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Belgique - Page 335

  • Offir un CD de Noël pour une première annonce de l'Evangile

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    Nous souhaitons donner l’occasion aux chrétiens d’aller à la rencontre des habitants de leur quartier et de leur entourage en partageant leur foi par un geste simple. Nous espérons permettre à plus d’un million de personnes d’entendre le sens profond du message de Noël pour leur donner une chance d’être touchées par lui. 

    Ce projet est porté par Argos Production, P.U.S.H. et les Editions Mediaclap. 

    Voir les autres vidéos : http://www.youtube.com/user/ThePUSHLIVE

    Des centaines de personnes, de paroisses et d'institutions participent à ce projet.

    Plus de 200.000 CDs déjà écoulés en francophonie à ce jour. L'opération en cours jusque début janvier. Redonnons une signification à la fête de Noël dans un contexte religieux, ou moins religieux comme les marchés de Noël, redonnons du sens à la naissance de Jésus, fils de Dieu fait petit enfant ! 

    Offrons un CD vendu à prix coûtant. CD à partir de 0,50 € pour 1.000 ou 1,00€ pour 1 unité (prix dégressif en fonction de la quantité) Frais de port en sus, livré sous 24h à réception du règlement.

    Contact en Belgique : famille@galloy.be ou 04 374 23 74

    Regardez l’interview et le clip tourné en Terre Sainte sur la RTBF Une le 25 décembre à 23h55 dans l’émission « il était une foi ».

    Pour plus d’informations, écouter les 6 morceaux, et consultez les vidéos et dessins animés de ce beau projet : http://www.etoilesdenoel.com/

    http://www.facebook.com/etoilesdenoel

  • La loi peut-elle dire l'histoire ?

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    9782802738152FS.gifVia un site d'histoire, nous trouvons la recension d'un ouvrage paru récemment et qui soulève cette intéressante question : La loi peut-elle dire l'histoire ?

    La loi peut-elle dire l'histoire?

    Droit, Justice et Histoire

    Sous la direction de : Bertrand Favreau

    Editeur : Bruylant

    Présentation de l’éditeur :

    Pourquoi des « lois mémorielles » censées déclarer, voire imposer, un point de vue officiel sur des événements historiques ? En France, la loi dite «Gayssot «du 13 juillet 1990 est la première «loi mémorielle». Son but était de lutter contre ce négationnisme et de reconnaître la douleur des survivants et des descendants des victimes face à ces remises en cause. Les lois suivantes ont repris ces objectifs de lutte contre la négation de faits historiques avérés (génocide arménien, esclavage, traite négrière) et de reconnaissance des mémoires blessées (Arméniens, habitants des départements d’outre-mer, anciens colonisés, rapatriés, harkis).

    En Belgique, la loi du 23 mars 1995 tend à réprimer la négation, la minimisation, la justification ou l’approbation du génocide commis pendant la Seconde Guerre mondiale par le régime national-socialiste allemand. La question de l’efficacité de ces dispositifs est en débat. Plusieurs conceptions des rapports entre la loi et l’histoire s’affrontent. Les partisans de telles lois soulignent qu’il ne s’agit pas de dicter l’histoire mais de lutter contre (le négationnisme ?); les opposants à la loi disent que celle-ci instaure une «vérité officielle».

    Certains affirment aussi qu’elles seraient contraires à la liberté d’expression et aux droits de l’homme et donc contraire à plusieurs instruments internationaux. Les «lois mémorielles» n’incitent-elles pas à une « guerre des mémoires » et à une «concurrence des victimes» ? Ces lois ne remettent-elles pas en cause les frontières entre histoire et mémoire ? Faut-il une multiplication de tels textes ou bien au contraire une abrogation totale ou partielle de ces lois ?

    Un intervenant, sur le site en question, précise : "Il s’agit de la parution plusieurs fois différée des actes d’une journée d’études à la Maison des avocats de Paris."

