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Belgique - Page 160

  • Euthanasie : les Frères de la Charité face au danger de la "culture de mort"

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    De Radio Vatican :

    Euthanasie en Belgique: les Frères de la Charité face au danger de la "culture de mort" 

    (RV) Entretien – La congrégation des Frères de la Charité est en conflit depuis deux ans avec l’organisation qui gère ses hôpitaux psychiatriques en Belgique et qui y pratique l’euthanasie. Le frère René Stockman, supérieur des Frères de la Charité, revient sur les derniers développements.

    C’est un long dialogue qui s’est instauré entre la direction de la congrégation des Frères de la Charité et l’organisation qui gère ses 15 structures de soin en Belgique. Un long dialogue pour tenter de convaincre le conseil d’administration belge de renoncer à la pratique de l’euthanasie sur les malades mentaux qui sont confiés aux soins de ses hôpitaux. Le frère René Stockman, le supérieur de la Congrégation, est très clair sur ce point : pas d’euthanasie dans les centres qui portent le nom des Frères de la Charité. C’est contraire à la doctrine de l’Église.

    L’affaire est bien évidemment embarrassante pour l’Église d’autant qu’elle est régulièrement évoquée par la presse. Le Saint-Siège s’est logiquement intéressé à ce problème qui ne concerne pour l’heure que les structures belges de la congrégation. Une réunion devrait se tenir dans les prochaines semaines au Vatican entre les différentes parties pour tenter de trouver une issue.

    Les dernières déclarations du Pape sur la fin de vie, contenues dans une lettre lue lors d’une réunion de l’Association mondiale des médecins, l’AMM, au Vatican, la semaine dernière, et à laquelle participait le frère René Stockman, pourraient peut-être permettre une entente jusqu’alors longue à trouver. L’organisation a rédigé un texte qui devait aplanir le différend mais il met sur un pied d’égalité l’autonomie du malade et le respect de la vie, ce qui est inacceptable pour la direction des Frères de la Charité.

    Le frère René Stockman explique cette dérive par le contexte propre à la Belgique où l’euthanasie est légale et où, en conséquence, «la culture de mort» est largement répandue parmi la société, allant jusqu’à influencer les quelques religieux de la congrégation qui font partie du conseil d’administration.

    Interrogé par Xavier Sartre, le frère René Stockman revient sur les derniers développements de cette affaire, vécue comme une véritable blessure par l’ensemble de la congrégation des Frères de la Charité

     

    (CV-XS)

  • Liège (Saint-Martin), 26 novembre : ordination d'un prêtre syriaque

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    Sans titre.jpgLe diacre Fikri GABRIEL, sera ordonné comme prêtre pour l'Eglise syriaque orthodoxe Saint-Simon des Oliviers de Liège. Il s'agit de la première ordination d'un prêtre syriaque à Liège.

    Cette ordination exprime la rencontre de l'Orient et de l'Occident. La tradition ancestrale syriaque s’intègre dans la culture occidentale moderne afin de former un nouvel ensemble harmonieux.

    La cérémonie religieuse aura lieu le dimanche 26 novembre 2017 à 13h à la Basilique Saint-Martin à Liège.

  • Bruxelles, à partir du 28 novembre : Stéphane Mercier propose des cours d'initiation à la philosophie de saint Thomas d'Aquin

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    Avec Stéphane Mercier, venez (re)découvrir saint Thomas d’Aquin. C’est une occasion unique de parcourir les grands domaines de la philosophie en compagnie du saint Docteur.
     
    Rendez-vous dans la grande salle : Bienvenue à notre première rencontre !
     
    Boissons et petite restauration, avant et après, dans un cadre unique, au cœur de Bruxelles.

