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Belgique - Page 159

  • Liège-Musique : découvrir les jeunes talents professionnels à l’église du Saint-Sacrement

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    Janvier-Février 2018

    Trois dates à retenir

    Affiche_concert foliamusica_2018.jpg

    P.A.F :

     

    Sans réservation : 9 €

    Avec réservation : 6 €

    Réservation 0473 321 983

    _____________________

    Sursum Corda asbl. Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89 (si on ne répond pas : GSM 0498 33 46 94).

    E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don pour l’entretien et la restauration de l’église? Compte IBAN BE75 0016 3718 0851 de Sursum Corda asbl, Rue Vinâve d’île, 20 bte 64, 4000 Liège.

     JPSC

  • Des infirmières belges quittent leurs unités de soins palliatifs devenues "maisons de l'euthanasie"

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    DES INFIRMIÈRES BELGES QUITTENT LES UNITÉS DE SOINS PALLIATIFS, « MAISONS DE L’EUTHANASIE »

     

    Des infirmières belges et des assistantes sociale spécialisées dans les soins aux personnes en fin de vie quitte les unités de soins palliatifs  parce qu’elles se transforment en « maisons en l’euthanasie ». Parmi les équipes hospitalières, un nombre croissant de personnes quittent ce secteur parce qu’elles ne veulent pas être réduites à préparer les patients et leurs familles aux injections létales. C’est ce qu’affirme le professeur Benoit Beuselinck, oncologiste consultant à l’hôpital de l’université catholique de Louvain qui ajoute que les infirmières considèrent que les demandes d’euthanasie sont « un fardeau impossible » « en complète contradiction avec leur désir initial d’administrer d’authentiques soins palliatifs aux personnes en phase terminale ».

    Dans un livre Euthanasia and Assisted Suicide : Lessons from Belgium, le professeur Benoit Beuselinck montre comment la légalisation de l’euthanasie a corrompu la médecine belge « en sapant les soins palliatifs et en mettant les patients en danger mortel ». Pour lui, l'euthanasie constitue une « menace réelle pour la pratique de la médecine » et il regrette que les droits des professionnels de la santé et des établissements de santé à l’objection de conscience soient insuffisamment protégés.

    Il remarque que les médecins hospitaliers évitent les demandes d'euthanasie en les renvoyant aux unités de soins palliatifs, « pensant que ces médecins sont habitués à traiter les questions de fin de vie ». (…) De ce fait, ce sont ces médecins des unités de soins palliatifs qui se voient obligés d’euthanasier les patients qui leur ont spécifiquement été envoyés à cette fin. Aussi, « certaines unités de soins palliatifs ont décidé de ne plus admettre de patients s'ils avaient une demande active d'euthanasie pour empêcher leurs unités de soins palliatifs de devenir le lieu d'exécution de toutes les demandes d'euthanasie de l'hôpital ».

    Le livre explique que le gouvernement, cynique, sabre les budgets des soins palliatifs au fur et à mesure que le nombre de personnes décédées par euthanasie en Belgique augmente.

    Si l’accès à l’euthanasie est limité par la loi aux adultes dont les souffrances sont intolérables et qui sont en capacité de donner leur consentement et aux mineurs émancipés, entre 2010 et 2015, les médecins pratiquant l’euthanasie sont passés de 954 à 2021. La loi est interprétée de façon tellement libérale que l’euthanasie est effectivement disponible à la demande et que les médecins pratiquent des injections létales sur des personnes malades, démentes et souffrants de troubles psychiques.

    Sources: Catholic Herald, Simon Caldwell (18/01/2018)

  • "La loi civile prime sur toute loi religieuse" : le débat sur la laïcité est relancé

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    De la revue de presse du service interdiocésain :

