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Belgique - Page 337

  • Ecriture et Tradition : un miracle peut en cacher un autre…

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      imagesCA479HOR.jpg Que Jésus rendît d’un seul mot la vue à Bartimée qui mendiait au bord de la route, ce fut un grand miracle, assurément. Et pourtant, saint Marc nous en rapporte un autre plus grand encore, mais moins apparent, en relatant les circonstances de celui-là, sur lequel s’articule la péricope (Mc 10, 46-52) ... 

       Car enfin, oserait-on dire, le miracle dont bénéficia Bartimée ne devrait guère nous surprendre.

       Est-ce si extraordinaire pour « celui qui a façonné l’oeil » (Ps 93[H. 94], 9) de lui rendre son bon fonctionnement ? Cet aveugle avait foi en Jésus : on le voit par son comportement, et Jésus lui-même nous en donne confirmation, quand il lui dit « Ta foi t’a sauvé. » (Mc 10, 52) Or le Seigneur ne dit-il pas encore ailleurs : « Tout est possible en faveur de celui qui croit. » (Mc 9, 22 [Gr.23]) ?

       Si nous sommes surpris par ce miracle-là, c’est que nous méconnaissons lourdement que l’être est dans les mains de Dieu, c’est que nous mesurons à notre aune, c’est que nous faisons bon marché de la toute-puissance de Dieu, de la divinité du Christ, de l’amour qu’il nous porte, du poids véritable et réel de ses paroles. Bref, c’est que nous nous disons chrétiens mais sommes bien loin de l’être ! 

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  • Banneux, 23-24 mars 2013 : la 8ème marche des mères de famille

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    Une invitation adressée aux mères de famille

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    Cette année nous aurons la joie de découvrir la magnifique région de Banneux, Pays des Sources au cœur des Ardennes Bleues

    Notre Marche nous conduira jusqu’au sanctuaire de Banneux, où nous pourrons venir trouver réconfort et soutien auprès de la Vierge des pauvres.

    Les inscriptions ont déjà commencé : ne tardez pas ... inscriptions limitées…

    Cette année : c’est possible en un clic docs.google.com

    Infos complémentaires sur le site emmanuel.info

    N’hésitez pas à y inviter vos amies, connaissances… 

  • A CONTRETEMPS : REGARDS POLITIQUEMENT INCORRECTS

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    Le 21 janvier 2011, nous avions signalé la parution du livre suivant :

    Mutien-Omer Houziaux. À contretemps. Regards politiquement incorrects, 288 pp., 15x20,50 cm., Editions Mols, coll. Autres regards. Wavre, 2010,  prix librairie  22,50 €

    Quelques exemplaires de ce livre qui n'a rien perdu de son actualité sont encore disponibles et seront adressés aux amateurs, dédicacés par l'auteur, aux conditions figurant au bas de cette note.

    C’est du belge. Et même du liégeois. Mutien-Omer Houziaux, romaniste, ancien maître de conférence à l’Université de Liège, auteur de nombreuses publications touchant à la linguistique, à l’informatique appliquée, à la pédagogie et à la musicologie (il fut titulaire des orgues de la cathédrale de Liège) vient de publier aux éditions Mols (diffusion Desclée en France) un essai critique des mœurs contemporaines : un autre regard sur la bioéthique, la spiritualité et le scientisme ambiants.

    Familles recomposées, homoparentalité, mort dans la dignité, la parole est aujourd'hui au politiquement correct. Né en 1980, au pays de l'american way of life, le politiquement correct n'a pas tardé à franchir l'Atlantique. Son discours, qui se réclame de la démocratie, est -en réalité- l'arme principale d'une pensée dominante, voire unique. Arme redoutable, la parole, notait déjà Talleyrand, a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée.

    Sous prétexte de promouvoir le "vivre ensemble", la société, qui prône le libre arbitre individuel, devient en réalité liberticide. Pis encore, de contrainte sociétale, le politiquement correct se mue parfois, sournoisement, en contrainte légale: toute opinion politiquement incorrecte est alors bâillonnée par un pouvoir civil "démocratique".

    Avec un humour parfois corrosif, Mutien-Omer Houziaux dénonce sans détour quelques-uns des effets délétères d'une dictature qui s'avance sous le masque du dialogue et de la tolérance comme dans le « meilleur des mondes » prédit par Aldous Huxley.

