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Bioéthique - Page 26
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Sur Gènéthique.org... (28 avril)
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Le vingtième anniversaire de la mort du Professeur Jérôme Lejeune
Il y a vingt ans, le Professeur Jérôme Lejeune, un "homme libre"!
Entretien avec la postulatrice de la cause, Aude Dugast sur Zenit.org (Anita Bourdin)
A l'occasion de l'anniversaire de la "naissance au Ciel" du professeur Jérôme Lejeune, le 3 avril 1994, la postulatrice de sa cause de béatification et canonisation, Aude Dugast, fait pour les lecteurs de Zenit sur l'état actuel de la cause et sur les initiatives qui voient le jour à l'occasion de cet anniversaire. "Une des choses qui m’a le plus frappé chez Lejeune, immédiatement, c’est qu’il était un homme libre", déclare un témoin.
Zenit - Ce jeudi 3 avril 2014, marquera le 20ème anniversaire du rappel à Dieu du Professeur Jérôme Lejeune. Pouvez-vous, à cette occasion nous dire où en est sa Cause de canonisation ?
Aude Dugast - Depuis la clôture de l’enquête diocésaine en avril 2012, le procès progresse dans sa phase romaine. Nous avons eu une bonne nouvelle fin février, avec la signature par la Congrégation des Causes des Saints du décret de validité juridique de l’enquête diocésaine. C’est la reconnaissance de la validité du procès diocésain, c'est-à-dire que toutes les étapes d’instruction du dossier ont été faites avec rigueur, dans le respect de la procédure, et que toutes les informations utiles à l’étude du dossier à Rome ont bien été réunies et analysées une première fois par les différentes commissions d’experts, composées d’historiens, de scientifiques et de théologiens. Nous voici donc prêts à franchir les prochaines étapes. Il s’agit notamment de la rédaction de la Positio, synthèse et analyse des 15 000 pages de cette enquête diocésaine, dans laquelle chacune des vertus du Serviteur de Dieu Jérôme Lejeune, est étudiée pour être présentée ensuite au discernement des censeurs de la Congrégation.
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Jacques Testart prévient : le risque de l'eugénisme se précise
Pour Jacques Testart, sur le site de La Vie, "le risque de l'eugénisme se précise"
Trente-deux ans après avoir fait naître Amandine, premier « bébé éprouvette » français, le biologiste Jacques Testart appelle à la démédicalisation de la procréation. Dans un nouvel et passionnant essai (Faire des enfants demain, au Seuil), il alerte sur les risques de basculer avant la fin du siècle dans un eugénisme d'ampleur inédite dans l'histoire de l'humanité.
L'assistance médicale à la procréation (AMP) va devenir, dites-vous, la façon pour tous de faire ses enfants. Pourquoi ?
Parce que nous allons vraisemblablement être capables de produire sans limites des gamètes à partir de cellules banales. C'est une révolution biologique car jusqu'à présent, on connaît deux lignées bien distinctes : les banales cellules somatiques, et les cellules germinales. Or voilà que les Japonais et les Coréens, notamment à partir des travaux du prix Nobel Shinya Yamanaka, nous montrent sur la souris qu'on peut fabriquer l'une à partir de l'autre. Pour l'ovule cela va tout changer, car c'est la cellule la plus rare ! On va donc être en mesure de produire des embryons in vitro par centaines, et de recourir au DPI (diagnostic pré-implantatoire) pour choisir et transplanter celui qui présente le moins de défauts. L'AMP, qui est actuellement un parcours du combattant, va devenir indolore et sans astreinte puisqu'il suffira de laisser quelques unes de vos cellules de peau au laboratoire. Celui-ci procédera à la transformation cellulaire, puis à la fécondation, à des tests génétiques, et appellera le couple pour le transfert de l'embryon qui aura été choisi. Les couples pourront aussi se faire stériliser pour ne plus avoir à se soucier de contraception : ils pourront quand même procréer quand ils le veulent. Et deuxième révolution : celle de la génétique avec la détection de caractéristiques innombrables, et de l’outil informatique pour en déduire des prédispositions. Il n'y a donc pas de raison que l'AMP ne devienne pas une façon normale de fabriquer sérieusement des bébés, plutôt que de laisser faire le hasard.
Lire la suite sur le site de La Vie
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Bulletin de l'I.E.B. (22/01/2013) : Télévie / Test Sanguin Trisomie/don d'organes
Sommaire (cliquer sur les titres)
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Bioéthique : Bulletin d'information - Bruxelles.