    Le Soir


    p. 1: Les libéraux relancent le débat sur la laïcité 

    C’est une petite phrase qui n’a l’air de rien, mais elle rouvre un débat volcanique dans le monde politique. Richard Miller, député fédéral réformateur, propose d’inscrire dans un préambule à la Constitution les mots suivants : « La loi civile prime sur toute loi religieuse. » Par là, et à la suite du chef de groupe VLD Patrick Dewael, il entend relancer le débat sur une laïcité à la belge. … Richard Miller s’explique. Avec cette formulation, il entend permettre à tous de comprendre « que nous évoluons dans un pays où la croyance religieuse ne dicte pas la loi, ceci avec tout le respect que j’ai pour les convictions et les engagements religieux » . Mais la proposition a-t-elle une chance d’aboutir ? Les socialistes sont favorables (les conclusions du Chantier des idées sont explicites) à l’introduction de la laïcité de l’Etat dans la Constitution. Les amarantes de Défi ont également par le passé donné leur aval. Les verts, eux, sont ouverts à la discussion mais craignent un feu de paille, qui ne réglera pas des problèmes plus profonds dans la société. Les centristes-humanistes, eux, se disent ouverts à une révision constitutionnelle sur ce thème. Evidemment, le CD&V est plus réticent, la N-VA faisant preuve de prudence. Les deux partis sont en effet proche du monde catholique au Nord.
     
    p. 1 : Laïcité : il va falloir souder et pas diviser 

    Edito de Béatrice Delvaux : « … sur le fond, on ne peut que saluer la volonté de Patrick Dewael et de Richard Miller de ressortir le dossier « laïcité » du frigo où il a été placé après les attentats de 2016. D’autres priorités plus directement sécuritaires s’étaient imposées mais, face aux polémiques sur le port de signes religieux dans les endroits publics et la montée des radicalismes, la nécessité de réaffirmer le principe de séparation entre les Eglises, les religions et l’Etat s’était imposée à tous les démocrates, inquiets de voir ces acquis des Lumières mis en cause par de nouveaux intégrismes et fanatismes. … Comment réaffirmer la laïcité de l’Etat et la primauté de la loi civile sur toute loi religieuse ? Le sujet, aujourd’hui sorti des radars politiques et médiatiques, a conservé la même urgence pour une société belge en demande de clarification et de réaffirmation des balises du vivre ensemble. Mais il est important qu’un large consensus politique couvre cette manière de réaffirmer un socle de valeurs communes. Il faut éviter que cette réaffirmation ne passe pour l’exercice d’une suprématie ou l’expression d’un rejet, mais soit vue comme une volonté d’inclusion démocratique. »
     
    p. 2: « Une clarification nécessaire mais partielle » 

    Vincent de Coorebyter (ULB) : « Personnellement, je trouve que la formulation qui avait été proposée en 2010 par le groupe de travail mis en place par le gouvernement fédéral était particulièrement fine. Il s’agissait d’un nouveau libellé pour l’article 21 de la Constitution : « Hormis les exceptions de conscience dont l’exercice est prévu par la loi, aucun prescrit convictionnel ne peut être invoqué pour se soustraire à une obligation légale. » Ce qui me paraît intéressant, c’est qu’on admet qu’il puisse y avoir des exceptions à l’application uniforme de la loi civile, mais ces exceptions sont elles-mêmes prévues par la loi civile – c’est ce qu’on appelle les « clauses de conscience » permettant, par exemple, à titre individuel, à un médecin de ne pas pratiquer une euthanasie ou un avortement. » … « Je suis effectivement surpris d’apprendre que le MR renoncerait à l’inscription dans la Constitution de ce principe d’impartialité – notion quand même extrêmement prudente : qui demanderait un État partial ? – pour se satisfaire simplement de cette nécessaire clarification autour des prescrits religieux et de leur contradiction éventuelle avec la loi civile. Avec cette proposition, on règle un type de question mais on n’éclaircit pas la philosophie générale des relations entre l’État et les convictions instituées et personnelles… »
     
    p. 2 : Trois concepts et trois étages 

    Laïcité : En groupe de travail, les parlementaires (de tous les partis) avaient débattu déjà du sujet. Patrick Dewael avait rédigé un rapport intermédiaire en juin 2016. On avait progressé. Mais l’affirmation du concept de « laïcité de l’Etat » ne faisait pas l’unanimité. A savoir, selon le Larousse : « Conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l’Église et de l’État et qui exclut les Églises de l’exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l’organisation de l’enseignement »… / Neutralité : Un étage plus bas, moins « militant », le concept de neutralité de l’Etat avait été accueilli plus favorablement, selon lequel l’Etat doit demeurer neutre par rapport aux religions pour assurer la liberté de religion et de conscience, également pour prévenir toute discrimination fondée sur la religion. / Impartialité : Plus consensuel, peut-être : le concept d’impartialité de l’Etat, un peu plus fourre-tout, moins crispant idéologiquement, avait semblé émerger à la fin. Sans accord, toutefois.

