est une initiative qui ouvre enfin de nouvelles perspectives concrètes.

    Le dispositif actuel (1 heure obligatoire, la seconde facultative) engendre des situations ingérables sans répondre aux nécessités, pourtant reconnues par tous.

    Il était temps car, en effet, le dispositif actuel (1 heure obligatoire, la seconde facultative) engendre des situations ingérables sans répondre aux nécessités, pourtant reconnues par tous, de donner à nos enfants les outils indispensables pour affronter la complexité du monde d’aujourd’hui.

    Le Centre d’Action Laïque a souligné à de nombreuses reprises le caractère inachevé de la mutation en cours, notamment le 19 juillet dernier lorsque que le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté le décret sur l’extension du CPC à tout l’enseignement officiel (primaire et secondaire) pour la rentrée 2017.

    Cette fois, il s’agit de parachever le travail par l’instauration de deux heures/semaine obligatoires dans les écoles officielles organisées ou subventionnées et, ce, dès la rentrée scolaire 2019. De plus, la proposition de décret que le MR vient de déposer vise à rendre facultatif le cours de religion et de morale non confessionnelle.

    Laisser pourrir la situation actuelle et se fourvoyer dans des atermoiements partisans ne ferait que des perdants: les enfants en premier lieu mais également le corps enseignant qui n’en peut plus d’être assis entre deux chaises.

    Pour le Centre d’Action Laïque, cette proposition va sans aucun doute dans la bonne direction. Laisser pourrir la situation actuelle et se fourvoyer dans des atermoiements partisans ne ferait que des perdants: les enfants en premier lieu mais également le corps enseignant qui n’en peut plus d’être assis entre deux chaises.

    En allant résolument de l’avant dans ce dossier qui – rappelons-le – traîne dans les couloirs du Parlement depuis près de 20 ans, la classe politique donnera l’image positive d’une détermination qui, jusqu’ici, fait encore trop souvent défaut.

    Bien sûr, le Centre d’Action Laïque regrette que, malgré l’avancée que représente cette proposition du MR, persiste une incroyable différence de traitement entre les réseaux officiels (ainsi que certains établissements libres non-confessionnels) et les réseaux confessionnels. Sans doute faudra-t-il un jour ou l’autre régler ce problème au fond.

    Mais dans l’immédiat, le Centre d’Action Laïque se tourne vers les autres partis démocratiques pour les interpeller sans détour: pourquoi un vrai cours de Cours de Philosophie et de Citoyenneté à deux heures par semaine ne serait-il pas possible pour septembre 2019?"

    Ref. Cours de Philosophie et de Citoyenneté: deux heures, enfin!

    Selon l' "Echo", le MR (Mouvement Réformateur) a en effet annoncé le dépôt par MM. Wahl et consorts d'une proposition de décret datée du 7 décembre  visant à porter de 1 à 2 le nombre d'heures obligatoires par semaine de cours de philosophie et de citoyenneté dans l'enseignement officiel et libre non confessionnel. Et d'y rendre optionnelle l'heure de cours de religion ou de morale devenue surnuméraire. Les auteurs de la proposition invitent également le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles à convaincre le pouvoir organisateur de l'enseignement libre confessionnel de permettre une offre répondant aux mêmes conditions que celles proposées par l'enseignement officiel

    Quelle mouche a piqué le MR ?

    Depuis la rentrée scolaire 2017, dans l’enseignement obligatoire organisé par les pouvoirs publics (moins de cinquante pourcents du total de la population scolaire en Belgique) une heure de cours hebdomadaire est spécifiquement dédiée à l’enseignement de la philosophie et à la citoyenneté au détriment de celui de la religion et de la morale confessionnelle dont l’horaire passe de deux à une heure par semaine.

    Par ailleurs, compte tenu des derniers arrêts de la cour constitutionnelle, les élèves du réseau public peuvent désormais aussi refuser l’option qui leur est offerte entre un cours de religion ou de morale non confessionnelle mais, dans ce cas, ils sont astreints à une deuxième heure d’enseignement « neutre » de philosophie et citoyenneté.   