Le travail, au sein de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) de Bruxelles, est de veiller, synthétiser et de décrypter l’information en matière de bioéthique pour qu’elle soit accessible en un clic.
Plus de 5.000 personnes en Belgique reçoivent gratuitement tous les 10 jours le Bulletin d'information: court, synthétique, interpellant.
Vous pouvez aujourd'hui vous inscire dans la liste de distribution en cliquant ICI.
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P.S. Pour les étudiants et leurs professeurs: voyez les Fiches Didactiques de l'IEB
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Bulletin de l'I.E.B. : rétrospective 2013
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Téléthon : les réserves de la Fondation Lejeune valent aussi pour la Belgique
La Fondation publie un livret d’information très complet sur les problèmes éthiques de cette collecte destinée à financer la lutte contre les myopathies. (source)
A l'occasion de la 27e édition du Téléthon (6-7 décembre 2013), cette collecte de fonds destinés à financer « le combat contre des maladies génétiques, rares et lourdement invalidantes » (www.afm-telethon.fr), la Fondation Jérôme Lejeune publie un livret de 10 pages destiné à éclairer le discernement du grand public. Il contient notamment deux mises en garde importantes relatives à la recherche sur l’embryon et aux diagnostics avant la naissance.
L’Agence Française contre les Myopathies (AFM) qui organise le Téléthon finance des programmes de recherche utilisant l’embryon comme matériau. « Les demandes de fléchage des dons, qui permettrait de donner sans s’associer à ces pratiques contestables, ont toujours été refusées par l’association », déplore la Fondation Jérôme Lejeune.
Ce livret est un outil de décryptage à la fois éthique et scientifique mis à disposition des élèves, des professeurs, des parents, et plus largement, des citoyens.
Concernant la recherche sur l’embryon, la Fondation Lejeune regrette une pratique qui « n’est pas indispensable sur le plan scientifique ». Le livret de la Fondation explique la contestation et précise les alternatives à l’utilisation de cellules souches embryonnaires.
Or, il en va de même en Belgique où certains projets présentés pour le téléthon (le n° 10 en particulier) recourent à l'utilisation de cellules souches embryonnaires. Or, cette utilisation est d'autant plus critiquable qu'elle pourrait se passer des cellules souches embryonnaires : pour la modélisation des pathologies (ce qui est le cas dans ce programme) les cellules souches iPS ont les mêmes caractéristiques utiles que les embryonnaires.
Quant au diagnostic pré-implantatoire et au diagnostic prénatal, ils peuvent « conduire à la destruction d’embryons ou de fœtus ».
« Les bébés du téléthon qu’on nous présente en pleine santé sur les plateaux de TV ne sont pas des “bébés guéris” mais sont issus d’un tri embryonnaire », explique pour sa part l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, de Padreblog, dans un article sur le sujet. « Celui-ci a permis de sélectionner – parmi des embryons conçus in vitro – ceux qui n’étaient pas porteurs de la maladie, et de supprimer les autres. Pour le dire encore plus clairement, pour supprimer la maladie, on a supprimé les malades… ».
« L’Eglise ne peut rester muette devant ces graves dérives qui posent de redoutables questions éthiques », poursuit-il. « Loin d’ignorer la souffrance des familles, elle veut accomplir sa mission, qui est celle d’interpeller les consciences, au service de la Vérité. Ce qui est techniquement possible n’est pas forcément moralement souhaitable ».
Il y a quelques semaines, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, avait lui-même exprimé de fortes réserves, invitant les personnes qui s’interrogent sur l’opportunité de soutenir ou non le Téléthon à faire preuve « d’une grande prudence et d’un authentique discernement moral et spirituel » (cf. Aleteia).
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Offensive contre l'embryon à Bruxelles : retour de la résolution Estrela au Parlement le 10 décembre. UN DE NOUS appelle à la mobilisation
Offensive contre l'embryon à Bruxelles :
retour de la résolution ESTRELA au Parlement le 10 décembre
UN DE NOUS appelle à la mobilisation !Retour annoncé du texte polémique en séance plénière…
Des observateurs des instances européennes tirent de nouveau le signal d'alarme : la résolution Estrela qui porte atteinte à la dignité et à la vie de l'embryon humain va être présentée à nouveau au vote le 10 décembre au Parlement européen. Déjà, le 22 octobre, une première tentative a été déjouée grâce à une mobilisation massive des citoyens (BRAVO !) qui ont alerté leurs parlementaires obtenant ainsi un renvoi du texte en commission.