  • Banneux, Communauté des frères de Saint-Jean, 2-4 février : week-end des familles sur l'éducation des jeunes

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    Week-end des familles Banneux Notre-Dame

    du 02 février, 19H15, au 04 février 2018, 14H30 

    Thème : Dresser et éduquer : est-ce du pareil au même ?

    La vie familiale comme lieu d’éducation à la patience.

    « Il ne s’agit pas d’interdire aux jeunes de jouer mais de trouver la manière de créer en eux la capacité de retarder la satisfaction du désir » (Pape François, Amoris Laetitia, Chapitre 7 § 5).

    Intervenant : Fr. Cyrille-Marie

    Temps de ressourcement spirituel, ponctué par des enseignements et des partages, des moments de prières et de détente en famille. Les enfants sont pris en charge par tranche d’âge.

    Contact :

    Frère Gilles-Christ

    Communauté des frères de Saint Jean

    Prieuré Regina Pacis
    Rue de la sapinière, 50
    B - 4141 Banneux Notre Dame
    Tél : 0032 (0)43 60 01 20
    Email : hotellerie@stjean-banneux.com

  • Un SDF belge inhumé au Vatican

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    De Louise Almeras sur aleteia.org :

    Le « vagabond de Dieu », un SDF belge inhumé au Vatican

    Mgr Dirk Smet, recteur du Collège Papal Belge à Rome, a présidé le 11 janvier dernier les funérailles d’un sans-abri belge, César Willy De Vroe. L’occasion de livrer une remarquable catéchèse en hommage à cet homme courageux que Satan n’a jamais réussi à briser.

    César Willy De Vroe, décédé le 4 janvier dernier à 65 ans, repose désormais au « Campo Santo dei Teutonici cum dei Fiamminghi », le cimetière teutonique, un cimetière historique destiné aux pèlerins flamands, allemands et néerlandais situé à quelques dizaines de mètres de la basilique Saint-Pierre de Rome, juste derrière les colonnades du Bernin. Il est ainsi le deuxième sans-abri de ce pays à être enterré au Vatican, puisqu’il rejoint le Flamand Willy Herteleer, décédé en 2015 après avoir vécu dans la rue pendant 30 ans à Rome.

    Un honneur pour César Willy De Vroe qui s’est fait appelé pendant une vingtaine d’années le « vagabond de Dieu » après avoir perdu tout ce qu’il possédait : sa famille, sa propriété entière et sa santé. Il a vécu des années dans la rue dans des conditions très difficiles. C’est grâce à la prise en charge du prêtre italien Daniele Bisato, pasteur de la paroisse Sant’Agostino à Vintimille, qu’il reprend courage en 1999. Il était avec les missionnaires de la Charité à Rome depuis septembre dernier, rapporte le média flamand Kerknet.

    Comparé à Job

    Vivant dans le dénuement le plus total, il avait perdu contact avec ses quatre frères et soeurs, il était pourtant connu pour sa générosité. C’est à l’âge de 47 ans qu’il retrouve le chemin de l’Église. « César était une âme sensible qui s’est converti à la foi à un âge avancé, après que la vie l’ait éprouvé et durci de toutes les manières possibles », a déclaré lors de son homélie Mgr Dirk Smet, recteur du Collège papal belge à Rome.

    Le prélat l’a comparé à la figure biblique de Job, dont il était très proche dans ce qu’il vivait. « Dans les circonstances les plus difficiles, dans la pauvreté totale et sous les grandes épreuves, il a toujours réussi à conserver une certaine intelligence, son âme, sa dignité humaine » a ajouté Mgr Dirk Smet. Il a également souligné que « Satan n’avait jamais réussi à briser le vagabond de Dieu. Le mal n’a jamais saisi son esprit, sa capacité de penser, sa dignité humaine intérieure, son âme ou même sa foi. Il est resté confiant en Dieu ».