    La préface de l’ouvrage a été rédigée, peu avant sa mort, par le regretté Mgr Michel Dangoisse,  Elle condense excellemment la portée de cet ouvrage lucide et impertinent.

    L’Union, Cercle royal des étudiants catholiques de Liège, tél.+32 (0)4.344.10.89 ou +32 (0)4.223.54.11, a contribué à cette publication et met l'ouvrage en vente au prix de faveur de 22,50 euros (port compris)Pour le recevoir à votre adresse postale, il suffit de verser cette somme au compte IBAN BE15 2400 0748 1330  BIC GEBABEBB de l'Union, Cercle Royal des Etudiants Catholiques de Liège asbl, Rue Vinâve d'île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège, avec la mention "A contretemps".

  • Quand la RTBF s'intéresse aux jeunes pro-life de Belgique...

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    La RTBF annonce un reportage qui sera diffusé mardi soir (11 décembre à 20H15) sur la Deux, dans le cadre de l'émission "Tout ça ne nous rendra pas le Congo"; on peut s'attendre au pire rien qu'en lisant la présentation sur le site de la RTBF (ci-dessous). La couleur y est clairement annoncée mais c'était couru d'avance lorsqu'on connaît la tonalité de cette émission qui a pris la relève de "striptease". La question se pose d'ailleurs de savoir si l'on est bien avisé de se prêter au jeu de ce genre d'émission où l'on se fait piéger à tous les coups...

    Tout ça (ne nous rendra pas le Congo) nous emmène à la rencontre de jeunes missionnaires, qui se battent contre l’avortement et pour la vie. Et dans leur combat, ils ne sont pas soutenus par n’importe qui mais par Monseigneur Léonard en personne ! (...)

    Les chrétiens, c’est comme les autres : il y en a de toutes sortes. Il y a ceux qui se souviennent de Dieu juste avant de mourir. Ceux-là ne fréquentent l’église qu’aux baptêmes, aux mariages et aux enterrements. Et mangent même de la viande le vendredi ! Et puis il y a les vrais, ces jeunes courageux qui nagent dans l’eau bénite en fumant de l’encens, luttant avec ferveur contre l’adultère, les vices contre nature, l’euthanasie et l’avortement. Ceux-là le proclament : " L’intolérance peut être belle ! ". Dieu merci, dans ce combat, les Croisés du Christ ne sont pas seuls : une star américaine du mouvement Pro Life les a formés au combat et Monseigneur Léonard leur montre la voie. Et même parfois la voix, n’hésitant pas à entonner Le temps des cerises, une chanson de ... révolutionnaires! Réalisation : Safia Kessas

  • Le Noël solidaire de Caritas

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    Noël solidaire pour les victimes de conflits

    Maintenant que Noël arrive, symbole de l’arrivée de la lumière et de l’espoir dans les moments sombres, Caritas International souhaite porter une attention particulière aux victimes des conflits entre autres en Syrie, dans l’Est du Congo ou à Gaza et en Israël. Avec notre action 1 Millions d’Etoiles, avec autant de bougies que possible, nous souhaitons pointer du doigt la pauvreté scandaleuse dans le Sud, souvent conséquence de la violence et de la guerre qui conduisent les victimes à fuir et à être plongées dans la misère.

    Cliquer sur ce lien : http://www.caritas-int.be/fr/e-file/solidaire-kerst

  • La militance de l'Eglise de France

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    Alors que dans notre "petite terre d'héroïsme" l'Eglise ne se fait guère entendre et que des lois telles que celles qui autorisent le mariage entre personnes du même sexe, l'adoption par de tels couples, l'euthanasie, etc. ont été instaurées sans que personne ne soit descendu dans la rue, il en va tout autrement en Outre-Quiévrain. Sandro Magister salue la militance de l'Eglise de France :

    Personne ne l'aurait parié. Mais, après des décennies d’invisibilité et de torpeur, l’Église catholique française est revenue vigoureusement sur la scène publique.

    Minoritaire elle était, minoritaire elle reste, dans un pays où moins de 5 % de la population va à la messe le dimanche et où les baptêmes d’enfants se font de plus en plus rares.

    Mais se rendre est une chose, être créatif en est une autre. L’avenir que le pape Joseph Ratzinger lui-même a assigné au catholicisme dans les régions sécularisées est d’être une "minorité créative". L’Église de France s’y essaie.