  • Message des évêques de Belgique en vue de l’accueil de réfugiés syriens

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    J’étais étranger et vous m’avez accueilli (Matthieu 25,34)

    Message des évêques de Belgique en vue de l’accueil de réfugiés syriens

    Chers Frères et Sœurs,

    L’immigration persistante constitue un important défi pour notre société. Nous ne pouvons jamais oublier que « l’étranger » est un être humain, avec tous les droits et devoirs qui en découlent. De même pour les sans-papiers. Nous sommes bien conscients de la complexité de cette situation. Nous ne pouvons cependant pas construire des murs d’indifférence et de peur.  De leur côté, les migrants n’échapperont pas à l’obligation de s’intégrer dans la société qui les accueillent. Ne pas nous replier sur nous-mêmes, ne pas rechercher seulement notre intérêt personnel : tel est le chemin d’avenir qui s’ouvre devant nous ; il nous permet de construire notre existence les uns avec les autres et de bâtir une société humaine et conviviale.

    Leur espoir est le nôtre

    Dans son message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié (le 14 janvier 2018), le Pape François reprend les paroles prophétiques de la Bible: ‘Cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme l’un de vous ; tu l’aimeras comme toi-même ; car vous-mêmes avez été des émigrés dans le pays d'Egypte. C’est moi, le Seigneur, votre Dieu’ (Lévitique 19,34). Cette vision à laquelle le peuple juif - si souvent persécuté, exilé - est parvenu il y a des milliers d'années, n'a rien perdu de son actualité. Inlassablement de nombreuses personnes venant de près ou de loin, cherchent leur salut parmi nous. Allons-nous leur tourner le dos, éteindre cette lueur d'espoir d’une vie meilleure et plus humaine qui brûle dans leurs cœurs? Ou, au contraire, leurs espoirs deviendront-ils les nôtres? Leur tendrons-nous la main pour parcourir ensemble le chemin?

    ‘J'étais un étranger, et vous m'avez accueilli’ (Matthieu 25, 34). Suite à cette parole de Jésus nous, pasteurs de l'Église catholique de notre pays, voulons continuer à nous investir en vue d’une culture d'accueil et de rencontre, de respect de la dignité de tout être humain sans distinction. Nous croyons en la créativité et en l'enthousiasme de nos communautés de foi, ainsi qu’au dynamisme de nombreuses organisations, d’actions et de mouvements de solidarité, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église. Nous leur témoignons notre reconnaissance et les assurons de notre soutien. Comme le dit si clairement le Pape François : ‘Mettons un terme à la menace d’une globalisation de l’indifférence’. 

    Collecte spéciale à l’occasion de Noël

    Dans les prochaines semaines, nos diocèses accueilleront 100 réfugiés syriens dans le cadre de l'ouverture d'un ‘couloir humanitaire’. C’est pourquoi nous demandons que dans tous les diocèses de Belgique, une collecte spéciale pour l’accueil des réfugiés syriens ait lieu lors de toutes les célébrations de la veille de Noël et du jour de Noël. Le montant de la collecte sera consacré aux plus vulnérables d’entre eux : les familles avec enfants, les personnes âgées et celles avec un handicap ou un problème médical.

    Le produit de la collecte de Noël pour l’accueil de réfugiés Syriens peut être versé sur le compte BE 06 7340 1936 2522 / BIC KREDBEBB du Centre Interdiocésain (Rue Guimard 1 1040 Bruxelles), avec la mention: Réfugiés Syriens Noël 2017

    En dehors de la collecte, en signe de solidarité, les chrétiens peuvent aussi verser directement une participation sur le compte bancaire mentionné.

    Nous comptons sur votre généreux soutien.

    Les évêques de Belgique

    22 novembre 2017

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège, mardi 21 novembre 2017 de 17h00 à 20h00 : « Venite Adoremus »

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    Pour clôturer l'année liturgique, et en préparation de la célébration de la fête du Christ-Roi, les fidèles, enfants, jeunes et adultes sont invités à prier, à adorer.

    Plus d'informations : http://veniteadoremus.be/

    Le programme dans chaque diocèse : http://veniteadoremus.be/festival/programme/

    Si vous souhaitez communiquer votre programme dans le cadre du Festival Venite Adoremus, vous pouvez soit envoyer un email à info@veniteadoremus.be soit prendre contact par téléphone au +32 (0)476/70.90.12.