    Le MR propose maintenant de rendre cette deuxième heure obligatoire pour tous, espérant ainsi marginaliser l’heure, qui deviendrait alors surnuméraire, de la religion ou de la morale laïque. Que le cours de religion soit aujourd'hui l’option principale choisie par les élèves éclaire le sens oblique de cette proposition de décret. 

    Ce genre de manœuvre biaisée contre l'enseignement de la religion est-il bien respectueux de l’esprit de la convention européenne des droits de l’homme et ses protocoles additionnels comme de l’article 24 de la constitution  précisant que  les pouvoirs publics doivent offrir jusqu’à la fin de l’obligation scolaire le choix entre l’enseignement d’une des religions reconnues et celui de la morale non confessionnelle ? 

    JPSC

  • Dieu soit à louer : Ces prêtres belges en location en marge de l’église traditionnelle

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    De Joséphine Christiaens sur le site web de  « Paris Match » (mise à jour du 8 décembre 2017) :

    « Afin de contourner la procédure traditionnelle de l’Eglise, ils sont de plus en plus – maris, femmes, parents, défunts – à  se tourner vers Rent a Priest. Formée par des prêtres indépendants, l’association offre un service sur commande à des catholiques qui ne se reconnaissent plus dans l’église avec un grand « E ».

    Envie d’un mariage, d’une communion ou d’un baptême personnalisé ? D’une célébration exempte de symboles ou de termes religieux ? De funérailles à la dimension spirituelle mais en dehors de l’église ? En Belgique, c’est possible en faisant appel à la société Rent a priest.

    Afin de contourner la procédure traditionnelle de l’église, ils sont de plus en plus – maris, femmes, parents, défunts – à se tourner vers ces prêtres à louer. S’unir par les liens sacrés, baptiser un enfant ou célébrer des funérailles, pourquoi y renoncer sous le prétexte de ne plus se sentir en adéquation avec les valeurs de l’église ? En guise d’alternative, ils font le choix de vivre autrement leur foi catholique en la célébrant différemment, sous la bénédiction de prêtres en location.

    Tradition catholique sur commande

    À l’origine de cette « autre voix possible », trois prêtres flamands, dont Rudi Borremans – autrefois écarté par l’église pour son homosexualité assumée – et l’ancien prêtre marié Norbert Béthune. De trois, la communauté Rent a Priest est rapidement passée à 22 prêtres. Tous flamands et indépendants. Parmi eux, des femmes quasi autant que des hommes. Mariés comme célibataires. Certains ayant été ordonnés, d’autres n’ayant pas pu (ou voulu) l’être. Créée en 2000, cette association flamande rassemble des prêtres en marge de l’institution et – comme son intitulé le précise – offre un service sur commande à des catholiques qui ne se reconnaissent plus dans l’église avec un grand « E ». Leur mission : renouveler les codes de la tradition catholique en les adaptant à l’ère du temps.

    Lire aussi > Amen 3.0 : quand les robots remplacent les prêtres

    Chez Rent a Priest, « l’exclusion est exclue et tout le monde est le bienvenu ». Couples homosexuels ou divorcés, Belges ou étrangers, chacun a droit à sa célébration personnalisée avec pour maîtres mots « ouverture » et « universalité ». Si l’association s’inscrit dans la lignée de l’église catholique, elle tente toutefois de rompre son autorité suprême en proposant une alternative aux personnes se trouvant à sa frontière. « Nous voulons nous démarquer des autorités catholiques qui jugent et érigent des dogmes »peut-on lire sur leur site« Mus par des valeurs humaines et chrétiennes », ces prêtres rebelles des temps modernes se rendent « disponibles pour préparer une cérémonie très personnelle, dans laquelle le dogmatisme pur et dur n’a pas de place ».

    En 2008, un couple de Belges ont choisi de célébrer leur mariage en saut à l’élastique. Pour l’occasion, ils ont fait appel à un prêtre de Rent a Priest. © Carter News Agency LTD. 