    « Il aurait pu être le quatrième roi mage »

    Le recteur a vu dans sa manière de résister aux épreuves de la vie le fait qu’il a toujours continué à se concentrer sur l’étoile qui conduisait à l’Enfant de Bethléem, comme les rois mages. « De telles étoiles donnent assez de lumière durant le voyage de nos vies pour ne pas perdre courage et continuer sur le droit chemin vers Bethléem ». Mgr Dirk Smet a achevé son homélie pour le sans-abri du Vatican par un hommage aux bons samaritains qui avaient pris soin de lui au cours de sa vie, comme un couple marié. « Même aujourd’hui, nous pouvons rencontrer Jésus, a-t-il rappelé. Dans l’Eucharistie, mais aussi dans nos frères et sœurs qui sont petits et pauvres. Aussi dans les vagabonds à deux pas d’ici, près du Vatican ».

    Ces funérailles du « vagabond de Dieu » ont été l’occasion d’une catéchèse sur le sens de la pauvreté et d’évoquer de manière incarnée la figure du Christ. Cela n’est pas sans rappeler la statue du « Jésus sans-abri » du sculpteur canadien Timothy Schmalz, exposée au mois de novembre dernier dans une église du Michigan. Cela avait « littéralement changé l’attitude de beaucoup de personnes envers les marginalisés », avait constaté le père Tom Murphy, le prêtre de la paroisse.

     
  • Bruxelles (Stockel), 7 février 2018 : "Dieu ou rien", une conférence du cardinal Sarah en présence du cardinal De Kesel

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    De Paul Forget :

    Chers Amis,

    Peut-être l'avez-vous appris par divers canaux (CathoBelévénement Facebook...), dans trois semaines, le 7 février, à l'église Notre-Dame de Stockel (Woluwe-Saint-Pierre), le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, donnera une conférence sur son ouvrage d'entretiens sur la foi : « Dieu ou rien ».

    Ce proche collaborateur du Pape François est beaucoup sollicité à travers l'Europe et le monde et les personnes qui l'ont lu ou écouté témoignent d'un discours clair et attentif aux nécessités de notre temps, tout en portant une attention toute particulière aux périphéries, qu'il a lui-même côtoyées de façon toute personnelle dans le petit village animiste, en Guinée, où il est né et a grandi.

    Il concélébrera la messe avec le Cardinal De Kesel à 18 h 30.

    Cet homme, que saint Jean-Paul II appelait son « bébé évêque » (qu'il est devenu à 34 ans !), viendra pour la première fois en Belgique, à laquelle il s'est pourtant déjà généreusement intéressé en accordant son soutien à la Marche pour la Vie, il y a deux ans.

    Il partagera une collation avec nous et le Cardinal De Kesel à 19 h 30(inscriptions indispensables : jubilatestock@gmail.com)

    Ce Cardinal, dont Benoît XVI en personne a postfacé le second ouvrage d'entretiens, en écrivant notamment qu'« il a quelque chose à dire à chacun de nous », ne vous laissera certainement pas indifférent. C'est un authentique cardinal de combat, prêt à tout donner pour ce qui est vrai et authentique.

    Il viendra tout spécialement du Saint-Siège et nous présentera son ouvrage « Dieu ou rien » à 20 h 30 et dédicacera ensuite ses livres qui vous seront proposés à la vente.

    Bref, soyons tous, avec notre Archevêque, le Cardinal De Kesel, à l'église Notre-Dame de Stockel, le 7 février. N'hésitons pas à inviter nos proches à ce bel événement !

    Les prêtres qui souhaitent concélébrer peuvent s'inscrire en écrivant à jubilatestock@gmail.com.
    Notez aussi qu'une traduction simultanée sera faite vers le néerlandais.

    La participation aux frais est libre. Mais les frais pour la paroisse sont pourtant bien réels. N'hésitez donc pas à soutenir de votre obole, même modeste, cet événement sur le compte de la paroisse : BE10 0682 0283 4404, en précisant « Cardinal Sarah » en communication. Tout bénéfice sera reversé aux œuvres du Cardinal Sarah.

    Chers Amis, merci !

    Paul Forget

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 105, hiver 2017-2018

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l’hiver 2017. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation. Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder).

    Au sommaire de ce numéro n° 105 (hiver 2017-2018) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    Les conditions du dialogue interconvictionnel 

    Du Livre de Job au Livre éternel

    Aux anathèmes, le Savonarole de l’Ucl répond par un livre

     

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg

    Rome et le monde : 

    Fêter le cinquième centenaire de la réforme protestante ?