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  • La raison du corps

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    Le Père Xavier Dijon était l'invité, ce mardi 4 décembre, du cercle "Ethique Sociale" à l'Université de Liège, lors d'un lunch-débat consacré aux droits de l'homme. Avec cette séance s'ouvrait un nouveau cycle consacré aux "Droits de l'Homme en péril". Une assemblée nombreuse et attentive était au rendez-vous. Catho.be, après avoir fait l'impasse sur cette conférence du Père Dijon, rend compte à présent de la publication d'un nouvel ouvrage qu'il vient de publier :

    laraisonducorps_dijon_2012.jpgLe père Xavier Dijon compte un long parcours universitaire : à la fois docteur en droit et diplômé en théologie, il a été professeur à la faculté de Droit à l’Université de Namur et membre du Comité consultatif de bioéthique de Belgique. Avec « La raison du corps », il nous invite à « comprendre la condition corporelle du sujet humain dans le champ juridique de la société occidentale contemporaine ».

    Partant du constat que l’encadrement institutionnel, encore présent jusqu’au milieu du siècle dernier, s’effrite sous nos yeux dans les domaines de la bioéthique. Alliance, vie, sexe, fécondité, mort passent en effet de plus en plus sous l’empire du sujet qui en dispose, le droit se comprenant alors comme instituant l’égalité des citoyens par les libertés qu’ils sont autorisés à prendre à l’égard de leur corps.

    L’ouvrage décrit cette évolution à partir de documents principalement belges, français et européens. Puis il entame, à l’aide des trois personnes verbales je, tu, il, une réflexion philosophique sur la place qu’une telle transformation réserve encore à l’altérité : si la science a remplacé la richesse du symbole par l’objectivité du il dans l’intelligence des corps, et si la volonté subjective du je a pris la place de la ‘loi naturelle’ dans la formulation du droit, où est passé le tu qui désigne l’autre ? En d’autres termes, comment la loi qui régit les corps relèvera-t-elle encore le défi de l’intersubjectivité ?

    Pour radicaliser le propos, l’ouvrage aborde le débat mené, dans ces questions de vie, d’amour et de mort, entre la référence chrétienne et sa contestation libérale. En deçà des évidences de la liberté et de l’égalité, l’insistance religieuse sur la fraternité, – sans rien renier de la nécessaire liberté de conscience garantie par l’État laïc -, fournit une contribution propre au débat bioéthique en délivrant une parole de raison sur la donnée du corps.

    « La raison du corps » de Xavier Dijon aux éditions Bruylant, dans collection « droit et religion » (info catho.be)

  • Un historien belge aurait découvert les vraies raisons pour lesquelles les églises se vident...

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    Christophe Buffin de Chosal aurait-il découvert "Les vraies raisons pour lesquelles les églises se vident" ? C'est ce que vous découvrirez (peut-être!) en lisant son essai... 


    novembre 2012 - 128 pages -  17 € ttc  
    ISBN / EAN : 978-2-87402-150-3

    Présentation du livre (par l'éditeur)

    Beaucoup d’hommes d’Église les cherchent, ces vraies raisons, mais ils s’obstinent à les chercher là où elles ne sont pas. L’Église ne maîtriserait pas assez les moyens de communication modernes, elle devrait davantage soigner son image, les messes ne sont pas encore assez conviviales, les prêtres pas encore assez familiers, l’Église pas encore assez à la page… Ils font fausse route. C’est justement parce que l’Église a trop imité le monde, qu’elle en a copié les vices, les laideurs et les platitudes, qu’elle s’est tue quand elle devait parler et qu’elle parle trop quand elle devrait se taire, que les églises, les séminaires et les couvents se vident. Ce n’est pas le monde actuel qui est responsable de la crise de l’Église. Ce sont les hommes d’Église eux-mêmes. Tout se résume à une question de foi.

    L’auteur

    Christophe Buffin de Chosal, catholique et père de six enfants, est historien, correspondant de presse et directeur de programme universitaire. Il est l'auteur de Une nouvelle Belgique est-elle possible ? paru aux éditions Mols.