    Succès tout puissant

    Si la démarche paraît osée, Rent a Priest comptabilise aujourd’hui entre 1 000 et 1 500 célébrations par an rien qu’en Flandres, selon les derniers chiffres parus dans le quotidien régional flamand De Weekbode Tielt. Sa popularité, l’organisation la trouve surtout au nord du plat pays et ce malgré une publicité quasi inexistante. Peu, voire pas du tout médiatisée du côté francophone de la frontière, l’offre est loin d’être en manque de demande. Son succès est tel qu’en octobre 2011, submergé par une « demande doublée de célébrations », notamment depuis l’éclatement du scandale d’abus dans l’église, Norbert Bethune lançait un appel à la candidature. « Nous avons trop de travail », soupirait-il dans les colonnes du Standaard, invitant les intéressés à rejoindre l’équipe de Rent a Priest. Simplicité et accessibilité, serait-ce la clé de leur succès ? On peut s’en douter, car faire appel à leur service est un véritable jeu d’enfant.

    Lire aussi > Au Japon, on peut désormais engager un « robot-moine » pour des funérailles

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  • Université de la Sainte-Croix: des prêtres pour toutes les nations

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    DPTN Belgium

    Avenue du Castel 90/11  |  B-1200 Bruxelles

    IBAN: BE06 7360 3271 3922  –  BIC: KREDBEBB

    DPTN G-D Luxembourg

    Contact: Christian Descoups  |  Tél: +352 621 677 452

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    Plus d’information ici : www.dptn.be 

    Asbl DPTN-Belgium Vzw, Slotlaan 90 / 11 Avenue du Castel,1200 Brussels

    Tel 0477 24 63 43

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    JPSC

     

  • Il a suffi de quinze ans pour que l'euthanasie soit banalisée en Belgique

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site du journal La Croix :

    En quinze ans, l’euthanasie s’est banalisée en Belgique

    Initialement conçue comme une loi d’exception, l’euthanasie, adoptée en 2002 par la Belgique, y est considérée comme un acte de plus en plus banal.

    Si l’opinion publique y est très favorable, des professionnels de santé émettent des doutes quant à l’extension continue de cette pratique.

    « Une pente glissante. » Quand on l’interroge sur l’évolution de la mise en pratique de l’euthanasie dans son pays, Marc Desmet, jésuite et chef d’un service de soins palliatifs dans l’un des plus gros hôpitaux de Belgique, à Hasselt, répond sans hésiter. Quinze ans après la dépénalisation de l’euthanasie, ce médecin flamand ne peut que constater l’évolution de la loi (1).

    Initialement conçue, en 2002, comme une possibilité ouverte aux personnes souffrant de manière insupportable et constante d’une maladie grave incurable, elle n’a cessé, depuis, de s’élargir : les personnes atteintes de troubles mentaux représentent ainsi 19 % des patients euthanasiés, et il est possible depuis 2014 d’euthanasier les mineurs, même s’ils ne sont pas en mesure de donner leur consentement. Quant aux chiffres – 15 000 personnes au total ont été euthanasiées –, ils n’ont cessé d’augmenter, passant de 235 euthanasies en 2003, à 2024 en 2016 (soit 2 % des décès dans le pays).

    Une pression sociétale forte

    Pour réfléchir à ces évolutions, plusieurs chercheurs se sont réunis en novembre 2017 à l’université d’Anvers, pour un colloque entendant établir un bilan – critique – de quinze années d’application de cette loi dans le pays. Cet état des lieux était organisé alors que les Belges débattent depuis plusieurs semaines à une nouvelle évolution de la loi, pour permettre « aux personnes âgées qui ont le sentiment d’une vie accomplie », aussi appelées « fatiguées de vivre », même si elles ne souffrent d’aucune pathologie, d’accéder à l’euthanasie.

