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Belgique - Page 203

  • Cardinal Sarah : comment remettre Dieu au cœur de la liturgie

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    messe de saint grégoire.jpgLe cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, appelle à une grande réflexion sur l’eucharistie. Et invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ. Alors que nous nous apprêtons à célébrer la Solennité du Corps et du Sang du Christ réellement présent dans l’Eucharistie, une fête instituée à Liège dès 1246 à l’instigation de sainte Julienne de Cornillon, il n’est pas inopportun de reproduire ci-après l’interview exclusive que le cardinal Robert Sarah  vient d’accorder à Aymeric Pourbaix, rédacteur en chef du magazine « Famille chrétienne » sur la célébration de ce Sacrement des sacrements :   

    « Il y a quelques semaines, vous avez émis le souhait de voir « remis au centre le sacrement des sacrements », c’est-à-dire l’eucharistie. Pour quelle raison ? 

    Je souhaite engager une grande réflexion sur cette question, afin de remettre l’eucharistie au centre de notre vie. Je constate que beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles. Souvent, le prêtre ne célèbre plus l’amour du Christ à travers son sacrifice, mais une rencontre entre amis, un repas convivial, un moment fraternel. En cherchant à inventer des liturgies créatives ou festives, nous courons le risque d’un culte trop humain, à la hauteur de nos désirs et des modes du moment. Peu à peu, les fidèles s’éloignent de ce qui nous donne la Vie. Pour les chrétiens, l’eucharistie, c’est une question de vie ou de mort ! 

    Comment remettre Dieu au centre ? 

    La liturgie est la porte de notre union à Dieu. Si les célébrations eucharistiques se transforment en autocélébrations humaines, le péril est immense, car Dieu disparaît. Il faut commencer par replacer Dieu au centre de la liturgie. Si l’homme en est le centre, l’Église devient une société purement humaine, une simple ONG, comme l’a dit le pape François. Si, à l’inverse, Dieu est au cœur de la liturgie, alors l’Église retrouvera sa vigueur et sa sève ! « Dans notre rapport avec la liturgie se joue le destin de la foi et de l’Église », écrivait de manière prophétique le cardinal Joseph Ratzinger.

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  • Les Actes du Symposium sur l'avenir des églises de Bruxelles sont disponibles

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     (source)

    Actes du Symposium sur l'avenir des églises du 16/04/2016

    Chers amis,

    Vous trouverez ci-dessous les Actes du Symposium sur l'avenir des églises organisé le 16 avril 2016 aux facultés universitaires Saint-Louis par Les amis des églises.

    Veuillez noter que les actes sont diffusés en deux parties.

    Ils reprennent aussi une partie des actes du premier symposium le 20 septembre 2012.

    N'hésitez pas à consulter ces actes et à les diffuser.

    Toute question peut être adressée par email sur l'adresse : symposiumeglisesbxl@gmail.com

    Une version imprimée et brochée peut être commandée au prix de 35,00 EUR.

    Les amis des églises.

    Symposium sur l'avenir des églises 16 avril 2016 - ACTES 1ère partie 1/2

    Symposium sur l'avenir des églises 16 avril 2016 - ACTES 2ème partie 2/2

  • A propos du plan Jeholet de rationalisation des cultes

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    De Paul Vaute dans La Libre - Gazette de Liège (21-22 mai) :

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  • Brasménil, 22 mai : pèlerinage à sainte Rita

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    p5220194.jpgPèlerinage à Sainte Rita à Brasménil (Péruwelz) le 22 mai (source)

    Comme chaque année depuis plus de 30 ans, le Pèlerinage à Sainte Rita aura lieu le 22 mai, jour de sa fête liturgique.

    Cette année, la messe sera célébrée par Mgr Rudolf Michael Schmitz, ICRSP, provincial pour la France et la Belgique, le dimanche 22 mai à 15h à l’église de Brasménil (Belgique).