  • A propos du mariage entre personnes du même sexe : chiffres et bouleversements sociétaux

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    Histoires de chiffres et chiffres des bouleversements sociétaux

    Inévitablement les conversations aujourd’hui sont influencées par l’actualité et les manifestations en France. Le mariage des personnes homosexuelles mobilise les foules. Des bus partiront aussi de Belgique le 13 janvier prochain : destination Paris !

    En Belgique, le « mariage » homo est passé inaperçu.

    Non, nous n’avons pas manifesté lorsque le 1er juin 2003, il a été autorisé.

    Quant à l’adoption d’enfants, par des personnes homosexuelles, il y eut – vous en rappelez-vous ?- une petite mobilisation de 5.000 personnes, dans le parc du Cinquantenaire, le 10 septembre 2005 grâce à l’action nationale de plusieurs associations, notamment «  Action pour la famille ».

    En 2007, les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) étaient accessibles non seulement aux couples infertiles, mais aussi aux personnes seules, et donc les femmes homosexuelles. Le nombre de PMA accordées aux personnes homosexuelles n’est pas répertorié, nous semble-t-il. Cela relève de la vie privée…

    Que nous disent les chiffres :

    Le nombre cumulé de mariages de personnes de même sexe depuis 2004 est de 6.625 soit près de 950 mariages "homo" par an. A noter que le nombre cumulé de mariages hétéro est de 307.886

    Pour savoir quelle est la répartition géographique  des mariages entre personnes de même sexe : http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/mariage_divorce_cohabitation/mariages/homosexuels/

    Nombre de divorces  "homo" sur cette courte période de 6 ans : 705

    Ce chiffre est en constante augmentation, trois fois plus en 2010 qu’en 2007. En 2010, pour 1082 mariages de personnes de même sexe,  on enregistre 225 divorces : 24%. Ce taux élevé de 24% de divorces est d’autant plus interpellant, qu’il ne s’applique qu’à une période et à un nombre relativement faible de mariages. Peut-on en déduire une certaine fragilité  et une instabilité des couples "homo" ?

    Passons maintenant aux nombres d’adoptions :

    C’est depuis le 1er septembre 2005 que la loi permettant l’adoption par des personnes homosexuelles est entrée en vigueur. Il faut souligner le fait que ces chiffres comprennent aussi l’adoption par le conjoint homosexuel d’une personne qui était précédemment hétérosexuelle lorsqu’elle a eu cet enfant.

    http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/autres/adoptions/

    Total cumulé d’enfants adoptés par personnes de sexe différent ou personnes seules de 2009 à 2011 : 2.222

    Total cumulé d’enfants adoptés par personnes de même sexe de 2009 à 2011 : 13 (2010 : 2 et 2011 : 10)

    Le nombre de « mariages » semble ne pas évoluer, se stabilisant autour des 1.000 par an. Par contre, le nombre de divorces est en constante augmentation, atteignant le taux de 24%. Le nombre d’enfant adoptés en très grande augmentation, mais restant proportionnellement très faible.

    Alors on pourrait se dire : tout ce « ramdam » autour de l’adoption pour 13 enfants ? Pourquoi une minorité de gens, que nous respectons en tant que personnes, font-ils tellement de bruit par leurs revendications au nom de la non-discrimination ?

    Ces 13 enfants feront-ils autant de bruit dans quelques années parce qu’ils auront été, eux surtout, discriminés par rapport aux enfants ayant pu avoir un papa et une maman ?

  • Monseigneur Léonard a célébré la messe selon le rite extraordinaire à l'église des minimes

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    crosse.pngLe dimanche 2 décembre dernier, Mgr Léonard célèbrait la messe du 1er dimanche de l’Avent à l’église des Minimes
    Pour le premier dimanche de l’Avent, Mgr Léonard était invité par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, à l’église des Minimes à Bruxelles. Il y a célébré la messe dans le rite romain extraordinaire. Le prélat a commencé son homélie en rappelant que nous étions certains de mourir un jour, et que la vie serait littéralement insupportable si nous devions vivre quelques centaines, voire quelques milliers d’années.
    lire la suite et découvrir les nombreuses photos prises à cette occasion