    Sept Belges sur dix sont favorables à une telle évolution, selon un sondage RTL/Le Soir/Ipsos publié à la mi-septembre, ce dont se réjouit Jacqueline Herremans, avocate et présidente de la branche belge de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Elle se félicite aussi d’un « changement de mentalités » concernant la mort, ainsi que de la « plasticité » de la loi, qui a permis les évolutions des dernières années : « le législateur n’a pas figé les concepts, par exemple en ne définissant pas ce qu’est une infection grave et incurable. »

    BLOG Fin de vie : déjà, appliquons la loi

    C’est précisément cette plasticité qui ne cesse d’inquiéter les opposants, dont Carine Brochier, directrice de l’Institut européen de bioéthique. « Alors que la loi était conçue comme une exception, il est devenu normal de se faire euthanasier, déplore-t-elle. La pression sociétale est énorme, et la société belge ne débat pas. Ce n’est pas notre culture, y compris philosophique. » Il demeure néanmoins un cercle où les avis sur l’euthanasie ne sont pas aussi homogènes que dans le reste de la société belge : celui des professionnels de santé.

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  • Belgique : eugénisme et progrès de la médecine reproductive

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    Bulletin de l'IEB - 5 décembre 2017

    Sommaire


    Belgique : eugénisme et progrès de la médecine reproductive

    La Belgique est connue pour son expérience dans le domaine de la génétique reproductive, et en particulier dans le diagnostic pré-implantatoire (DPI) et le diagnostic génétique prénatal. Unissant leurs compétences, le pôle « Hôpital Erasme - UZ Brussel » dit vouloir se positionner comme le plus expérimenté au monde en la matière.

    On y compte 2.600 naissances de bébés qui, après avoir été sélectionnés par les généticien grâce au DPI, n’ont pas hérité de la maladie génétique portée par leur(s) parent(s). Il n’est pas fait mention du nombre d’embryons qui ont été « disqualifiés » et détruits suite à cette sélection.

    Pour ce seul pôle Bruxellois, durant ces vingt dernières années, ce sont près de 70.000 fœtus qui ont fait l’objet d’analyses et de tests chromosomiques en laboratoire avant la naissance dans leurs laboratoires. L’article publié dans le Journal du Médecin mentionne que cela a « permis de garantir que les fœtus concernés seraient exempts de l'affection recherchée. »

    Anne Delbaere, Chef de la Clinique de Fertilité à l'Hôpital Erasme, explique qu’il est aujourd’hui possible de « réaliser un diagnostic génétique des plus complet, permettant d'optimiser les chances de parents porteurs d'une maladie génétique de donner naissance à un enfant en bonne santé ».

    Le développement de nouvelles techniques de DPI, notamment de la génétique moléculaire et des techniques d'assistance à la procréation, comme la cryo-préservation embryonnaire, permet de tester toutes les maladies génétiques pour lesquelles la mutation des gènes est connue. « De nouvelles plates-formes génétiques ont pu être développées, afin de rendre possible le séquençage à haut débit avant, pendant et après la grossesse », explique Delbaere.

    La question éthique surgit : choisir quels embryons implanter en fonction d’une certaine caractéristique, ici l’absence de maladie, ne serait-ce pas une manière de sélectionner son enfant ? En d’autres termes, une forme d’eugénisme ? Faut-il bénéficier d’un passeport génétique particulier pour être autorisé à vivre ?

     Sources : Mediplanet

  • Bolland (Herve), 17 décembre : Concert de Noël avec l'ensemble ukrainien Loubistok

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    L'EGLISE SAINT-APOLLINAIRE DE BOLLAND

    VOUS INVITE A UN VRAI CONCERT DE NOËL 

    2004 2005 2006 ...2017 : DEPUIS QUATORZE ANS SANS INTERRUPTION !

    Dimanche 17 décembre 2017 à 15 heures,

    église Saint-Apollinaire de Bolland

    VOTRE CONCERT DE NOËL !

    SUR UN PODIUM POUR UNE MEILLEURE VISIBILITE

    LOUBISTOK

    BOLLANDINI CANTORES

    CHŒUR MIXTE SAINT-APOLLINAIRE

    P.A.F. : 10 € (8 en prévente, à verser au 732-0056429-26, Chorale de Bolland)

    Réservation au 087 / 67 55 73 (téléphone, fax, répondeur)

    RÉCEPTION APRES LE CONCERT (PRIX TRÈS MODÉRÉS)

    VIN CHAUD OFFERT A LA SORTIE S'IL FAIT FROID !