    A l’issue de la messe aura lieu la distribution des roses, de l’huile et des médailles de Sainte Rita.

    Oeuvre Sainte-Rita

  • Belgique : un refus d'euthanasie par une maison de repos jugé pour la première fois

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    Lu sur le site de 7 sur 7 :

    « La direction d'une maison de repos catholique située à Diest (Brabant flamand) devra comparaître mercredi devant le tribunal civil de Louvain pour avoir refusé l'accès à un médecin venu pratiquer une euthanasie. C'est la première fois en Belgique que la justice se penche sur un tel cas. Il met en lumière le manque de clarté de la loi.

    Mariette Buntjens, une femme de 74 ans en phase terminale d'un cancer métastasique à la maison de repos Sint-Augustinus, avait formulé sa demande d'euthanasie en 2011 et celle-ci était en ordre après une procédure longue de six mois. La maison de soins avait cependant refusé d'accueillir le médecin qui devait pratiquer l'acte dans ses murs. La patiente a dès lors dû être transportée à domicile afin de voir sa volonté exécutée.

    La famille a depuis lors attaqué l'établissement car sa décision a eu pour conséquence d'encore aggraver les souffrances physiques et psychiques de la patiente.

    D'après la loi de 2002 relative à l'euthanasie, "aucun médecin" ni "aucune autre personne" ne sont tenus de pratiquer ou de participer à une euthanasie. Mais la question de savoir si une institution peut refuser une euthanasie n'est pas clairement envisagée. Le verdict du tribunal civil de Louvain devrait donc faire jurisprudence. »

    Ref. un refus d'euthanasie par une maison de repos jugé pour la première fois

    Pour être précis, le droit à « l’objection de conscience » n’est garanti qu’aux personnes qui ont une conscience morale. Les institutions n’ont pas cette conscience ontologique. Cela étant, les institutions fondées sur des convictions morales ou religieuses ont le droit de fonctionner conformément à leurs convictions. En l’espèce, ce n’est pas vraiment le droit à l’objection de conscience qui est en cause, mais la combinaison de deux droits fondamentaux : le droit d’association, et le droit à la liberté de religion. Il sera en effet intéressant d’observer comment les juges se prononceront sur base de ces deux droits reconnus par la constitution belge et par les traités internationaux directement applicables auxquels la Belgique a souscrit et qu’elle a ratifiés.

    JPSC

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  • Euthanasie : trois médecins belges accusent le Canada de ne pas respecter la conscience des médecins

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    EUTHANASIE : TROIS MÉDECINS BELGES ACCUSENT LE CANADA DE NE PAS RESPECTER LA CONSCIENCE DES PRATICIENS

     (genethique.org)

    Dans l’une des trois vidéos réalisées pour le Collectif Vulnerable – The Euthanasia Deception, trois médecins belges opposés à l’euthanasie accusent le Canada de ne pas respecter la conscience des médecins.

    Ils dénoncent la nouvelle loi canadienne, basée sur l’autonomie du patient qui veut mourir, qui nie le choix en conscience du médecin, de l’institution, de refuser de pratiquer l’euthanasie. Dans cette logique législative, tout médecin se voit contraint de pratiquer l’euthanasie. Pour le patient, la mort devient un droit, les alternatives n’ont pas à être présentées, même si la souffrance physique, qui peut être soulagée maintenant, n’est pas au cœur de la question.

    L’autonomie du patient est exaltée, mais celle du médecin refoulée constatent ces trois docteurs.

    Sources: Mercator, Michael Cook (16/05/2016)

  • Un plan de rationalisation des cultes qui risque bien d'esquinter l'Eglise de Belgique

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    Sur lalibre.be, Stéphane Tassin résume les propositions formulées par Pierre-Yves Jeholet, député et président du groupe MR au "parlement de Wallonie", pour rationaliser les cultes dans notre pays; des propositions qui ne laisseraient pas l'Eglise indemne :

    "Pourquoi ne pas fusionner les fabriques d’églises?"