  • L'avenir de l'enseignement supérieur, je m'en préoccupe

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    Nous relayons l'appel à la mobilisation contre le plan du ministre Marcourt lancé par les "Alumni" de l'UCL :

    L’AVENIR DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, JE M’EN PRÉOCCUPE !
    Chers Alumni de l’UCL,

    La semaine dernière, par le biais d’une édition spéciale de la Louvain Newsletter, nous vous informions de la vision soutenue par l’UCL dans le débat suscité par l’avant-projet de décret de réforme de l’enseignement supérieur proposé par le Ministre J.-C. Marcourt.

    Vous avez été nombreux à manifester votre soutien à notre Université et à nous proposer d’agir de manière plus concrète.

    En réponse à vos interpellations, et si vous demeurez désireux de prendre une part plus active dans ce débat, nous vous invitons aujourd’hui à envoyer pour ce jeudi 20 décembre au plus tard un courriel ou un courrier à l’adresse des Ministres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dont vous trouverez les coordonnées ci-dessous (si vous envoyez un courriel, merci de mettre l’adresse info-alumni@uclouvain.be en Cci).

    De manière idéale, pour démontrer que votre mobilisation dépasse tout cadre strictement idéologique ou confessionnel, et que vous avez pour principale priorité la défense et le développement d’un enseignement supérieur de qualité, nous vous recommandons de reprendre simplement le texte suivant, sous l’objet : L’avenir de l’enseignement supérieur, je m’en préoccupe !

    Monsieur le Ministre-Président,
    Mesdames et Messieurs les Ministres,

    Au regard du très vif débat suscité par l’avant-projet de décret de réforme de l’enseignement supérieur, je voudrais vous faire part de ma très grande préoccupation quant à l’avenir de l’ensemble de nos universités, de nos hautes écoles et de nos écoles supérieures artistiques, qu’elles se situent en Wallonie ou à Bruxelles.

    Je voudrais également vous inviter à demeurer pleinement à l’écoute des arguments de tous les interlocuteurs en présence, de telle manière que toute réforme -ou évolution- du paysage de l’enseignement supérieur permette véritablement à celui-ci de conserver et d’accroître son degré d’excellence, tant en matière de formation que de recherche.

    Car cette excellence constitue la seule garantie d’avenir pour tous les acteurs de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, qui devront très prochainement –et inévitablement !- faire face à des défis considérables, notamment sur le plan institutionnel.

    Formulant le vœu que vous vous montrerez attentif à la présente interpellation, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre-Président, Mesdames et Messieurs les Ministres, l’expression de mes sentiments distingués.


    Merci pour votre mobilisation et pour votre réactivité.

    Pour en savoir plus, lisez l'édition spéciale de la Quinzaine. 
     

    Adresses des membres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles :

    Monsieur Rudy Demotte
    Ministre-Président du Gouvernement wallon et de la Communauté française
    Rue Mazy, 25/27
    5100 Jambes (Namur)
    rudy.demotte@gov.wallonie.be

    Monsieur Jean-Marc Nollet
    Vice-président de la Wallonie et de la Communauté française,
    Ministre wallon du Développement durable et de la Fonction publique
    Ministre communautaire de l’Enfance, de la Recherche et de la Fonction publique
    Place des Célestines, 1
    5000 Namur
    info-nollet@gov.wallonie.be

    Monsieur André Antoine
    Ministre du Budget, des Finances, 
    de l’Emploi, de la Formation, des Sports et en charge de la politique aéroportuaire
    Rue d’Harscamp, 22
    5000 Namur
    andre.antoine@gov.wallonie.be

    Monsieur Jean-Claude Marcourt
    Vice-Président et Ministre de l’Economie, des PME, du Commerce extérieur et des technologies nouvelles du gouvernement wallon et Vice-Président et Ministre de l’Enseignement supérieur de la Communauté française
    Rue Kefer, 2
    5100 Namur
    jeanclaude.marcourt@gov.cfwb.be