    Liturgie : le pape François désavoue le cardinal Sarah

    Accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle

    Le nouvel archevêque de Paris n’a pas la faveur de l’intelligentsia progressiste

     

    Belgique:

    Un essaimage des Clarisses de Bujumbura à Liège

    Archevêché de Malines-Bruxelles : qu’as-tu fait de «Jérusalem»?

    Que faire de l’abbaye de Marche-les-Dames ?

    Pourquoi le cours de religion est important dans l’enseignement secondaire  

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    JPSC

  • Novlangue : ne dites plus "homicide" mais "interruption volontaire de vie sans demande du patient"

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    Novlangue : « Interruption volontaire de vie, sans demande du patient »

    Nouveau terme novlangue pour « homicide » : l’« Interruption volontaire de vie, sans demande du patient ».

    Jacqueline Herremans, membre de la commission fédérale euthanasie et avocate, explique à la RTBF,  suite à la démission d’un praticien qui refusait l’assassinat d’une personne âgée :

    « Ce médecin me paraissait être un homme qui avait le souci du bien-être de la patiente. Il a sans doute été un peu dépassé par la situation. Jamais nous n’avons reçu une telle déclaration à la commission. Lorsque nous nous sommes interrogés sur la qualification à donner à cet acte, nous ne l’avons pas qualifié d’euthanasie, mais bien d’interruption volontaire de vie, sans demande du patient »...

    (source)

  • Homicide volontaire avec préméditation : pourquoi la Commission euthanasie n’a-t-elle rien dit ?

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Homicide volontaire avec préméditation : pourquoi la Commission euthanasie n’a-t-elle rien dit ?

    07/01/2018 - Fin de vie

    Saisissant l'importance du dossier relatif à une mort provoquée déclarée comme euthanasie à la Commission Fédérale de Contrôle et d’Evaluation de l’Euthanasie (CFCEE), les médias francophones réagissent et ont interviewé Jacqueline Herremans, membre de la CFCEE.

    Celle-ci confirme que le débat au sein de la Commission suite à l'audition du médecin, a été « virulent ». La question était de savoir s’il fallait renvoyer le dossier au Parquet et laisser la Justice interpeller le médecin qui a provoqué intentionnellement la mort de sa patiente en souffrance à la demande de la famille, mais sans que la patiente elle-même n’en ait jamais fait la demande(Plus de détails voir  Bulletin  du 27/12/2017)

    Plusieurs membres de la Commission - la majorité semble-t-il - ont jugé opportun de renvoyer le dossier au Parquet. Mais pour ce faire, la loi euthanasie qui fixe aussi le fonctionnement de la Commission (Chapitre V), prévoit qu’il faut que 2/3 des membres soient d’accord, soit 10 membres sur 16, quorum qui n'a pas été atteint, semble-t-il, puisque la Commission n'a pas transmis au Parquet.

    Le dossier dont il est question aujourd’hui, aurait dû passer sous silence puisque les membres de la CFCEE sont tenus au secret absolu sur ce qui se dit lors des réunions.

    Mais voilà qu’un des membres suppléants de la CCFEE, médecin spécialiste neurologue et qui se dit pro-euthanasie- le Docteur Vanopdenbosch ?- a estimé que cela n’était pas juste, et a remis sa démission à la Chambre, organe duquel dépend la Commission.

    Plusieurs questions se posent :

    1. Jacqueline Herremans affirme dans unentretien téléviséque la CFCEE s’est penchée sur le cas et a dû, après avoir auditionné le médecin, qualifier l’acte. Et d’affirmer « S’il fallait le qualifier, je devrais utiliser les termes d’homicide volontaire avec préméditation. Bien entendu, quand je cite cette infraction, ce crime, j’ai également dans la tête une petite lumière qui me dit, attention, ce médecin était en face d’une personne qui souffrait »

    A en croire Jacqueline Herremans, ce n’est donc pas une euthanasie, puisque la patiente ne l’a pas demandée. Pourquoi dès lors, la Commission serait-elle compétente pour juger qu'un homicide volontaire avec préméditation ne doive pas être renvoyé au Parquet ? Et si la Commission n’est pas compétente, pourquoi les membres devaient-ils voter et décider de ne pas alerter le Parquet ? 