… après un réexamen litigieux en commissionLa commission chargée des droits des femmes a expédié, mardi 26 novembre, l’examen du texte qui a été adopté à 19 voix contre 15. L’empressement des partisans de la résolution a conduit à bâcler la procédure : le service juridique du Parlement a souligné des vices de procédure que le Président de la commission a choisi d’ignorer !
Le texte passera en séance plénière le 10 décembre, sauf mobilisation des députés… !AUJOURD’HUI et avant mercredi 4 décembre (date de fixation de l’ordre du jour de la séance plénière du 10 décembre), il est urgent de s'opposer de nouveau et avec force à cette résolution pour que l’examen en séance plénière soit sinon annulé au moins reporté pour vice de procédure. Pour cela, vous pouvez dès maintenant mener 3 actions simples et rapides :
- Demander à Martin Schulz, Président du Parlement européen de retirer le projet de résolution de l'ordre du jour de la séance plénière car ce texte ne relève pas de la compétence de l'Union et est entaché de plusieurs vices de procédure majeurs (standard du Parlement, +32 (0)2 2845 503, ou martin.schulz@europarl.europa.eu)
- Demander au Parti Populaire Européen (droite démocratique) de rejeter le texte :joseph.daul@europarl.europa.eu ; +32 (0)2 2840 662 (Joseph Daul parlementaire français UMP président du parti PPE, susceptible de mobiliser contre cette résolution)
- Interpeller les parlementaires français attentifs à la défense de l'embryon (ceux que vous connaissez comme s’étant opposés à la libéralisation de la recherche sur l’embryon en France)
La proposition de résolution « sur la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) seraprésentée à nouveau au vote le 10 décembre au Parlement européen : elle inclut le soutien et le financement de programmes détruisant l’embryon humain.Cette résolution excède les compétences de l'Union européenne qui doit laisser les Etats membres légiférer sur les enjeux bioéthiques. Les financements européens de recherche sur l'embryon et de politiques d'aide au développement incluant l'avortement posent problème.
1 894 693 personnes en Europe sont signataires de l'Initiative Citoyenne Européenne
UN DE NOUS pour demander précisément l'arrêt du financement par l'Union européenne des programmes menaçant l'être humain déjà conçu.
Les députés européens ne peuvent ignorer cette mobilisation citoyenne massive à travers toute l'Europe, et inédite sur le sujet. Sous peine de déni de démocratie.
Il y a urgence à se mobiliser d’ici mercredi.
Mercredi, nous vous ferons connaître la décision du Président du Parlement
et la suite ou non de la mobilisation.
Un très grand merci à tous.
L'équipe UN DE NOUS FranceL’Initiative UN DE NOUS est portée en France par quatre structures : Alliance Vita, Fondation Jérôme Lejeune, AFC, CPDH.
* 1 exemple de message électronique :
Monsieur,
Une proposition de résolution “sur la santé et les droits sexuels et génésiques” (SDSG) est actuellement inscrite au calendrier du Parlement européen pour le 10 décembre prochain.
Ce texte ne relève pas de la compétence de l'Union, comme il en a déjà été décidé précédemment : “compte tenu de la dimension éthique, sociale et culturelle de l'avortement, il appartient aux États membres d'élaborer et de faire appliquer leurs politiques et leur législation en la matière. La Commission n'entend pas compléter les politiques nationales de santé publique dans ce domaine.” (Réponse du Commissaire à la santé Dalli du 30 avril 2012).
Par ailleurs, le renvoi du texte en commission et son réexamen sont entachés de vices de procédures, soulignés par le service juridique du Parlement.
Je vous demande donc de retirer la programmation de cette proposition abusive, qui heurte profondément la conscience des signataires de l'Initiative Citoyenne Européenne "Un de Nous", soutenue par 1 900 000 personnes en Europe et qui demandent précisément l'arrêt du financement par l'Union européenne de pratiques industrielles et scientifiques impliquant la destruction d'embryons humains.
Confiant dans votre souci de l’intérêt général, je vous prie de croire, monsieur, à l'expression de ma considération.