    QU’ON SE LE CHANTE !

     

    Loubistok nous revient, pour la quatorzième année consécutive.

    Le temps passe, mais nos jolies Ukrainiennes de Lviv nous enchantent toujours par la justesse et les couleurs chatoyantes de leurs voix slaves, par leur répertoire agréable et varié, mêlant noëls et pièces folkloriques, par la succession habile des chants a cappella et des pièces accompagnées au violon, à la flûte, au kobza, à la bandoura, par leur sourire et leurs merveilleux costumes traditionnels !

    Avec deux autres chœurs pour deux fois cinquante minutes d’une jouissance artistique assurée.

    Réservez tôt pour obtenir les meilleures places ! 

    Avec le soutien et le concours de la Ville de Herve

  • Bruxelles (Stockel), 7 février 2018 : "Dieu ou rien", une conférence du cardinal Sarah en présence du cardinal De Kesel

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    Grande soirée "Dieu ou rien" du Cardinal Robert Sarah en présence du Cardinal De Kesel

    source

    Contacts : jubilatestok@gmail.com

    Le Cardinal Robert Sarah viendra présenter son ouvrage « Dieu ou rien » lors d'une grande conférence le 7 février prochain à 20h30

    Elle sera précédée d'une messe à 18h30 concélébrée par les Cardinaux Robert Sarah et Jozef De Kesel et d'une collation à 19h30. L'inscription à la collation est obligatoire et se fait, au plus tard le 2 février, par e-mail, à l'adresse jubilatestok@gmail.com.

    À l'issue de la conférence, vous seront proposés, en collaboration avec l'UOPC, les ouvrages « Dieu ou rien », et « La force du silence » que le Cardinal Sarah dédicacera.

    • Le Cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements où il a été appelé par le Pape François, après avoir été créé cardinal par le Pape Benoît XVI. Nommé archevêque à l'âge de 34 ans par le Pape Jean-Paul II, le prélat, viendra spécialement du Vatican pour nous entretenir de son expérience exceptionnelle. Né dans un petit village, de parents illettrés, il est aujourd'hui l'un des cardinaux de la curie romaine les plus connus à travers le monde. « Il parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur » (Benoît XVI, Pâques 2017). Son ouvrage qui retrace son parcours de vie, sa foi dans le Christ, a été un véritable best-seller et a été traduit dans de nombreuses langues. 
    • On ne présente plus notre Archevêque, le Cardinal Jozef De Kesel. Il nous fera l'honneur de sa présence et, bien connu à la capitale où il fut aussi évêque auxiliaire, il nous présentera le Cardinal Robert Sarah.

    Cette soirée sera un grand événement d’Église. N'hésitez donc pas à diffuser l'annonce autour de vous !

    Les prêtres qui le désirent pourront concélébrer. Il leur suffit d'annoncer leur venue en envoyant un mail à jubilatestok@gmail.com.

    Lieu de l'activité : église Notre-Dame de Stockel rue Vandermaelen, 25 1150 Woluwe-Saint-Pierre

  • Belgique : contrôler aussi les sédations en fin de vie ?

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : contrôler aussi les sédations en fin de vie ?

     

    Sommaire

    Belgique : contrôler aussi les sédations en fin de vie ?

    Plonger un patient dans un coma artificiel, lorsqu’il est en toute fin de vie et que malgré la prise en charge de la douleur, certains symptômes s’avèrent réfractaires, est un acte médical qui demande une grande compétence et des soignants bien formés. Cette sédation palliative ne peut en aucun cas viser à abréger la vie du patient. Car si l’intention du médecin est d'induire le coma pour provoquer la mort du patient, - l’intention est claire -, ce geste doit être qualifié de meurtre.