    1. Pourquoi la Commission hésite-t-elle à renvoyer le dossier au Parquet ?
      La presse néerlandophone mentionne que certains membres craignent que detels dossiers nuisent à l’image de la loi euthanasie belge et puissent même décourager les médecins de pratiquer l’euthanasie parce qu’ils auraient peur d’être poursuivis. Ces arguments politiques prévalent-ils sur le respect de la loi ?
    2. Selon Jacqueline Herremans, le médecin « avait le soucis du bien-être du patient» et  « a sans doute été quelque peu dépassé par la situation».  On ne doute pas que la situation était difficile autour du lit de la patiente, pour elle et pour la famille. Alors pourquoi le médecin n’a-t-il pas fait appel à une équipe de soins palliatifs et à un confrère pour le conseiller ? 
    3. Si la personne était véritablement en souffrance et en fin de vie, pourquoi n’a-t-il pas pensé àla soulager par une sédation contrôlée palliative au lieu de provoquer sa mort ?Connait-il la différence entre sédation palliative et euthanasie? 
    4. Comment peut-on encorefaire confiance aux membres de la Commissionqui se placent au-dessus de la loi et trompent la confiance des citoyens et du législateur, surtout lorsqu’il s’agit d’un acte de mort d’une personne malade et fragilisée ?
    5. Combien d’autres cas tels que celui-ci la CFCEE a-t-elle déjà « enterrés » ? Car depuis 16 ans et pour12.726dossiers d’euthanasies, il n’y en a eu qu’un seul qui est encore en cours depuis 3 ans et qui a été renvoyé au Parquet.
    6. Et enfin, une dernière question :que va faire le Parquetdemain puisque voilà un médecin qui a volontairement fait mourir sa patiente, sans qu’elle  le sache et ne l’ait demandé ?

    La Commission d’évaluation devra-t-elle démissionner, les membres ayant voté pour couvrir un meurtre pourraient-ils eux aussi être inquiétés ?

  • RDC : « Que les médiocres dégagent » (Cardinal Laurent Monsengwo)

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    On imaginerait évidemment mal l'archevêque De Kesel s'exprimer sur ce ton pour crosser l'un ou l'autre politicien belge: le temps du cardinal Joseph Van Roey, surnommé "le Rhinocéros de Malines", n'est plus qu'un lointain souvenir dans une Belgique déchristianisée. Mais il n'en va pas partout ainsi. Lu sur le site de "La Libre Afrique":

    "L’archevêque de Kinshasa Laurent Monsengwo Pasinya, figure de la puissante Eglise catholique congolaise et du Vatican, ressort la carte du défi frontal au pouvoir en ce début d’année 2018 cruciale pour la République démocratique du Congo (RDC), un an après la médiation de l’épiscopat dans la crise liée au maintien du président Joseph Kabila. « Il est temps que les médiocres dégagent », « barbarie », « mensonge systémique », « brutalités policières »…: il a suffi de quelques mots bien sentis en 48 heures pour que Mgr Monsengwo, 78 ans, fasse honneur à sa réputation d’opposant numéro un. D’autant que les appels à manifester de l’opposition politique ont sonné creux fin 2017 face à l’interdiction et la dispersion systématique de tout rassemblement.

    L’archevêque de Kinshasa, une capitale d’environ 10 millions d’habitants et plus de 130 paroisses, est la figure de proue de l’Eglise romaine dans un pays de quelque 80 millions d’habitants très majoritairement catholiques malgré la prolifération des Eglises évangéliques dite du « réveil » (dont certains avancent qu’elles soutiennent le président Kabila).

    Puissant à Kinshasa, le prélat congolais pèse lourd aussi à Rome. Elevé au rang de cardinal par le pape Benoît XVI, Mgr Monsengwo représente l’Afrique dans le collège des neuf cardinaux nommés par le pape François pour travailler sur la réforme de la Curie.

    Le Vatican lui a apporté son soutien après ses déclarations fracassantes. A Kinshasa, le nonce apostolique, Luis Mariano Montemayor, un Argentin proche du pape, a aussi dénoncé « la réaction disproportionnée des forces de sécurité congolaises » face à la marche des catholiques du 31 janvier.

    Dans un premier temps, Mgr Monsengwo n’avait pas commenté cet appel de laïcs proches de l’Eglise à une marche pour demander au président Kabila de déclarer publiquement qu’il quitterait bien le pouvoir.