  • Le Messie à Verviers (2/12) : l'Alleluia

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    Dimanche dernier (2 décembre), le choeur de l'Emulation et la chorale Sainte-Julienne, soutenus par un orchestre symphonique et avec la participation de très jeunes choristes, ont interprété le Messie de Haendel en l'église Sainte-Julienne à Verviers. L'église était comble et le public a été ravi par une interprétation magistrale de cette oeuvre majeure par des musiciens professionnels ou non. Il a fallu toute la maestria et l'énergie de Margaret Scott pour réussir à coordonner deux chorales, des solistes et un orchestre réunis pour un concert unique. Durant le concert, les textes étaient projetés sur un écran et ont permis au public d'entrer dans la compréhension d'une oeuvre profondément spirituelle. Ce concert a mis également en évidence la beauté d'un édifice en attente d'une restauration qui lui rendrait tout son éclat.

  • Les croyants ne veulent pas devenir schizophrènes

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    En réponse à une "opinion" de Marc Uyttendaele parue dans la Libre le 20 novembre dernier, une réponse du Père Charles Delhez a été publiée dans le même journal le 4 décembre. Le constitutionnaliste, dont les opinions philosophiques sont bien connues, soutenait une proposition d'Olivier Maingain visant à inscrire la laïcité dans notre Charte fondamentale; il précisait que "le principe de laïcité implique une césure radicale entre l'Etat et les églises". Nos visiteurs savent que nous formulons parfois des réserves à l'égard des positions du Père Delhez; cela ne nous empêche pas de saluer son intervention :

    Non, M. Uyttendaele...

    Non, M. Uyttendaele, tous les Belges ne souhaitent pas "une césure radicale entre l'Etat et les églises", qui confine au rejet.

    Non, M. Uyttendaele... tous les Belges ne souhaitent pas un État laïque, du moins au sens où vous l’entendez, c’est-à-dire "une césure radicale entre l’État et les églises", qui confine au rejet. Les croyants ne veulent pas devenir schizophrènes. Certes, une distinction est à maintenir entre le public et le privé, mais la césure n’est pas radicale. La religion se décide désormais - et heureusement - à l’intime de chacun, sans pression sociétale mais, pour ceux qui adhèrent à une foi, elle est autre chose qu’un sport parmi d’autres. Elle façonne toute leur personne. Ils ne peuvent donc laisser au vestiaire leurs convictions religieuses qui entraînent nécessairement une vision de l’homme (tous les humanismes ne sont pas identiques) et certaines valeurs. Toute vraie démocratie doit leur permettre de s’exprimer, et même rendre possible leur expression.
    Je souhaite donc, non pas une Belgique laïque, comme la France l’entendait il y a un siècle, ni une Belgique neutre, mot qui évoque une manière d’ignorer, mais une Belgique impartiale. La religion ne devant jamais être source de privilèges ou instrument de pouvoir, il n’y a pas lieu en effet d’en avantager une ou de lui donner une place politique en tant que religion. Mais il ne peut être question de considérer les croyants comme des citoyens de seconde zone. Hélas, en Belgique, dès que l’on perçoit une dimension philosophique derrière un événement, les autorités politiques - parfois malgré leurs propres convictions - se doivent de le bouder. Ceux qui crieront fort pour dénoncer la non-neutralité couvriront la voix de ceux qui se contentent de parler sur un ton respectueux.
    Mais de qui a-t-on peur ? Les catholiques - je ne peux parler qu’en leur nom, mais à titre personnel - n’ont aucune velléité de restauration. L’institution Église a mis du temps à accepter la démocratie et la séparation de l’Église et de l’État. Est-ce une raison pour que les institutions politiques tardent à comprendre l’importance de la dimension spirituelle et religieuse ? Le défi est la juste articulation de ces deux sphères, publiques toutes deux.
    Aujourd’hui, l’être humain est de plus en plus réduit à un homo œconomicus, selon le titre du dernier livre de Daniel Cohen. Il vaut soit pour sa capacité de produire des biens, soit pour celle d’en consommer. Peut-on se résoudre à devenir unidimensionnel ? Le Nobel Christian de Duve, à distance de l’Église, n’a-t-il pas fait la une par son rappel que le message du Christ était une clé d’avenir ? Ceux qui s’en réclament méritent d’être entendus. J’aurais peur que, sans s’en rendre compte, nous donnions raison à Machiavel qui constatait que, "pour maintenir l’État, le prince était souvent obligé d’agir contre les lois de l’humanité, de la charité et de la religion" (Le Prince, chapitre 18).
    La Constitution de 1830 n’est pas laïque. Le régime des religions est, chez nous, celui d’une "liberté protégée" : l’État belge reconnaît les cultes selon leur utilité sociale. Hélas, actuellement, on se contente d’entretenir des bâtiments, à condition que les gens n’en sortent pas, et les ministres du culte, à condition qu’ils se taisent ! Je force, bien sûr, mais je me demande sincèrement si nous sommes encore dans l’esprit de la Constitution qui donne à chacun le droit d’un "exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière " (article 19) ?
    "Il semble qu’à l’heure actuelle, le principe de neutralité tend à se construire en tant qu’argument politique visant à rejeter toutes formes d’expression d’identités culturelles et religieuses ‘autres’ ", a pu écrire Corinne Torrekens. Et chez nous, aux yeux de beaucoup de politiciens, le christianisme est devenu autre. Pourtant, ils sont toujours nombreux à se référer à ses valeurs. La religion n’est pas qu’un culte. Elle est aussi une passion pour l’Homme.
  • "Tintin au Congo" ne contient pas de propos racistes