    Pierre-Yves Jeholet (MR) veut ouvrir le débat sur la gestion des cultes au Parlement wallon.

    Pour son premier rapport d’initiative parlementaire (permis par le nouveau règlement du Parlement wallon), le chef du groupe MR, Pierre-Yves Jeholet s’attaque à un sujet sensible : les cultes. Son rapport, rédigé avec l’aide de Caroline Sägesser (ULB) et Jean-François Husson (ULg), propose un état des lieux de la gestion des différents cultes reconnus en Wallonie. "Il faut savoir que certaines dispositions sont réglées par des lois datant de 1809" , précise Pierre-Yves Jeholet. Celui qui est aussi bourgmestre de Herve veut sensibiliser ses collègues à la situation rencontrée par les pouvoirs locaux, confrontés à de multiples problèmes en la matière : entretien du bâti, reconnaissance des mosquées, membres vieillissants de fabriques d’églises, enjeux budgétaires, etc. Ce rapport sera très prochainement discuté en commission du Parlement wallon. "Je veux éviter les clivages. Je propose quelques pistes qui sont ouvertes à discussion."

    La tutelle et le financement. M. Jeholet propose de regrouper la tutelle et le financement à un seul niveau de pouvoir. Les pratiques et les interventions actuelles sont différentes d’une commune ou d’une province à l’autre. Il y a par exemple un manque de visibilité des autorités locales sur les mosquées. Ces dernières étant financées par la province.

    La rationalisation des lieux de culte. "De l’avis même des représentants du culte catholique, essentiellement concerné par cette mesure, il faut réduire le nombre de lieux de culte" , explique Pierre-Yves Jeholet, qui propose par exemple des affectations partagées, l’utilisation par un autre culte, etc.

    La reconnaissance des communautés cultuelles locales. Le rapport propose une nouvelle procédure visant la reconnaissance et le financement public pour une communauté qui souhaiterait être reconnue. Une procédure en deux étapes (reconnaissance et financement) est proposée. Précisons que Paul Furlan, le ministre PS en charge de cette compétence, prépare un décret allant dans ce sens.

    Le regroupement des établissements. En prenant l’exemple de Tournai où les différentes fabriques d’églises se sont regroupées, M. Jeholet imagine de généraliser une telle expérience pour répondre notamment aux problèmes de vieillissement rencontrés chez les bénévoles qui gèrent les fabriques d’églises mais également pour des raisons de planification budgétaire à plus grande échelle.

    Les interventions budgétaires publiques. Le député vise ici, notamment, les logements mis à disposition des ministres du culte. Si actuellement la situation ne fixe pas de règles précises en termes de montants octroyés pour le logement d’un ministre du culte, par exemple, Pierre-Yves Jeholet considère qu’il serait bien de fixer un cadre précis.

    Voir le rapport dans son intégralité

    Voir la synthèse de ce rapport

  • Laïcité de l'Etat : d'après Wouter Beke, nous serions en présence d'un agenda des Loges

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    Lu sur lalibre.be :

    Wouter Beke et la laïcité de l'Etat: "Nous sommes en présence d'un agenda des loges"

    Faut-il ajouter un préambule à notre Constitution dans lequel on rappellerait nos valeurs fondamentales, comme le voudraient le PS, le MR et l'Open VLD? Pour rappel, la N-VA le refuse et souhaite simplement modifier l'article 21 de la Constitution en ajoutant "Personne ne peut, sur la base de motifs religieux ou idéologiques, se soustraire aux normes juridiques, ni limiter les droits et libertés d’autrui". Wouter Beke, président du CD&V, explique sa position dans une interview au magazine Knack.

    Toute la question est là : est-ce que les termes "laïcité" ou "neutralité" devraient être inscrits dans la Constitution? Pour Wouter Beke, président d'un parti prônant des valeurs chrétiennes, la réponse est claire. "La question de savoir si tout un chacun partageait nos valeurs s'est transformée en une question sur la foi. Mais la radicalisation des jeunes ne s'est pas passée dans une mosquée. Les prédicateurs sont venus contacter les jeunes via Internet".