     JPSC

  • Quand une vache crucifiée trône dans une église

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    Décidément, le diocèse de Hasselt fait parler de lui; après les bizzareries de la célébration de la Virga Jesse, voici à présent qu'une sculpture d'un artiste contemporain exposée dans une église non désacralisée défraie la chronique et suscite le scandale des derniers rares croyants de cette Flandre déchristianisée qui ne sacrifie plus qu'à Mammon et aux démons du nationalisme. La passivité de l'évêque de Hasselt nous paraît vraiment scandaleuse.

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    Du site du Soir :

    Pas de vache à l’église !

    Une quinzaine de croyants se sont rassemblés dimanche après-midi dans l’église de Kuttekoven à Looz (Limbourg), dans laquelle l’artiste Tom Herck a installé son œuvre controversée The Holy Cow (La vache sacrée). Ils protestent contre cette peinture représentant une vache crucifiée et veulent « restaurer l’honneur » de l’église. L’action a été organisée par l’ASBL Katholiek Forum. L’église de Kuttekoven n’est pas encore désacralisée mais l’artiste Tom Herck a tout de même pu y installer son œuvre. Il était présent dimanche. « Je suis content que vous soyez venus, a-t-il répondu aux croyants. Chacun a le droit d’avoir sa propre opinion. » Selon lui, son œuvre n’insulte pas la religion catholique mais fait référence au gaspillage dans notre société.

     
  • Les cours de citoyenneté, un cache-misère !

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    Une "carte blanche" d'Arthur Ghins publiée sur le site de l'Echo :

    Le cache-misère des cours de citoyenneté

    Le cours de citoyenneté doit faire des jeunes des "citoyens", développer leur esprit critique et les encourager à s'engager dans la vie de la cité. Mais le programme des cours enchaîne les formules creuses: "discours et pièges du discours", "sens et interprétation"... 

    Arthur Ghins est doctorant et assistant en théorie politique à l'Université de Cambridge et membre du Groupe du Vendredi, plateforme politique pour jeunes d'horizons divers soutenue par la Fondation Roi Baudouin www.groupeduvendredi.be @Friday_Group

    Signe des temps: un cours de citoyenneté a été mis à l’agenda de l’enseignement officiel de deux communautés linguistiques du pays. L’idée a fait son chemin dans un contexte où l’incivisme et l’intégration sont devenus des préoccupations quasi quotidiennes, que l’on s’avoue plus ou moins selon sa couleur politique. Le discours officiel est toutefois de faire des jeunes des "citoyens", de développer leur esprit critique, de les encourager à s’engager dans la vie de la cité. On a beaucoup glosé sur la substitution d’un tel cours au cours de religion. Mais, au fond, quel type de citoyens entend-on former, et comment?

    Un vide vertigineux

    Le cours de citoyenneté a été décrié comme un cours dénué de contenu avant son instauration – un "cours de rien". J’ai voulu me convaincre du contraire en allant aux sources. Mais force est de constater que le sujet glisse effectivement des mains. Les programmes de cours de citoyenneté disponibles sur le site de la Fédération Wallonie-Bruxelles enchaînent les formules creuses: "discours et pièges du discours", "diversité des discours sur le monde", "sens et interprétation", "culture(s) et liberté(s)"… En parcourant les documents proposés, on se retrouve vite dans un univers Orwellien où les mots n’ont plus de sens, où l’on se convainc d’avoir raison à force de répéter des formules dans l’air du temps – un paradoxe pour un cours qui prétend apprendre aux élèves à penser par eux-mêmes. Croit-on vraiment que l’on va faire des citoyens à coup d’énoncés creux du type "think out of the box", lesquels sont devenus de tels lieux communs qu’on en fait des slogans publicitaires