    Madame Fadila Laanan
    Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Égalité des chances
    15-17, Place Surlet de Chokier
    1000 Bruxelles
    info.laanan@cfwb.be 
     

    Madame Marie-Dominique Simonet
    Ministre de l’Enseignement obligatoire et de Promotion sociale
    Place Surlet de Chokier, 15
    1000 BRUXELLES
    marie-dominique.simonet@gov.cfwb.be

    Madame Evelyne Huytebroeck
    Ministre de l'Aide à la jeunesse
    Rue du Marais, 49-53
    1000 Bruxelles
    evelyne.huytebroeck@gov.cfwb.be

  • Pédophilie au sein de l’Eglise de Belgique : les désordres de la justice

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    Une confirmation donnée dans la « Libre » de ce jour par Christian Laporte :

    « Les pièces saisies lors des perquisitions effectuées le 24 juin 2010 au palais archiépiscopal de Malines et chez le cardinal Danneels doivent être retirées du dossier Calice, ouvert par le juge d’instruction Wim De Troy, enquêtant sur d’éventuelles tentatives d’étouffement au sein de l’Eglise de faits de pédophilie commis par des prêtres. Ainsi en a décidé hier la chambre des mises en accusation de Bruxelles, appelée à se prononcer - pour la quatrième fois - sur cette question.

    On le sait de longue date : les perquisitions menées le même 24 juin 2010 à la commission Adriaenssens sont définitivement illégales. Les pièces saisies ont dû être retirées du dossier d’instruction. Par contre, si la Cour de cassation avait jugé le 3 avril dernier que les perquisitions à Malines étaient définitivement illégales, elle demandait à la chambre des mises en accusation de Bruxelles de se prononcer sur l’opportunité de les écarter du dossier.

    Elle a répondu par la positive hier, comme le demandait la défense de la Conférence épiscopale et du cardinal Danneels, représentée par Me Fernand Keuleneer. Ces documents parfois hétéroclites, qui, mis bout à bout, représentent 145 mètres de rayons, ne peuvent être pris en considération dans le dossier. Ce n’est pas pour autant la fin du carrousel : les parties civiles peuvent aller en Cassation. Mais l’arrêt est cinglant : il dit que le droit à un procès équitable a été violé sans possibilité de réparation et que la force publique a été utilisée de manière arbitraire. La seule réparation est d’écarter ces pièces.

    Ce n’est pas pour autant la fin de l’instruction, reprise par la juge Colette Callewaert, qui a succédé au juge Wim De Troy. Tous les devoirs d’enquête qui ont été réalisés depuis le 24 juin 2010 - comme l’interrogatoire du cardinal Danneels - restent dans le dossier. La Cour de cassation l’avait dit dans le même arrêt prononcé le 3 avril dernier. "Je l’ai toujours dit : il n’y avait rien à cacher dans ces documents. C’était une question de principe : le juge d’instruction a agi de manière illégale. Je suis satisfait que son action ait été sanctionnée", dit Me Keuleneer.

    Les questions relatives à la légalité de l’enquête ne sont pas épuisées. Le 5 février, la chambre des mises en accusation examinera les conséquences à tirer de la disparition de 445 PV du dossier lors du transfert entre M. De Troy et Mme Callewaert. Ils pourraient avoir été emportés par une femme de ménage lors du déménagement du dossier.

    Des copies conformes de ces PV existent. Elles ont été ajoutées au dossier. Mais la Conférence épiscopale s’interroge : "Pourquoi dit-on 445 PV ? Car on a retrouvé 445 copies. Y en a-t-il d’autres ? On ne peut l’exclure", dit Me Keuleneer. "Et, si le dossier n’est plus complet, il n’est plus fiable", poursuit l’avocat, qui a déposé plainte - pour vol - au sujet de cette disparition. Il demandera à la chambre des mises en accusation de prononcer la nullité de tout le dossier Calice. Les débats ne sont donc pas clos. »

    Ici: Cure d’amaigrissement pour le dossier Calice

     

    Mais voilà : c’est la faute à la femme de ménage….