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    Nous lisons dans la Libre :

    La bande dessinée "Tintin au Congo" ne contient pas de propos racistes et n'est pas une œuvre "méchante", a estimé la cour d'appel de Bruxelles, confirmant le jugement de première instance rendu en 2011. La BD ne doit donc pas être privée de vente ni de diffusion, a-t-on appris mercredi auprès du conseil des éditions Casterman et de la SA Moulinsart, Me Alain Berenboom. L'association française Le Cran (Conseil Représentatif des Associations Noires) et Bienvenu Mbutu Mondondo demandaient aux éditions Casterman et à la SA Moulinsart de cesser toute exploitation commerciale de la bande dessinée.

    Déboutés en première instance, ils avaient interjeté appel. La cour a suivi le tribunal de première instance et estimé qu'il n'y avait aucune volonté dans le chef d'Hergé de véhiculer des idées à caractère raciste, vexantes, humiliantes ou dégradantes à l'égard des Congolais ni d'inciter les lecteurs à la discrimination et à la haine. "Hergé s'est borné à réaliser une œuvre de fiction dans le seul but de divertir ses lecteurs. Il y pratique un humour candide et gentil", a noté la cour.

  • La matrice libérale de notre société

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    A propos de la réforme envisagée en France sur le mariage, certains se demandent s'il s'agit d'une politique "de gauche" ou "de droite". La réponse est apportée ci-dessous par Denis Sureau : elle est de droite comme de gauche, elle procède d'une vision individualiste de l'homme qui est le propre de l'idéolgie libérale sous-jacente à notre société. Il suffit, pour s'en rendre compte, de constater chez nous la grande proximité entre deux hommes tels que notre actuel premier ministre socialiste, Elio Di Rupo, et un ancien premier ministre libéral, Guy Verhofstadt. Rappelons que c'est sous le gouvernement présidé par ce dernier que le mariage entre personnes du même sexe fut institutionnalisé dans notre pays. Il est par ailleurs associé actuellement à Daniel Cohn Bendit  (!) dans l'écriture d'un livre plaidant pour un renforcement du fédéralisme et du multiculturalisme en Europe.


    De Denis Sureau, dans l'Homme Nouveau 

    La question du pseudo-mariage homosexuel semble traverser les principaux partis. Des élus de gauche voire d'extrême gauche font la grimace, tandis que certains à l'UMP trouvent le projet gouvernemental timoré. On en vient à s'interroger : cette réforme sociétale qui nous agite est-elle de droite ou de gauche ?

    La réponse est la suivante : elle est de droite comme de gauche, pourvu que l'on considère cette droite et cette gauche comme des variantes de la même idéologie, celle qui définit la modernité, et qui n'est autre que le libéralisme (mais ce mot est parfois mal compris).

    De quoi s'agit-il ? D'un individualisme radical. D'une affirmation du moi, d'un ego qui ne voit dans la liberté que la capacité purement négative de ne pas être empêché d'agir par les autres. Elle est la matrice de tous les projets culturels, politiques et économiques qui façonnent notre monde.

    Reconstruire (ou plutôt déconstruire) le monde en partant de l'individu libre et souverain, c'est nier que la famille soit la cellule de base de la société. Si la famille peut avoir une utilité, celle-ci ne peut être que relative au projet de chacun, et donc provisoire. Elle ne peut résulter que d'un contrat, puisque le contrat est le seul mode de relation envisageable par nos modernes. Mais le contrat social doit être avantageux pour chacune des parties. Et révocable.

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