    L’illusion pédagogiste

    On comprend vite que dans de tels cours, la méthode est destinée à pallier le manque de contenu. Si on ne sait pas de quoi on va parler, à tout le moins apprendra-t-on à parler. Mais là aussi, il y a du souci à se faire. Il y a quelques mois, la secrétaire générale du Conseil de l’Enseignement des Communes et des Provinces (CECP) déclarait: "Avec le cours de citoyenneté, le prof n’est plus celui qui enseigne une norme. Il devient un coach qui aide les élèves à construire une réflexion commune." Non pas qu’il ne faille jamais chercher à innover dans les manières d’enseigner. Mais dans ce cas précis, le type de pédagogie proposé repose sur l’illusion qu’il suffit de mettre des adolescents autour de la table et de discuter d’un sujet vaguement défini pour que la lumière se fasse dans toutes les têtes. Cette approche procède en fait d’un cruel déni de réalité: comme si une réflexion commune se construisait ex nihilo, sans connaissances préalables, mettant progressivement tout le monde d’accord, au-delà des divergences d’opinions et à l’abri des dynamiques de groupe. Elle est par ailleurs profondément élitiste: il ne faut pas avoir beaucoup enseigné pour se rendre compte que ce type de démarche va bénéficier aux fortes têtes ou aux élèves plus avancés, qui bien vite prendront la main sur les élèves ayant plus de difficultés ou une moins forte personnalité.

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  • Dimanches musicaux à l’église du Saint-Sacrement à Liège : le 19 novembre à 16h00, récital Schubert avec le Trio Subito.

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    Dans le cadre de la série « Foliamusica » 2017 dédiée à la promotion des jeunes musiciens professionnels :

    FOLIAMUSICA AFFICHE DE TRIO SUBITO 2017-page-001.jpg

    Entrée 9€, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans.

    Réservations : tel 0473 32 19 83

    le récital sera suivi d’une rencontre avec les artistes autour du verre de l’amitié

    offert  dans la salle de réception de l'église

    www.foliamusica.be

     

    JPSC

  • L'Université de la Vie 2018 : c'est parti !

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    Alliance VITA lance une nouvelle session de formation bioéthique sur le thème :

    Que faire du temps ? Défi bioéthique, défi d’écologie humaine

    Après avoir attiré près de 7000 personnes à chacune de ses 4 premières éditions, l’Université de la Vie d’Alliance VITA se déroulera les lundis 15, 22, 29 janvier et le 5 février, avec un tout nouveau programme, consacré à la question du temps, et plus particulièrement celle du nouveau rapport de l’Humanité au temps. 

    C’est à la fois une question personnelle qui concerne chacun dans son rapport à la technologie, au travail et à sa vie quotidienne, et un défi biopolitique : affranchir l’homme du temps est un rêve prométhéen plus que jamais d’actualité, une entorse à l’écologie humaine

    Car le temps est de plus en plus malmené, paraissant tour à tour :

    • « suspendu » pour des êtres humains congelés in vivo à l’état embryonnaire…
    • « contourné » par des multinationales qui incitent leurs collaboratrices à congeler leurs ovocytes pour prolonger la carrière…
    • « défié » par les grossesses tardives, l’insémination post-mortem, les filiations bricolées…
    • « escamoté » » quand on occulte la durée, celle du deuil, de la grossesse, de la fin de vie, de l’engagement…
    • « accéléré » par la frénésie consumériste, l’obsolescence programmée, la révolution technologique…
    • Et finalement « menacé » par le grand fantasme transhumaniste qui promet d’abolir toute limite, jusqu’à pronostiquer la mort de la mort…

    Ce cycle de formation s’articulera autour de 4 thématiques : 

    • « Vivre avec son temps », pour situer le débat dans la société post-moderne, 
    • « Etre présent » pour s’ajuster aux personnes qui souffrent,  
    • « Se donner le temps » pour adopter une posture de recul, 
    • «  Conserver, progresser » pour choisir une attitude équilibrée.

    L’édition 2018 de l’Université de la Vie donnera chaque soir la parole à de grands témoins qui interviendront tous pour la première fois : Philippe Pozzo di BorgoGaultier Bès et Marianne DuranoJean-Baptiste et Séverine-Arneld Hibon. Ils nous partageront leur propre rapport au temps et la manière dont ils tentent de vivre en harmonie avec leur temps.  