  • Le modèle belge veut s’exporter

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    Le « salon beige » relaie ce communiqué de Civitas :

    "En Belgique, le sénateur socialiste Philippe Mahoux vient de déposer une série de propositions de loi visant notamment à permettre l'euthanasie des mineurs d'âge. C'est ce même sénateur socialiste qui, la semaine dernière, était venu à Paris expliquer à l'Assemblée Nationale tous les "bienfaits" du "mariage" homosexuel et de la procréation médicalement assistée déjà autorisés l'un et l'autre en Belgique. C'est quasi une constante de retrouver parmi les défenseurs du lobby homosexuel les artisans des lois mortifères. Au parlement belge d'autres réclament déjà un cadre légal permettant d'euthanasier des bébés atteints d'une affection irréversible.

    Ici : Dénaturation du mariage et euthanasie : mêmes partisans

    La Belgique a toujours été une terre missionnaire. Mais ici la nouvelle évangélisation n’est pas celle à laquelle vous auriez pu penser : il s’agit de la bonne parole de la religion laïque (le plus militant des sept cultes reconnus par la loi belge).

  • Assassinat de Lumumba : une affaire judiciaire qui fait pschiiit

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    Nous avions relaté ici : Justice et morale politique : quand un arbre cache la forêt  la plainte déposée récemment en Belgique par des fils de Lumumba, sur base de la législation relative aux crimes de guerre, pour obtenir la condamnation de dix prétendus coauteurs ou complices de l’assassinat politique de leur père.

    Mais cette affaire a déjà du plomb dans l’aile, comme l’explique l’explique Pierre d’Huart dans la « Libre »  (extraits) :  

     « L’assassinat de Patrice Lumumba ne constitue pas un crime de guerre au regard du droit humanitaire applicable en 1961. Il ne bénéficie donc pas de l’imprescriptibilité.

    Patrice Lumumba a été assassiné le 17 janvier 1961. D’après la commission parlementaire mandatée en 2001 pour enquêter sur les faits, certains membres du gouvernement belge et d’autres acteurs belges ont une responsabilité morale dans les circonstances qui ont conduit à la mort de Lumumba. L’année dernière, la famille Lumumba a voulu faire reconnaitre cette responsabilité en déposant plainte contre dix responsables belges pour crime de guerre. Ainsi qualifiés, les faits sont imprescriptibles et peuvent donc encore être jugés aujourd’hui. La Chambre des mises en accusation a déclaré hier la procédure régulière. L’affaire est désormais entre les mains du juge d’instruction. »

    …mais elle n’ira pas plus loin. Pourquoi ?

    « Parce qu’en 1961, les violations du droit humanitaire commises dans un conflit armé non international1 n’étaient pas qualifiables de crimes de guerre. Ce n’est qu’à partir du début des années 1990 que de tels faits ont été ainsi qualifiés et ont entrainé une responsabilité pénale individuelle2. Avant cela, seuls les États et les groupes armés, à l’exclusion des individus, pouvaient être tenus responsables de telles violations. Le meurtre était évidemment pénalement réprimé, mais seulement par le biais du droit pénal national.

    Dès lors que cette qualification de crime de guerre et l’imprescriptibilité qui y est associée ne sont apparues que 30 ans après les faits, c’est le régime de droit commun de la prescription qui doit s’appliquer au meurtre de Patrice Lumumba. Cela signifie que les faits ont été prescrits après 15 ans, à savoir le 17 janvier 1976. Il reviendra au juge d’instruction d’en tirer les conséquences »

    Voir ici :Affaire Lumumba : "il n’y a pas eu crime de guerre"

    …D’autant plus qu’il est difficile d’admettre, quoi qu’en dise par ailleurs « La Libre », que Patrice Lumumba n’était pas partie au conflit : il a été arrêté alors qu’il tâchait précisément de rejoindre la rébellion d’Antoine Gizenga à Stanleyville …Laissons les morts enterrer les morts. Il y a une justice immanente dans cette affaire.