    La réponse des forces de sécurité (au moins cinq morts, 134 paroisses encerclés, cinq messes interrompues…, d’après la nonciature) semble avoir réveillé une profonde colère chez cet homme de taille moyenne, qui lit ses homélies à voix basse entrecoupée de longs silences.

    Communiqué souhaitant la fin du « mensonge systémique » et que « les médiocres dégagent », interview à radio Vatican, messe du 4 janvier à la mémoire des martyrs de l’indépendance (*), qu’il compare « aux morts d’aujourd’hui » victimes des « brutalités policières »…: ses prises de position ont suscité une mise en garde du gouvernement frisant la menace de poursuites.

    « Monseigneur Laurent Monsengwo a tenu des propos injurieux à l’endroit des dirigeants du pays ainsi que des forces de l’ordre », a indiqué vendredi un compte-rendu du Conseil des ministres diffusé par le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga.

    Archevêque de Kinshasa depuis 2007, Mgr Monsengwo s’inscrit dans l’histoire de l’Église du Congo, engagée depuis l’indépendance de la Belgique, le 30 juin 1960, dans les questions de société, selon le père Léon de Saint-Moulin, jésuite et historien du Congo.

    Noël 2016 déjà. M. Kabila n’a pas organisé d’élections alors que son deuxième et dernier mandat a pris fin le 20 décembre, provoquant des manifestations étouffées dans le sang en septembre et décembre.

    « Il est révolu le temps où l’on cherchait à conserver le pouvoir par les armes, en tuant son peuple. Celui qui respecte la Constitution n’a rien à craindre de la justice », glisse le cardinal pendant la messe de minuit entre deux citations tirées des Evangiles. Quelques jours plus tard, pour enrayer la violence, le puissant épiscopat congolais parraine un accord majorité-opposition prévoyant des élections en décembre 2017 au plus tard.

    Des élections finalement reportées au 23 décembre 2018. Mgr Monsengwo s’est-il senti floué? La conférence épiscopale fait en tous cas savoir qu’elle regrette ce report et demande au président Kabila de déclarer publiquement qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession.

    En 2011, le cardinal avait déjà contesté la réélection du jeune chef de l’Etat, en estimant que les résultats de la présidentielle – face à l’opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba – n’étaient « conformes ni à la vérité, ni à la justice ».

    A l’époque du président Kabila père (Laurent-Désiré, 1997-2001), alors archevêque de Kisangani, Mgr Monsengwo se montre déjà critique envers le nouveau pouvoir. Pendant les guerres de 1998-2003 qui ravage l’est de l’ex-Zaïre, il doit à un moment quitter cette grande ville du nord-est de la RDC, théâtre d’une guerre entre forces du Rwanda et de l’Ouganda.

    Son parcours politique a commencé sous la dictature du maréchal Mobutu Sese Seko (1965-1997), qui a entretenu des relations ambivalentes avec l’Eglise, entre interdiction des noms chrétiens et accueil du pape Jean-Paul II en 1980.

    Déjà figure morale et populaire, Mgr Monsengwo a pu apparaître dans les années 90 comme le Desmond Tutu congolais en prenant la tête de la Conférence nationale souveraine (CNS) supposée libéraliser le pouvoir, puis d’une sorte de Parlement de transition, avant d’être écarté. Un quart de siècle plus tard, cet homme polyglotte se trouve plus que jamais au centre du jeu en cette année 2018 de toutes les attentes."

    ______

    (*) Le 4 janvier 1959 un match de football à Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa) dégénéra en émeute politique violente contestant le fait que l’Abako (alliance des Bakongo) n’aurait pas reçu l’autorisation administrative de manifester ses revendications sur la voie publique. Les forces de l’ordre, surprises par l’ampleur de la manifestation et vite dépassées, ripostèrent sans ménagement au prix d’une cinquantaine de morts. Cet événement inattendu marqua profondément l’esprit des indigènes comme des coloniaux et l’autorité politique belge, s’exprimant par la voix du Roi Baudouin dès le 13 janvier suivant, enclencha une marche forcée du Congo vers  l’indépendance : dix-huit mois plus tard, le jeudi 30 juin 1960, le Congo accéda en effet à une indépendance improvisée, immédiatement suivie par la rébellion de la force publique (5 juillet 1960), un effondrement structurel de l’Etat et une anarchie endémique dont le Congo  actuel continue de subir les conséquences : le temps se venge toujours de ce qu’on fait sans lui.