    Interviendront cette année les philosophes Martin Steffens et François-Xavier Bellamy, l’économiste Pierre-Yves Gomezplusieurs centaines de « témoins locaux », ainsi que les intervenants d’Alliance VITA : Tugdual  DervilleFrançois-Xavier PérèsCaroline RouxValérie BoulangerHenri de SoosBlanche Streb et le docteur Xavier Mirabel.

    Cette formation est ouverte à tous, dans plus de 100 villes en France et à l’étranger.

    Pour s’inscrire, rendez-vous sur le site  http://www.universitedelavie.fr/

  • Prier devant le Saint-Sacrement

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    adoration.jpgLu sur le blog du P. Simon Noël, osb (Chevetogne):

    "S'il y a une chose dans le catholicisme qui me tient particulièrement à cœur, au point que je n'envisagerai jamais de rejoindre une autre confession chrétienne, c'est la grâce qui nous est offerte de prier devant le Saint-Sacrement. Cela n'existe que dans le catholicisme. Les protestants et les orthodoxes ne connaissent nullement ce type de prière. Nous avons la tradition de l'adoration eucharistique ou celle de la visite au Saint-Sacrement et à nouveau, après une certaine éclipse, ce type de dévotion connaît un regain de faveur et je m'en réjouis. Cela peut être l'exposition du Saint-Sacrement ou tout simplement le tabernacle.

    On a dit que dans l’Église catholique, il y a le mystère des trois blancheurs : la papauté, la Vierge et l'eucharistie. Les protestants n'en ont rien, les orthodoxes ont quant à eux une brûlante dévotion à la Sainte Mère de Dieu. Les catholiques ont pour leur consolation les trois éléments.

    Dans l'eucharistie, il y a trois aspects. Le sacrifice de la messe : le Christ rend vraiment présents sur l'autel son corps et son sang et s'offre par amour du Père et pour le salut de nos âmes. La communion : il se livre à nous comme le pain qui nous donne la vie éternelle. La présence dans le tabernacle : il est avec nous perpétuellement et nous attend, nous attire et nous accueille les bras ouverts.

    Dans une communauté religieuse, le couvent est la maison de Dieu. Quel bonheur d'y vivre! Et la chapelle du Saint-Sacrement, c'est dans cette maison, la chambre où Jésus demeure perpétuellement et nous pouvons aller dans cette chambre pour nous y reposer et converser avec lui. Cette réalité est une grande source de joie et de paix pour celui qui a reçu la grâce de la vocation religieuse et elle est un facteur puissant de persévérance dans la vocation. Heureuse aussi est la personne vivant dans le monde qui a près de chez elle une chapelle ouverte où elle peut rendre visite au Saint-Sacrement. C'est souvent le cas en ville ou près d'une communauté religieuse ou d'un lieu de pèlerinage. Je dirai plus loin quelque chose pour les personnes qui sont privées de cette possibilité.

    Mon expérience personnelle m'a appris que la prière est partout bienfaisante et exaucée : dans une chapelle, dans sa chambre ou dans la nature. Mais la prière devant le Saint-Sacrement nous apporte davantage de grâces que la prière faite en un autre lieu. C'est un mystère mais c'est vrai, sans doute parce que le Seigneur veut que nous privilégions la prière en sa présence eucharistique. Alors si nous le pouvons, prions, méditons, lisons la Bible ou un livre spirituel, récitons le chapelet devant le tabernacle de préférence.

    Petit à petit la chapelle où réside le Seigneur de manière réelle, avec son humanité et sa divinité, deviendra pour nous le lieu que nous aimerons le mieux sur la terre et sera pour nous un avant-goût du paradis. C'est la chambre du Roi céleste, et nous y avons accès chaque fois que nous le voulons. Nous y avons un droit d'entrée permanent. Chaque fois que nous y entrons, il nous accueille les bras ouverts. Il nous écoute et nous pouvons lui parler aussi longtemps que nous le voulons.

    C'est là surtout que nous allons voir et goûter à quel point le Seigneur est bon. Nous sortirons chaque fois de ces audiences fortifiés, consolés et transformés.