    Il poursuit en pointant du doigt une intention de la franc-maçonnerie belge : "Soyons clairs, nous sommes confrontés à un agenda des loges. Tout à coup, un Etat laïque à la française doit être introduit en Belgique. Mais l'Etat laïque français n'a quand même pas pu empêcher les attentats terroristes à Paris, si? Certains veulent utiliser ce préambule pour mettre en oeuvre l'agenda anti-religieux des loges, certains pour importuner les musulmans, d'autres pour harceler les nationalistes flamands. Selon moi, les valeurs de la Belgique sont précisément les mêmes que les valeurs européennes. Pourquoi ne prenons-nous pas juste le préambule de la Constitution européenne?"

    Le CD&V et le CDH craignent qu'en cas d'introduction d'une laïcité à la française chez nous, l'enseignement catholique (réseau libre) et les cultes ne soient, comme en France, plus financés par l'Etat.

  • Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles

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    Extraits de l’interview que François a accordée à Guillaume Goubert, directeur de « La Croix » et à Sébastien Maillard, envoyé spécial de ce journal à Rome :

    La Croix : Dans vos discours sur l’Europe, vous évoquez les « racines » du continent, sans jamais pour autant les qualifier de chrétiennes. Vous définissez plutôt « l’identité européenne » comme « dynamique et multiculturelle ». Selon vous, l’expression de « racines chrétiennes » est inappropriée pour l’Europe ? 

    Pape François : Il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant. En ce sens, quand j’entends parler des racines chrétiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité, qui peut être triomphaliste ou vengeresse. Cela devient alors du colonialisme. Jean-Paul II en parlait avec une tonalité tranquille. L’Europe, oui, a des racines chrétiennes. Le christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds. Le devoir du christianisme pour l’Europe, c’est le service. Erich Przywara, grand maître de Romano Guardini et de Hans Urs von Balthasar, nous l’enseigne : l’apport du christianisme à une culture est celui du Christ avec le lavement des pieds, c’est-à-dire le service et le don de la vie. Ce ne doit pas être un apport colonialiste. 

    Vous avez posé un geste fort en ramenant des réfugiés de Lesbos à Rome le 16 avril dernier. Mais l’Europe peut-elle accueillir tant de migrants ? 

    Pape François : C’est une question juste et responsable parce qu’on ne peut pas ouvrir grand les portes de façon irrationnelle. Mais la question de fond à se poser est pourquoi il y a tant de migrants aujourd’hui. Quand je suis allé à Lampedusa, il y a trois ans, ce phénomène commençait déjà.

    Le problème initial, ce sont les guerres au Moyen-Orient et en Afrique et le sous-développement du continent africain, qui provoque la faim. S’il y a des guerres, c’est parce qu’il y a des fabricants d’armes – ce qui peut se justifier pour la défense – et surtout des trafiquants d’armes. S’il y a autant de chômage, c’est à cause du manque d’investissements pouvant procurer du travail, comme l’Afrique en a tant besoin.

    Cela soulève plus largement la question d’un système économique mondial tombé dans l’idolâtrie de l’argent. Plus de 80 % des richesses de l’humanité sont aux mains d’environ 16 % de la population. Un marché complètement libre ne fonctionne pas. Le marché en soi est une bonne chose mais il lui faut, en point d’appui, un tiers, l’État, pour le contrôler et l’équilibrer. Ce qu’on appelle l’économie sociale de marché. 

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  • Quel avenir pour les paroisses à Bruxelles ?