    Ref.« Que les médiocres dégagent »: Mgr Monsengwo, la bête noire de Kabila et de son régime

    A noter que, malgré les efforts de la Belgique,  deux pays européens -la France et l’Espagne- ont empêché l’Union européenne de voter une résolution condamnant l’attitude de Joseph Kabila. On devine pourquoi.

    JPSC

  • Nathalie Salée-Salmon, médecin et mère de famille, présente l'Université de la Vie 2018

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    Je prendrai le temps, Nathalie Salée-Salmon

    Présentée par Jacques Galloy dans l'émisssion "GOD'S TALENTS" (MARDI 12 DÉCEMBRE)

    Je prendrai le temps, Nathalie Salée-Salmon

    Médecin et mère de 5 charmants enfants, Nathalie Salée-Salmon co-organise la 3ème édition de l'Université de la Vie à Liège avec Alliance Vita, l'Institut Européen de Bioéthique et des Liégeois.

  • URGENT : plus que quelques jours pour vous inscrire à la prochaine Université de la Vie, un rendez-vous incontournable !

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    L'Université de la vie revient dans toute la France, les lundis 15, 22, 29 janvier et 5 février 2018.

    A Bruxelles + Liège + Mons +

    et cette année Namur + Gand + Louvain-la-Neuve !

    QUE FAIRE DU TEMPS ?

    Défi bioéthique, défi d'écologie humaine.

    Confrontés aux questions de vie et de mort, Alliance VITA en collaboration avec l’Institut Européen de Bioéthique lance une nouvelle session de formation bioéthique sur le thème : Que faire du temps ? Défi bioéthique, défi d'écologie humaine. 

    Module 1 : vivre dans son temps 15 Janvier

    • Introduction générale. Nos défis face au temps. FX Pérès
    • Individualisme intégral et bioéthique. Tugdual Derville
    • Une éthique intemporelle face à des lois bioéthiques éphémères. Henri de Soos
    • Grands témoins. Gaultier Bès et Marianne Durano.
    • Décodeur bioéthique : les mots de notre temps. Blanche Streb
    • Biopolitique : s’inscrire dans notre temps. Damien Desjonqueres

    Module 2 : « Etre présent » 22 Janvier

    • Grossesse et maternité : Vivre le temps. Valérie Boulanger.
    • En temps réel. FX Bellamy.
    • Décodeur bioéthique : Etre présent dans le débat. Tugdual Derville
    • Grands témoins. Sophie et Damien Lutz
    • Etre présent auprès des plus fragiles. Caroline Roux

    Module 3. Se donner le temps. 29 janvier

    • Le temps et la vie. Caroline Roux
    • Le temps et la mort. Martin Steffens
    • Décodeur bioéthique : se donner le temps de la réflexion. Xavier Mirabel.
    • Grands témoins. Philippe Pozzo di Borgo
    • L’urgence du temps long. Tugdual Derville.

    Module 4. Conserver, progresser. 5 février

    • Les critères de l’écologie humaine pour notre temps. Pierre-Yves Gomez
    • Un progrès au service de l’homme. Blanche Streb
    • Décodeur bioéthique : S’ajuster au temps. Tugdual Derville
    • Grands témoins. Jean-Baptiste et Séverine-Arneld Hibon
    • Faire du temps notre allié. FX Pérès. 

    Inscrivez-vous dès à présent !  

    Face à l’accélération de la vie et l’explosion des biotechnologies, experts et témoins croiseront leurs regards sur l’irruption de la bioéthique dans notre quotidien.

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    => cliquez ici pour voir la vidéo de présentation avec Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA

    Chaque soir, de grands témoins nous partageront leur propre rapport au temps et lamanière dont ils tentent de vivre en harmonie avec leur temps : Philippe Pozzo di Borgo, Gaultier Bès et Marianne Durano, Jean-Baptiste et Séverine-Arneld Hibon.

    Rendez-vous sur notre site universitedelavie.fr

    Bruxelles- Liège - Mons - Louvain-la-Neuve - Namur et Gand !

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