    Essayez et vous verrez assez vite que ce que je vous dis est vrai : vous connaîtrez une vie de prière plus douce, plus lumineuse, plus féconde et vous ne pourrez plus vous en lasser.

    Je termine par un petit mot à l'adresse de ceux qui n'ont pas de chapelle à proximité. Hélas actuellement à la campagne, les églises sont fermées la plupart du temps. Alors que faire ? Je disais que la prière devant le Saint-Sacrement apporte plus de grâce que la prière faite en un autre lieu. Il va de soi que cela est vrai pour ceux qui ont la possibilité d'un choix. En négligeant de prier devant le tabernacle, ils se privent de nombreux bienfaits. Mais les autres ? Si l'église est fermée chez vous, vous pouvez quand même faire dans votre chambre un coin de prière, et prier devant une croix, ou une belle icône du Christ ou une belle représentation de la Sainte Vierge avec l'Enfant Jésus, et vous tourner en esprit vers le tabernacle le plus proche de votre domicile, un peu comme les juifs se tournaient en esprit vers la maison de Dieu, le Temple de Jérusalem. Les distances n'existent pas pour Jésus et depuis le tabernacle, il vous écoute et vous regarde avec amour. Contempler une image sainte vous donnera aussi la grâce de la prière et de la contemplation. C'est ce que vivent nos frères orthodoxes, eux qui ne connaissent pas la prière devant le Saint-Sacrement. Les icônes, images saintes, sont une présence du monde invisible parmi nous. Une icône n'est pas une décoration mais une médiation pour entrer en contact le Christ, la Vierge ou les saints. Ce n'est pas nous qui regardons les icônes, c'est elles qui nous regardent. Même si elles ne sont pas un sacrement comme l'est l'eucharistie, du moins elles peuvent nous aider à entrer en contact avec le Christ, présent au ciel, à la droite du Père, et présent sur terre invisiblement dans le tabernacle de nos églises.

    Ref. Prier devant le Saint-Sacrement

    JPSC

  • Où en est-on par rapport au don d'ovocytes et de sperme en Belgique ?

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    Du Bulletin de l'IEB (10 novembre) :

    Où en est-on par rapport au don d'ovocytes et de sperme en Belgique ?

    Nouveau Dossier de l'IEB : En 2014, il y a eu 8.290 cycles d'insémination avec donneur et 8.759 cycles de FIV avec donneur.

    Ce dossier fait le point et donne les chiffres tout en posant les vraies questions.

    Alors que de plus en plus d’articles de presse et de forums promeuvent le don de gamètes comme l’espoir offert à toute personne qui le désire d’avoir un enfant, il est important de se demander si, réellement, il en va des gamètes comme de tout produit de consommation. En ce qu’elles permettent de donner naissance à une vie, sont-elles vraiment des cellules comme les autres ?

    Autrement dit, quelle importance donnons-nous à notre corps et à nos propres gènes ? Aujourd’hui, nombre d’enfants issus d’un don de gamètes réagissent et veulent savoir d’où ils viennent et qui ils sont. Quelle place a donc l’intérêt de l’enfant ici ?

    La législation belge, dans ce domaine, se veut très libérale. Quel est le régime dévolu au don de gamètes ? Si donner ses gamètes et faire appel à un donneur entraînent des conséquences non négligeables sur ceux qui y recourent ainsi que sur les enfants qui en sont issus, il appartient à toute la société d’évaluer les impacts de ces dons pas comme les autres.

    De même, la congélation d’ovules (social freezing) est de plus en plus usitée parce qu’elle permet de prolonger la période de fertilité de la femme pour lui permettre de concevoir quand elle le désire. Comment la Belgique aborde-t-elle cette technique ?

    Face à ces deux techniques qui utilisent la médecine, il nous est donc nécessaire de faire le point pour parvenir à en cerner tous les enjeux.

    Ce dossier fait suite à celui déjà publié : " La procréation médicalement assistée en Belgique"

  • Damase : une librairie catholique

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    Librairie Damase
    Kraanstraat 48
    B-1761 Borchtlombeek