  • Succession d’Aloys Jousten à Liège : les paris sont ouverts

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    Encore des pronostics de journaliste  sur la succession de l’actuel évêque de Liège. C’est dans la chaîne des journaux « Vers l’Avenir », sous la plume de Philippe Leruth :

     « (…) Le pape Benoît XVI a accepté la démission de l’évêque de Liège, Aloys Jousten. La quête de son successeur démarre. Elle durera plusieurs mois. Il n’a fallu qu’un mois à Benoît XVI pour accepter la démission de l’évêque de Liège.

    Aloys Jousten a atteint la limite d’âge de 75 ans, le 2 novembre dernier, et il a, conformément à la règle, présenté immédiatement sa renonciation à sa fonction épiscopale. Et le pape vient d’accepter cette requête. «Il me demande de rester en fonction jusqu’à la nomination de mon successeur», communique Mgr Jousten, qui invite ses fidèles à prier «afin que l’Esprit Saint éclaire tous ceux qui doivent préparer le choix que le Saint-Père fera» et clôture son message par un appel à «l’intercession de la Vierge des pauvres et de saint Lambert », son lointain prédécesseur.

    «Le délai mis par Rome pour accepter la démission n’a pas dépassé la norme», estime Tommy Scholtès : que ce soit pour demander à l’évêque démissionnaire de prolonger son mandat, ou pour accepter son départ, il n’y a pas lieu de tergiverser, précise le porte-parole de l’Église de Belgique.

    Une procédure de consultation s’ouvre maintenant : menée par le nonce apostolique en Belgique, elle ira «du palais royal à l’archevêché de Malines, jusqu’aux diverses instances du diocèse de Liège», rappelle un observateur. Au bout du compte, Mgr Giacomo Berloco transmettra une liste de trois noms à Rome, parmi lesquels figurera celui du prochain évêque de Liège.

    Pas de favori

    Sur qui prendre les paris? Aucun nom ne se dégage : celui d’Éric De Beukelaer, ancien porte-parole des évêques de Belgique, aujourd’hui doyen de Liège-centre, a été cité. «Mais aussi ceux des vicaires épiscopaux Baudouin Charpentier ou Alphonse Borras», nous signale-t-on.

    Et la nomination peut surprendre, comme celle d’Aloys Jousten, à la mi-2001. Certes, le doyen d’Eupen avait, auparavant, exercé la fonction de vicaire épiscopal pour la région germanophone, mais c’était la première fois, depuis l’indépendance de la Belgique, qu’un évêque de langue allemande était nommé à Liège.

    Mgr Jousten s’y est révélé un pasteur proche des gens, solidaire, notamment avec les victimes de la crise économique. Son message de solidarité avec les métallos frappés par la fermeture des hauts-fourneaux liégeois a ainsi eu un écho particulier en terre principautaire. Quel que soit son successeur, il y aura là un héritage à assumer ».

    Référence ici La succession d’Aloys Jousten est ouverte

    Alors, Eric de Beukelaer ( doyen de Liège, rive gauche), Jean-Pierre Pire (doyen de Liège, rive droite), Léo Palm (recteur du sanctuaire de Banneux), Jean-Pierre Delville (professeur à la faculté de théologie de l’Ucl), Alphonse Borras (vicaire général), Baudouin Charpentier (vicaire épiscopal pour la catéchèse) ou Pierre Warin (évêque auxiliaire de Namur)? N’en jetez plus : la cour est pleine de suppositions plus ou moins gratuites ou vainement tactiques pour influencer la décision. En fait, tout se passe à l’abri des murs du sérail. Le peuple est invité à prier pour que l’Esprit éclaire les maîtres de celui-ci.

  • La doctrine sur la liberté religieuse à la veille du concile Vatican II

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    Le 15 août 1959, alors que le Congo Belge s’achemine, à pas encore hésitants vers son indépendance (même alors, la date du 30 juin 1960 eût paru totalement irréaliste), les 45 vicaires apostoliques du Congo et du Ruanda-Urundi (ils sont toujours, à cette époque, évêques sans en avoir le titre et belges pour la plupart) ont publié une intéressante lettre pastorale couvrant tous les aspects, au sens vraiment large, du thème « Les chrétiens et la politique » en y incluant le devoir des électeurs, le rôle de la famille, les éléments de doctrine sociale de l’Eglise.