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    Nous avons fait écho à plusieurs reprises aux perspectives de réorganisation des Unités Pastorales bruxelloises mises en oeuvre par le Vicariat et aux inquiétudes manifestées par des paroissiens qui appréhendent de voir leurs églises fermées malgré la vitalité de certaines d'entre elles.
    Deux articles parus dans la Libre Belgique y ont également fait écho:

    Depuis, les responsables des Unités Pastorales ont été invités à se pencher sur les modalités qui devraient être adoptées pour mettre en oeuvre à plus ou moins court terme cette réorganisation et notamment à faire le choix de "lieux centraux" qui se verraient choisis comme centres de la vie pastorale et liturgique, ce qui laisse supposer que les autres "lieux" seraient condamnés à disparaître. Ainsi, des Unités Pastorales comptant quatre clochers n'en auraient plus que deux.

    On devine que de telles perspectives sont loin de faire l'unanimité et que de nombreux paroissiens se mobilisent pour défendre leurs communautés. lls soulignent notamment qu'aucune pénurie de prêtres n'est actuellement ressentie à Bruxelles et que cette politique est injustifiée, fait preuve d'autoritarisme et néglige le dialogue avec la base.

    Il serait sans doute sain et nécessaire qu'une grande concertation soit entamée avec l'ensemble des paroissiens. Il est certain que de très nombreux laïcs sont prêts à se mobiliser pour aider les autorités à maintenir actif notre patrimoine religieux et pastoral. Pourquoi l'Eglise de Bruxelles ne ferait-elle pas de cette question une occasion pour mobiliser et communiquer ? C'est une simple question de bon sens. 

    Nous y reviendrons et nous aborderons notamment la question de ces communautés étrangères présentes à Bruxelles et qui sont demandeuses d'églises pour y célébrer; elles sont loin d'être toujours entendues et ont du mal à le comprendre.

  • Pas de char cdH à la Gay Pride, pardon, à la "Belgian Parade"

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    Lu sur Lalibre.be ("la Journée") :

    Il nous revenait ce mercredi que le CDH devait, pour la première fois de son histoire, être représenté de manière ostensible à la Belgian Parade (anciennement Gay Pride) qui doit animer les rues de Bruxelles le 14 mai. Des sources nous indiquaient également que les jeunes du parti réclamaient cette présence de longue date.

    "C'est factuellement faux", affirme ce jeudi un jeune CDH qui préfère garder l'anonymat car "sur cette information, les tensions internes sont assez vives". Il poursuit : "Nous devons malheureusement déplorer une tentative du président Mathieu Morelle (NdlR : le président des Jeunes CDH) de passer en force sur ce dossier. À aucun moment le Conseil d'Administration n'a été informé de la participation programmée du mouvement à la Pride, de même que l'AG. La décision a été prise par le comité exécutif en secret avec le but évident de mettre le CA et l'AG devant le fait accompli. Mais le point n'a tout simplement jamais été mis à l'ordre du jour ni même débattu. C'est donc tout autant au sein des Jeunes CDH que du CDH que la décision a été bloquée en fin de compte."

    Le CDH est la seule formation politique à ne pas faire rouler de char à l’occasion de ce défilé festif et militant, dédié aux droits des homosexuels. 

    Le CDH avait été invité sur le char du CD&V, qui défile depuis plusieurs années sur la Pride. Les jeunes CDH avaient sauté sur l’occasion. Mais l’initiative, soutenue par le CDH de la Ville de Bruxelles, avait provoqué des grincements de dent en interne. Elle a finalement capoté. Les jeunes CDH ont dû renoncer à se joindre au défilé sous la bannière CDH. "Mais chacun pourra y aller en son nom personnel", souligne Mathieu Morelle, le président des jeunes pousses du CDH.

  • Liège : le chanoine Eric de Beukelaer nommé Vicaire épiscopal pour les affaires temporelles du Diocèse et l'abbé Jean-Pierre Pire Doyen unique pour la Ville de Liège

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    Diocese petit.jpgL’évêché de Liège publie ce matin le communiqué suivant signé par le Vicaire général, l'abbé Alphonse Borras :

    « Un nouveau vicaire épiscopal pour les affaires temporelles

    Arrivé au terme de son mandat et ayant 76 ans accomplis ce 10 mai, Monsieur l’abbé Raphaël Collinet sera déchargé le 31 août prochain de sa mission de Vicaire épiscopal pour les affaires temporelles. Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, le remercie chaleureusement pour tout le travail accompli dans ce domaine. Il lui demande de conserver sa mission de Vicaire judiciaire. À ce titre, il restera membre du Conseil épiscopal.