    Or, en 2015, un sondage dans une centaine de maisons de repos et de soins en Flandre, a révélé que nombre de sédations palliatives pratiquées visaient la mort des patients et auraient donc été des sédations terminales répréhensibles. Les décès après sédation ne sont pas enregistrés sous ce qualificatif, ce qui empêche tout contrôle tant sur leur nombre que sur l’intention ayant animé le médecin.
    C’est pourquoi, le Prof. Distelmans (VUB), défenseur de la loi sur l'euthanasie et président de la Commission de contrôle de l’euthanasie, plaide pour l’enregistrement des sédations palliatives  dans son ouvrage « Palliatieve sedatie, trage euthanasie of sociale dood? ». Selon lui, 70 % des patients mis sous sédation n’auraient pas donné leur consentement au préalable à ce geste. Il sous-entend aussi que certains hôpitaux abuseraient de la sédation « terminale » pour éviter de pratiquer l’euthanasie, qualifiant ce geste sédatif d’euthanasie masquée.

    De son côté, et pour éviter ces euthanasies masquées et parfois non-demandées par le patient, la Ministre de la Santé Maggie de Block, estime qu’un mécanisme d’enregistrement et de contrôle tout comme celui de l’euthanasie, permettrait de sortir la pratique des sédation d’une « zone grise ». Soutenue par la parlementaire socialiste flamande Karin Jiroflée, la Ministre voudrait ainsi demander au Parlement de lancer le débat sur le contrôle légal de la sédation palliative.  Une résolution sera soumise à la Chambre, demandant la mise en place, au sein des hôpitaux, de projets phares d’enregistrement afin d'avoir une vue d’ensemble de la pratique de sédation en Belgique.

    Cette façon d'envisager la sédation ne fait pas l'unanimité. De son côté, Gert Huysmans, président de la Fédération flamande des soins palliatifs, estime  qu’il s’agit là de manœuvres politiques visant à distraire de la véritable question qui est le dysfonctionnement de la loi euthanasie en Belgique. « Aux Pays-Bas, la loi euthanasie a déjà été réévaluée 3 fois; en Belgique, jamais. La demande se fait de plus en plus pressante. Exprimer à nouveau ses suspicions face à la sédation palliative ne sert qu’à détourner l’attention. »

    La parlementaire Els Van Hoof (CD&V) rejoint cet avis, suggérant que « le problème d’enregistrement sédation palliative est à l’agenda pour cacher des négligences dans l’application de la loi sur l’euthanasie (…) La pratique de la sédation palliative ne s'améliorera pas du seul fait de plus de formalités administratives. La preuve en est que l’enregistrement des euthanasies n’a pas permis d’ améliorer leur contrôle ni l’application de la loi ».

    D’autant plus préoccupant est le fait que certains soignants ne semblent pas reconnaître qu’une sédation peut être contrôlée et ne pas forcément être synonyme de mort provoquée, oubliant que l’intention du médecin qualifie l’acte.

    Voir Fiche didactique de l'IEB « Fin de vie : s'entendre sur les mots »

    Sources : De Standaard, RTL, Knack

  • Bruxelles : après les Saints-Apôtres et les Fraternités de Jérusalem, l'Opus Dei ?

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    Voici l'avis que les fidèles ont trouvé apposé, ce week-end, à l'entrée de l'église Saint-Jacques sur Coudenberg. Nous ne disposons pas d’informations fiables sur les causes exactes de cette décision. Les prêtres de l'Opus Dei pourraient, nous dit-on, reprendre du service ailleurs à Bruxelles.

    "Avis aux fidèles

    En raison de diverses circonstances et en concertation avec les autorités ecclésiastiques, la prélature de l'Opus Dei a pris la décision de renoncer aux services que ses prêtres rendaient depuis 2012 dans la paroisse de Saint-Jacques sur Coudenberg. Leur travail se terminera le 25 décembre 2017 avec la messe du jour de Noël, à  18h00.

    A partir du 26 décembre, ils n'assureront donc plus les messes de semaine à 12h30, ni la messe dominicale à 18h00. Les temps de confession en semaine (12h00-12h30 et 13h00-14h00), le samedi et le dimanche (16h30-18h00) seront également supprimés ainsi que l'adoration eucharistique du dimanche.

    Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont appuyés par leur prière et leur travail pendant cette période.

    Abbé Stéphane Seminckx

    Vicaire"