(signature)Lien permanent Catégories : Actualité, Bioéthique, Débats, Europe, Politique, Société 3 commentaires -
Bulletin de l'IEB - 19 novembre 2013 - Coût des maladies neurologiques / payer pour les vieux
Sommaire
- Europe : coût des maladies neurologiques : 800 milliards par an
- Alzheimer : impact de la limitation du remboursement des médicaments ?
- Flandre : économiser sur les vieux et sur les malades en phase terminale ?
- Québec : privilégier l’euthanasie pour des raisons financières
- Vlaming wil besparen op terminaal zieken, comapatiënten en 85-plussers
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Trente-cinq bébés médicaments déjà conçus en Belgique
Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (15 novembre)
35 bébés médicaments déjà conçus en Belgique
15/11/2013 - Procréation médicalement assistée PMA...ou des bébés conçus pour soigner.
En réponse à une question orale de Mme C. Fonck, Mme Onkelinx a précisé que, après examen génétique préimplantatoire, seule l’UZ Brussel pratiquait la sélection et l’implantation d’embryons HLA (human leukocyte antigens) destinés à soigner un frère ou une soeur existant. Les cellules HSC (hématopoïétiques) du cordon ombilical du bébé donneur sont ainsi utilisées.
Environ 600 examens préimplantatoires (PGD) sont pratiqués chaque année en Belgique. Le nombre de demandes de traitement PGD-HLA ( Fiv en vue d'un embryon bébé-médicament ) est d’environ 25 par an et reste stable (38 en 2012).
Avant d’entamer la procédure, le couple prend l’avis du médecin traitant de l’enfant malade. Ensuite, ce couple est soumis à un entretien psychologique approfondi afin d’évaluer le contexte familial et la possibilité pour le futur enfant "sauveur" de décider lui-même du don, quand il sera en âge de le faire. Il est important que soit garanti le bien-être psychique du futur enfant, mentionne la Ministre. Si nécessaire, une commission interne de bioéthique se prononce sur la réalisation du traitement.
Actuellement, 35 enfants conçus dans cette perspective de sauver un(e) aîné(e) ont vu le jour en Belgique.
Le sang ombilical de 7 enfants et la moelle osseuse d’un bébé d'un an, ont été prelevés pour le traitement d’un frère ou d’une soeur malade. Le sang du cordon a été conservé en vue d’une utilisation ultérieure éventuelle ; un don de moelle pourra également être envisagé. La ministre signale que les traitements ont été "fructueux", sans plus de précisions. L'on ne sait donc pas quel est le nombre de guérisons de l'aîné ainsi obtenues.Voir Fiche Didactique de l'IEB : "Diagnostic Préimplantatoire"
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Bioéthique : nos manières de penser sont-elles pertinentes ?
Manières de penser
Arguments et tromperies en bioéthique (via paroisse.com)
Présentation :
Les problèmes éthiques posés par la pratique médicale ou la recherche nous rendent tous avides de solutions et de certitudes : comment évaluer telle pratique, doit-on accepter telle législation ? Cependant, il convient de répondre à une question préalable : nos manières de penser sont-elles pertinentes ? C'est à cette interrogation que ce livre s'efforce d'apporter une réponse, en mettant la logique au service de la bioéthique.
Que de problèmes posés aujourd'hui par les progrès de la pratique médicale ou les avancées de la recherche scientifique ! Statut de l'embryon, utilisation des cellules-souches, assistance médicale à la procréation, gestation pour autrui, diagnostic préimplantatoire, bébé médicament, clonage, eugénisme, mais aussi soins et accompagnement des mourants, euthanasie, ou encore avortement, contragestifs...
On demande beaucoup à la bioéthique. Mais prend-on le temps d'armer notre raison de la vigilance requise pour aborder ces questions si délicates ? S'interroge-t-on sur la manière dont leurs termes sont ou non définis ? Comment les arguments sont-ils construits ? Sont-ils réels ou fictifs, solides ou incertains ? Enfin, celui avec qui je discute ne se tromperait-t-il pas lui-même, ou ne chercherait-il pas aussi parfois à me tromper ? C'est un service urgent à rendre à l'intelligence que de répondre à ces questions. Il en va de notre responsabilité en matière d'écologie humaine. La bioéthique n'a-t-elle pas pour but le respect de la dignité de "tout homme et de tout l'homme"?Auteur : Bruno CouillaudChez :François-Xavier de Guibert / mai 2013 / 29 3 pages / 25 €