    C’est Monsieur le chanoine Eric de Beukelaer qui succédera à l’abbé Collinet en tant que Vicaire épiscopal pour le temporel. Mgr l’Évêque le nomme à cette charge pour une durée de six ans renouvelable. Le chanoine de Beukelaer assurera la tutelle sur les fabriques d’église et les ASBL catholiques ainsi que les rapports avec les administrations civiles. Il sera membre du Conseil épiscopal.

    Un seul et unique doyenné pour la Cité ardente

    Ces dernières années, les initiatives pastorales « transversales » se sont développées sur le plan de la Ville de Liège, intégrant de plus en plus les communautés catholiques, paroissiales et autres, des deux rives de la Meuse. Ces initiatives ont fait mûrir l’idée de confier à un seul et unique doyen, d’une part, l’attention au clergé et aux autres collaborateurs pastoraux – c’est la mission plus que millénaire du doyen – et, d’autre part, la coordination de la pastorale – c’est le vœu du concile Vatican II.

    C’est pourquoi, à la faveur de la fin de mission de l’actuel doyen de « Liège – Rive-gauche », le chanoine Éric de Beukelaer, et de la création ce jeudi 12 mai, d’une seule et unique asbl décanale, Mgr Jean-Pierre Delville a décidé de créer un seul et unique doyenné pour toutes les Unités pastorales la Ville de Liège – y compris l’Unité pastorale « ND des Sources – Chaudfontaine-Trooz » – couvrant une population de plus de 225.000 habitants et accueillant en outre un flux urbain supplémentaire de plus 400.000 personnes.

    Ce nouveau doyenné est une invitation à une plus étroite collaboration des Unités pastorales, des communautés religieuses et aumôneries, des services et mouvements, à porter ensemble le témoignage de l’Évangile au cœur de la réalité urbaine, selon le vœu du Pape François (cf. Evangelii Gaudium n°71-75).

    Mgr l’Évêque a désigné Monsieur l’abbé Jean-Pierre Pire comme doyen de Liège, intégrant les anciens doyennés de « Liège – Rive-gauche » et de « Liège – Rive-droite ». Il reste curé de l’Unité Pastorale « Notre-Dame des Ponts aux Rives d’Outremeuse ». Il deviendra, en outre, curé de l’Unité Pastorale « Saint-Lambert au cœur de Liège » ainsi que curé-référent de l’Unité pastorale « Saint-Benoît-aux-Portes-d’Avroy ». Dans chacune de ces Unités pastorales, il est entouré d’une équipe pastorale qui participe déjà étroitement à la charge curiale. Sa nomination prendra cours au 1er septembre 2016.

    Quant à la nouvelle asbl « Interdécanale de Liège », elle regroupe des écoles, des habitations sociales, des cercles paroissiaux, des locaux pour les mouvements de jeunesse et pour des Conférences de St-Vincent-de-Paul en faveur des plus pauvres, etc. Ce patrimoine immobilier, géré le plus souvent par des asbl de gestion locales, est au service d’une population qui ne se réduit évidemment pas aux catholiques pratiquants. La nouvelle « Interdécanale » favorisera la coordination de l’action pastorale et sociale des Unités pastorales concernées.

    Mgr Jean-Pierre Delville encourage pasteurs et communautés à entrer de bon cœur dans cette perspective urbaine de la pastorale. Il y va du rayonnement de l’Évangile et de sa force d’humanisation. Il demande à tous de porter dans la prière cette évolution déjà préparée par les épiscopats précédents.

    Alphonse Borras, vicaire général »

    JPSC