    Sur le « Forum Catholique », le professeur Luc Perrin (faculté de théologie de Strasbourg), reproduit ce passage qui concerne la perspective des relations entre l’Eglise et le futur Etat congolais :

    « L'Église et l'État constituent des sociétés différentes et autonomes, et chacune d'elles, a un but propre. L'Église veut respecter scrupuleusement cette indépendance du pouvoir temporel en son domaine et revendique pour elle-même une égale indépendance en tout ce qui relève de sa compétence.

    Pourtant, vivant dans le même pays, ayant la charge des mêmes populations, ces deux sociétés ne peuvent s'ignorer. C'est leur collaboration loyale, dans le respect et l'estime mutuels, qui peut le mieux assurer le bien du pays. Les relations concrètes entre l'Église et l'État diffèrent de pays à pays : c'est dire que l'Église s'adapte volontiers aux circonstances.

    Dans le passé, nous avons connu une période de relations pacifiques entre l'Église et l'État, et c'est ensemble qu'ils ont accompli une oeuvre civilisatrice. On ne peut que souhaiter la même entente avec les prochains gouvernements.

    Dans les questions où elle est directement intéressée, comme l'enseignement, les mouvements de jeunesse, l'éducation populaire, les oeuvres sociales, les institutions hospitalières, le régime de la propriété foncière, les subsides aux missions, l'Église est disposée à favoriser le bien du pays et de ses habitants.

    Nos pays ne sont pas entièrement catholiques. Les chrétiens devront donc collaborer avec des non-chrétiens pour l'édification de l'État. C'est ainsi que peut se poser le problème de la "neutralité" de l'État.

    Profondément religieux, nos peuples ne pourraient s'accommoder d'une Constitution d'un laïcisme agressif qui renierait toute référence à Dieu, principe de l'autorité légitime. L'âme bantoue vit depuis toujours de cette vérité : c'est de Dieu que vient toute force, tout pouvoir, toute vie, faisant ainsi écho à la parole de Saint Paul : "Il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu" (Rom., 13,1). C'est à la protection divine qu'il faut confier la destinée de nos jeunes états.

    Si l'on entend la "neutralité" au sens de la souveraine autonomie de l'État dans l'ordre temporel, ou de la parfaite liberté laissée à chacun de pratiquer sa religion, une telle neutralité ne contredit pas les principes chrétiens. Mais l'Église devrait condamner toute laïcité qui prétendrait imposer à la nation une conception athée et matérialiste de la destinée humaine."

    [in Vénuste Linguyeneza, Vérité, Justice, Charité. Lettres pastorales et autres déclarations des évêques catholiques du Rwanda 1956-1962, Liguyeneza éditeur, Waterloo, 2001, p. 114-115]

    Référence ici : un autre texte sur la « liberté religieuse »

    « Nous avons là, estime le professeur Perrin, le centre de Dignitatis humanae [ ndb : 7 décembre 1965] et pourtant cette grande lettre pastorale a été signée le 15 août 1959. Bien entendu les 45 vicaires apostoliques du Congo belge et du Ruanda-Urundi signataires n'ont aucunement été désavoués par Rome. Nous sommes à 3 ans de l'ouverture du Concile et alors que personne n'a évoqué ce sujet, la phase anté-préparatoire commençant à peine. En d'autres termes, la grande majorité des Pères à Vatican II s'est bornée à voter ce qui était, dès avant le Concile, la pratique et la doctrine commune des évêques de par le monde. On comprend que l'opposition opiniâtre de la minorité sur ce sujet ait rencontré une grande incrédulité. A fortiori en 2012 bientôt 2013 ».

    Le « ver » était-il donc alors « dans le fruit » ? Il nous semble qu'on peut entendre le texte de l’épiscopat colonial de 1959 de façon tout à fait traditionnelle. Lorsqu’il parle de « la parfaite liberté laissée à chacun de pratiquer sa religion », ce texte n’entend évidemment pas une liberté sans limites (la déclaration conciliaire « Dignitatis Humanae » non plus: elle parle, trop vaguement, d’une liberté « intra debitos limites ») Il est en effet impossible qu’une société civile quelconque ne se réfère pas à une certaine morale, à une certain ordre publics contraignants au for externe. Oui, mais lesquels ? C’est là que les vicaires apostoliques du Congo Belge et du Ruanda-Urundi répondent clairement et d’une manière très classique, à propos de la future constitution de l'Etat: « Dans le passé [colonial en l'occurrence], nous avons connu une période de relations pacifiques entre l'Église et l'État, et c'est ensemble qu'ils ont accompli une oeuvre civilisatrice. On ne peut que souhaiter la même entente avec les prochains gouvernements (…). Profondément religieux, nos peuples ne pourraient s'accommoder d'une Constitution d'un laïcisme agressif qui renierait toute référence à Dieu, principe de l'autorité légitime. L'âme bantoue vit depuis toujours de cette vérité : c'est de Dieu que vient toute force, tout pouvoir, toute vie, faisant ainsi écho à la parole de Saint Paul : "Il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu" (Rom., 13,1). C'est à la protection divine qu'il faut confier la destinée de nos jeunes états ».

    Sans doute, le cardinal Monsengwo et l’épiscopat congolais, aujourd’hui encore, pourraient-ils signer tels quels ce genre de propos.  S’agissant des membres de la conférence des évêques de Belgique, est-ce aussi sûr?

    L’intérêt de la lettre conjointe des derniers « vicaires apostoliques » du Congo Belge est finalement de montrer "a priori", quelques années avant la déclaration du concile sur la liberté religieuse, qu’il y a une interprétation raisonnable tout à fait possible de « Dignitatis Humanae », dont on se demande pourquoi le magistère ne l’a pas lui-même formulée solennellement et définitivement  (à côté de celle d’autres points de Vatican II qui donnent lieu à des lectures abusives et à des palabres inutiles depuis maintenant près d’un demi-siècle).

    JPS

  • Vers un nouvel élargissement de l'accès à l'euthanasie en Belgique ?

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    C'est paru sur le site de la RTBF:

    Le bureau du Parti socialiste a donné son feu vert au dépôt de propositions visant à "actualiser" la loi sur l'euthanasie votée il y a dix ans.

    Le sénateur Philippe Mahoux, l'un des pères de la loi, déposera des textes visant notamment à l'élargir aux mineurs et à prendre en compte le cas des personnes atteintes d'Alzheimer. Ces textes viseront plus précisément à étendre la loi aux mineurs "s'ils sont capables de discernement, atteints d'une maladie incurable et d'une souffrance inapaisable".Ils auront par ailleurs pour objectif de "prendre en compte la situation des patients atteints de maladies mentales dégénératives (de type Alzheimer)".

    Le PS souhaite à cet égard l'organisation d'un débat au Sénat pour "vérifier si les dernières avancées des neuro-sciences permettent d'étendre la loi aux personnes souffrant de ce type de maladies lorsque celles-ci le souhaitent", cela dans des circonstances qui devraient être très précisément définies pour garantir tant "l'autonomie des patients" que la "sécurité juridique des médecins".

  • Malmedy : la messe traditionnelle s’intègre dans le paysage

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    On se souvient (voir ici : Un succès pour la célébration de la messe latine traditionnelle à Malmedy ) qu’à la suite d’une longue procédure qui les avait amenés jusqu’à Rome devant la commission Ecclesia Dei, un « groupe stable » de fidèles malmédiens a obtenu  de l’évêque de Liège l’autorisation de célébrer la messe selon la forme extrordinaire du rite romain, un dimanche par mois à partir de février 2012, dans la jolie église (XVIIe siècle) des capucins, sise ruelle des capucins, au cœur historique de la « Cité du Cwarmè ».

     

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